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international - Page 783

  • Trump – Poutine : la relation impardonnable… AUJOURD'HUI

    L’idée circulait depuis quelques jours que Poutine choisissait ouvertement Trump contre Clinton.

    La presse américaine s’est ressaisie ce week-end, ses insinuations laissant suspecter la contre-attaque à venir des « globalistes » : les souverainistes Trump, Farage, Le Pen et autres sont les « idiots utiles » ou, mieux encore, les « agents » de Poutine.

    La révélation, la semaine dernière, d’un piratage « par les Russes » du DNC (parti démocrate) n’avait pas été trop relevée, les esprits s’étant alors concentrés sur « Guciffer 2.0 », ce Roumain emprisonné aux États-Unis qui disait être entré dans le serveur privatif de la secrétaire d’État Clinton. Mais, très vite, les oreilles se tendirent lorsque le parti démocrate « révéla » que les hackers avaient essentiellement siphonné de leur serveur le dossier de destruction du candidat Trump. Puis Assange (donc Poutine, pour les médias) promit de « sortir les informations qui provoqueraient l’inculpation de madame Clinton » par le FBI.

    L’idée circulait donc, depuis quelques jours, que Poutine choisissait ouvertement Trump contre Clinton. Allusion déjà suffisante pour entretenir une campagne négative « soft » contre un Trump désargenté, pas très aidé par son parti. Les sondages étant bons, l’optimisme était de mise pour Obama et les démocrates. Le vote britannique, c’était loin.

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  • Guerre & Paix #2 : « Arabie Saoudite, le calme avant la tempête ? »

  • LE PORTE AVION AMERICAIN DE SA MAJESTE PREND LE LARGE

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le Royaume uni va-t-il devenir le 51e Etat des Etats-Unis avec le Canada, - la colonie de son ancienne colonie en quelque sorte -, chipant ce statut sous le nez de Porto Rico ? Membre de l’Union européenne il l’était, avec des privilèges par rapport à ses petits copains de classe, il part.. David Cameron a perdu de justesse un pari fou. Mais l’unité du Royaume est-elle préservée, car il sera facile pour l’Ecosse, compte tenu de ses larges prérogatives, de prendre prétexte du départ de l’Angleterre de l’U-E pour quitter le giron londonien.

    Dans un premier temps les velléités séparatistes seront mises sous le boisseau, mais le temps d’un nouveau référendum arrivera bien vite ! En revanche, la courte victoire du camp du NON à l’Europe va renforcer tous les pays eurosceptiques qui, à leur tour, vont réclamer les mêmes avantages que ceux délégués au Royaume Uni après de nombreuses négociations. Il faudra du courage à la France pour revendiquer les mêmes compétences et s’affranchir de cette insupportable tutelle bruxelloise, cette commission anonyme de 28 membres – un par pays – qui fait la pluie et le beau temps, édicte des directives transposables dans chaque pays. Junte anonyme non élue, la Commission est par contre représentative de cette oligarchie européiste au fonctionnement et à la désignation anti démocratique. C’est bien simple, l’Union européenne, c’est l’URSS sans le goulag ! Si nous sommes pragmatiques, il n’y a qu’une seule forme valable pour faire fonctionner l’Europe, c’est l’adhésion à l a carte, chaque pays en toute souveraineté déléguant au pool européen les compétences qu’il veut, compétences qu’il pourrait récupérer en toute souveraineté. L’Europe qui marche, c’est l’Europe des projets concrets : AIRBUS, le CERN, l’ESA etc… L’Euro ? La charrue a été mise avant les bœufs, il fallait harmoniser le social et le fiscal AVANT d’imposer la monnaie unique à la place d’une monnaie commune. Tout est à refaire.

    Renversons la table pour construire une autre Europe, celle des réalités, de l’indépendance par rapport aux blocs, celle d’une défense commune pour des objectifs géopolitiques communs. Sans cela, chaque Etat membre doit reprendre ses billes ! Le BREXIT est une chance pour un nouveau départ d’une vraie COMMUNAUTE européenne, non d’un ersatz de fédération !

