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international - Page 805

  • Progression de l’armée syrienne au nord, Israël se remet à s’inquiéter ...

    Ce n’est un secret pour personne qu’Israël a été le premier à se réjouir de l’éclatement de la crise en Syrie et sa dégringolade vers la guerre. Pour l’unique raison qu’elle détourne de sa confrontation un important pays membre de l’axe de la Résistance.
    Mais au fur et à mesure que le président syrien faisait preuve d’une ténacité inattendue, l’humeur israélienne n’a de cesse de ternir.
    Depuis que les Russes et les Iraniens se sont impliqués corps et âme dans ce pays, facilitant les progressions importantes de l’armée syrienne sur plus d’un front syrien, l’inquiétude a pris place à l’euphorie.
    Un changement dans l’équilibre des forces stratégiques, c’est avec ces mots que des poids lourds israéliens, politiques et médiatiques ont qualifié dernièrement les progressions importantes réalisées par l’armée syrienne avec l’aide de ses alliés russe, iranien et le Hezbollah au nord de la Syrie.
    Selon Youval Steinitz, le ministre des services de renseignements israéliens, les victoires de l’armée syrienne suscitent l’inquiétude de Tel Aviv et constituent une menace sur le long terme, beaucoup plus importante que celle d’équiper le Hezbollah en armements de qualité au Liban, ou celles liées aux tunnels du Hamas dans la bande de Gaza.
    Selon lui, le danger réside dans la présence militaire et d’intelligence iranienne en Syrie laquelle pourrait très bien s’étendre en direction des frontières nord avec Israël, sur les hauteurs du plateau du Golan, au cas où les victoires de l’armée syrienne se reproduisaient sur le front sud aussi.
    « Nous devons faire comprendre à nos alliés, à leur tête les Etats-Unis, l’essence de ce danger provenant de la présence iranienne en Syrie et qui découle de la guerre en cours », a-t-il indiqué.
    Et de poursuivre : « ce qui se passe en Syrie est une opération très dangereuse qui pourrait avoir des répercussions dangereuses sur Israël. L’Iran n’est pas les tunnels du Hamas, c’est une force énorme. Nous ne pouvons minimiser ses capacités, ses ressources et ses forces ».
    « Nous appréhendons de devoir payer le prix de la victoire du régime syrien contre Daesh par le déploiement iranien sur nos frontières nord. Le monde est sous le choc en raison de la férocité de Daesh, et il y a une volonté de le vaincre, mais ceci pourrait très bien ignorer la menace de l’Iran et du Hezbollah », a-t-il ajouté, dans une invitation à se désister de la lutte contre Daesh, en faveur de celle contre le pouvoir syrien.
    Et le général israélien d’extrapoler la menace : « ceci constitue une menace aux Turcs et aux Chypriotes, qui sont eux aussi préoccupés, parce que personne ne veut voir l’Iran atteindre le bassin méditerranéen ».
    La deuxième chaine de télévision israélienne, a elle aussi laissé filtrer cette inquiétude face aux dernières évolutions en Syrie. Après avoir marqué le deuil de l’opposition syrienne, au motif que ses alliés l’ont abandonnée, elle a mis en garde contre la soi-disant menace qui guette la ville d’Alep et les séquelles qui en découleront lorsque l’armée syrienne la contrôlera entièrement. Selon ses analystes, Alep est un point important dans la guerre en Syrie, et sa chute veut dire que la menace qui pesait sur le régime s’est dissipée et qu’il a triomphé.
    Et la télévision d’imputer aux Américains la responsabilité de cette situation : « Le président Barack Obama et son ministre des affaires étrangères ont laissé tomber les opposants syriens et les ont laissés au président russe Vladimir Poutine. Ce qui va permettre au président Assad et à l’Iran de réaliser la victoire sur eux ».
    Toujours selon la Chaine 2, tous les choix alternatifs qui avaient été suggérés se sont dissipées car « les zones de sécurité qu’ils ont menacées d’instaurer n’auront plus aucun effet et ne sont d’ailleurs plus réalisables. De même, la Turquie qui appréhendait ce qui se passait à sa frontière n’a pas osé faire quoique ce soit face aux Russes ».
    Et de conclure avec la plus grande hantise que ce qui se passe au nord de la Syrie pourrait très bien se produire au sud aussi. « Nous serions face aux Iraniens et au Hezbollah, avec une couverture aérienne russe, plus précisément près de la frontière avec le Golan ».
    Quant à la 10ème chaine de télévision israéliens, elle a choisi dans son journal de dimanche de tourner en dérision tous ceux qui avaient dans le passé misé sur une chute imminente du président syrien, leur demandant de réviser leurs calculs « car ce que l’armée syrienne est en train de réaliser est un exploit très important qui transforme Assad en un acteur essentiel et en un président puissant ».
    « Nous devons être conscients à la lumière des réalités sur le terrain en Syrie et de leurs conséquences,…, que Bachar al-Assad est aujourd’hui le gouverneur puissant de la Syrie. Le gel sur le terrain a été brisé à l’avantage de l’alliance russo-iranienne », a-telle conclu.
    Quant au journal israélien proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israel Today, apres avoir lui aussi mis en garde contre la chute de la ville d’Alep, « le bastion des opposants » selon ses termes, il a écrit que « le soutien fourni par le Hezbollah, l’Iran et les frappes aériennes russes ont porté leurs fruits tandis que l’opposition soutenue par les Américains ne reçoit que des paroles ».
    « Il en découle qu’Obama va quitter la maison Blanche alors qu’Assad va rester le président de la Syrie », constate-t-elle avec un air taquin.
    Et le journal de poursuivre en tançant les Américains: « La Russie a changé l’équilibre des forces alors que les Etats-Unis continuent de se plaindre, sans savoir qu’ils devraient faire quelque chose au lieu de rester inactifs ».
    Quant au site « Times of Israel », tout en mettant en garde contre un scénario similaire au sud de la Syrie, c’est vers l’Arabie saoudite qu’il a dirigé ses incitations en faveur d’une action : « la seule partie capable de freiner l’avancée de l’armée syrienne et de bouleverser l’équilibre des forces en faveur de l’opposition n’est autre que l’Arabie saoudite », croit-il savoir.
    « Mais il est difficile pour le moment de deviner si les plans saoudiens d’envoyer des soldats en Syrie sont réels ou des menaces vides », a toutefois relativisé le site selon lequel même si les saoudiens n’envoient pas des soldats en Syrie, mais ils auront affaire à d’autres fronts, dont le Yémen, le Golfe et le Liban, tout en en prenant en compte la réduction dans leur budget en raison de la baisse des cours de pétrole, au moment où la levée des sanctions contre l’Iran va le renforcer et gonfler ses ressources et ses richesses ».
    Dénominateur commun dans toutes ces inquiétudes et mises en gardes israéliennes : elles poussent les autres pays à intervenir : la Turquie, les Américains (surtout) et l’Arabie saoudite aussi. Il est clair que depuis leur défaite en 2006, les Israéliens sont passés aux guerres par procuration !

