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international - Page 809

  • Négociations de paix et indignations en Syrie pour stopper la défaite de nos alliés terroristes

    Le monde politico-médiatique occidental et les USA critiquent violemment l’offensive des troupes syriennes et de leurs alliés russes contre les villes stratégiques de Madaya et d’Alep depuis décembre 2015, alors qu’il n’y avait eu aucune réaction ou information sur le siège de Deir Ezzor par l’État Islamique qui dure depuis 11 mois.

    De même notre nouveau ministre des affaires étrangères n’hésite pas à parler de crime de guerre concernant les frappes russes alors que les écoles et hôpitaux détruits par nos alliés – et clients – saoudiens sont systématiquement ignorés.
    Mais maintenant que les soldats de Bachar al Assad regagnent du terrain les gouvernements Européens s’inquiètent pour leurs alliés d’Al Qaida piégés à Alep et demandent, comme le faisait encore la semaine dernière Laurent Fabius au nom de la France « la levée de tous les sièges qui affament les populations et à l’arrêt des bombardements».

    Ce silence est surprenant de la part d’une presse toujours prête à passer en boucle des photos d’enfants immigrants noyés. Il y aurait dans le drame de cette ville martyre des images-chocs à publier, mais comme il s’agit d’une population loyale au président Bachar al Assad, comme pour le massacre des chrétiens Yazidis, cela ne représente aucun intérêt pour nos journalistes et politiques.
    Après tout, comme l’avait aussi déclaré notre ministre des affaires étrangères en 2012 « Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » et cela visiblement s’applique aussi à ses partisans. Vous ne verrez donc jamais comme dans le journalLibération de ce mardi 16 février sur Alep une couverture et un reportage de 4 pages sur les massacres commis contre les populations loyalistes. Seuls quelques journaux étrangers osent publier de témoignages qui sortent de la propagande officielle.

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  • Brésil : le produit anti-moustique pulvérisé est plus toxique que le virus Zika

    La peur du virus Zika continue d’alimenter l’actualité. Au Brésil, l’armée a été mobilisée pour visiter plus de trois millions d’habitations. Le but officiel est d’y déceler tout lieu propice au développement des moustiques porteurs du virus.

    A la fin de ce reportage diffusé au journal télévisé belge, il est pourtant dit que seuls 41 cas d’encéphalites sont attribuées avec certitude au virus Zika. Par contre, selon certains chercheurs, les produits toxiques anti-moustiques pulvérisés abondamment pourraient être les vrais responsables de la majorité des encéphalites constatées au Brésil !


    Les militaires mobilisés pour éradiquer le virus Zika au Brésil avant les JO

    http://www.medias-presse.info/bresil-le-produit-anti-moustique-pulverise-est-plus-toxique-que-le-virus-zika/49184

  • Conférence sur la sécurité à Munich ou chronique de l’impuissance occidentale

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Fondée, en 1963, afin de permettre à des ministres, à des députés ou encore à de hauts responsables militaires d’échanger sur les problèmes de politique étrangère et de défense auxquels les États-Unis et l’Europe sont confrontés, la conférence de Munich sur la sécurité a eu lieu le WE dernier.

    Le début de la conférence a été marqué par une signature d’un accord sur la situation syrienne entre le secrétaire d’État américain John Kerry et le ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov.
    Tout à fait, mais il faut être prudent sur l’application de l’accord : il ne s’agit nullement d’un cessez-le-feu, mais plus d’une cessation des hostilités. En effet, le caractère définitif de l’arrêt du conflit n’est pas prévu par l’accord. Selon le texte, cet arrêt des combats interviendra après confirmation par le gouvernement syrien et l’opposition ; une perspective qualifiée par beaucoup d’ambitieuse.