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  • Jacques Baud : « Terrorisme. Mensonges politiques et stratégies fatales de l’Occident »

    Bernard Plouvier, auteur, essayiste

    Ex: http://metamag.fr

    On a envie de débuter ce compte-rendu par la conclusion pratique qui s’impose, après lecture : Halte ! Grand livre ! car on ne saurait dévorer un tel ouvrage sans en recommander la diffusion la plus large, et pour plusieurs raisons.

    Officier des SR (Services de Renseignements), l’auteur a une très solide culture historique, non pas celle des manuels à usage scolaire et universitaire, tous bourrés d’erreurs factuelles et de jolies légendes issues de la Deception (désinformation, en langue anglaise), ingrédient de base de toute propagande en période de guerre ou d’exploitation des bénéfices d’une victoire. Pour tout dire, le colonel Baud a dévoré quantité de livres et de sites du Net « révisionnistes »… faut-il rappeler que le révisionnisme est une démarche intellectuelle, de type scientifique, visant à démystifier l’écriture historique et qu’elle n’a rien à voir avec les sottises des « négationnistes » de la Shoah ou des génocides vendéen, arménien ou ukrainien.

    En outre, l’auteur semble maîtriser l’arabe écrit, ce qui est appréciable pour un tel sujet. Ce n’est pas un fanatique de la lutte anti-musulmane ni du soutien inconditionnel aux USA ou à l’État d’Israël. Enfin, il ne semble pas nourrir un excès d’estime pour les politiciens professionnels, ce qui témoigne tant de son intelligence que d’un solide sens critique… on pourrait lui reprocher de ne pas associer dans son mépris les clowns des médias aux ordres de ces multinationales, dont il ose à peine médire, mais ce qu’il laisse supposer est bien suffisant pour qu’on le comprenne à demi-mot.

    Sa thèse principale est simple, remarquablement étayée par une accumulation de faits (et quelques suppositions sur ce qui est encore secret d’État : la commandite d’un certain nombre d’attentats meurtriers durant ces 40 dernières années, dont ceux de Beyrouth, en 1983. Le terrorisme islamo-arabe qui frappe l’Occident depuis les débuts de l’ère nouvelle (que l’on peut faire remonter aux alentours de 1990) a non pas une origine religieuse unique, mais au moins trois facteurs étiologiques.

    D’abord et avant tout, l’ingérence en apparence grotesque, scandaleuse pour les nationalistes africains, proches et moyen-orientaux, des Occidentaux dans la vie politique des États du Maghreb, dans celle de quelques pays d’Afrique noire (peu étudiés par l’auteur) et surtout dans les poudrières du Proche-Orient (Liban, Syrie, Irak, il est dommage que le Yémen ne soit pas étudié) et du Moyen-Orient (Afghanistan, mais l’on regrette que l’auteur n’ait pas évoqué le Pakistan ni l’impérialisme US en Républiques touraniennes : Ouzbékistan, Kirghizistan, Tadjikistan ou Turkménistan, qui promettent de nouvelles émotions lorsque les USA viseront par la bande la Russie et la Chine).

    Il est évident que les ravages directs et les « dommages collatéraux » infligés aux populations par les armées US et associées (France, Grande-Bretagne, Italie pour le cas libyen, divers contingents européens symboliques pour l’exemple afghan) n’ont pu qu’indigner les frères de race et les coreligionnaires. Le terrorisme « nouvelle vague » est d’abord réactionnel à la meurtrière occupation étrangère, par l’effet de ce « droit d’ingérence », qui plait beaucoup aux requins d’affaires de New York et aux « néo-cons » de Washington, mais qui est jugé, par les autochtones des zones de combat, pour ce qu’il est réellement : une atteinte intolérable au droit des peuples. Ces gens sont moins naïfs qu’on ne le pense généralement : ils ont parfaitement compris que c’est la force qui crée le droit. Le terrorisme est l’arme des faibles, opprimés par un gros État mal organisé et présentant une multitude de zones sensibles.