    Avec al-Akhbar : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVVpFEEFAmjWMqJqk.shtml

  • Le totalitarisme à front renversé : comprendre les États-Unis

    Source : lescrises.fr
    Le livre Democracy incorporated. de Chalmers Johnson propose un diagnostic controversé, mais en fin de compte convaincant, sur la manière dont les États-Unis ont succombé à une tentation totalitaire inconsciente et permet de comprendre comment ils sont contrôlés. Si l’ouvrage n’est disponible qu’en anglais, sa recension traduite par lescrises.fr est déjà des plus éclairantes.

    http://www.les-crises.fr/le-totalitarisme-a-front-renverse/

    Pendant plus de deux générations, Sheldon Wolin a enseigné l’histoire et la philosophie politique, de Platon à nos jours, aux étudiants de Berkeley et Princeton […] Il est l’auteur d’ouvrages primés et désormais classiques tels que : Politique et Vision (1960, édition revue et augmentée en 2006), et Tocqueville entre deux mondes(2001), ainsi que de nombreux autres ouvrages.
    […]
    Son dernier ouvrage, , Democracy Incorporated: Managed Democracy and the Specter of Inverted Totalitarianism (Démocratie S.A., la démocratie contrôlée et le spectre d’un totalitarisme à front renversé), est un brûlot contre la gestion actuelle du pouvoir aux États-Unis. Il évoque notamment les évènements des dernières années et donne des propositions pour éviter que notre système ne sombre dans les méandres de l’histoire en compagnie de ses prédécesseurs totalitaires : l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie, et la Russie bolchevique. Le moment est bien tardif, et il est peu probable que le peuple américain se réveille et emprunte le chemin qui éviterait à notre nation de connaître son Crépuscule des Dieux. Toutefois, Wolin est celui qui analyse le mieux en quoi l’élection présidentielle de 2008 ne changera rien à notre destin. Ce livre démontre pourquoi la science politique, lorsqu’elle est appliquée correctement, reste la reine des sciences sociales.
    […]
    Pour synthétiser son argumentation complexe, depuis la Grande Dépression, les forces jumelées de la démocratie contrôlée et de “Superpuissance” ont pavé la voie pour quelque chose de nouveau : le « totalitarisme inversé », forme tout aussi totalitaire que son avatar classique, mais reposant sur la collusion interne, l’apparence de liberté, le désengagement politique au lieu de la mobilisation des masses, et comptant davantage sur les « médias privés » que sur des officines gouvernementales pour renforcer sa propagande sur la version officielle des évènements. Il est inversé dans le sens où il ne nécessite pas de coercition, de puissance policière ou d’idéologie messianique à l’instar des versions fasciste, nazie ou stalinienne (à noter toutefois que les États-Unis ont le plus fort taux de citoyens emprisonnés – 751 pour 100 000 habitants – de toute la planète). Selon Wolin, le totalitarisme inversé a vu le jour « de façon imperceptible, non préméditée, et avec les apparences d’une parfaite continuité avec la tradition politique du pays ».
    Le génie de notre système totalitaire inversé est de « manier un pouvoir totalitaire sans le montrer, sans créer de camp de concentration, sans imposer d’idéologie uniformisante, et sans supprimer les éléments dissidents tant qu’ils restent inoffensifs. La régression du statut de “peuple souverain” à celui de “sujet impuissant” est le symptôme d’un changement de système, d’une démocratie qui est un moyen de “populariser” le pouvoir à celle qui n’est que la marque d’un produit que l’on vend chez nous et à l’étranger. Ce que ce nouveau système, le totalitarisme inversé, prétend être, est l’opposé de ce qu’il est réellement. Les États-Unis sont devenus l’exemple de la façon dont on gère une démocratie sans révéler qu’elle n’existe plus. »