    Les chances de réussites de cet accord ne paraissent donc pas très élevées…
    D’autant plus que même les signataires n’y croient pas vraiment. Côté américain on craint l’inaction russe. Côté russe on dénonce les divergences de discours entre le Pentagone et le département d’État. M. Lavrov a conclu « Tout cela veut dire que les États-Unis ne vont pas cesser leurs frappes aériennes, mais que la Russie doit arrêter les siennes. C’est malheureux, mais ça signifie que cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains ».

    L’autre sujet de tension a été les propos de Manuel Valls sur l’accueil des migrants
    En effet, celui-ci a indiqué que la France ne pourrait pas accueillir plus de 30 000 demandeurs d’asile. Sur le fond, les propos du Premier ministre n’ont pas surpris : les Allemands savent que la France ne veut pas accueillir plus de réfugiés, mais la forme est jugée inconvenante par l’entourage d’Angela Merkel.

    Peut-on donc dire que tout a divisé lors de cette conférence ?
    Tout sauf le constat clinique : nous n’avons jamais été aussi peu en sécurité.

    Pour aller plus loin, peut-on dire que la Russie et les États-Unis sont dans une seconde guerre froide ?
    En effet, James Clapper, le patron du renseignement américain, a déclaré qu’il était possible que les États-Unis et la Russie retrouvent une guerre froide. Il considère que la Russie a développé un projet de missiles croisière en violation du traité des forces nucléaires. Tout comme pendant la guerre froide, les États-Unis se servent de l’OTAN et de théâtres extérieurs pour intervenir indirectement. À ce titre, on peut rappeler que les ministres de la Défense de l’OTAN ont annoncé que l’OTAN allait renforcer sa présence militaire en Europe de l’Est afin de minimiser le risque d’une nouvelle annexion par la Russie.

    http://fr.novopress.info/

  • Syrie : la tension monte entre la Turquie et la Russie

    Les forces kurdes de Syrie se sont emparées lundi de la plus grande partie d'un bastion rebelle dans le nord de la Syrie en dépit des bombardements de laTurquie, engagée dans une escalade verbale avec la Russie.

    La Russie, principale alliée du régime de Bachar el-Assad, a dénoncé les "actions agressives" de la Turquie qui s'apparentent, selon elle, à un "soutien non voilé au terrorisme international". Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a répliqué en accusant la Russie de se comporter "comme une organisation terroriste" en Syrie où elle mène, au même titre que les djihadistes du groupe État islamique des "attaques barbares contre la population civile". Si elle continue, "nous lui opposerons une riposte extrêmement résolue", a-t-il averti.

    L'armée turque a pilonné, pour le troisième jour consécutif, des positions des forces kurdes à proximité de la frontière syro-turque dans la province septentrionale d'Alep. Malgré ces tirs, les Kurdes continuent à progresser depuis l'ouest de la province après avoir conquis plusieurs localités aux mains de groupes insurgés, ainsi que de l'aéroport de Minnigh. Ils ont pris le contrôle de 70 % de Tall Rifaat, un des trois derniers grands bastions rebelles dans la province. Ils se sont emparés du sud et de l'ouest et les combats de rue faisaient rage lundi dans les nord et le nord-est de cette petite ville tenue par des islamistes soutenus par la Turquie et l'Arabie saoudite.

    Les Kurdes veulent relier les zones qu'ils contrôlent dans le nord de la Syrie afin de créer une région autonome unifiée, ce qui exaspère la Turquie, qui préfère s'en prendre aux Kurdes qu'à l'Etat islamique. Les Kurdes contrôlent les trois quarts des 800 kilomètres de frontière et avancent vers le territoire tenu par les membres du groupe État islamique dans l'est de la province d'Alep. Malgré les appels lancés par Washington et Paris à y mettre fin, la Turquie a prévenu que ces bombardements allaient se poursuivre, notamment pour empêcher les Kurdes de prendre Azaz, une ville située à une dizaine de kilomètres de la frontière.