    La seconde cause – celle qui vient en seconde position en matière de motivation, contrairement à ce que serinent les médias aux ordres – est le Djihâd. Le colonel Baud nous précise que, pour certains musulmans, le Djihâd est une affaire intime : un effort personnel de perfectionnement. Ce n’est exact que dans la tradition des soufis, soit le gratin non-violent de la spiritualité sunnite. Les sourates coraniques qui renvoient au Djihâd désignent bien la « guerre sainte » que tout muslim en bonne santé doit faire aux « infidèles » (les non-musulmans) qui agressent le Dâr al-Islam (les zones de Charî’a), voire qu’il doit exporter dans le Dâr al-Harb (le domaine de la guerre, soit les terres qui ne sont pas encore soumises à la loi coranique).

    On pourrait développer une troisième cause, effleurée par l’auteur : le désespoir existentiel de tous les paumés de l’immigration exotique en Europe (et à un moindre degré aux USA). Ils avaient cru que leurs immenses qualités physiques, intellectuelles, morales et religieuses feraient d’eux des maîtres, dominant des continents de dégénérés infidèles et il s’avère que leur suffisante insuffisance fait d’eux des traine-savates et des indésirables. Le Djihâd est un moyen de s’évader d’une vie nulle. D’abord en faisant éclater la joie de nuire à l’Occident, riche de valeurs que certains immigrés ne peuvent comprendre. Ensuite, en gagnant la certitude de se retrouver en un paradis fort terre-à-terre (mais admirablement adapté à un certain psychisme), fait de banquets et de houris, si l’on meurt au combat pour l’islam.

    Ceci explique qu’environ 30 000 volontaires islamiques, venus d’une centaine de pays et répartis en approximativement 1200 groupes sunnites armés, agrémentent le quotidien des Syriens.

    On peut regretter que l’auteur n’ait pas insisté sur le califat nouveau, Abou Bakr II ayant modifié la pratique du terrorisme djihadiste en autorisant des femmes et des enfants pré-pubères à y participer et en frappant de façon aveugle d’autres musulmans jugés trop tièdes, tout ceci contrevenant aux stipulations du Coran et des Hadiths sur la guerre sainte.

    Même s’il fait mine de ne pas croire aux thèses complotistes, le colonel Baud accuse les pantins politiques des USA, de France (Sarkozy et Hollande sont fort justement cités), de Grande-Bretagne (Tony Blair), d’avoir fait le jeu du « complexe militaro-industriel » et surtout des compagnies pétrolières… en n’oubliant pas que les chefs d’État qui se sont investis dans la perturbation des États islamiques depuis 1990-91 – la première guerre d’Irak – l’ont également fait pour stimuler leur cote de popularité.

    On peut regretter l’étonnante discrétion de l’auteur sur le rôle personnel de Barak Hussein Obama, qui s’est comporté, de 2010 à nos jours, soit comme le dernier des crétins, soit comme un très habile crypto-islamiste, déstabilisant tous les régimes calmes d’Afrique et du Proche-Orient, y introduisant la chienlit islamiste la plus fanatique.

    L’auteur analyse fort bien le pragmatisme des dirigeants chiites iraniens depuis la mort du  délirant Khomeiny. Les chiites sont fort peu appâtés par la cause palestinienne (qui ne semble plus guère intéresser que les fossiles des mouvements gauchistes et trotskistes de la planète). Le colonel Baud est, hélas, beaucoup plus léger sur le régime islamique turc qui paraît infiniment plus redoutable pour l’Occident que l’État islamique.

    On ne peut qu’approuver sa judicieuse analyse de l’implication des humanistes de Wall Street dans toutes ces affaires : sauver le règne du pétrodollar, contesté par les défunts gouvernements libyen et irakien, par ceux toujours en place de Syrie, de Russie et de Chine… et il aurait été judicieux de rapprocher l’activisme US en terres musulmanes de l’activisme de même origine en Amérique latine, dans des pays qui contestent la suprématie du dieu–dollar.