    http://fr.novopress.info/197938/le-totalitarisme-a-front-renverse-comprendre-les-etats-unis/

  • Politique & Eco n°77 : La chute de l’or noir, histoire d’une pénurie organisée

  • PLANETE FINANCE : 2016, année de tous les dangers ?

    Alors que nombreux furent ceux à se réjouir de la nouvelle année « économique », les marchés financiers ne l’entendent pas de cette oreille et affichent des pertes de comprises entre 5% et 15% selon que l’on soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Chine. Les raisons invoquées sont nombreuses, mais il s’agit vraisemblablement de la conjonction des facteurs suivants : une baisse persistante des cours du pétrole, une révision de la croissance chinoise, la fin de la politique monétaire « trop » souple des Etats-Unis, et les tensions géopolitiques au Proche-Orient et en Asie.

    Si l’attention des opérateurs reste orientée vers la Chine et le ralentissement économique des pays émergents (comme la baisse de 8,3% de la production industrielle au Brésil en 2015), la chute importante de nombreuses devises de ces pays pèse sur leurs importations en provenance de la zone euro. La baisse de la production d’acier et d’électricité en Chine est la plus forte de ces 10 dernières années. La surcapacité dans ces secteurs s’ajoute à celle du charbon : l’industrie ralentit très fortement et les licenciements se comptent par millions !

    Pour tenter de limiter la perte de richesse globale, la Chine tente de dévaluer sa devise, alors que cela s’avère inefficace : l’élasticité de la demande de produits concurrentiels est faible. En injectant des liquidités, en manipulant ses marchés financiers par des interventions, la Chine ne fait que renforcer la défiance vis-à-vis de son système financier et sa capacité à surmonter la crise économique.

    Quand l’Oncle Sam tousse …

    La déconnection permanente entre le monde financier et la réalité économique est une évidence : les chiffres économiques outre-Atlantique soufflent le chaud et le froid. L’emploi reste dynamique, avec un taux de chômage toujours faible mais les disparités de revenus augmentent.

    Les experts restent divisés quant à savoir si l’économie des Etats-Unis est en ralentissement ou en récession. La consommation, véritable moteur de croissance, bénéficie de la baisse importante des prix du pétrole. Les ménages ont consommé à un rythme annuel de 3% contre moins de 2.5% sur base des 6 derniers mois. Par ailleurs la force du dollar entraîne également une baisse des exportations ce qui pèse sensiblement sur l’industrie manufacturière. A cela s’ajoute la faiblesse persistante de l’investissement des entreprises, sans parler d’un affaiblissement constant des gains de productivité. Autant de facteurs qui expliqueraient une croissance autour de 1,5% en 2016, contre 2.5 à 3% norme considérée satisfaisante en Europe mais pas aux Etats-Unis.

    En décembre 2015, on notait une très faible augmentation des dépenses de construction aux USA, alors que le chiffre du mois de novembre a été révisé en baisse à – 0,6%. Et en janvier, l’indice ISM manufacturier s’est contracté pour le 4ème mois consécutif, ce qui confirme la faiblesse des ventes.

    La préoccupation de nombreux économistes reste le manque de reprise de l’activité mondiale malgré les efforts conjugués des gouvernements et l’utilisation de tous les moyens à la disposition des banques centrales en particulier la politique monétaire. Tant les autorités chinoises que la BCE (banque centrale européenne) ou la banque centrale américaine (FED) injectent des milliards dans le système financier sans parvenir à relancer durablement l’économie.

    A cet égard, l’exemple du Japon est particulièrement saisissant : depuis le début des années 90, soit plus de 25 ans déjà, la BOJ utilise l’arme des taux pour tenter de relancer la consommation : fiasco total. Ce qui n’a pas empêché la Banque centrale japonaise de décider encore d’accroître sa base monétaire de 675 milliards de dollars en rythme annuel par des acquisitions d’obligations d’Etat. Cette politique monétaire va entraîner de facto une dévaluation du yen et contraindre les autres banques centrales à dévaluer leur devise respective, ce qui va conduire à un ralentissement plus marqué de la croissance mondiale…

    Les économies européennes et américaines ont déjà emboité le pas avec le même insuccès.

    La relance par l’investissement privé semble une solution durable et efficace, mais l’un des préalables passe par la hausse des taux d’intérêt. En effet, les investisseurs comme les assureurs ou les fonds de pension, compte tenu des taux d’intérêts quasi nuls, ne peuvent qu’investir dans des actifs plus risqués : immobilier, actions et marginalement des projets d’infrastructures.

    De même, les effets pervers de la réglementation et de la faiblesse des taux d’intérêt obligent les banques à limiter l‘octroi de prêts et poussent les gestionnaires de fonds à se substituer aux banquiers (shadow banking). Or le métier des gestionnaires n’est pas de prêter de l’argent, car ces intermédiaires n’ont pas les connaissances indispensables et suffisantes pour gérer cette activité. En outre, la faiblesse de leurs fonds propres constitue un danger en regard des risques pris dans leur activité de prêts. Les autorités régulatrices devront à nouveau encadrer ou limiter cette activité.

    Depuis plusieurs mois, l’inquiétude gagne un nombre croissant de gestionnaires de fonds. En effet, indépendamment de la conjoncture, la structure même des marchés financiers se modifie : les participants n’ont plus le même rôle, les banques ne peuvent plus effectuer des opérations pour leur propre compte et les banques centrales exercent une influence significative en rachetant des emprunts et dettes diverses. Enfin, la capacité à vendre des actifs dans des conditions de marchés normales se réduit : les prix fluctuent plus amplement et les volumes se contractent et, en cas de ventes massives par les investisseurs, la baisse se fera plus importante.

    De plus, le marché des obligations de sociétés aux Etats-Unis, en particulier celui des « Junk bonds » connaît une contraction significative, en liaison avec la baisse des prix du pétrole. Parce que de très nombreuses sociétés actives dans le secteur de l’énergie ont émises des obligations à haut rendement. Ces obligations étaient recherchées par les investisseurs en quête d’investissements importants. La chute des prix du pétrole entraînent une baisse des revenus de ces sociétés dont la capacité de remboursement de leurs dettes est donc rendue quasi caduque. En conséquence, les investisseurs se désengagent de ce secteur, parfois avec de lourdes pertes.

    N’oublions quand même pas que la dette publique des Etats-Unis augmente maintenant de 67 milliards par semaine soit 3.500 milliards $ par an !!! (source www.USdebtclock.org )

    QUI va payer ? QUAND cela va-t-il s’arrêter ou ….. Exploser ?

    ….L’Europe éternue.

    Au cours du mois de janvier, les cours de Bourse des principales banques italiennes ont chuté de près de 30%, suite au « mauvais » accord conclu entre la Commission Européenne et le gouvernement italien. En effet, le mécanisme de garantie publique ne s’apparente pas aux « bads banks » mises en place en Irlande ou en Espagne lors de la crise financière. Les banques ne pourront se débarrasser que d’une partie de leurs créances douteuses, mais dans quelles conditions et à quels prix ? De plus les banques moins « systémiques » devront passer ces créances en pertes et se recapitaliser si besoin est.

    Enfin, la BCE reste inquiète quant à la capacité des banques européennes en particulier celles du sud de la Zone Euro à maintenir une rentabilité suffisante. En effet, le métier d’intermédiation consiste à gagner de l’argent sur le différentiel des taux longs par rapport aux taux courts. Or depuis qu’elle a engagé sa politique d’assouplissement quantitatif, de taux zéro et de planche à billets, la BCE réduit encore plus cette marge, grevant un peu plus la rentabilité du secteur bancaire. Les sources de rentabilité proviendront-elles d’un abaissement des critères d’octroi des crédits, de l’utilisation de financements à taux quasi-nul à court terme et/ou d’une prise de risque excessive ?

    L’édifice financier de la planète commence à se lézarder, mais nos responsables se gargarisent de bons mots, évoquant un mauvais moment à passer. D’ailleurs, en Belgique, les autorités se veulent rassurantes quant à l’examen réussi haut la main par les fonds de pension. « L’objectif de ce test était d’analyser la résistance du secteur européen des fonds de pension face à des secousses provoquées par des crises sur les marchés financiers. » précise la FSMA, l’autorité belge de supervision des marchés. Même en cas de situations extrêmes sur les marchés financiers, les fonds de pension belges résisteront bien. Dans ce cas, la garantie d’Etat devrait jouer, le risque étant si faible ! Pourquoi les affiliés de ces fonds ne proposeraient-ils pas cela ?

    Comme je l’avais indiqué dans un article précédent, d’autres indicateurs laissent à penser que les dérives financières et bancaires imposées par les gnomes de Wall Street ont des effets directs sur l’économie mondiale à court et moyen terme.

    Le Baltic Dry Index (BDI) reflète la santé des transports maritimes entre les continents. De 632 points le 2 février 2015, il est tombé à 298 points ce 5 février 2016, soit une chute de 53% ! Depuis le 1er janvier il est passé de 478 points à 298 soit une baisse de 38% en seulement 5 semaines, ce qui signifie une catastrophe dans l’affrètement des cargos vraquiers (du type du Modern Express sauvé in extremis d’un naufrage sur les côtes landaises) et l’annonce d’un fort recul des marchandises transportées pour les mois à venir.

    Apparemment, les eurocrates de Bruxelles et les princes qui nous gouvernent n’ont pas la même anticipation, car leur vision est transformée par les lunettes roses du « vivre’ensemble », du « padamalgam », du multiculturel, du politiquement correct et de la Nouvelle Religion droits-de-l’hommiste, seules obsessions qui accaparent leurs neurones.

    Heureusement, de plus en plus d’analystes commencent à s’inquiéter et tirent la sonnette d’alarme pour ce qui s’annonce comme une nouvelle « bulle » bien plus importante que celle qui avait éclaté en 2008, avec les conséquences que nous connaissons.

    PIETER KERSTENS

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/planete-finance-2016-annee-de-tous-les-dangers_153210.html#more-153210

  • L’argent n’a pas d’odeur : en Arabie Saoudite, Starbucks interdit l’accès d’un café aux femmes

    Alors que la chaine américaine des cafés à emporter supprime en occident les références à Noël (voir ici) et milite en faveurs des LGBT (voir ici), elle n’hésite pas à interdire l’accès aux femmes dans sa boutique saoudienne… L’argent n’a pas d’odeur pour les firmes capitalistes.

    Un Starbucks café a interdit à Riyad (Arabie-Saoudite) l’accès du magasin aux femmes, s’est indigné sur Twitter une cliente le 1er février. La police religieuse a demandé au café de prendre cette mesure après l’effondrement d’un mur qui séparait les espaces entre les hommes et les femmes, indique The Independent en s’appuyant sur le journal saoudien Al Weaam.

    http://www.contre-info.com/

  • La Russie remet les pendules de l’OTAN à l’heure sur la question de la Syrie: Bref, concis et sans bavures!

    « l’origine de la crise en Syrie n’est pas l’opération des forces aérospatiales russes, mais l’activité insensée des pays de l’Otan qui ont plongé dans le chaos la région du Proche-Orient. » C’est ainsi que commence la mise-au-point du ministère russe de la Défense au secrétaire général de l’Otan qui avait prétendu que « l’opération des forces aérospatiales russes en Syrie entravait le règlement pacifique du conflit et conduisait à un regain de tension dans la région ».

    Réponse complète du porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov (Photo ci-dessus):

    « Je tiens à rappeler à M. Stoltenberg [Secrétaire Gl de l’OTAN] que l’origine de la crise en Syrie n’est pas l’opération des forces aérospatiales russes, mais l’activité insensée des pays de l’Otan qui ont plongé dans le chaos la région du Proche-Orient.

    « Plus encore, avant l’arrivée en Syrie de l’aviation russe, les pays de l’Otan, pendant près de trois ans, faisaient semblant de combattre le terrorisme international.

    « Pendant ces trois ans, personne en Occident, et encore moins à Bruxelles, n’a même évoqué de quelconques négociations sur la Syrie. Le seul souci consistait à préciser les délais de la destruction définitive du pays, à l’instar de la Libye où les pays de l’Otan instauraient le modèle occidental de la « démocratie » sans rencontrer aucun obstacle.

    « Grâce à l’aviation russe, les Syriens ont retrouvé, en quelques mois seulement, la confiance dans la possibilité de combattre et d’éliminer le terrorisme international dans leur pays et, comme conséquence, se sont mis à penser à l’avenir de la Syrie. 

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  • Une profession de mauvaise foi !

