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international - Page 776

  • Trump, Le Pen, Farage : les « populistes » gouverneront-ils un jour ?

    Trump, Farage, Le Pen, Grillo ou Orban sont partout qualifiés de « populistes ». Pour Vincent Coussedière – auteur du livre Eloge du populisme –, interrogé par le FigaroVox, ce mot-valise est souvent une facilité langagière pour ne pas affronter la chute d’un système partisan à bout de souffle.

    Je crois qu’il est de plus en plus évident que la répétition du terme de « populiste » masque une détresse et une incompréhension profonde des commentateurs politiques. Une paresse aussi, parce qu’il est plus facile de répéter « populisme », « populisme » que d’aller voir sur place pour chercher à comprendre ce qui se passe et pour se documenter sur une offre politique émergente. Qui s’intéresse véritablement dans les médias politiques à ces différents mouvements, en dehors des élections, où l’on assiste toujours à la même ignorance hystérique des commentateurs ?

    (…)

    Ce qu’il y a de commun entre ces mouvements, ce n’est pas leur « idéologie », ces mouvements étant assez pragmatiques, même si, pour donner un peu de « liant » à ce pragmatisme, ils proposent parfois une forme de syncrétisme idéologique. Sur ce plan « idéologique » on constate en réalité d’énormes différences.
    Ce qu’il y a de commun entre les mouvements populistes, c’est bien davantage la situation politique des peuples qui les font émerger. On peut résumer très simplement cette situation: les peuples politiques européens (et le peuple américain est peut-être moins éloigné d’eux qu’on ne le croit) se trouvent confrontés à des défis démographiques, culturels et économiques dramatiques, et à une offre politique partisane vieillie dont les clivages ne sont plus en prise sur la réalité et la profondeur de la crise.

    http://fr.novopress.info/202025/trump-pen-farage-populistes-gouverneront-jour/

  • Journal du Jeudi 23 Juin 2016 - Brexit / Bruxelles craint l’effet domino

  • Démence, niaiserie ou machiavélisme monnayé ?

    Dr Bernard Plouvier

    Un certain nombre de dirigeants politiques et religieux font douter le public éclairé ou de leur bon sens ou de leur sincérité. Il en va ainsi de la Chancellière germanique, du locataire actuel du Vatican ou d’une quantité ahurissante de seconds couteaux, comme nos Hollande, Valls et autres Juppé.

    Ne pas apercevoir le danger évident que l’islam conquérant fait courir aux Occidentaux, réfuter la réalité de l’immigration-invasion de l’Europe occidentale et scandinave, nier la délinquance quotidienne et la criminalité des migrants africains, proche- et moyen-orientaux, en très grande majorité musulmans, peut résulter de diverses raisons.

    En médecine, nier l’évidence des faits, c’est la définition même du délire. Le délire aigu relève dans la quasi-totalité des cas de l’usage des stupéfiants ou d’une encéphalite, souvent virale. Mais nos dirigeants, effectifs ou supposés, délirent de façon chronique, ce qui évoque une démence, une tumeur cérébrale ou les complications cognitives d’une maladie métabolique ou d’une dégénérescence cérébrale, comme la maladie de Parkinson. Bref, il est urgent de faire passer une IRM cérébrale et un entretien psychiatrique aux délirants authentiques. Toutefois, s’agit-il pour tous d’un délire vrai ? On peut en douter.

    Comparer la niaiserie chrétienne de l’agapè à l’islam djihadiste, comme il semble que le pape actuel l’ait fait, relève non pas d’un défaut de connaissances (ce serait une absurdité, s’agissant d’un jésuite), mais soit d’un dérèglement cognitif (la « folie » en terme vulgaire, trop général pour être médicalement satisfaisant) soit d’une subtilité politique, dont le machiavélisme laisse pantois… et pas d’admiration.

    Que la Chancellière teutonne, qu’un scribouillard ou un vulgaire politicien français courent après un Prix Nobel de la paix, cela peut se comprendre. C’est d’un excellent rapport, en publicité et en royalties sonnantes et trébuchantes. Un souverain pontife peut, vanité aidant, ne pas dédaigner non plus ce genre de gloriole… il a bien accepté un Prix Charlemagne.

    Toutefois, les prestations des uns et des autres, si elles ne relèvent pas de la pure psychopathologie – même si les coïncidences existent, l’on a du mal à envisager que plusieurs dirigeants politiques soient atteints simultanément de délire -, font penser à une planification, à une orchestration.

    Certes, aucun complot à l’échelle planétaire n’a jamais existé, n’est même envisageable étant donnée la haine que se vouent mutuellement les Divas de la finance, du négoce, de la production et du maniement des opinions publiques. Tout Pouvoir divisé, réparti sur plusieurs titulaires, est forcément multidirectionnel.

    Toutefois, après l’expérience néoconservatrice et pro-sioniste des USA (soit les règnes des deux Bush encadrant la double prestation de Clinton), il semble qu’une majorité de dirigeants économiques aient concerté la destruction de l’Europe par l’islam, excellent agent de pourrissement des sociétés par sa barbarie et fabuleux outil de déclin scientifique et technique par son obscurantisme médiéval. Il faut croire que l’Europe, dont le déclin paraît monstrueux aux Européens teintés de culture historique, a encore un potentiel qui terrifie les maîtres de la globalo-mondialisation.

    À l’évidence, ce potentiel, c’est la race européenne, qui est à la source de la plus fabuleuse civilisation intellectuelle et technique de l’humanité. Si d’autres ont perçu cette évidence, il serait bon que les autochtones d’Europe se pénètrent de cette réalité, qu’ils reprennent confiance en eux et rien qu’en eux, refusant l’occupation étrangère autant que les charmes pervers du métissage.  

    L’on comprend ainsi qu’un pape latino-américain joue sa partition démagogique, tiers-mondiste, non pas « au service de l’islam » (ce qui est une formulation absurde), mais au service de la globalo-mondialisation, dont l’islam n’est qu’un pion parmi d’autres, mais probablement le plus intéressant pour le moment. Après tout, la pure doctrine chrétienne a toujours été universaliste, antinationale et métisseuse.

    Pour d’autres pitres politiques, l’argent doit jouer un rôle, ou la psychopathologie, ou encore une repentance elle-même pathologique par son intensité et sa durée.

    Plutôt que de surenchérir en qualificatifs injurieux et en habiles paradoxes, il est urgent de réfléchir à ce qu’est notre monde : un peu plus de 7 milliards d’individus, dirigés par quelques milliers de super-hyper-riches et puissants (dont le pape), qui manipulent des dizaines de milliers de collaborateurs du milieu du spectacle : politique, media, et le show-business où le sport de compétition et les religions se disputent la première place. Manifestement, les maîtres n’ont pas encore décidé qui des clergés ou des gladiateurs seront leurs meilleurs agents de propagande.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Armes stratégiques: la Russie obtient des résultats importants

    Malgré la situation très difficile que la Russie a connue au début des années 2000, elle a réussi à perfectionner son arsenal stratégique, selon le président Poutine.
    La Russie a obtenu des résultats importants dans la modernisation de ses armes stratégiques, a déclaré le président russe Vladimir Poutine aux chefs des médias internationaux lors d'une rencontre dans le cadre du forum économique international de Saint-Pétersbourg.
    "Depuis le début des années 2000, la Russie se trouvait dans une situation très compliquée (…). Qui pouvait penser que la Russie serait capable de perfectionner ses armes stratégiques? (…) Mais nous avons prévenu que nous allions le faire, nous l'avons dit et nous le faisons", a souligné le président russe.
    Selon lui, la Russie a obtenu des résultats tangibles dans ce domaine:
    "Nous avons modernisé nos systèmes et nous développons avec succès la nouvelle génération. Je ne vous parle pas de systèmes capables de percer les boucliers antimissiles", a souligné le chef de l'Etat russe.
    Dès la deuxième moitié des années 1990 et jusqu'à présent, la Russie a construit en série deux systèmes de missiles stratégiques basés au sol, Topol-M et Iars, ainsi que les missiles basés en mer Sineva et Boulava.
    On a également modernisé les croiseurs sous-marins lance-missile de la génération précédente et lancé la construction de sous-marins lance-missile dernier cri de type Borei.
    Actuellement, la Russie met au point le nouveau système basé au sol Sarmat, doté de missiles lourds, qui doit remplacer le système R-36M2 Voevoda (SS-18 Satan, selon le code de l'Otan) dont les missiles étaient fabriqués en Ukraine.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyyFAyyuyWOYQXHzs.shtml

  • L’affrontement Trump/H.Clinton reflète bien les fractures de la société américaine

    Dans le cadre d’un séjour à Washington, Denis Bachelot a rencontré un certain nombre de personnalités locales et évoqué avec elles leurs visions de l’élection présidentielle, centrées autour de l’affrontement Trump/H.Clinton.

    Il en tire quelques réflexions qui permettent de mieux cerner les enjeux du contexte politique américain, mais aussi français.
    Polémia.

    Les sondages aujourd’hui, outre le fait qu’ils peuvent évoluer, ne permettent pas de dégager la probabilité forte d’une victoire pour l’un ou l’autre des candidats, tant ils sont dans l’ensemble serrés.

    La probabilité d’une victoire de Trump est toutefois prise très au sérieux par l’Establishment de WDC que j’ai pu rencontrer et, de fait, beaucoup d’éléments plaident en sa faveur. Ce sentiment est d’autant plus probant que le milieu washingtonien est globalement très « liberal » (au sens anglo-saxon) et donc très anti-Trump. Dans bien des assemblées où je me suis retrouvé avec des personnalités locales, la comparaison entre Trump et Hitler était énoncée comme une banalité. Ce milieu de la haute administration, des médias et des organismes internationaux, propre à WDC, ne reflète toutefois pas la complexité actuelle de la société américaine.

    Plusieurs éléments concrets montrent une réalité beaucoup plus contradictoire que l’image simpliste véhiculée par les médias français, celle de l’Amérique du ressentiment des petits Blancs perdants de la mondialisation, face aux classes « éclairées » de la société et aux minorités qui, « naturellement », soutiendraient H. Clinton (ce qui renvoie à l’analyse classique du vote FN en France). La dimension identitaire est, certes, réelle, mais elle n’explique pas tout le phénomène Trump.

    Un partie des milieux d’affaires est derrière Trump

    Le rejet des démocrates et de H. Clinton en particulier est énorme, non seulement dans les classes populaires ou moyennes, premières victimes de la crise économique, mais également, ce que l’on ne perçoit pas du tout en France, dans les milieux d’affaires. Il est faux de dire que le « big business » soutient inconditionnellement Clinton, tant il serait terrorisé par l’apocalypse économique que représenterait l’arrivée de Trump au pouvoir. Beaucoup de personnalités du monde des affaires considèrent que la gestion de l’ère Obama est une catastrophe pour l’économie américaine et que les milieux d’affaires ont été brimés ; notamment par le harcèlement judiciaire. Un point de vue très libéral (au sens classique du terme) qui pourrait faire sourire en France, mais qui compte aux USA.

    Ainsi, contrairement à la France où la quasi-totalité du patronat institutionnel condamne officiellement le FN, des personnalités de premier plan du monde des affaires soutiennent Trump. On peut citer : T. Boone Pickens, le milliardaire texan, Tom Barrak, un des rois de l’immobilier, Sheldon Adelson, le tycoon des casinos et des hôtels, Andy Beal, un banquier de Dallas, Julian Robertson, patron d’un grand hedge fund

    Ces personnalités se regroupent et, selon la pratique américaine, créent des « super PAC » (Political Action Commitee) pour soutenir le candidat républicain. Ils mobilisent déjà des dizaines de millions de dollars, et visent des centaines. Il suffit d’aller sur Internet pour suivre l’évolution de ces fonds de soutien à Trump et connaître les hommes qui les animent et le montant des sommes qu’ils collectent. Mais surtout, ces personnalités légitiment la candidature de Trump auprès de la communauté des affaires et du grand public. En fait, leur attitude est pragmatique. Elles se soucient assez peu des déclarations contradictoires ou incohérentes de Trump (elles sont réelles), mais prennent acte de sa volonté de changement et de sa dynamique politique. Ils se placent auprès du candidat et travaillent avec lui pour lui amener les compétences nécessaires une fois au pouvoir.

    Kissinger dialogue avec Trump

     Il en va de même pour le domaine de la politique internationale. Les médias français ont totalement ignoré les rencontres entre Kissinger et Trump (la dernière date du 18 mai) ; officiellement ce dernier a nié soutenir le candidat républicain ; il affirme, à juste raison, rencontrer les autres candidats pour s’assurer de leur compréhension des enjeux internationaux. Mais, de fait, sa non-condamnation de Trump et son dialogue avec lui sont déjà une reconnaissance puisqu’il le considère comme un interlocuteur légitime et incontournable. Il a même proposé à Trump de l’aider à constituer son équipe d’experts internationaux. Or, l’autorité de Kissinger est toujours considérable.

    Sur le plan international, également, les ressentiments à l’égard des démocrates sont très forts et l’Amérique est lasse de l’interventionnisme mou d’Obama, après l’interventionnisme « hard » de Bush. La question, notamment, d’Israël et du rapprochement avec l’Iran a laissé des traces profondes contre l’administration Obama et divisé la communauté juive qui est loin d’être unanimement du côté de Clinton, malgré la « reductio ad Hitlerum » qui frappe Trump.

    Pour nous Européens, les perspectives d’une nouvelle entente entre les Etats-Unis et la Russie sont un élément absolument capital qui peut être très prometteur, mais également se faire au-dessus de nos têtes et à notre détriment. En vue de futurs et possibles changements politiques dans l’axe USA/Russie, nous devons nous positionner comme des partenaires et intermédiaires indispensables à un dialogue équilibré et non comme des suiveurs dociles.

    Dépasser la vision simpliste des médias

     Enfin, si l’on veut comprendre les enjeux des élections américaines il faut dépasser la vision véhiculée par les médias internationaux centrée sur la promotion d’une image bouffonne et dangereuse de Trump. Derrière le show médiatico-politique se positionnent de vrais choix politiques qui mobilisent les forces profondes de la société américaine. On ne perçoit pas en France, en raison du parti pris des médias, combien l’image de H. Clinton est mauvaise et répulsive. Quel que soit le milieu des gens rencontrés, toutes les personnes qui m’ont dit qu’elles voteraient pour elle le font juste par rejet de Trump. Je n’ai pas entendu un seul commentaire positif à son sujet. Elle a une image d’opportuniste et de corrompue. Outre l’affaire des mails, elle est, selon un article récent du Washington Times, repris ni aux USA ni en Europe, sous le coup d’une enquête du FBI sur sa fondation qui pourrait entraîner une procédure pour « racket, concussion et blanchiment d’argent ». Les bourdes de Trump, à côté, font figure de broutilles.

    Par ailleurs, la question des minorités ethniques, théoriquement massivement favorables à Clinton, est plus complexe qu’il n’y paraît. Les Hispaniques, notamment, ne sont pas insensibles au discours conservateur de Trump sur les valeurs, même si, selon les derniers sondages, ils soutiennent Clinton à plus de 60% contre 23% pour Trump. Les études d’opinion relèvent cependant des potentiels de progression pour le candidat républicain dans cet électorat. Il faut rappeler que Trump a fait un de ses meilleurs scores à New York (plus de 60%) où les communautés noires et latinos sont nombreuses. La politique de laxisme sécuritaire du nouveau maire gaucho communautariste de Blasio est mal vécue par une part grandissante de la population, après l’ère sécuritaire des conservateurs Bloomberg et Giuliani.

    En conclusion, si les jeux semblent encore ouverts dans la course à la Maison-Blanche, il est clair que la présentation faite en France par les médias est tronquée et sous-estime totalement la dynamique Trump et ce qu’elle représente comme volonté de changement et de renouvellement de la vie politique américaine. Cette volonté est massive et ne concerne pas que les classes moyennes et populaires blanches, même si celles-ci sont particulièrement mobilisées. Pour preuve : 14,7 millions d’électeurs ont voté pour Trump lors des primaires, contre 10 millions pour le candidat Mitt Romney en 2010 ! Après l’Autriche, la perspective du Brexit et l’élection d’une candidate d’un parti contestataire à la mairie de Rome, l’exemple américain traduit l’ampleur des mutations politiques et civilisationnelles qui travaillent les peuples des pays occidentaux. Les leçons de l’élection américaine seront certainement riches d’enseignement pour les échéances françaises de 2017.

    Denis Bachelot, 20/06/2016

    http://www.polemia.com/laffrontement-trumph-clinton-reflete-bien-les-fractures-de-la-societe-americaine/

  • Les hooligans russes prouvent que Schengen est une passoire

    Il est inquiétant de constater qu’un hooligan expulsé pour des faits de violence ait pu revenir sans problème sur le territoire national.

    Il ne faut pas critiquer pour critiquer. L’Euro 2016 est, par bien des aspects, une belle fête populaire et sportive. Les stades sont magnifiques, remplis des chants des supporters les plus sympathiques, à l’instar des Irlandais ou des Gallois. En revanche, l’événement a été gâché par des violences quasi quotidiennes entre groupes de hooligans, principalement des Anglais et des Russes, renforcés ponctuellement par des casseurs locaux. Les autorités françaises n’ont pas été en mesure d’assurer correctement la sécurité de la compétition.

    Notre gouvernement semble ne plus vivre avec nous, totalement déconnecté de la réalité. Ainsi, les ministres des Sports et de l’Intérieur ont présenté, après dix jours de compétition, le bilan de sécurité de l’Euro 2016 comme étant « globalement positif », malgré des violences qui ont conduit à (excusez du peu) 557 interpellations. Mais de qui se moquent-ils ? Patrick Kanner et Bernard Cazeneuve sont-ils aveugles ? Ont-ils comparé l’Euro 2016 avec les compétitions précédentes qui se sont tenues en Europe au cours des quinze dernières années, exemptes de violences comparables à celles qu’ont pu connaître les villes de Marseille, Nice, Lille ou Lyon ?

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  • Poutine à la Nuit aux Invalides pour les chrétiens d'Orient, ce jeudi 23 juin

    Enfin presque... Frédéric Pons a en effet été invité à rejoindre la belle cohorte d'auteurs amis la belle cohorte d'auteurs amis qui viendront signer leur ouvrage. Il signera son "Poutine" paru chez Calmann-Lévy. Cette biographie politique, vous le devinez, n'est pas précisément dans le courant dominant. Mais le livre rencontre un beau succès.

    Frédéric Pons y explique notamment la relation compliquée (mais désormais de plus en plus claire) de Poutine avec la religion, de la petite croix d'argent de son baptême secret à ses retraites spirituelles discrètes dans les monastères de Carélie du nord...

    Programme de la soirée de jeudi :

    • De 20h30 à 22h : dédicaces, expositions
    • 22h15 : intervention de Marc Fromager et Charles de Meyer
    • 22h30 : Show monumental La Nuit aux Invalides

    Pour s'inscrire.

    Michel Janva

  • La Hongrie refuse que l’Union européenne décide à sa place pour des traités comme le TAFTA

    Hongrie, Budapest – Le Parlement hongrois a voté une motion visant à contrer le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ; TTIP en anglais) aussi connu sous le nom de traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais) et l’accord économique et commercial global (AECG ; CETA en anglais), mais aussi l’Accord sur le Commerce des Services (ACS / TiSA). 
    Proposé par le député vert Schiffer, du parti LMP (La politique peut être différente), cette motion vise à pousser le gouvernement à, tout d’abord, tirer des lignes rouges ne pouvant pas être franchies, en particulier dans des domaines tels que les normes environnementales et sanitaires , les réglementations sociales et démocratiques, les droits des consommateurs, ou même le droit. Le deuxième point visé par cette motion est de pousser le gouvernement à changer le mode de ratification de ces traités. 
    Depuis le traité de Lisbonne de 2007, ces traités sont négociés par la Commission européenne uniquement, et ratifiés par l’Union européenne, tant qu’ils ne comprennent pas les dispositions légales « non commerciales ». Avec cette motion, les députés hongrois veulent classer ces traités commerciaux comme « accord mixte », considérant que ce traité est bien plus qu’un simple traité commercial. La Commission européenne aurait alors à faire signer le document par chaque État membre avant la mise en vigueur du traité. 
    La motion a été acceptée par 178 oui, 5 abstentions et 2 non (le Parlement hongrois a 199 sièges).