    En résumé, si l’année 2014 (les statistiques planétaires de l’An 2015 ne semblent pas encore disponibles, mais ce fut un grand cru) a vu se dérouler 13 463 attentats islamiques, faisant 32 700 morts, il faut en accuser, certes, le fanatisme des fous d’Allah, mais aussi et surtout la politique de gribouille ou de cyniques Machiavels des Occidentaux… une politique qui, depuis 1990, a probablement occasionné directement la mort d’un million de civils en terres d’islam.

    Chemin faisant, le colonel Baud met à nu les supercheries médiatiques à propos de la première guerre d’Irak ou du mythe Ben Laden-al Qu’Aïda (alors que les groupuscules terroristes défendent jalousement leur individualité et refusent de coordonner leurs actions). Il démonte les mensonges français sur les motivations de l’intervention en Libye et ceux des gouvernants US et français à propos de la Syrie. L’on est toutefois moins persuadé que l’auteur du côté « gentil toutou » des roitelets islamo-pétroliers d’Arabie saoudite et du Qatar… il serait bon de s’attendre à une fourberie anti-occidentale de ce côté-là.

    Les conclusions de cet excellent livre s’imposent d’elles-mêmes

    Il est nécessaire d’abolir le grotesque « droit d’ingérence » qui ne revêt d’intérêt que pour les multinationales exploitant les richesses naturelles des pays du Tiers-Monde.

    L’Europe doit se dégager – et d’urgence – des fous de guerre US, de leur pétrodollar et de leur complexe militaro-industriel (dont l’importance remonte au règne de Franklin Delano Roosevelt).

    L’Europe n’a pas vocation pour intervenir dans les bourbiers africains ni proche-orientaux. C’est aux autochtones et à eux seuls qu’il incombe de régler leurs problèmes tribaux, religieux, raciaux, politico-économiques. Il existe suffisamment de sites de matières premières, singulièrement de gisements pétroliers, pour se désengager des pays musulmans.

    Il faut plus que jamais inverser les flux migratoires et renvoyer dans le Dâr al-Islam la totalité des musulmans entrés en Europe ces quarante dernières années (en France depuis l’absurde décret Giscard-Chirac sur le regroupement national).

    Enfin et surtout, il est nécessaire (et urgent) de ne plus confier la direction des États à des pantins incultes et irréfléchis, dont les deux préoccupations majeures sont leur enrichissement personnel et la poursuite de leur carrière.

    Au total, c’est un livre qui non seulement apporte quantité de renseignements, avérés et probables, mais surtout réussit son approche étiologique d’un problème majeur de notre époque… qui risque de dégénérer en une série de conflits indirects opposant le trublion US à l’Europe (Russie incluse) et à la Chine, en plus de l’Amérique latine, où la guerre politico-médiatique fait rage depuis quelques années.

    Jacques Braud : « Terrorisme. Mensonges politiques et stratégies fatales de l’Occident« ,  2016 , Éditions du Rocher, 424 pages, 21€.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Trump, Le Pen, Farage : les « populistes » gouverneront-ils un jour ?

    Trump, Farage, Le Pen, Grillo ou Orban sont partout qualifiés de « populistes ». Pour Vincent Coussedière – auteur du livre Eloge du populisme –, interrogé par le FigaroVox, ce mot-valise est souvent une facilité langagière pour ne pas affronter la chute d’un système partisan à bout de souffle.

    Je crois qu’il est de plus en plus évident que la répétition du terme de « populiste » masque une détresse et une incompréhension profonde des commentateurs politiques. Une paresse aussi, parce qu’il est plus facile de répéter « populisme », « populisme » que d’aller voir sur place pour chercher à comprendre ce qui se passe et pour se documenter sur une offre politique émergente. Qui s’intéresse véritablement dans les médias politiques à ces différents mouvements, en dehors des élections, où l’on assiste toujours à la même ignorance hystérique des commentateurs ?