    La "merdiacratie" persiste et signe 
    Une meute de prétendus journalistes s'est déchaînée sur les réseaux à l'occasion de la diffusion du documentaire "Les masques de la Révolution" qui dénonce les racines et dérives brunes du nouveau pouvoir ukrainien. Cette "lettre ouverte à Paul Moreira" se révèle de fait un pamphlet propagandiste ou l'objection du système s'exprime par l'abjection de laquais médiatiques déshonorant la profession de journaliste
    En préambule, je tiens a préciser que le reportage de Paul Moreira dont je salue le travail et le courage est également selon moi entaché par des erreurs et des oublis et une forme trop sensationnaliste ("nobody is perfect"). Si je regrette que certain points ne soient pas abordés plus profondément comme le dossier des tireurs du Maïdan, force est de constater que l'objectif de ce reportage qui est de servir la Vérité à propos de ce choc de l'Histoire qui a frappé l'Ukraine il y 2 ans est atteint et j'en remercie chaleureusement son auteur. 
    "Mission accomplie !" 
    En effet car ce reportage honnête et salvateur sur le coup d'état du Maïdan et le massacre d'Odessa a le mérite de faire tomber les masques des vrais acteurs de la "Révolution du Maïdan", mais également de déranger les propagandistes médiatiques qui ont "couvert" les événements tout en jetant servilement un voile sur ce néonazisme ukrainien utilisé par les atlantistes cupides. 
    Pour regarder ce reportage et la polémique qu'il a suscité au moment de sa première diffusion :
    - L'annonce du reportage, le lien ici : Les aboiements des esclaves de maison 
    - La première diffusion du reportage, le lien ici : Les masques sont tombés
    La vérité dérange toujours...
    ...et les hérauts de ce mainstream médiatique occidental, excités par leurs agences de presse collabos, d'aboyer aujourd'hui en meute contre Paul Moreira. 
    Mais quelque part je les comprends ces esclaves du système qui, par intérêt, stupidité ou idéologie (cumul autorisé) préfèrent servir une pensée unique plutôt que la Vérité, quitte a bafouer sans vergogne la déontologie d'un des plus beaux métiers du monde qui devrait être par essence une vocation. En effet, ces "chiens de garde" du système politico-médiatique sont énervés car épinglés de facto dans ce reportage comme les complices de ces marionnettes meurtrières qui depuis le Maïdan servent une nouvelle guerre de préemption menée par les USA au coeur de l'Europe.  . 
    La réalité est que Paul Moreira a décidé de contrebalancer cette propagande honteuse menée par le mainstream médiatique des pays occidentaux servant cette ploutocratie mondialiste amorale, qui depuis plusieurs années allie à ses ambitions hégémoniques militaro-industrielles les pires ordures criminelles existantes, des égorgeurs islamistes aux massacreurs bandéristes.
    C'est tout à son honneur !
    Paul Moreira est un vrai journaliste d'investigation qui va sur le terrain inconnu de son enquête jusqu'à fouiller dans les poubelles de la pensée et des actes, quand d'autres se contentent de faire des safaris photos de quelques jours pour illustrer des conclusions pré-écrites dans les alcôves climatisées d'agences de presse validées par les ministères. 

  • L’Occident en marche vers la ruine économique

    Michael Hudson est le meilleur économiste du monde. En réalité, je pourrais presque même dire qu’il est le seul économiste du monde. Presque tous les autres sont des néolibéraux, ce ne sont pas des économistes, mais les complices des intérêts financiers.

    Le fait que vous n’avez pas entendu parler de Michael Hudson, si tel est le cas, montre le pouvoir de la Matrice. Hudson aurait dû recevoir plusieurs prix Nobel d’économie, mais il n’en recevra jamais aucun.

    Hudson n’a pas eu l’intention de devenir économiste. A l’Université de Chicago, dont la faculté d’économie était de premier plan, Hudson étudiait la musique, l’histoire et la civilisation. Il est allé à New-York pour travailler dans l’édition. Il pensait pouvoir se lancer quand il fut à même d’acheter les droits sur les œuvres et archives de George Lukacs et Léon Trotsky, mais les maisons d’édition n’étaient pas intéressées par le travail de ces deux marxistes juifs qui avaient marqué le 20e siècle de manière significative.

    Des relations amicales le mirent en contact avec un ancien économiste de la Général Electric, qui lui enseigna les flux financiers du système économique et lui expliqua comment les crises se forment quand la dette est supérieure à l’économie. Intrigué, Hudson s’inscrit aux cours d’économie de l’Université de New-York et prit un poste dans le secteur financier, poste consistant à calculer comment l’argent mis de côté pouvait être recyclé en de nouveaux prêts bancaires.

    Hudson apprit sur l’économie plus par son expérience professionnelle que par les cours suivis pour sa thèse. A Wall Street il apprit comment les prêts bancaires augmentent la valeur des terrains et de ce fait, le remboursement au secteur financier. Plus les banques prêtaient, plus les prix de l’immobilier augmentaient, encourageant de ce fait encore plus les prêts bancaires. Tandis que le service de la dette augmentait, une part de plus en plus grande du revenu du foyer et de la valeur locative des biens immobiliers allait au secteur financier. Quand le déséquilibre est trop grand, la bulle éclate. Malgré son importance, l’analyse du loyer du foncier et de l’évaluation des biens n’était pas enseignée dans les études économiques qu’il suivait.

