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international - Page 777

  • Election présidentielle russe: Bruno Gollnisch décrypte et répond présent

    Russie.jpgLe show Macron se déplaçait avant-hier en Corse pour délivrer un message jupitérien de fermeté sur les principes républicains. La mise en scène fut  soignée par son service marketing (de presse):  c’est un dialogue parait-il impromptu entre le président de la République interpellé dans une rue d’ Ajaccio par  la femme d’Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac (le 6 février 1998), qui a permis à Emmanuel Macron de délivrer pour les télévisons de belles images et  un beau  dialogue empli d’humanité et en même temps intransigeance sur les valeurs.  Non il n’y  aura pas d’amnistie des prisonniers dits  politiques, oui leur retour sur l’île de Beauté est envisageable… L’avenir de  la Corse est dans le « giron républicain » a proclamé M.  Macron.  « J’espère que la République ne faiblira jamais en Corse », a déclaré Dominique Érignac, lors de hommage rendu  à son mari. Au mot république nous préférerions celui moins désincarnée, moins administratif,  plus enracinée et plus  signifiant de France, car c’est bien de cela dont il s’agit. Il n’est pas anodin que celui-ci soit désormais toujours remplacé par celui-là dans la bouche des dirigeants du Système... Bruno Gollnisch rappelait en effet dans sa toute récente vidéo  actualité que le renforcement électoral en Corse ces toutes dernières années d’un courant autonomiste, séparatiste,  voire indépendantistes avait pour cause, non pas unique, mais principale, une question jamais abordée,  le tabou des tabous, à savoir une immigration massive en provenance du continent africain dont la République ne protège pas plus la Corse que les autres provinces françaises. Cette même république pourtant si sourcilleuse  et intraitable quand il s’agit de hurler  au loup contre l’opposition nationale et qui s’est de nouveau  beaucoup agitée pour faire lever l’immunité parlementaire des élus frontistes,  pour des peccadilles, comme  c’est le cas cette fois encore  pour notre collègue Steeve Briois. 

    D’un paranoïa l’autre? BFM TV rappelait hier les propos tenus mardi par le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, qui a averti que «la Russie devra faire face à des conséquences si elle intervient dans les élections de mi-mandat aux Etats-Unis (…). Le mois dernier, le directeur de la CIA, Mike Pompeo, avait averti qu’il s’attendait à ce que la Russie essaie d’interférer dans les élections de 2018 comme elle l’a fait selon des agences de renseignement américaines dans l’élection présidentielle de 2016 » ce que le Kremlin comme Donald Trump  nient  catégoriquement.

    Si « l’équipe du procureur spécial Robert Mueller et deux enquêtes parlementaires cherchent à établir si la Russie a interféré dans l’élection présidentielle pour aider Donald Trump à battre  Hillary Clinton »,  d’ores et déjà le département américain du Trésor a publié fin janvier  un rapport dans lequel  on trouve les noms d’environ 200  personnalités (politiques et hommes d’affaires russes) jugées proches de Vladimir Poutine. Un rapport qui pourrait être utilisé  pour punir Moscou de son ingérence supposée qui aurait à elle seule permis la victoire de M. Trump, quand bien même Mme Clinton , certes détestée par l’Amérique profonde, était soutenue  à l’époque sans ambiguïtés   par 95% des gros  médias américains… Mais ce doit être un détail sans importance et de peu de poids  face à la monstrueuse ingéniosité et perfidie des hommes de main du Kremlin capables de manipuler  les  votes de centaines de millions de braves et naïfs  électeurs américains …

    « Ce n’est pas la première fois nous subissons des manifestations d’agressivité » a  déclaré le  secrétaire de presse ( porte-parole)  du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov. Il a dénoncé la méthode utilisée consistant  à travers ce rapport à  « potentiellement détériorer l’image et la réputation » des dirigeants de  société et politiciens de son  pays; rapport qui s’apparente également  à une « tentative directe et évidente d’influencer les élections », en l’occurrence la présidentielle qui se déroulera  en mars.  A dire vrai, les dresseurs de liste du  département américain du Trésor  ne devraient guère influer sur les opinions  des électeurs de la Sainte Russie.  Soixante-quatre candidats  sont en  lice le 18 mars  pour gagner le fauteuil de la présidence, course électorale dans laquelle, selon les sondages,  Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession, est très largement  favori, en l’absence de challengers de poids.

    Le Figaro  rapporte en tout cas  que « la principale figure de l’opposition,  l’avocat russe Alexeï Navalny », inéligible après avoir été  condamné l’année dernière  « à cinq ans de prison avec sursis pour une affaire de détournement de fonds remontant à 2009 », « appelle au boycott de l’élection présidentielle. » « Avocat de formation, il s’est fait connaître par ses fortes prises de positions contre le Kremlin. Il a également créé la Fondation Anti-Corruption (FBK) en 2011. Il est devenu la figure la plus importante de l’opposition russe. Ancien membre du parti Iabloko, dont il a été évincé en 2007 en raison de sa proximité avec des ultra-nationalistes, et après avoir tenu des propos racistes, il est à la tête du Parti du Progrès depuis 2012. »

    « Ces élections ne sont pas des élections, et mon rôle va maintenant consister à expliquer que cette procédure, qu’ils qualifient d’élections, consiste de fait à renommer Poutine ». Il a déclaré vouloir  convaincre les gens qu’il est impossible de reconnaître ces élections ou ce régime», soupçonnant  Vladimir Poutine qui brigue un quatrième mandat,  de vouloir devenir « empereur à vie. »

    M. Navalny affirme aussi avoir prise ses distances avec une autre opposante sérieuse à M. Poutine,  « Ksenia Sobtchak ( candidate du parti Initiative citoyenne, NDLR) , fille de l’ancien maire de Saint-Pétersbourg Anatoly Sobtchak, qui fut le mentor politique de Poutine. Ancienne présentatrice de télévision, elle a rejoint les rangs de l’opposition en 2011 (…).  Navalny  ( considère)  sa candidature comme un plan du Kremlin,  qualifiant la jeune femme de caricature de candidat libéral. »

    Une dépêche de l’agence Tass semble au moins donner partiellement  raison à Alexeï Navalny sur ce dernier point puisque Ksenia Sobtchak y est décrite comme «  proche de l’actuel président Vladimir Poutine  dont la  candidature a d’ailleurs été saluée par le Kremlin.» Et ce, malgré un programme  divergent puisque  cette jolie jeune femme  prône une république parlementaire, ou encore un  rapprochement avec l’Otan et l’Union Européenne, toutes choses dont elle a fait état   lors de sa toute récente visite aux Etats-Unis.

    Signalons encore que  malgré les accusations de tricheries et de manipulations relayées, suscitées par des officines, des ONG clairement anti russes, à commencer par celles financées par George Soros,   jamais les observateurs  étrangers envoyés dans le passé pour contrôler  le bon déroulement du scrutin n’ont fait état de fraudes téléguidées par le pouvoirBruno Gollnisch a d’ailleurs  accepté  la demande des autorités russes le sollicitant  pour veiller à la bonne exécution  de l’élection présidentielle. « J’ai donné mon accord aux autorités russes pour partir à Moscou le 18 mars en tant qu’observateur étranger. Je dois aller dans plusieurs bureaux de vote pour observer le scrutin et veiller à la pluralité des candidatures et à la sincérité du vote» a précisé le député frontiste.

     Dans les faits nous savons, exception faite de  la Suisse,  qu’il y a au moins  autant de trucages et de verrouillages dans les élections dites démocratiques des pays occidentaux  (à commencer par la France)  qu’il y en a en Russie présentée sans cesse comme une éternelle autocratie.  Alors il se peut que Vladimir Poutine soit un démocrate tempéré, mais comme le notait Bruno Gollnisch « c’est  surtout  l’assomption de la Russie, sa grandeur retrouvée sur la scène internationale, le sursaut national et identitaire russe qui expliquent que ses dirigeants actuels soient traînés dans la boue. Les plus sévères aujourd’hui à l’égard de la Russie sont souvent ceux qui ont longtemps nié l’existence du goulag, la nature totalitaire du communisme et la menace de l’impérialisme soviétique. Pendant 74 ans, les communistes ont piétiné les libertés et les solidarités les plus élémentaires, allant jusqu’à obliger les enfants à dénoncer leurs parents. Il n’est pas étonnant qu’au sortir de ce cauchemar, la démocratie russe ne soit pas encore parfaite. »

    https://gollnisch.com/2018/02/08/election-presidentielle-russe-bruno-gollnisch-decrypte-repond-present/

  • Atlante - Québec : une fin de semaine active outre Atlantique

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    Communiqué de Atlante Québec :

    La fin de semaine du 17 et 18 février aura lieu la première édition de l’évènement militant À l’abordage. Pendant ces deux jours, nous aurons droit à une journée de formation sur le survivalisme avec invité-surprise. Aussi, comme conférencier nous recevrons à Québec, bastion nationaliste, Rémi Tremblay de la Fédération des Québécois de souche qui nous parlera du chanoine Lionel Groulx. Finalement, notre compagnon Alexandre Peugeot nous formera à la pensée nationaliste révolutionnaire québécoise. Il y aura lancement de la librairie militante le Kiosque du Flibustier où vous pourrez vous procurer à prix raisonnable de la littérature orientée.
    Plus d'infos sur la FQS cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Une étudiante américaine menacée d’expulsion pour ne pas avoir le voile !

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    ÉTATS-UNIS (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En effet, le 1er février à l’université de Floride Centrale la journée mondiale du hijab a eu lieu. Elle était organisée par des volontaires de la Muslim Student Association. Il se trouvait un stand d’essayage de hijabs dans le campus pour je cite « d’éduquer les membres de l’université sur la signification et l’importance du hijab » et pour « éduquer ».

    Lorsque Kathy Zhu s’est vue proposer de porter le hijab, elle a répondu « Non, merci », puis a pris en photo le stand en tweetant « Il y a un stand « Essaye un hijab » sur le campus de ma fac. Donc maintenant, vous êtes en train de nous dire que c’est juste un accessoire de mode et pas un symbole religieux ? Ou bien vous tentez d’habituer les femmes à être opprimées par l’islam ? »

    C’est alors qu’un appel à l’expulsion a alors été lancé. Une membre de l’association posté je cite « TWITTER, FAIS CE QUE TU SAIS FAIRE. Faisons expulser cette fille ». Le message a été relayé par des milliers de personnes et l’université a reçu plusieurs courriels de plaintes .

    Kathy a finalement obtenu gain de cause auprès de son université.

    les étudiantes ayant participé à la campagne agressive sont rentrées sur le banc des accusés pour harcèlement en ligne et donc de violation des règles de conduites de l’université.

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  • Trump et Macron à Davos : deux visions du monde

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    Par Jean Goychman, Conseiller Régional Maine-et-Loire 

    Le Forum mondial de l’économie de Davos s’achève. Quels enseignements et quelles conclusions en tirer ? Cette réunion annuelle à laquelle tout ce qui compte (ou croit compter) à la surface de la planète se fait un devoir de s’y montrer. Certains le font avec une certaine discrétion, d’autres d’une manière très ostensible. L’essentiel étant d’y être.

    Des avis partagés

    Les commentaires des journalistes sur le Forum de Davos sont rarement unanimes. De fait, chaque commentaire reflète un peu la conception que son auteur se fait de l’évènement. On peut y voir une version « grand public » des conférences du Club des Bilderberg, mais cela entraîne inévitablement sur le terrain du complotisme, mot redouté de tous les « bien-pensants ». On peut également le considérer comme une sorte de rendez-vous de la bienfaisance, qui permettrait aux puissants de ce monde d’échanger avec les humanistes soucieux du devenir de l’Homme et de la planète… Pour ma part, je pense que c’est incontestablement un grand rendez-vous mondialiste. Je le situe dans la lignée du colloque de Walter Lipmann, le précurseur en 1938, puis la Société du Mont Pellerin en 1946, suivie du Club des Bilderberg en 1954, et enfin le Forum de Davos, inauguré en 1971, juste deux ans avant la naissance de la Commission Trilatérale en 1973.

    Des centres de réflexion convergents dans leurs objectifs

    Tous ces « think-tanks » participent de la même idée, mais différent quelque peu sur les moyens de parvenir à réaliser leur objectif. En clair, il s’agit d’assurer au plan mondial la primauté de l’économie sur le politique. Ceci ne se fera que s’il existe une autorité mondiale, sorte de « gouvernement » dont les membres ne seront naturellement pas élus, mais se coopteront au sein d’un groupe auquel l’accès sera volontairement limité. Le fondateur du Club des Bilderberg, David Rockefeller, n’en a jamais fait mystère depuis plus de 25 ans. Le Forum de Davos est, sans l’avouer explicitement, dans la même lignée. La Commission Trilatérale, très influente au niveau de la Commission Européenne (puisque beaucoup de commissaires participaient à ses travaux) a continuellement « orienté » les travaux de Davos, notamment sur la généralisation des zones de libre échange, processus par lequel un monde globalisé devrait apparaître. Le problème essentiel auquel les tenants de la mondialisation – qui veulent installer ce gouvernement mondial – doivent faire face est le manque d’engouement des peuples envers une autorité qui ne pourrait que les priver de leur souveraineté. Feu Peter Sutherland, pilier du Forum de Davos, n’a pas ménagé ses efforts pour tenter de convaincre les gens qu’elle n’était qu’une illusion.

    Un nouveau clivage mondial apparaît

    Après la « guerre froide » de la seconde moitié du XXème siècle, une nouvelle ligne de fracture est en train d’apparaître dans le monde. Nous avons d’un côté une sorte d’élite mondialisée qui tire profit du libre échange généralisé, de la disparition des frontières et des mouvements migratoires et de l’autre, des peuples qui voient avec effroi leurs conditions de vie se détériorer. Les classes moyennes, issues du fameux ascenseur social que les démocraties avaient réussi à mettre en place ne fonctionne plus aujourd’hui. Le Forum de Davos met ce nouveau clivage en évidence.

    Emmanuel Macron incarne cette élite mondialisée de la finance et du libre échange. Il prône habilement la souveraineté européenne, ce qui est un moyen de faire disparaître celle des nations qui constituent cette Europe. Il emploie le slogan « France is back », ce qui ne veut strictement rien dire, mais qu’il faut interpréter comme un signal donné à l’élite pour dire que la voie est libre aux investissements étrangers. Il tient un discours en anglais (la langue de Davos à 95%) devant un public conquis d’avance et enchaîne sur un discours en français, dans lequel il veut rassurer les français, et uniquement eux, sur ses intentions. En clair, cela s’appelle un double-langage.

    De son côté, Donald Trump, qui a compris d’où venait le vent qui menaçait les mondialistes, prononce un discours très souverainiste, commençant par réaffirmer la supériorité du système américain et de la nation américaine, qu’il résume dans les mots « America first ». On peut noter que Trump n’emploie pratiquement jamais le terme « États-Unis » pour parler de son pays, mais celui d’« Amérique ». Cela marque son ancrage historique par un rappel de la « Doctrine de Monroe » (de fait, la doctrine de Monroe est antimondialiste car elle s’oppose à toute ingérence étrangère dans la politique américaine et constitue la base de l’isolationnisme américain. En clair, que chacun se débrouille…) qui établit d’une manière incontestable la souveraineté de l’Amérique et du peuple américain sur le continent.

    On constate une TOTALE OPPOSITION AVEC LE PRINCIPE MÊME DE LA MONDIALISATION que certains commencent à appeler « globalisation ». Notons également que Trump conçoit que chaque chef d’État d’un pays souverain fasse de même et défende les propres intérêts de son État et de son peuple.

    Le grand retour des peuples

    De fait, Donald Trump inscrit son discours dans la Charte des Nations Unies de 1946 (avant que l’ONU devienne mondialiste) et fait également référence à la « Charte de la Havane » qui jetait les bases d’un commerce équitable entre les nations, les importations et les exportations devant s’équilibrer. Ce discours, qualifié de « populiste » par ses adversaires, trouve cependant un écho de plus en plus visible. Il suffit de regarder en Europe pour voir que beaucoup de peuples désirent reprendre en main leurs destins respectifs et croient de moins en moins à la construction européenne telle qu’elle est orientée. Ils tiennent à garder leur souveraineté et le contrôle de leurs frontières. On voit également que, en plus des États-Unis, la Chine et la Russie tiennent a peu près le même discours.

    L’offensive du FMI et la future « guerre des monnaies »

    Emmanuel Macron le sait. Et c’est bien la raison pour laquelle il lance la proposition d’un FMI qui devrait contrôler la monnaie mondiale. Jusqu’à présent, ce rôle est dévolu de facto à la Réserve Fédérale américaine et au dollar, et ce depuis 1971, lorsque l’abandon de la convertibilité de cette monnaie avec l’or a permis à cette dernière d’imprimer de la monnaie papier sans limite.

    Emmanuel Macron sait parfaitement également que la Chine, la Russie, l’Iran et quelques autres pays tentent de faire émerger une autre monnaie internationale, afin de payer les transactions pétrolières. Or, la Chine est le premier importateur pétrolier du monde et c’est donc le dollar qui est directement menacé. De son coté, le FMI essaye de pousser en avant une autre monnaie, qui serait basée sur un panier de devises, et dont il exercerait le contrôle. Cela permettrait au fameux triptyque mondialiste (FED – FMI – Banque Mondiale) de garder la main.

    Quel résultat pour la cuvée « Davos 2018 » ?

    Ce Forum permet de constater, année après année, que la ligne de fracture entre les tenants du mondialisme et ceux du maintien de la souveraineté des États-nation apparaît de plus en plus nettement.

    Et le problème risque de se compliquer singulièrement pour les mondialistes en raison de la montée en puissance de pays comme la Chine et la Russie, bien décidés à ne pas céder aux sirènes de la globalisation.

    Jean Goychman 28/01/2018

    Source : Minurne

    https://www.polemia.com/trump-et-macron-a-davos-deux-visions-du-monde/

  • Signaux de krach financier en provenance de Davos, des États-Unis et d’Europe

    1760687294.jpgL’euphorie règne en apparence sur les marchés, mais certains responsables ne sont pas victimes de l’exubérance irrationnelle. À Davos, des financiers et des économistes réunis par Bloomberg se sont demandé si la « complaisance » ne régnait pas sur les marchés. Certains s’inquiètent de la folie du « bitcoin ».

    Jes Staley, le président de Barclays, a pu dire : « La situation actuelle me rappelle le forum de 2006, quand tout le monde pensait qu’on pouvait surfer sur les crises financières. » Un an plus tard éclatait la crise des« subprimes » outre-Atlantique puis, en 2008, la faillite de Lehman Brothers.

    David Rubenstein, le fondateur du groupe Carlyle, lui aussi présent dans la station suisse, s’interroge sur le très haut niveau des dettes publiques : « C’est lorsque tout le monde s’estime heureux et satisfait que quelque chose survient. »

    Quant à Kenneth Rogoff, professeur à Harvard, il souligne le cocktail explosif que constituent les niveaux stratosphériques de la Bourse et les très bas taux d’intérêt. Dans son ouvrage à succès Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière, il a stigmatisé l’optimisme béat, naïf et congénital des marchés financiers qui ont toujours de bonnes raisons pour justifier les bulles boursières. 

    En Europe, la BCE continue sa course folle en actionnant la planche à billets au rythme diminué de trente milliards d’euros par mois, alors que la Fed a stabilisé la sienne. C’est ainsi que, selon Holger Zschäpitz, du journal Die Welt, le bilan de la BCE atteint désormais 41,45 % du PIB de la zone euro, contre 22,78 % seulement pour la Fed dans le PIB américain, soit pratiquement le double ! Tout se passe comme si la BCE était un gigantesque « trou noir » dans la galaxie financière qui absorbe sans cesse des quantités astronomiques d’obligations européennes avec, en contrepartie, des émissions de monnaie en euros. 

    Les liquidités créées par la BCE ont pour effet d’aplatir la courbe des taux, de ne plus rémunérer l’épargne, de permettre à des sociétés parasites, inutiles et non compétitives de perdurer en empruntant à des taux proches de zéro. On estime le montant pourri des créances bancaires douteuses dans la zone euro à plus de 1.000 milliards d’euros, dont 350 milliards pour la seule Italie.

    Comme déjà mentionné sur Boulevard Voltaire, les bilans totaux des quatre grandes banques américaines représentent 44,5 % du PIB des États-Unis et les totaux des bilans des quatre grandes banques françaises représentent 3 fois le PIB de la France. Quant à l’effet de levier moyen de ces banques qui caractérise le niveau et, donc, le risque d’endettement par rapport aux capitaux propres, il est de 25,53 en France et de seulement 11,63 aux États-Unis.

    Aux États-Unis, c’est surtout le niveau d’endettement global démentiel du pays qui continue de s’élever avec Trump et la bulle boursière qui sont préoccupants. Quant aux produits dérivés des banques, ils sont aussi démentiels aux États-Unis qu’en Europe.

    Tout se passe, en fait, comme si, partout dans le monde, de l’Europe aux États-Unis en passant par la Chine, le Japon et les pays émergents, nonobstant les risques géopolitiques, des cygnes noirs étaient partout blottis, cachés sous les roseaux. La mare aux canards est tranquille et sans rides ; en apparence, rien ne se passe, mais gare au premier cygne noir qui sortira de sa tanière aquatique, incitant et obligeant ses congénères à faire de même. Le premier cygne noir, malgré l’optimisme injustifié du banquier Macron à Davos prenant ses désirs pour des réalités, pourrait bien faire son apparition dans la zone euro, tout autant qu’à Wall Street !  

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les bobards de l’intervention occidentale en Libye et au Kosovo

    3237629871.jpgMarc Rousset

    Quelque chose est en train de bouger ou de changer dans le royaume de France. Il est ahurissant qu’ait pu paraître sur la page 18 entière du Figaro du samedi 3 février 2018 un dossier aussi accusateur et politiquement incorrect que l’interview de Rony Brauman, ex-Président de Médecins sans frontières, par le grand journaliste Renaud Girard, Normalien, adepte de la « Real Politik », épris très souvent de vérité et d’un sens minimum de l’honnêteté intellectuelle.

    Rony Brauman vient en effet de faire paraître son ouvrage intitulé : « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox» (éditions Textuel). Cette chronique dans le premier quotidien français pourrait être le point de départ d’une commission d’enquête parlementaire française sur les mensonges politico-médiatiques lors de l’intervention en Libye. Les accusations de Rony Brauman sont d’autant plus graves que le Parlement britannique a mené une enquête qui a confirmé la réalité des bobards. L’ancien Président Obama a pu qualifier l’expédition en Libye, tant vantée pourtant par Hillary Clinton, de « plus grande erreur de sa présidence ».

    Les bobards dépassent en intensité ceux des armes de destruction massive de Saddam Hussein pour justifier l’intervention américaine en Irak. On peut mieux comprendre à la lumière de cet ouvrage l’indignation des Russes et le désir de Poutine de ne pas être de nouveau le dindon de la farce en Syrie.

    Contrairement à ce qui a été prétexté, la rébellion armée de Benghazi était parfaitement à même de se défendre et de protéger son territoire. Personne n’a jamais vu, à supposer qu’elle ait existé, la prétendue colonne de chars de Kadhafi. IL n’était de toute façon pas nécessaire de commencer une guerre ; de simples survols de la « colonne fantôme » ou des tirs d’arrêt auraient suffi.

    Le colonel Kadhafi qui prétendait dans ses discours enflammés aller chercher les opposants « ruelle par ruelle », n’avait pas les moyens d’écraser la rébellion de Benghazi. L’attaque de manifestants à Tripoli par les avions de Kadhafi n’a également jamais eu lieu. Sarkozy, Cameron et Obama ont pu cependant déclarer : « Un chef d’Etat qui envoie son aviation contre son peuple n’est plus digne de gouverner ; il doit partir ».

    De même les charniers de Benghazi et de Tripoli n’ont jamais existé. Le représentant de la ligue libyenne des droits de l’homme faisait pourtant état de six mille morts ensevelis à la hâte en une dizaine de jours. La quasi -totalité des médias, des hommes politiques et des intellectuels ont repris et divulgué en 2001 cette fausse information.

    IL y a ceux qui voient ce qu’ils croient et ceux qui, comme les patriotes, croient ce qu’ils voient. La guerre était en réalité voulue par l’Occident. IL s’est passé seulement 5 semaines entre la première manifestation à Benghazi du 15 février 2011 et l’attaque aérienne française du 19 mars. Toutes les tentatives de médiation (Union africaine, Turquie, Sénégal, Afrique du Sud) ont été repoussées. Voilà ce que le politiquement correct et l’infâme BHL appellent une guerre juste !

    A noter qu’il en en été de même pour la guerre déclenchée par l’Otan en mars 1999 qui a bombardé pendant 83 jours Belgrade et les populations civiles serbes alors que la  Serbie souhaitait reprendre le contrôle du Kosovo, son berceau mythique ancestral avec ses monastères, perdu le 28 juin 1389 face à l’empire ottoman lors de la bataille du Champ des Merles, envahi par l’immigration d’origine albanaise devenue majoritaire.

    La véritable raison de l’agression par l’hyper-puissance américaine était alors le désir de justifier le maintien de l’organisation militaire de l’OTAN, de narguer les Nations-Unies, la Chine, l’Europe et la Russie, d’affaiblir l’Europe en favorisant le multi-ethnisme et l’islam, de poursuivre l’expansion militaire à l’Est et d’implanter la plus grande base militaire hors des Etats-Unis de « Bondsteel » forte de 10 000 hommes.

    Le droit de l’hommiste Bill Clinton avait eu alors le toupet de dire : « Nous intervenons pour édifier un Kosovo pacifié et multi-ethnique ».

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  • Serpent de mer ?

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    par Louis-Joseph Delanglade

    Algérie, Maroc et Tunisie n’ont cessé depuis leurs indépendances de constituer un des grands sujets d’intérêt, voire de préoccupation ou d’inquiétude, de notre politique étrangère. D’ailleurs, à la suite de M. Giscard d’Estaing, pas un seul des présidents successifs n’a manqué de se rendre au Maghreb, dans tel ou tel des trois pays, parfois les trois, toujours pour des annonces de lendemains communs qui chantent. Une sorte de serpent de mer. Ce qui est nouveau avec M. Macron, si l’on en croit la tonalité de ses deux discours de Tunis (l’un aux députés tunisiens, l’autre aux Français de Tunis), c’est que le conditionnel serait plus satisfaisant : les lendemains pourraient chanter… 

    Si ses prédécesseurs ont tous souligné le côté souhaitable et même nécessaire de la coopération entre les rives nord et sud de la Méditerranée, M. Macron a le mérite d’avoir compris que, sauf à se contenter de mots,  cette coopération doit être structurée. Il a même envisagé la possibilité, dès cette année, d’une réunion euro-maghrébine à Paris, pour avancer dans ce sens. Mais il ressort aussi de ses propos, plus ou moins mais suffisamment pour se révéler dommageable, qu’il associe toujours l’Europe, sous sa forme bruxelloise, à la France et qu’il donne, même en y mettant les formes, des leçons aux uns et aux autres. 

    Pour réussir, une telle ambition politique doit d’abord être circonscrite. Sans remonter très loin dans le passé, il semblait en 2008, à en croire le très optimiste M. Sarkozy, que son Union pour la Méditerranée, forte de ses quarante-trois membres (vingt-huit Etats de l’U.E. et quinze d’Afrique du Nord, du Proche-Orient et d’Europe du Sud-Est) allait être le remède à tous les maux de la région. Dix ans après, c’est au mieux une usine à gaz. Projet trop ambitieux sans doute et surtout sans bases solides. En revanche, les données conjuguées de l’Histoire et de la géographie physique et humaine (ce dernier point est capital) incitent à envisager, avec les trois pays sus-cités, une forme d’union de la Méditerranée occidentale, à laquelle pourraient, devraient même, être conviés nos voisins européens d’Italie et d’Espagne. Diluer un tel projet en y associant d’autres pays d’Afrique ou d’Europe le viderait de son sens. 

    Pour réussir, il conviendrait aussi de se garder de tout néo-colonialisme idéologique. Or les discours tunisiens de M. Macron font la part trop belle à l’étalon de la bonne conduite démocratique. Sans doute peut-il paraître habile, à Tunis, de flatter le seul pays arabe qui ressemble un peu aux démocraties européennes. En revanche, la monarchie alaouite n’a aucune leçon à recevoir de M. Macron, pas plus d’ailleurs que le pouvoir algérien. Distribuer (ou pas) des bons points démocratiques à d’éventuels partenaires serait ridicule et contre-productif : comment ne pas comprendre en effet qu’au vu de la montée du salafisme toute logique démocratique et droit-de-lhommiste est dangereuse et, de toute façon, vouée à l’échec ? C’est, au contraire, en privilégiant relations et accords entre les Etats qu’on luttera efficacement contre l’islamisme, contre l’immigration sauvage et pour un développement harmonieux et apaisé de la zone. 

    Un peu plus de réalisme et de pragmatisme, un peu moins d’européisme et de démocratisme : cette condition nécessaire, mais pas forcément suffisante, s’impose à l’ambition méditerranéenne de M. Macron.

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  • Touche pas à mon cosmétique

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    LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA

    C’est un usage courant dans les magasins et on n’y fait plus guère attention ; certains articles attirent la convoitise bien plus que d’autres, soit pour leur prix (foie gras, alcools, disques, etc.), soit pour leur facilité de vol (piles) et sont exposés « sous clé ».

    Aux États-Unis, les « produits cosmétiques pour Afro-américains » sont particulièrement prisés d’utilisateurs qui ne semblent pas tous enclins à les acquérir contre monnaie sonnante et trébuchante. D’où la directive d’un magasin de la chaîne de supermarchés Walmart, à Perris, de les enfermer dans une armoire vitrée pour éviter la tentation à certains.

    Une occasion rêvée pour les professionnels de l’anti-racisme : l’avocate Gloria Allred, célèbre pour ses engagements en faveurs des droits civiques, a en effet déposé une plainte pour discrimination, arguant que les autres cosmétiques étaient, eux, en accès libre… et donc, qu’une cliente n’avait pas l’obligation d’« être escortée jusqu’à la caisse avec les produits pour pouvoir les acheter. »

    Selon maître Gloria Allred, « ces pratiques discriminatoires perpétuent des stéréotypes raciaux selon lesquels les Noirs seraient des voleurs… »

    Le groupe Walmart se défend en indiquant que « certains articles de soins sont soumis à des mesures additionnelles de sécurité » et que chaque responsable de magasin prend ses décisions en se basant sur des statistiques concernant les objets les plus concernés.

    On imagine tout de même que pour les dirigeants de ce groupe, l’argent d’un client n’a pas davantage d’odeur que de couleur ethnique…

    Devront-ils à l’avenir se laisser détrousser au nom du douteux slogan « pas d’amalgame », désormais brandi à tort et à travers pour le plus grand profit de certains ?

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  • Alep, Pyongyang, Davos… Vers la chute de l’Empire américain ?

    Par Michel Geoffroy, essayiste 

    L’année 2017 restera comme un grand tournant géopolitique que les médias de propagande se gardent bien de nous révéler : celui de la fin, en direct en quelque sorte, de la domination des Etats-Unis sur la scène mondiale.
    Les médias mainstream nous cachent ce tournant car c’est une mauvaise nouvelle pour la Super Classe Mondiale qui comptait sur la surpuissance américaine pour faire avancer son projet mondialiste !
    Analyse d’une chute en direct.

    Corée du Nord : le roi est nu

    Première étape, la Corée du Nord : un tout petit Etat de 25 millions d’habitants qui s’est doté non seulement de l’arme nucléaire mais de missiles intercontinentaux. Une nouvelle illustration de l’incapacité des Occidentaux à conserver leur monopole nucléaire, mais pas seulement.

    En effet, Donald Trump peut toujours prétendre avoir « un plus gros bouton » que Kim Jong Un. Mais tout le monde voit que les gesticulations américaines n’ont pas permis de mettre au pas la minuscule Corée du Nord. A la différence de 1962, lors de la crise des fusées de Cuba, où les Etats-Unis ont fait plier l’URSS, qui était un adversaire d’une toute autre dimension que le pays du matin calme, même en version soviétoïde. L’Amérique de Donald Trump en est même réduite à demander l’aide diplomatique de la Chine et de la Russie pour tenter de résoudre la crise !

    L’affaire coréenne ébranle surtout la crédibilité de la puissance américaine dans cette partie du monde au point d’inquiéter sérieusement l’allié japonais, qui songe à renforcer ses forces d’auto-défense et donc à revenir sur son pacifisme constitutionnel.
    L’onde de choc coréenne n’a donc pas fini de se propager en Asie, car tout le monde comprend que le roi est nu….

    Syrie : échec au roi

    Seconde étape, la fin de Daesch en Syrie du fait de l’intervention militaire russe, symbolisée par la reprise d’Alep.
    Alors que les Occidentaux en ont été bien incapables, d’autant qu’ils voulaient avant tout le renversement de Bachar El Assad et qu’ils n’hésitaient pas pour ce faire à s’appuyer sur des groupes islamistes comme Al Nosra, présentés comme des forces démocratiques d’opposition. Gribouille n’aurait pas fait mieux !
    La Syrie marque une nouvelle défaite stratégique des Etats-Unis dans leur prétention à imposer leur « nation-building », c’est-à-dire en réalité le chaos au Proche Orient. Une nouvelle défaite aussi pour tous ceux qui se sont embarqués dans la folle stratégie américaine et singulièrement la France, qui a perdu le peu d’influence qu’elle avait encore dans ce pays. Une belle performance française donc, dans un pays autrefois placé sous son mandat !

    L’intervention russe en Syrie fut non seulement décisive et « souveraine » car elle mit un coup d’arrêt à la déstabilisation occidentale de la Syrie. Elle apporte aussi la preuve que la Russie est de nouveau un acteur international à part entière avec lequel il faut désormais compter. D’autant que l’intervention militaire russe a démontré, au grand dam de l’OTAN, les très grandes capacités militaires de ce pays y compris dans les hautes technologies. Pendant que les frappes américaines continuaient de tomber à côté des cibles visées et de multiplier les « bavures »….

    Car, malgré l’enfumage médiatique permanent*, la puissance militaire américaine n’est plus ce qu’elle était. On finit par oublier par exemple que cela fait désormais 16 ans que les Etats-Unis pataugent en Afghanistan pour « lutter contre le terrorisme » : mais pour quel résultat exactement, sinon l’explosion du trafic de drogue ?

    Davos : le roi est mort vive le roi !

    Troisième étape : Davos en janvier 2018.
    Car contrairement à ce que nous serinent nos médias de propagande, la révélation de l’édition 2018 du Forum Economique Mondial de Davos n’était pas Emmanuel Macron, récitant avec application et en anglais son cours libéral de « réformes » et de « flexibilité », en bon élève de l’oligarchie.
    Non c’était la Chine qui donnait le ton y compris en matière de défense de l’environnement, d’autant que les Etats-Unis apparaissaient marginalisés avec leur retrait du Protocole de Paris !
    Le représentant chinois n’a-t-il pas affirmé en outre que « la Chine aspire à construire un monde ouvert, inclusif, propre et beau qui jouisse d’une paix durable, de la sécurité universelle et d’une prospérité partagée. Ayant cela à l’esprit, le gouvernement chinois assume aujourd’hui davantage de responsabilités à l’égard de la paix et du développement du monde » ? Se payant donc le luxe de reprendre à son compte, mais au second degré, le discours habituel des Occidentaux.
    Une Chine qui, avec les autres Brics , déconstruit en outre patiemment la domination du dollar et desEtat-Unis dans les institutions financières internationales.

    A Davos on parle toujours anglais, mais désormais avec un fort accent chinois ou indien.

    Bienvenue dans le nouveau monde !

    Le XIXe siècle fut européen et anglais. Le XXe siècle fut américain. Mais, à l’évidence, le XXIe siècle sera différent : peut-être chinois mais surtout, comme on dit, « multipolaire », ce qui signifie que les Occidentaux n’auront plus les moyens d’imposer aux autres civilisations leurs intérêts et leurs lubies idéologiques. Et que les Etats-Unis vont perdre leur statut de surpuissance.

    Cela permet d’ailleurs de comprendre la signification réelle des critiques médiatiques récurrentes portées des deux côtés de l’Atlantique contre la personne de Donald Trump : elles servent à essayer de cacher la nouvelle donne stratégique du monde aux Occidentaux, en faisant de Donald Trump un bouc émissaire.
    Car ce n’est pas à cause de la prétendue « folie », « imprévisibilité » ou « maladresse » de son actuel Président, que les Etats-Unis perdent leur leadership. C’est tout simplement parce que nous changeons d’époque et parce que les rapports de force mondiaux ne sont plus les mêmes. Mais chut ! il ne faut pas réveiller les autruches occidentales.
    Lors de son discours sur l’Etat de l’Union, le 30 janvier dernier, le Président Trump a ainsi affirmé « nous pouvons tout faire », dans une sorte de remake du « Yes we can » de son prédécesseur Barak Obama. Mais avec le nouveau monde qui vient, cette méthode Coué a peu de chances de fonctionner.
    Et il serait temps que les Européens en prennent conscience, au lieu de continuer de se placer à la remorque d’un Oncle Sam de plus en plus vieillissant.

    Michel Geoffroy
    04/02/2018

    * surtout à destination des Européens : il suffit pour s’en persuader de regarder les programmes des télévisions généralistes !

    https://www.polemia.com/alep-pyongyang-davos-vers-la-chute-de-lempire-americain/

  • Macron arrose l’Afrique - Journal du Lundi 05 Février 2018