    (…)

    Ce qu’il y a de commun entre ces mouvements, ce n’est pas leur « idéologie », ces mouvements étant assez pragmatiques, même si, pour donner un peu de « liant » à ce pragmatisme, ils proposent parfois une forme de syncrétisme idéologique. Sur ce plan « idéologique » on constate en réalité d’énormes différences.
    Ce qu’il y a de commun entre les mouvements populistes, c’est bien davantage la situation politique des peuples qui les font émerger. On peut résumer très simplement cette situation: les peuples politiques européens (et le peuple américain est peut-être moins éloigné d’eux qu’on ne le croit) se trouvent confrontés à des défis démographiques, culturels et économiques dramatiques, et à une offre politique partisane vieillie dont les clivages ne sont plus en prise sur la réalité et la profondeur de la crise.

    http://fr.novopress.info/202025/trump-pen-farage-populistes-gouverneront-jour/

  • Journal du Jeudi 23 Juin 2016 - Brexit / Bruxelles craint l’effet domino

  • Démence, niaiserie ou machiavélisme monnayé ?

    Dr Bernard Plouvier

    Un certain nombre de dirigeants politiques et religieux font douter le public éclairé ou de leur bon sens ou de leur sincérité. Il en va ainsi de la Chancellière germanique, du locataire actuel du Vatican ou d’une quantité ahurissante de seconds couteaux, comme nos Hollande, Valls et autres Juppé.

    Ne pas apercevoir le danger évident que l’islam conquérant fait courir aux Occidentaux, réfuter la réalité de l’immigration-invasion de l’Europe occidentale et scandinave, nier la délinquance quotidienne et la criminalité des migrants africains, proche- et moyen-orientaux, en très grande majorité musulmans, peut résulter de diverses raisons.

    En médecine, nier l’évidence des faits, c’est la définition même du délire. Le délire aigu relève dans la quasi-totalité des cas de l’usage des stupéfiants ou d’une encéphalite, souvent virale. Mais nos dirigeants, effectifs ou supposés, délirent de façon chronique, ce qui évoque une démence, une tumeur cérébrale ou les complications cognitives d’une maladie métabolique ou d’une dégénérescence cérébrale, comme la maladie de Parkinson. Bref, il est urgent de faire passer une IRM cérébrale et un entretien psychiatrique aux délirants authentiques. Toutefois, s’agit-il pour tous d’un délire vrai ? On peut en douter.

    Comparer la niaiserie chrétienne de l’agapè à l’islam djihadiste, comme il semble que le pape actuel l’ait fait, relève non pas d’un défaut de connaissances (ce serait une absurdité, s’agissant d’un jésuite), mais soit d’un dérèglement cognitif (la « folie » en terme vulgaire, trop général pour être médicalement satisfaisant) soit d’une subtilité politique, dont le machiavélisme laisse pantois… et pas d’admiration.

    Que la Chancellière teutonne, qu’un scribouillard ou un vulgaire politicien français courent après un Prix Nobel de la paix, cela peut se comprendre. C’est d’un excellent rapport, en publicité et en royalties sonnantes et trébuchantes. Un souverain pontife peut, vanité aidant, ne pas dédaigner non plus ce genre de gloriole… il a bien accepté un Prix Charlemagne.

    Toutefois, les prestations des uns et des autres, si elles ne relèvent pas de la pure psychopathologie – même si les coïncidences existent, l’on a du mal à envisager que plusieurs dirigeants politiques soient atteints simultanément de délire -, font penser à une planification, à une orchestration.

    Certes, aucun complot à l’échelle planétaire n’a jamais existé, n’est même envisageable étant donnée la haine que se vouent mutuellement les Divas de la finance, du négoce, de la production et du maniement des opinions publiques. Tout Pouvoir divisé, réparti sur plusieurs titulaires, est forcément multidirectionnel.