    Le travail suivant de Hudson fut à la Chase Manhattan, où à partir du montant des recettes issues des exportations des pays de l’Amérique du sud, il calculait la dette que ces pays pouvaient servir aux banques américaines. Hudson apprit que, tout comme les prêteurs regardaient le revenu locatif d’un bien comme flux financier qui peut être consacré aux paiements du prêt, les banques internationales regardaient les exportations d’un pays étranger comme des revenus qui pouvaient être utilisés pour payer des intérêts sur des prêts à l’étranger. Hudson a appris que le but des créanciers était de capturer la totalité de l’excédent économique d’un pays, au bénéfice du paiement du service de la dette.

    Bientôt les créditeurs américains et le FMI se mirent à prêter de l’argent à des pays endettés pour payer les intérêts. Cela provoqua l’augmentation de la part de dette étrangère avec des taux d’intérêts composés. Hudson prédit que les pays endettés ne seraient pas en mesure de rembourser leurs dettes, prédiction mal perçue qui fut confirmée quand le Mexique annonça qu’ils ne pouvaient plus rembourser. Cette crise fut résolue grâce aux obligations Brady, du nom du secrétaire d’Etat américain au trésor, mais quand éclata la crise américaine des « subprime » en 2008 ainsi qu’Hudson l’avait prévu, rien ne fut fait pour les propriétaires américains. Si vous n’êtes pas une méga-banque, vos problèmes ne sont pas la priorité de la politique économique américaine.

    Par la suite, la Chase Manhattan demanda à Hudson de créer un support comptable pour analyser la balance des paiements de l’industrie pétrolière américaine. Là, Hudson apprit une autre leçon sur la différence entre les statistiques officielles et la réalité. Utilisant des « prix de transfert », les sociétés pétrolifères s’arrangent pour ne pas payer de taxes en créant l’illusion d’un bénéfice inexistant. Les filiales des sociétés pétrolifères situées dans des endroits qui permettent d’éviter la fiscalité, achète à bas prix le pétrole auprès des producteurs. Depuis ces lieux de complaisance, qui n’ont pas de fiscalité sur les bénéfices, le pétrole est ensuite vendu aux raffineries occidentales à un prix élevé pour éviter les bénéfices par la suite. Les bénéfices sont enregistrés par les filiales des sociétés pétrolifères dans des juridictions où il n’y a pas de taxe (les autorités fiscales ont poursuivi, jusqu’à un certain stade, l’utilisation des prix de transfert pour échapper à la taxation).

    La tâche suivante fut pour Hudson d’estimer le montant de l’argent du crime allant dans le système bancaire secret Suisse. Lors de ses recherches, et la dernière pour la Chase, Hudson découvrit que sous la direction du département d’Etat américain, la Chase et d’autres grandes banques avaient établi des banques dans les Caraïbes dans le but d’attirer l’argent des trafiquants de drogue dans des actifs financiers émis en dollars afin de soutenir le cours du dollar (en augmentant la demande de dollars des criminels) afin de rééquilibrer ou de juguler, les dépenses militaires de Washinton à l’étranger. Si les dollars quittaient les Etats-Unis, mais que la demande n’augmentait pas pour absorber l’augmentation du volume de dollars, alors le cours du dollar pouvait tomber et ainsi mettre en danger la base du pouvoir américain. En fournissant des banques offshore, dans lesquelles les criminels pouvaient déposer leurs dollars gagnés illégalement, le gouvernement des Etats-Unis soutenaient le cours du dollar.

    Hudson découvrit que le déficit de la balance des paiements, source de pression sur la valeur du dollar, était entièrement de nature militaire. Le trésor américain et le département d’état soutenaient les paradis fiscaux caribéens et le dépôt des bénéfices illégaux afin de compenser l’impact négatif de la balance des paiements des opérations militaires américaines à l’étranger. En d’autres termes, la criminalité peut être utilisée comme soutien du dollar, et le gouvernement est entièrement pour.

    Quand il s’agissait des réels tenants et aboutissants économiques de la situation, la théorie économique n’avait aucune explication. Ni les flux commerciaux, ni les investissements directs n’étaient déterminants dans la fixation du taux de change. Ce qui était important était les « erreurs et omissions » qu’Hudson découvrit être un euphémisme pour les liquidités brûlantes de dealers de drogues et d’officiels qui détournaient l’argent provenant de l’exportation de leurs propres pays.

    Le problème pour les américains est que ses deux partis politiques voient les besoins du people américain comme une charge et un obstacle aux profits de l’industrie militaire et de la sécurité, de Wall Street, des méga-banques, et de l’hégémonie mondiale de Washington. Le gouvernement à Washington représente des groupes d’intérêts puissants, pas les citoyens américains. C’est pourquoi le 21e siècle voit l’attaque des protections constitutionnelles des citoyens afin que ceux-ci soient mis de côtés et ne fassent pas obstacle aux besoins de l’Empire et de ses affidés.

    Hudson apprit que la théorie économique est réellement un moyen pour escroquer l’untermenschen. La théorie du commerce international conclut que les pays peuvent servir d’énormes dettes simplement en baissant le niveau des salaires afin de payer les créditeurs. Cette politique est actuellement appliquée en Grèce aujourd’hui, et a été le socle des programmes d’austérité et d’ajustements structurels imposés aux états endettés, essentiellement sous la forme d’un pillage qui remet les ressources intérieures aux mains de créditeurs étrangers.

    Hudson apprit que la théorie monétaire se consacre surtout aux salaires et au prix de consommation mais pas à l’inflation des prix des actifs comme l’immobilier et les actions. Il a vu que la théorie économique sert de couverture pour la polarisation de l’économie mondiale entre riches et pauvres. Les promesses de la globalisation sont un mythe. Même les économistes d’extrême gauche et les marxistes pensent l’exploitation en termes de salaire et ne sont pas conscients que l’instrument principal de l’exploitation est l’extraction de valeur par le système financier sous la forme du paiement des intérêts.

    La négligence de la théorie économique à voir la dette comme instrument d’exploitation contraint Hudson à chercher dans le passé la manière dont les sociétés géraient l’accumulation de la dette. Sa recherche fut si novatrice que l’Université d’Harvard le nomma chercheur-associé en histoire économique sur Babylone au Musée Peabody.

    Entretemps il était recherché par les firmes financières. Il fut recruté pour calculer le nombre d’années pendant lesquelles l’Argentine, le Brésil et le Mexique seraient capables de payer des taux extrêmement élevés sur leurs obligations d’état. Sur la base de son étude, le Fonds Scudder réalisa le 2ème retour sur investissement le plus élevé au monde en 1990.

    Les recherches d’Hudson sur les problèmes de notre temps l’amenèrent à visiter l’histoire de la pensée économique. Il découvrit qu’aux 18e et 19e siècles les économistes comprenaient le pouvoir handicapant de la dette beaucoup mieux que les économistes libéraux de nos jours, qui négligeaient essentiellement ce point pour mieux prendre soin des intérêts du secteur financier.

    Hudson démontre que les économies occidentales ont été financiarisées d’une manière prédatrice, qui sacrifie l’intérêt public aux intérêts du monde financier. C’est pourquoi l’économie ne fonctionne plus pour les gens ordinaires. La finance n’est plus productive. Elle est devenue un parasite de l’économie. Hudson raconte cette histoire dans un livre récemment publié Killing the Host : How Financial Parasites and Debt Bondage Destroy the Global Economy, 2015 (L’hôte se meurt : comment les parasites financiers et la servitude de la dette détruisent l’économie globale).

    Les lecteurs me demandent souvent comment ils peuvent comprendre l’économie. Ma réponse est de consacrer beaucoup de temps au livre d’Hudson. Commencez par lire le livre une fois ou deux pour avoir une idée du sujet qu’il traite. Après étudiez le plus précisément chaque partie. Quand vous aurez compris le livre, vous comprendrez l’économie mieux que n’importe quel prix Nobel d’économie.

    Voyez cette tribune comme une introduction à ce livre. J’écrirai dessus autant que les événements et le temps libre me le permettent. En ce qui me concerne, beaucoup d’événements ne peuvent pas être compris indépendamment des explications d’Hudson sur la financiarisation de l’économie occidentale. En fait, comme la plupart des économistes russes et chinois sont eux-mêmes formés par la théorie économique libérale, ces deux pays pourraient suivre le même chemin descendant que l’Occident.

    Si vous mettez côté à côte l’analyse de la financiarisation de Hudson avec mon analyse de l’impact négatif de la délocalisation de l’emploi, vous allez comprendre que le chemin actuel que prend le monde occidental est un chemin vers la destruction.

    Paul Craig Roberts, I.P.E. 01/02/2016

    Titre original :The West Is Traveling The Road To Economic Ruin — Paul Craig Roberts

    Traduction : Traduit de l’Américain par Vanessa de Seny

    http://www.polemia.com/loccident-en-marche-vers-la-ruine-economique/

  • Au sujet des « no borders », Je persiste et signe ( Olivier Dejouy )

    Un article de Kevin Amara, du cercle des volontaires , sur l’origine des « no borders », m’a valu quelques réactions agacées, non sur le bien fondé du propos, mais sur l’absence de références ou sources crédibles. Il se trouve que n’ayant pu faire apparaître le facsimilé du document qui présentait la liste des organismes de soutien de l’association internationale « United for Intercutural Action », je la reproduit ci-dessous un peu plus complète , mais non exhaustive, sans crainte de la moindre poursuite , puisque c’est l’organisation elle-même qui annonce sur son site : http://www.unitedagainstracism.org/ pour s’en prévaloir, le soutien dont elle dispose en en délivrant fièrement la liste.
    Comme il s’agit d’une organisation internationale , largement financée par des organismes officiels publics ou privés, il lui est extrêmement facile de faire voyager à travers le monde , et singulièrement l’Europe ses militants recrutés à l’extrême gauche.

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