    De son côté, l'armée syrienne encercle désormais presque totalement les quartiers rebelles d'Alep. Mgr Georges Abou Khazen, vicaire apostolique d’Alep en Syrie, s'inquiète.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/syrie-la-tension-monte-entre-la-turquie-et-la-russie.html

  • Oui, l’islam est la source de tous nos malheurs

    C'est le cri du coeur du chercheur égyptien Sabah Ibrahim, qui s'insurge contre la culture intrinsèquement destructive de l’islam. Dans un récent article, daté du 3 février 2016, "il attaque directement le cheikh de l’université islamique d’Al-Azhar qui prétend que la civilisation islamique a transmis à l’Occident le savoir, les connaissances et les sciences" (Riposte Laïque). Le résultat est assez triste, car les musulmans honnêtes sont obligés d'admettre que non seulement l'islam n'a rien apporté à l'humanité, mais qu'au contraire il a passé son temps à détruire tout ce qui lui est étranger. Sabah Ibrahim au directeur d'Al-Ahzar :

    "Monsieur le cheikh d’Al-Azhar, permettez-moi de vous dire :

    « Votre discours est truffé d’erreurs et de mensonges. Les musulmans n’ont jamais connu du progrès ni de civilisation. Nous n’avons aucun monument historique témoin de cette civilisation ni au berceau de l’islam ni dans une région que les arabo-musulmans ont occupée. Presque tous les savants dits musulmans, tels que Ibn Sina (Avicenne), Al-Razi, al-Khawarizmi et d’autres, ne sont pas arabes mais persans. Ils ont acquis le savoir de leur civilisation et non pas de vos prétendues sciences islamiques ou arabes. Les Chrétiens occidentaux n’ont pas abandonné leur religion et ont excellé dans tous les domaines scientifiques. Ils ont appliqué la parole de leur Évangile : ‘Donnez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu !’ Ils ont séparé la religion de la politique. Leur culte est exercé librement au sein de leurs églises et temples. C’est ainsi qu’ils ont connu le chemin du progrès et la promotion de leur civilisation.

    « Mais nous, arabo-musulmans, nous continuons à mélanger État, politique et religion, et c’est la raison fondamentale de notre sous-développement éternel.

    « Même les autres peuples, tels les Chinois, les Japonais, les Sikhs, les Bouddhistes, excellent dans tous les domaines scientifiques et récoltent des Prix Nobel.

    « Par contre, les musulmans n’excellent que dans la terreur, les massacres, le génocide des minorités, l’ethnocide des populations historiques, le viol collectif, la destruction des monuments qui attestent la grandeur de civilisations millénaires. Ils bombardent les usines, les écoles, les hôpitaux avec les armes achetés en Occident avec l’argent du peuple musulman.

    « Regardez les guerres des musulmans qui s’éternisent en Libye, en Syrie, en Irak, au Yémen, en Afrique.

    « Oui, les musulmans n’excellent que dans les horreurs : tueries de masse, flagellation, lapidation, décapitation, crucifixion, enterrement de femmes vivantes. La preuve frappante de cette culture destructive s’illustre quotidiennement par Daesh, al-Qaeda, al-Nosra, Boko Haram, les Frères musulmans, les bandes criminelles musulmans, et tout ce qu’ils font en Iraq, en Syrie, au Yémen, au Sinaï, en Égypte et ailleurs."[...]

    "« Oui, M. le grand cheikh d’Al-Azhar, c’est l’islam qui est la source de tous nos maux. Il s’immisce dans tous les aspects de notre vie, même dans la relation la plus intime entre un homme et son épouse. Il nous impose la façon d’entrer et de sortir du WC. Oui, c’est l’islam qui enjoint à la femme qui travaille avec un collègue homme dans un bureau ou dans un autre endroit, de l’allaiter de son sein, afin qu’il ne la regarde plus avec convoitise.[...]

    « Toutes ces aberrations abominables sont, entre autres, enseignées dans votre institution au Caire, cette prétendue ‘grande université islamique’, Al-Azhar, comme dans les écoles qui en dépendent.

    « Comment voulez-vous donc que ces enseignements stimulent la promotion du progrès dans le monde arabo-musulman ?" [...]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/oui-lislam-est-la-source-de-tous-nos-malheurs.html

  • JT du lundi 15 fevrier 2016 : Politique / Les Républicains : Copé déclaré

  • Présidentielle américaine : ça nous regarde

    Comme il est d’usage sous nos latitudes, la présidentielle américaine occupe une place de choix dans les médias, à  défaut d’intéresser peut-être vraiment  nos compatriotes. Journalistes français qui,  sans grande originalité, expliquent à l ’occasion des primaires au sein du parti républicain et démocrate que lacontagion populiste anti Système n’épargne pas les Etats-Unis au vu des sondages, mais aussi des premiers résultats de ces primaires dans l’Iowa et le New Hampshire. Dans cet Etat le républicain Donald Trump l’a confortablement  emporté la semaine dernière. Côté démocrate,  c’est le très socialisant (même à l’échelle de la vie politique européenne)  Bernie Sanders qui a engrangé une victoire écrasante sur Hillary Clinton, laquelle avait pourtant gagné le New Hampshire en 2008 face à Obama,  avant que celui-ci anéantisse finalement  ses rêves présidentiels. L’épouse de Bill Clinton et ancienne secrétaire d’Etat  (entre 2009 et 2013)   avait déjà été étrillée  dans l’Iowa,  ne l’emportant sur son rival  Sanders que d’une très courte tête.

    Donald Trump, qui certes n’est pas avare dans ses propos de tribune d’outrances  et d’analyses «étranges»,  concentre en France toutes les attaques, bien plus que le Mélenchon américain Bernie Sanders, du fait du tropisme gauchisant bien connu de notre petit monde médiatique.  Les journalistes  hexagonaux se livrent à satiété à la comparaison entre le milliardaire Trump,  baptisé héros des petits blancs frappés par la crise (le  New Hampshire ou il a viré largement en tête est pourtant un Etat avec une population plutôt aisée) et Jean-Marie voire Marine Le Pen,  relégués eux aussi hors du cercle de la raison et de la décence, car forcement coupables de démagogie et de xénophobie.

    Le portrait que dressait Le Parisien de M. Trump résume assez bien tout ce qui lui est reproché: «S’il est élu, il promet la construction d’un mur à la frontière mexicaine, payé par le Mexique, pour empêcher l’immigration clandestine. Il veut expulser des Etats-Unis les 11 millions d’immigrés clandestins. Face au terrorisme, il parle d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis. Il coupera rapidement la tête de l’organisation djihadiste État islamique et prendra leur pétrole. Il admire Vladimir Poutine, un leader fort. Dénonce le réchauffement climatique comme une invention des Chinois. Il est charismatique, brutal, se pose en sauveur d’une Amérique selon lui moribonde et devenue la risée du monde. »

    Icône en France au sein de la Caste, la très ambitieuse Hillary Clinton, alias «Sister frigidaire» comme elle est surnommée outre-Atlantique, traîne pourtant dans son pays une réputation assez sulfureuse. Elle date non pas tant de sa jeunesse gauchiste que de ses bourdes, de ses échecs, de ses fautes, de sa rapacité financière dont il est rarement fait état chez nous ou la clintonmania  précéda l’obamania.

    Certes les féministes (surtout aux Etats-Unis, moins dans Marie-Claire ou Elle…) ont reproché à Mme Clinton, lors  du scandale Monica Lewinsky,  en 1998, de ne pas avoir divorcé. « J’ai soutenu Bill à cause du Kosovo et pour le bien du pays» expliquait-elle alors  aux électrices. Comme le relevait Patrick Gofman («Hillary démasquée»), il était donc « essentiel  pour le bien du pays nord-américain que son président jouisse d’un harem  et que l ’Albanie musulmane, kollabo de l’envahisseur turc, mette la main sur la province natale de la Serbie Chrétienne, que ses monastères du XIIème siècle soient restaurés à la dynamite ? ».

    Outre-Atlantique, le  nom d’Hillary Clinton  reste aussi  attaché à l’échec cuisant qui fut  le sien sous la présidence de son mari,  dans sa tentative de nationaliser le système de santé (healthcare), alors soupçonnée de vouloir imposer en Amérique un collectivisme à la Française, ce qui n’était  pas bien sur un compliment dans la bouche de ses adversaires…

    Un sujet sur lequel elle  s’est d’ailleurs affrontée avec son  rival Bernie Sanders lors d’un débat le 11 février. Mme Clinton a fustigé ce qu’elle  juge être   le coût faramineux  de la proposition de Sanders sur une assurance-maladie publique et universelle. «Tous les économistes de gauche qui ont fait l’analyse disent que le compte n’y est pas », «Nous ne sommes pas la France», a-telle ajouté…

    Récemment, alors qu’elle était encore  secrétaire d’Etat,  deux affaires ont terni assez sérieusement  son image: le cafouillage calamiteux sur l’attaque de Benghazi, et l’utilisation  de sa messagerie personnelle, dans le cadre de ses fonctions officielles de chef de la diplomatie américaine, qui  fait l’objet d’une enquête du FBI  toujours en cours depuis plusieurs mois.

    FBI qui n’a peut être pas oublié cette année 1993 ou éclata le scandale dit du filegate. Alors  première dame des Etats-Unis, Mme Clinton aurait donné ordre à un ancien videur de bar nommé à la sécurité de la Maison Blanche, Craig Livingstone, de dérober plusieurs  centaines de dossiers  confidentiels du FBI qui concernaient des opposant républicains.

    En juin 2015, l’Afp rapportait que «la proportion d’Américains estimant (qu’Hillary Clinton, NDLR)  n’est pas honnête et digne de confiance est passée de 49 à 57% entre mars et juin, selon un sondage CNN, dans la foulée de révélations sur (ses activités) de 2009 à 2013, ainsi que de multiples articles sur d’éventuels conflits d’intérêts avec les donateurs de la fondation caritative Clinton. »

    Bien évidemment constate Bruno Gollnisch,  c’est principalement  à l’aune de son action sur la scène internationale qu’un patriote Français doit surtout juger la très progressiste Mme Clinton, pour connaitre ce que pourrait être ses orientations politiques (ou celles de ses bailleurs de fonds  et de ses soutiens…)  en cas de victoire à la présidentielle.

    Pendant les primaires démocrates de 2008,  elle était au nombre des faucons sur le dossier du nucléaire iranien, traitant alors Barack Obama  «d’irresponsable et de grand naïf » au motif que celui-ci entendait emprunter la voie de la négociation demandant  «aux ayatollahs d’ouvrir leur main et non de fermer leur poing. »

    Elle s’est signalée aussi par ses critiques vis-à-vis de l’actuel président américain  lorsque les premiers affrontements ont éclaté en Syrie en 2011  étant de ceux qui voulait un soutien  très massif aux groupes terroristes et autres rebelles en lutte contre le régime laïque en place.  Elle fut aussi il y a quelques mois au nombre des dirigeants américains qui ont avoué qu’Al-Qaïda fut financé par les Etats-Unis  et notamment la CIA.

    Hillary Clinton est aussi caractérisée par un  fort tropisme anti russe : lors d’une conférence tenue à Dublin le 6 décembre 2012, elle déclarait ainsi, sans trop user de diplomatie :  «les Etats-Unis s’opposeront à des processus d’intégration dans l’espace postsoviétique ». En clair,  elle signifiait  la crainte de Washington de voir l’Union Douanière, voulue  par Vladimir Poutine avec les ex républiques soviétiques d’Asie centrale,  être un succès et déboucher à terme sur une  Union Eurasiatique…

    Très en pointe dans les tentatives de déstabilisation de la Russie, via le conflit ukrainien,  quand elle était secrétaire  d’Etat, Hillary Clinton  n’avait pas hésité à comparer le président russe à «Hitler». Tout en finesse !

    Quant à l’avenir du  grand marché transatlantique (TAFTA) actuellement en cours  de négociation et que  le Front National  combat résolument, la candidate à l’investiture démocrate reste très floue. Elle s’est dite opposée à l’accord transpacifique (TPP), mais garde le mutisme sur le TAFTA…ce qui n’a pas empêché la Maison Blanche d’affirmer en juin dernier que Mme Clinton  partageait  les mêmes  vues que M. Obama sur ce dossier.

    Sur l’agenda d’Hillary, figure en bonne place, les  caucus démocrates du Nevada (20 février) et la primaire de Caroline du Sud (27 février), avant  l’étape, peut-être déterminante,  du  1er mars  quand onze Etats voteront. Les jeux ne sont pas faits, et il serait stupide d’enterrer trop vite, dans cette démocratie-ploutocratie américaine très verrouillée,  cette  redoutable compétitrice, qui ne s’avoue jamais vaincue, et qui dispose d’un réseau et de  soutiens de poids.

    http://gollnisch.com/2016/02/15/presidentielle-americaine-ca-nous-regarde/

  • Le président al-Assad à l’AFP : La France doit changer ses politiques erronées envers la Syrie pour lutter contre le terrorisme

    Damas / Le président Bachar al-Assad a accordé un entretien à l’AFP sur les développements en Syrie et dans la région.

    Entretien de Monsieur le Président avec l’AFP

    Journaliste : Monsieur le Président quels sentiments vous inspire la vue de dizaine de milliers de vos compatriotes affamés sur les routes qui tentent de rejoindre la Turquie pour échapper aux bombardements de vos alliés russes sur Alep, et aussi la vue d’enfants syriens qui sont noyés en tentant de traverser la mer pour rejoindre l’Europe ?

    Monsieur le Président : Si vous voulez qu’on parle des sentiments, j’appartiens bien à ce peuple. Il est donc évident que j’éprouve les mêmes sentiments que lui. Tout spectacle douloureux nous fait tous ressentir de la peine en tant que Syriens. Mais en tant que responsable, la question devrait être non pas quel est votre sentiment, mais qu’est-ce que vous allez faire devant une telle situation.
    Lorsque la cause n’est pas véritablement les bombardements russes, comme le prétendent aujourd’hui les médias occidentaux, mais plutôt les terroristes; lorsque l’embargo imposé par l’occident depuis déjà cinq ans est l’une des causes de la migration, il est normal que ma première mission, comme celle de tout responsable dans ce pays, dans cet Etat, soit d’abord de lutter contre le terrorisme, essentiellement par des moyens syriens, tout en demandant le soutien de nos amis pour combattre ce terrorisme. Le problème des réfugiés qui se trouvent à l’étranger, de même que celui de la famine comme vous dites, sont deux problèmes auxquels ont contribué les terroristes et l’embargo imposé sur le peuple syrien.

    Journaliste : Justement nous parlons d’actes pour alléger cette souffrance, est-ce que vous pourriez envisager de cesser les bombardements sur la population civile et surtout le siège des villes, comme le demande d’ailleurs l’opposition, comme condition pour retourner à Genève ?

    Monsieur le Président : Depuis le début de la crise, le conflit portait sur qui pourrait gagner la base populaire en Syrie. Théoriquement parlant, il nous est impossible de bombarder les civils et de vouloir en même temps les gagner à nos côtés. Quant à la pratique, vous pouvez vous-même effectuer des tournées en Syrie, dans les régions contrôlées par l’Etat. Vous trouverez alors que toutes les composantes de la société syrienne, y compris les familles des hommes armés, vivent sous la protection de l’Etat. En plus, pour ce qui est de la ville de Raqqa qui est totalement sous la domination de Daech, nous payons toujours les salaires des fonctionnaires et envoyons les vaccins aux enfants qui s’y trouvent. Il est donc illogique que l’Etat bombarde les civils en offrant tous ces services ; à moins qu’il y ait des erreurs, qui peuvent d’ailleurs se produire dans n’importe quel combat. La règle générale c’est d’avoir dans toute guerre des victimes innocentes, mais ce n’est certainement pas la politique de l’Etat syrien.

    Journaliste : Que dites-vous des gens qui s’en vont pour l’Europe, vous leur dites revenez, qu’est-ce que vos leur dites ?

    Monsieur le Président : bien sûr. J’espère certainement que toute personne ayant quitté la Syrie y retourne. C’est normal, mais cela ne suffit pas. Les sentiments ne suffisent pas. Ces gens-là vont me demander qu’est-ce qui nous pousse à revenir ? Est-ce que le terrorisme a cessé? Est-ce que les premières nécessités de la vie sont désormais disponibles? Beaucoup de ceux qui ont émigré ne sont pas contre l’Etat, ni pro-terroristes. Mais il y a parfois des circonstances qui vous obligent à émigrer. Aussi ma réponse à cette question sera-t-elle la suivante : lorsqu’il y aura un recul du terrorisme et que les choses s’amélioreront, ils retourneront de leur propre gré sans invitation. Plutôt donc que d’inviter ce citoyen à revenir, je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à cet exode en assurant d’abord une couverture aux terroristes, et en imposant l’embargo à la Syrie, à aider au retour des Syriens chez eux.

    Journaliste : Est-ce que la reprise d’Alep est une question de jours, et après quelles sont les prochaines étapes : la reprise totale de Lattaquié, d’Alep, d’Idleb ?

    Monsieur le Président : Actuellement, le combat à Alep n’a pas pour but de récupérer la ville, car nous y sommes déjà. La bataille principale vise plutôt à couper la route entre Alep et la Turquie qui constitue la voie principale de ravitaillement des terroristes. Nous menons actuellement des combats sur plus de dix fronts, du Nord au Sud, à l’Est et au Nord-Est, de même qu’à Lattaquié à l’Ouest. Il y avait également des combats à Homs, lesquels ont maintenant pris fin. Toutes les étapes vont donc en parallèle.

    Journaliste : Pensez-vous être capable de reprendre tout le territoire syrien et dans quel délai ?

    Monsieur le Président : Que nous soyons capables de le faire ou non, c’est un but que nous œuvrerons à atteindre sans hésitation. Il n’est pas logique de dire qu’il y a une partie de notre territoire à laquelle nous renoncerons. Quant au délai, cela dépend de deux cas : à supposer d’abord que le problème est uniquement syrien, c’est-à-dire que la Syrie est isolée de son entourage, dans ce cas-là, nous pouvons régler le problème sur deux axes : le combat contre le terrorisme, et l’action politique. Dans le deuxième cas, le cas actuel où il y a ravitaillement permanent des terroristes à travers la Turquie, la Jordanie, et parfois encore à travers l’Irak bien sûr, puisque Daech s’y trouve avec les soutiens saoudien, turc, et qatari, il est évident que les délais de la solution soient longs et les prix lourds. Il est donc difficile de donner une réponse précise quant aux délais.

    Journaliste : Vous ne pouvez pas dire dans combien d’années la paix reviendra en Syrie ?

    Monsieur le Président : La question est de savoir combien d’années la Turquie et l’Arabie Saoudite maintiendront leur soutien au terrorisme. Telle est la question. Et quand l’Occident fera–t-il pression sur ces pays pour qu’ils cessent leur soutien au terrorisme.

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