    Toutefois, après l’expérience néoconservatrice et pro-sioniste des USA (soit les règnes des deux Bush encadrant la double prestation de Clinton), il semble qu’une majorité de dirigeants économiques aient concerté la destruction de l’Europe par l’islam, excellent agent de pourrissement des sociétés par sa barbarie et fabuleux outil de déclin scientifique et technique par son obscurantisme médiéval. Il faut croire que l’Europe, dont le déclin paraît monstrueux aux Européens teintés de culture historique, a encore un potentiel qui terrifie les maîtres de la globalo-mondialisation.

    À l’évidence, ce potentiel, c’est la race européenne, qui est à la source de la plus fabuleuse civilisation intellectuelle et technique de l’humanité. Si d’autres ont perçu cette évidence, il serait bon que les autochtones d’Europe se pénètrent de cette réalité, qu’ils reprennent confiance en eux et rien qu’en eux, refusant l’occupation étrangère autant que les charmes pervers du métissage.  

    L’on comprend ainsi qu’un pape latino-américain joue sa partition démagogique, tiers-mondiste, non pas « au service de l’islam » (ce qui est une formulation absurde), mais au service de la globalo-mondialisation, dont l’islam n’est qu’un pion parmi d’autres, mais probablement le plus intéressant pour le moment. Après tout, la pure doctrine chrétienne a toujours été universaliste, antinationale et métisseuse.

    Pour d’autres pitres politiques, l’argent doit jouer un rôle, ou la psychopathologie, ou encore une repentance elle-même pathologique par son intensité et sa durée.

    Plutôt que de surenchérir en qualificatifs injurieux et en habiles paradoxes, il est urgent de réfléchir à ce qu’est notre monde : un peu plus de 7 milliards d’individus, dirigés par quelques milliers de super-hyper-riches et puissants (dont le pape), qui manipulent des dizaines de milliers de collaborateurs du milieu du spectacle : politique, media, et le show-business où le sport de compétition et les religions se disputent la première place. Manifestement, les maîtres n’ont pas encore décidé qui des clergés ou des gladiateurs seront leurs meilleurs agents de propagande.

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  • Armes stratégiques: la Russie obtient des résultats importants

    Malgré la situation très difficile que la Russie a connue au début des années 2000, elle a réussi à perfectionner son arsenal stratégique, selon le président Poutine.
    La Russie a obtenu des résultats importants dans la modernisation de ses armes stratégiques, a déclaré le président russe Vladimir Poutine aux chefs des médias internationaux lors d'une rencontre dans le cadre du forum économique international de Saint-Pétersbourg.
    "Depuis le début des années 2000, la Russie se trouvait dans une situation très compliquée (…). Qui pouvait penser que la Russie serait capable de perfectionner ses armes stratégiques? (…) Mais nous avons prévenu que nous allions le faire, nous l'avons dit et nous le faisons", a souligné le président russe.
    Selon lui, la Russie a obtenu des résultats tangibles dans ce domaine:
    "Nous avons modernisé nos systèmes et nous développons avec succès la nouvelle génération. Je ne vous parle pas de systèmes capables de percer les boucliers antimissiles", a souligné le chef de l'Etat russe.
    Dès la deuxième moitié des années 1990 et jusqu'à présent, la Russie a construit en série deux systèmes de missiles stratégiques basés au sol, Topol-M et Iars, ainsi que les missiles basés en mer Sineva et Boulava.
    On a également modernisé les croiseurs sous-marins lance-missile de la génération précédente et lancé la construction de sous-marins lance-missile dernier cri de type Borei.
    Actuellement, la Russie met au point le nouveau système basé au sol Sarmat, doté de missiles lourds, qui doit remplacer le système R-36M2 Voevoda (SS-18 Satan, selon le code de l'Otan) dont les missiles étaient fabriqués en Ukraine.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyyFAyyuyWOYQXHzs.shtml