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  • RETOUR AUX VALEURS TRADITIONNELLES EN CHINE ET EN RUSSIE ! QUAND EN EUROPE ?

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    Marc Rousset

    Le journaliste Cyrille Pluyette nous apprend, dans Le Figaro du 19 août dernier, que la promotion des valeurs traditionnelles, tant condamnées sous Mao Tsé-toung, est orchestrée par les autorités et fait son grand retour en Chine. On peut lire, aujourd’hui à Pékin, des affiches du style : « On est béni quand on fait preuve de piété filiale, quand on est honnête, quand on est patriote. » Ailleurs, des panneaux relatent la vie des disciples de Confucius, expliquent que l’on doit être « soumis et respectueux face aux parents, fidèle à la mère patrie » et qu’il faut être indifférent à la célébrité et à la richesse. Quant aux amoureux, ils ne doivent pas être trop démonstratifs et « respecter la morale sociale ».

    La pornographie, l’homosexualité, l’adultère, l’hédonisme matérialiste stupide, les scoops ou les ragots sur la vie privée des stars chinoises sont également censurés sur Internet afin de ne pas flatter les « bas instincts du public ». Xi Jinping, dans une société largement bâtie sur l’argent, veut donc combler le vide idéologique par de nouvelles valeurs compatibles avec son gouvernement autoritaire. Le parti unique cherche à se réapproprier le confucianisme qui implique que le peuple obéisse à une élite d’hommes intègres et dignes de confiance.

    Samuel Huntington, dans Le Choc des civilisations, avait déjà remarqué que la réussite de l’Asie était le résultat de l’importance culturelle accordée à la collectivité plutôt qu’à l’individu. Dans le monde démocratique occidental règne la culture de l’individualisme ; la tradition chinoise enseigne que la société est une communauté complexe. Le système de valeurs confucéen consacre l’importance accordée à l’autorité, à la famille, au travail et à la discipline, le rejet de l’individualisme, la primauté de l’autoritarisme « doux » et des formes très limitées de la démocratie.

    Le triomphalisme asiatique face au déclin de l’Occident s’est exprimé dans ce que certains avaient appelé « l’offensive culturelle de Singapour ». Lee Kuan Yew, souvent qualifié de despote éclairé, a opposé les vertus de la culture asiatique confucéenne (l’ordre, la discipline, la responsabilité familiale, le goût du travail, le souci de l’intérêt collectif, la sobriété) à la complaisance, la paresse, l’individualisme, la violence, la sous-éducation, le manque de respect pour l’autorité et l « ossification mentale » qui seraient responsables du déclin de l’Occident.
    On retrouve, en fait, dans les valeurs confucéennes, l’opposition bien connue en Europe entre le holisme s’appuyant sur des valeurs traditionnelles et l’individualisme des « Lumières » qui nous mène à la société décadente actuelle dont l’argent est la seule valeur. Dans ses déclarations, Lee Kuan Yew n’avait d’ailleurs jamais caché que la politique qu’il suivit à Singapour, et qui fut une source d’inspiration d’idées nouvelles pour les dirigeants chinois, consistait en fait à appliquer des vertus que les Européens avaient possédées et pratiquées en d’autres temps. Pour leur plus grande disgrâce, ils les avaient oubliées ou leurs nouveaux maîtres les leur avaient fait détester.

    La perte des valeurs traditionnelles tient à la destruction volontaire ou induite de toutes les structures et contraintes, doctrines, lois, rites, codes de conduite et devoirs au bénéfice des « Lumières » progressistes destructrices. Comme le remarquait Gilles Lipovetsky dès les années 80 dans L’Ère du vide, les valeurs qui structuraient encore le monde de la première moitié du XXe siècle (épargne, conscience professionnelle, sacrifice, ponctualité, autorité) n’inspirent plus de respect et invitent davantage au sourire qu’à la vénération.

    Et qu’a fait Poutine, en Russie, si ce n’est procéder, dès sa prise du pouvoir en 2001, à un retour aux valeurs traditionnelles russes comme la famille, la patrie et la religion orthodoxe. Une religion orthodoxe beaucoup plus réaliste et moins naïve que le catholicisme romain, en faisant construire des églises et reconstruire des cathédrales dans toute la Russie !

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les idées reçues d'Emmanuel Macron sur l'Afrique

    Ilyes Zouari, secrétaire général adjoint de la revue Population & Avenir, a publié dans Les Echos une analyse dénonçant les vieux clichés d'Emmanuel Macron sur l'Afrique. Extraits :

    "Lors du dernier sommet du G20 à Hambourg, le 8 juillet dernier en Allemagne, Emmanuel Macron a tenu des propos surprenants en conférence de presse en affirmant, d’une part, que plusieurs pays d’Afrique subsaharienne continuaient à avoir un taux de fécondité «de sept à huit enfants par femme», et d’autre part, que des plans Marshall avaient déjà été «décidés et faits» en faveur du continent noir. La réalité est pourtant bien différente.

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le niveau de la fécondité en Afrique subsahariennea déjà commencé à baisser dans la quasi-totalité des pays, et ce, depuis au moins deux décennies. Quant aux plans Marshall, il se font toujours attendre.

    Une transition démographique déjà entamée

    Globalement, l’indice synthétique de fécondité (ISF) est ainsi passé de 6,8 enfants par femme en 1975 (année du plus haut historique) à 5,0 en 2016, soit une diminution d’environ 26 %. L’Afrique subsaharienne francophone n’a pas échappé à la règle, avec une baisse globale du même ordre. La Côte d’Ivoire (passée de 7,9 enfants par femme à 4,9) et Madagascar (de 7,2 à 4,3) ont même connu une diminution de 40 % de leur ISF sur cette même période.

    En fait, sur les 22 pays francophones subsahariens, seuls trois n’ont pas encore connu de baisse significative de la fécondité, à savoir le Niger, le Tchad et la République démocratique du Congo (RDC). Et de ces trois pays, seul le Niger dépasse encore la barre des 7,0 enfants par femme (7,6), constituant ainsi une exception également valable pour l’ensemble du continent. Quant au Tchad (6,4) et la RDC (6,5), cette quasi-stagnation depuis 1975 cache, en réalité, une légère diminution par rapport à un pic assez tardif atteint par ces deux pays autour de 1995 (7,4 pour le premier, et 7,1 pour le second). 

    La baisse progressive de la fécondité en Afrique est donc bien réelle. L’accroissement futur de la population du continent, qui devrait doubler d’ici 2050, sera donc de plus en plus dû à l’allongement de l’espérance de vie (y compris pour les femmes en âge de procréer).

    Une Afrique encore sous-peuplée

    Mais en dépit de cet essor démographique, l’Afrique demeure un continent largement sous-peuplé, compte tenu de sa taille. La comparaison est d’ailleurs frappante avec l’Asie, et notamment avec un pays comme l’Inde. Avec non moins de 1,34 milliard d’habitants (qu’elle parvient à nourrir), l’Inde est ainsi davantage peuplée que l’ensemble du continent africain (1,22 milliard), alors même qu’elle est 9,2 fois plus petite en superficie, ou 6,6 fois si l’on ne tient pas compte du vaste Sahara. En d’autres termes, et toujours sans tenir compte de la superficie recouverte par le Sahara, il faudrait que les pays africains multiplient leur population non pas par deux, mais par 7,25 afin que le continent soit aussi densément peuplé que l’Inde (soit 8,85 milliards d’habitants).

    Par ailleurs, ce sous-peuplement est encore plus criant dans la partie francophone du continent, bien moins densément peuplée que le reste de l’Afrique. Si la Guinée et le Burkina Faso étaient aussi populeux que l’Ouganda, qu’ils dépassent légèrement en superficie, ils compteraient respectivement 38 et 42 millions d’habitants, au lieu des 11 et 19 millions actuels. Si les 50 % habitables du territoire de la RDC (non recouverts par l’épaisse forêt équatoriale) étaient aussi peuplés que le Nigéria, celle-ci compterait 241 millions d’habitants au lieu de 81 millions. Et si les 10 % habitables du territoire algérien étaient aussi peuplés que les 10 % démographiquement exploitables du sol égyptien, l’Algérie aurait alors 224 millions d’habitants, et non 41 millions.

    Grâce à sa croissance démographique, et à une population s’élevant désormais à 380 millions d’habitants, l’Afrique francophone, grande comme 3,1 fois l’Union européenne (UE) tout entière, commence donc à compter sur la scène internationale. Elle, qui en 1950, ne totalisait que 74 millions d’habitants pour l’ensemble de ses 25 pays (Maghreb inclus), soit à peine plus que l’Allemagne seule (69 millions).

    Ce vaste espace commence donc également à atteindre une masse critique, absolument nécessaire au développement de toute industrie ainsi que de nombreuses autres activités économiquesqui ne peuvent voir le jour qu’avec l’existence d’un bassin démographique conséquent. Ce qui explique d’ailleurs, dans une large mesure, le dynamisme récent des pays africains. [...]

    Ce manque de cohérence et de vision à long terme n’est d’ailleurs pas sans rappeler la France des XVIIe et XVIIIe siècles, qui ne voyait que «des arpents de neige» au Canada, et des moustiques en Louisiane et le long du Mississippi. [...]

    Pourtant, et malgré ce désintérêt français, et les faiblesses qui sont encore les siennes, l’Afrique subsaharienne francophone connaît un véritable dynamisme économique, tirée par sa croissance démographique ainsi que par de réels progrès en matière de bonne gouvernance, de diversification et de climat des affaires. Les «États faillis», qui caractérisaient encore en partie le continent, toujours selon Emmanuel Macron, ne sont en fait plus qu’une petite poignée, et se trouvent essentiellement en Afrique non francophone (Érythrée, Zimbabwe, Somalie, Soudan du Sud…). L’Afrique subsaharienne francophone est d’ailleurs la partie la plus dynamique du continent, avec une croissance annuelle de 5,1 % pour la période quadriannuelle 2012-2015, tandis que le reste de l’Afrique subsaharienne affichait une moyenne de 3,8 %. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment les néo-conservateurs essaient de stopper Donald Trump

    BREIZATAO – ETREBROADEL (12/08/2017) Une puissance coalition intérieure semble déterminée à empêcher Donald Trump de mettre en application sa profonde transformation de l’Amérique sous le slogan nationaliste « L’Amérique d’abord ». Tant et si bien qu’elle a entrepris de saboter sa politique domestique et étrangère, comme le montrent les réactions des élites US sur les dossiers nord-coréen et venezuélien.

    Alliance entre islamistes et néo-conservateurs

    Depuis le 11 septembre 2001, une sorte de synthèse politique avait été réalisée aux USA, mêlant démocrates et républicains, qui se proposait de faire des USA la base d’un système global. Durant l’ère Bush 2 (1999-2007), des universitaires, journalistes, militaires, politiciens et financiers – souvent qualifiés de « néo-conservateurs » – ont façonné une première phase géopolitique dont les guerres d’Afghanistan et d’Irak furent les événements marquants.

    Contrairement à une idée reçue, les éléments anti-musulmans de l’administration Bush ont toujours été minoritaires, largement dominés par des figures partisanes d’une alliance stratégique avec les islamistes contre les nationalistes arabes, héritiers du baasisme. Tout au contraire, le discours pro-musulman a très tôt été développé par la présidence Bush. Rappelons que ce dernier visitait le Centre Islamique de Washington le 17 septembre 2001 où il déclara que « l’islam est paix » et assura que « les femmes couvrant leurs têtes dans ce pays doivent pouvoir se sentir à l’aise lorsqu’elles quittent leur maison » (source).

    En 2008, c’est le Secrétaire de la Sécurité Intérieure (Homeland Security) de George W. Bush, Michael Chertoff, qui donna l’ordre au gouvernement fédéral de ne pas utiliser les termes « islamiste » ou « islamique » pour décrire al-Qaeda. Sous l’autorité de Chertoff, le musulman George Selim était chargé de s’appuyer sur les organisations islamiques pour développer un discours pro-musulman au sein du gouvernement américain en tant que conseiller du Bureau pour les Droits et Libertés Civiques.

    Après l’élection de Barack Hussein Obama, de père musulman et musulman lui-même, George Selim a continué à officier au sein du gouvernement pour « contrer l’extrémisme » musulman. Un seul problème dans cette fonction : il était en liaison permanente avec le Conseil pour les Relations Américano-Islamiques (CAIR), la vitrine de l’organisation fondamentaliste des Frères Musulmans liée au groupe djihadiste palestinien Hamas (source). Il ne s’agissait pas, en réalité, de « contrer l’extrémisme », mais de structurer l’alliance politique entre les islamistes et le gouvernement américain dominé par les néo-conservateurs.

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  • « Les électeurs de Trump voient les Démocrates comme le parti des minorités »

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    Entretien avec Lauric Henneton, historien des Etats-Unis par Daoud Boughezala

    Charlottesville (Virginie), le déboulonnage de la statue du général sudiste Lee initiée par des militants antiracistes a provoqué la mobilisation de l’ultradroite. Le 12 août, un suprémaciste blanc a même tué une activiste antifasciste en fonçant sur la foule avec sa voiture. La question raciale, que certains pensaient réglée avec l’élection d’Obama en 2008, n’est pas encore close aux Etats-Unis. Entretien avec Lauric Henneton, spécialiste de l’histoire américaine.


    Plus de cent-cinquante ans après la Guerre de Sécession, pourquoi le conflit mémoriel autour du Général Lee a-t-il rejaillit cet été ?

    La Guerre de sécession n’est toujours pas terminée, pour un certain nombre de Sudistes, et il est fort possible qu’elle ne le soit jamais tout à fait. Dans un premier temps, après 1865, il a fallu trouver un sens à l’Histoire, à la défaite des Confédérés. Il s’agissait d’une « étrange défaite » dans la mesure où ils estimaient leur cause juste et se pensaient protégés par Dieu (mais les Nordistes aussi). Ils étaient persuadés d’incarner la véritable essence des Etats-Unis, contrairement aux Yankees.

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  • chaos migratoire, chaos financier, chaos mondialiste

    C’est aujourd’hui que le gouvernement effectue officiellement sa rentrée, période estivale qu’Emmanuel Macron a achevé par un nouveau couac, une nouvelle maladresse à l’issue de sa mini tournée (plutôt ratée)  des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, République tchèque, Slovaquie et Pologne). Le président européiste entendait obtenir  de ses interlocuteurs  une réforme de la directive sur le travail détaché;  son arrogance de donneur de  leçons,  la fatuité de ses  sentences sur les valeurs bruxelloises lui ont surtout valu de nombreuses moqueries et  un sévère recadrage du Premier ministre polonais  Beata Szydlo . En France, alors que la cote de popularité du chef de l’Etat a déjà dévissé de manière très brutale ces dernières semaines, les choses sérieuses commencent véritablement maintenant pour le tandem Macron-Philippe, tant les sujets (légitimes) de colère et d’inquiétude sur le front économique, social, sécuritaire, migratoire  ne manquent pas en cette fin d’été. La droite républicaine au pouvoir entre 1995 et 2012 s’était signalée par un laxisme proprement dramatique dans sa  gestion de l’immigration, Nicolas Sarkozy battant un triste record en matière d’accueil d’une immigration de peuplement planétaire. Mais quand celle-ci vient chatouiller les moustaches de l’électorat bourgeois des centre-villes, le ton monte.  Le maire LR du  XVe arrondissement de Paris, Philippe Goujon,  s’émeut ainsi (à juste raison) de l’installation par l’Etat dans un gymnase universitaire, sans prévenir personne et avec la complicité de la catastrophique Anne Hidalgo,  de 440 jeunes immigrés clandestins, les fameux migrants.

    Une  politique du fait accompli, de dispersion de l’immigration, que les  riverains  concernés  du XVe ont accueilli avec colère. Interrogé par RT,  Philippe  Goujon s’est hissé à la hauteur des sentiments  de ses administrés : « Cela dénote un profond mépris de la part des autorités gouvernementales et du ministre de l’Intérieur, aussi bien des élus locaux et du maire que je suis, que des habitants qui ont aujourd’hui 500 migrants sous leurs fenêtres ». « Je conteste l’absence de politique migratoire du gouvernement, qui est absolument la même, en tous cas je ne vois pas la différence entre celle d’Emmanuel Macron et celle de François Hollande, qui consiste à accueillir tous les migrants quels qu’ils soient (…).  Parmi ces 500 migrants il y en a à peine 20 % qui sont éligibles au droit d’asile.Que fait-on des 80 % restants ? On va les expulser, évidemment, mais pourquoi les avoir accueillis sur notre territoire ? ». « Tout pays a le droit de protéger ses frontières et d’accueillir sur son sol ceux seulement qu’il veut accueillir. Cela n’est pas le cas en France car il n’y a pas de maîtrise de l’immigration. Cette politique amène à un désastre ». Mieux vaut tard que jamais pour s’en rendre compte M. le maire.

    D’un désastre l’autre, 100 000 manifestants ont défilé samedi à Barcelone pour réagir  aux attentats revendiqués par l’Etat Islamique et commis par six jeunes Marocains  qui ont  frappé la ville et la commune de Cambrils les 17 et 18 août. Les commentateurs ont noté que le Roi d’Espagne présent dans le cortège avait été hué et sifflé par les indépendantistes catalans qui ont aussi conspué la politique étrangère espagnole, notamment les relations nouées avec l’Arabie saoudite. Nous relèverons surtout  la niaiserie des slogans sur les banderoles qui n’avait rien à envier à ceux des bobos parisiens au lendemain des attentats du bataclan et des terrasses:  « Je n’ai pas peur » , « non à l’islamophobie », « l’immigration est une richesse », « vous n’aurez pas ma haine » , « la meilleure réponse : la paix »… bref pasdamalgam dans l’Europe  des bisounours. 

    Certes, nous n’avons jamais confondu, et Bruno Gollnisch le premier,  les terroristes djihadistes décérébrés, manipulés,  avec l’ensemble de la communauté musulmane, mais ce type de cérémonie expiatoire a aussi (surtout)  pour but de légitimer dans les esprits la nécessité d’une poursuite de l’immigration non européenne. Il en va de même du sondage relayé par  France soir sur l’intégration des immigrés de confession musulmane. Cette étude est-il écrit, « menée par la fondation allemande Bertelsmann, s’est intéressée à l’intégration des immigrés musulmans en Europe dans cinq pays différents (France, Suisse, Allemagne, Royaume-Uni et Autriche). Les résultats montrent de vrais progrès dans l’intégration des immigrés musulmans, malgré les obstacles dans l’éducation et l’accès à l’emploi, ainsi que face aux attitudes xénophobes » – xénophobie qui est l’apanage  des méchants européens et pas des gentils immigrés bien sûr…

    « Au sujet de la xénophobie » est-il indiqué, « la France s’en sort mieux que ses voisins européens: ainsi, 14% des Français interrogés disent ne pas vouloir de voisins musulmans. Ils sont 21 % au Royaume-Uni, 19 % en Allemagne, 17 % en Suisse et 28% en Autriche. Les musulmans représentent environ 5% de la population en Europe de l’ouest, rappelle l’étude qui assure que les personnes peuvent cohabiter sans problème » insiste France soir  au cas ou nous n’aurions pas bien compris le message.

    Il nous parait là aussi utile de préciser que  l’Institut Bertelsmann à l’origine  de cette étude est tout sauf un organisme impartial, neutre, mais au contraire un élément actif dans le dispositif de propagande et d’action en faveur des politiques mondialistes. L’immigration de peuplement, nous la savons, est un des instruments les plus redoutables, les plus mortifères,  de destruction  des identités et des  souverainetés nationales, parmi ceux  utilisés contre les peuples et les  pays européens . C’est ce même institut qui,  en 2015,   arguant d’une baisse importante du nombre de travailleurs en Allemagne, indiquait qu’ « un demi-million d’immigrants seront nécessaires chaque année pendant 35 ans »…

    Pierre Hillard  a écrit un ouvrage très fouillé et documenté paru en 2009  sur cette Fondation-Institut  Bertelsmann qui a été créée en 1977 ( La Fondation Bertelsmann  et la gouvernance mondiale, éditions Francois-Xavier de Guibert)  dans lequel il  a décrit ses objectifs : « la construction européenne, le renforcement du partenariat transatlantique, (l’élaboration d’une) politique au Proche-Orient subdivisée en deux parties ; Israël et le monde musulman.»

    Il le résumait alors sur le site dE&R:  « dans le cas européen, les efforts de la Fondation Bertelsmann sont probants puisqu’elle a joué un rôle décisif dans la relance du projet de constitution européenne après les non français et hollandais en 2005. En effet, un rapport a été adopté par le Parlement européen en janvier 2006 appelant à remettre sur les rails l’idée d’une constitution dotée de la personnalité juridique (droit accordé à l’Union européenne d’être un acteur reconnu sur la scène internationale). Malgré le non irlandais en juin 2008, le projet de constitution est maintenu. Or, les deux rapporteurs, les députés anglais et autrichien au Parlement européen, Andrew Duff et Johannes Voggenhuber, ont travaillé en liaison étroite avec la Fondation Bertelsmann. Celle-ci a bénéficié de relais au sein du Parlement européen comme les présidents des commissions des Affaires étrangères et constitutionnelles (Elmar Brok et Jo leinen) pour remettre en vigueur l’idéal politique de Valéry Giscard d’Estaing (…).  Parallèlement à l’évolution de la politique européenne, la Fondation Bertelsmann s’active dans le renforcement des liens transatlantiques (…). »

    «Ces ambitions ( d’une gouvernance mondiale politique, financière et monétaire)  vont très loin soulignait M. Hillard  puisqu’il est spécifié qu’une arène monétaire  doit voit le jour de part et d’autre des rives de l’Atlantique. C’est l’annonce en filigrane d’une monnaie transatlantique », et la poursuite des efforts pour « la création d’un grand marché transatlantique » sur les conséquences duquel le FN alerte régulièrement nos compatriotes et qui fut au cœur de la campagne frontiste pour les élections européennes en 2014. N’en doutons pas, du chaos migratoire au chaos financier,  toutes ces menaces là restent d’une brûlante actualité et seront au cœur de ce quinquennat Macron.

    https://gollnisch.com/2017/08/28/chaos-migratoire-chaos-financier-chaos-mondialiste/

  • KRACH ÉCONOMIQUE AMÉRICAIN ET MONDIAL D’ICI TROIS À CINQ ANS AU PLUS TARD

    Marc Rousset

    Le monde vit dans un système économique où profits et bonus vont aux banquiers alors que les pertes sont assumées par les gouvernements et les clients.

    Le monde occidental vit dans un système économique où les profits et les bonus vont aux banquiers alors que les pertes sont assumées par les gouvernements et les clients. Le NASDAQ à 6.200 est encore plus élevé que son pic précédent en mars 2000, juste avant de dégringoler de 79 % ; la prochaine fois – ce peut être demain matin -, la dégringolade sera de 90 % ! Le Dow Jones n’en finit pas également de monter jusqu’à bientôt 22.000. L’implosion à venir des bulles d’actifs et de dettes à travers le monde est plus que certaine.

    Depuis la suppression de la convertibilité du dollar en or par Nixon, la dette totale publique et privée des États-Unis qui était de 1.700 milliards de dollars en 1971 s’élève, aujourd’hui, à 67.000 milliards de dollars. En 2000, la dette des États-Unis s’élevait encore à seulement 30.000 milliards de dollars ; elle a donc presque doublé au cours des seize dernières années, suite à la perte de compétitivité des entreprises américaines face au libre-échange mondialiste et suite aux folles dépenses militaires impérialistes des États-Unis, qui parlent de paix et de droits de l’homme du matin jusqu’au soir, mais dont le budget militaire représente à lui seul plus de 60 % des dépenses militaires dans le monde – Chine et Russie incluses. La décision toute récente de Trump d’augmenter les effectifs en Afghanistan et les pressions des conservateurs pour continuer à jouer le rôle de gendarme dans le monde auront pour effet de maintenir les dépenses militaires états-uniennes à un niveau stratosphérique. Depuis 1971, la dette totale des États-Unis a ainsi été multipliée par 39, alors que, pendant la même période, le PIB n’était multiplié que par 16. Le dollar ne tient, en fait, que par la confiance accordée à la puissance militaire américaine, nonobstant les fondamentaux économiques qui sont catastrophiques et qui se détériorent continuellement.

    À Wall Street, le ratio cours/bénéfice des actions est de 30, soit exactement au même niveau qu’en 1929. En réalité, tous les actifs (actions, obligations, immobilier) ont atteint des niveaux record car les taux d’intérêt sont manipulés à la baisse par les banques centrales dans le monde, qui pratiquent toutes la folle politique de l’assouplissement monétaire quantitatif, seulement dénoncé à ce jour par Jens Weidmann, président de la Bundesbank, mais minoritaire au Conseil des gouverneurs de la BCE.

    Tandis que les banquiers s’enrichissent d’une façon éhontée, le salaire réel hebdomadaire du travailleur américain, qui était de l’ordre de 800 dollars dans les années 1970, non seulement n’a pas augmenté, mais il a baissé pour se situer autour de 700 dollars depuis les années 1990 jusqu’à nos jours, avec une précarité de plus en plus grande, un grand nombre d’Américains n’étant même plus comptabilisés comme chômeurs car ayant renoncé à trouver un emploi.

    Un indice accusateur qui ne trompe pas : l’Union européenne, après avoir déjà institué officiellement la « chyprisation » et la spoliation des déposants en cas de faillite prononcée des banques, envisage maintenant de prendre des mesures pour empêcher les déposants de retirer leur argent liquide avant la faillite imminente ! Le plan envisagé consisterait à bloquer les retraits pendant cinq à vingt jours, une prolongation étant possible, voire permanente. Cela n’est pas sans nous rappeler les mesures semblables déjà prises en 2016 par Michel Sapin et le législateur français pour bloquer, si nécessaire pendant plusieurs mois, les retraits des comptes d’assurance-vie ! La preuve est faite que les gouvernements savent qu’ils sont en faillite, que le système bancaire est en faillite. La seule solution, pour nos élites incapables depuis quarante ans, c’est la fuite en avant et l’impression de monnaie jusqu’à la catastrophe inévitable et une crise d’hyperinflation comme en Allemagne en 1923 !

    Rappelons-nous la prédiction du grand économiste autrichien puis américain Ludwig von Mises (1881-1973) : « Il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’un boom provoqué par une expansion du crédit. L’alternative est de savoir si la crise doit arriver plus tôt, par l’abandon volontaire d’une expansion supplémentaire du crédit, ou plus tardivement, comme une catastrophe finale et totale du système monétaire affecté. » Bref, la Charybde de la déflation et de la dépression économique imminente ou la Scylla de l’hyperinflation à venir.

    Et la France, dans tout ça ? Sa situation, suite à son inimaginable laxisme social et migratoire, suite à son gaspillage des ressources publiques avec une administration pléthorique, est aussi grave que celle des États-Unis. Macron sera balayé par la crise économique à venir et il ne lui reste qu’à faire sa prière, d’autant plus qu’au-delà du risque états-unien évoqué ci-dessus, la crise peut prendre naissance également en Europe, au Japon, en Chine, et même dans les pays émergents en cas d’augmentation subite des taux d’intérêt.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • EMMANUEL MACRON, ARROGANT ET IDÉOLOGUE…

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    Le locataire de l’Élysée a fustigé le gouvernement légitime d’un autre État européen.

    La joute verbale entre le Président français et le Premier ministre polonais a atteint un degré d’hostilité rare dans les échanges entre exécutifs de pays membres de l’Union européenne. Au lieu de s’en tenir à la question des travailleurs détachés qui est pleinement justifiée, le locataire de l’Élysée a fustigé le gouvernement légitime d’un autre État européen en le mettant littéralement au ban de l’Europe sur l’ensemble de sa politique.

    Plus intelligemment, Mme Beata Szydło a donné, non sans ironie, une leçon quasi maternelle à un dirigeant dénué d’expérience et de modestie qu’elle a renvoyé aux affaires mal en point de son pays. On aurait pu se passer de cette passe d’armes.

    Elle ne risque pas de faire avancer un problème qui souligne les divergences d’intérêts des États européens. L’Allemagne et les pays du Nord en général tournent à plein régime et connaissent le plein-emploi. L’impact des travailleurs détachés sur le chômage est donc faible mais le dispositif favorise la compétitivité, notamment en pesant à la baisse sur le coût du travail. Mme Merkel est favorable à une révision en douceur, et n’a pas l’intention de braquer son ombrageux voisin de l’Est pour complaire à la cigale française. Les pays de l’Est estiment que l’Europe se doit de leur offrir les conditions du rattrapage et qu’avant de parler de convergence des règles, il faut assurer l’égalité des conditions de vie.

    Ces contradictions apparaissent également sur la question de l’immigration. L’Allemagne en a besoin en raison de son hiver démographique et est embarrassée, à ce sujet, par sa culpabilité historique. Le bloc de Visegrád, qui sert d’auxiliaire à la production germanique et veut brandir ses identités nationales sauvées du communisme, tient à préserver le système du travail détaché et s’oppose même à l’admission des migrants qui tentent de se faire passer pour des réfugiés.

    Comment expliquer l’attitude du chef d’État français dans un contexte aussi complexe ? Est-elle purement tactique dans le but d’isoler Varsovie, déjà en conflit avec Bruxelles ? Si cette interprétation était juste, elle se serait traduite par des soutiens fermes d’autres pays à la position française. Tel n’est pas le cas. Certains, comme l’Allemagne ou l’Autriche, soutiennent mollement. D’autres promettent, comme la République tchèque ou la Slovaquie… de convaincre les partenaires du groupe de Visegrád, c’est-à-dire la Hongrie et la Pologne, qui manifestent une opposition résolue. Une déclaration agressive à l’encontre de la Pologne formulée devant le président bulgare, socialiste jugé pro-russe, n’était pas la manœuvre la plus judicieuse pour obtenir le consensus.

    Cette maladresse peut être mise sur le compte du manque d’expérience et de l’arrogance naturelle de Macron. Elle trahit davantage, selon moi, une position idéologique. En tant que défenseur de l’intérêt national, il a raison de vouloir remettre en cause la directive sur les travailleurs détachés. Attaquer la Pologne en bloc, c’est-à-dire juger la politique nationale d’un État, lorsqu’on est soi-même à la tête d’un autre pays, au nom de la vision idéologique que l’on a de l’Europe, est une ingérence caractérisée qui ne défend pas l’intérêt de la France ni même celui de l’Europe, mais tend à diviser celle-ci. Lorsque Chirac reprochait à la Pologne d’acheter des avions aux États-Unis plutôt qu’à la France, il avait raison car il dénonçait un manque de solidarité continentale. Lorsque Macron, au lieu de s’en tenir aux travailleurs détachés, condamne globalement les orientations politiques de la Pologne, il soulève une tout autre question.

    Mêler à ce débat les questions de l’immigration extra-européenne ou des conceptions nationales en matière de droit et de justice révèle une dérive européenne qui consiste à s’immiscer dans ce qui relève du choix des peuples, en fonction de leur identité nationale. La Pologne ne souhaite pas que son identité catholique, essentielle dans son histoire, soit remise en cause. C’est la raison pour laquelle elle ne désire pas une immigration musulmane et entend sauvegarder une politique familiale fondée sur la différenciation des sexes.

    En élargissant le conflit à ces questions, le Président français est sorti de son rôle et a pris une posture idéologique qui ne peut échapper aux électeurs de droite distraits ou naïfs qu’il a pu séduire. On demande au chef d’État français de défendre l’intérêt national, non sa conception idéologique de l’Europe.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-arrogant-ideologue/

  • Pierre Hillard : « La pieuvre mondialiste »

    Pierre Hillard est auteur d'un Atlas du mondialisme aux Éditions le Retour aux Sources. Il donne la clé pour comprendre le monstre mondialiste.

    RIVAROL : Vous avez mis en exergue, dans les années 2000, la volonté américaine de créer un « Nouveau Proche-Orient ». Ce projet est à l'origine de centaines de milliers de morts et d'un chaos durable dans toute la région. Pour vous, ce plan est-il encore d'actualité en Syrie ? Dans le même temps, Israël est un acteur non négligeable de la déstabilisation de la région. Comment l'entité sioniste prépare-t-elle sa survie dans un proche avenir ?

    Pierre Hillard : Beaucoup d'éléments se télescopent dans cette affaire. Les néoconservateurs américains, dont beaucoup sont d'origines juives (Kristol père et fils, Perle, Wolfowitz…), ont estimé qu'il fallait introduire la démocratie en Irak avec la destitution de Saddam Hussein en 2003. Cette politique devait, selon eux, faire tache d'huile dans l'ensemble de la région. Bien entendu, ces prétentions étaient fallacieuses. D'abord, on peut rappeler les volontés anciennes de balkaniser ces pays musulmans. Dans mon livre Atlas du mondialisme, je cite de nombreux documents et cartes qui le prouvent. Par exemple, la couverture de la revue Time de 1979 présente l'arc de crise allant de la corne de l'Afrique jusqu'au Pakistan avec l'ours russe en arrière-fond. L'objectif était de créer un tel désordre au sein de ces pays que la déstabilisation devait se propager dans les républiques musulmanes soviétiques. On peut relever le plan Oded Yinon de la revue sioniste Kivunhn de 1982 dont les écrits en hébreu ont été traduits en anglais en 1982 par Israël Shahak, président de la ligue israélienne pour les droits humains et civils.
    Ce rapport décrit une volonté de faire éclater ces pays en une multitude d'entités territoriales comme, par exemple, l'Irak subdivisé en trois blocs indépendants sunnite, chiite et kurde, mais aussi l'Arabie Séoudite, la Syrie, l’Égypte, etc. Les plans de partition du monde musulman ont été présentés aussi dans une revue militaire américaine, en 2006, avec un article au titre explicite, Frontières de sang, et des cartes sous la plume du lieutenant-colonel Ralph Peters, mais aussi par le New-York Times en 2013 présentant un "idéal" faisant passer ces pays balkanisés en 14 blocs territoriaux. Les guerres et les conflits en tout genre qui martyrisent ces pays ne sont que les conséquences d'ambitions anciennes, mais aussi le reflet d'un courant de pensée parfaitement défini par la Secrétaire d'État aux affaires étrangères sous la présidence de George Bush junior en 2006, Condoleezza Rice   « Ce que nous voyons ici, d'une certaine manière, c'est le commencement, les contractions de la naissance d'un nouveau Moyen-Orient et quoi que nous fassions, nous devons être certains que nous poussons vers le nouveau Moyen-Orient et que nous ne retournerons pas à l'ancien. » Outre les aspects politiques, stratégiques et énergétiques, il ne faut surtout pas oublier un autre élément clef, l'affaire spirituelle, plus précisément les ambitions d'un « Grand Israël » des rives du Nil à l'Euphrate proclamées par le fondateur du sionisme, Theodor Herzl, dans ses Carnets personnels (volume 2, page 711) en se référant à la Genèse 15-18 qui affiche le même programme. Cette politique ne peut aboutir que dans le chaos. Or, dans l'esprit de ces personnes, ce chaos permet aux contractions précédant une naissance de passer à une étape supérieure dans le cadre d'un messianisme triomphant.

    Le grand spécialiste du judaïsme, Gershom Scholem, l’affirme clairement « Le messianisme prit alors dans la conscience juive un double aspect, qu'il a gardé depuis. Ces deux aspects du messianisme se fondent sur les paroles des prophètes, où on les rencontre de façon plus ou moins explicite un aspect qui souligne les cataclysmes et les destructions qui doivent accompagner la venue de la rédemption et un aspect utopique quant à ce que seront les réalités messianiques. Le messianisme juif est dans son origine et dans sa nature - on ne saurait jamais assez y insister - l'attente de cataclysmes historiques. Il annonce des révolutions, des catastrophes qui doivent se produire tors du passage du temps de l'histoire présente aux temps futurs messianiques […]. Ces cataclysmes et ces visions funestes prennent un tour nouveau et propre dans les visions de la venue du Messie. On les retrouve, en effet, dans l'ère de transformation ou de destruction qui verra naître la rédemption messianique ; c'est pourquoi cette période est regardée dans le judaïsme comme celle des "souffrances de enfantement" du Messie ». Dans cette tournure d'esprit particulière, l'idéal rabbinique talmudo-sioniste doit s'achever par la reconstruction du Troisième Temple, prélude à l'arrivée de leur messie. La présence de la mosquée al-Aqsa, haut lieu de la spiritualité musulmane, gêne "légèrement" ces ambitions. Doit-on croire qu'un Argameddon peut régler le problème selon certains ?

    R. : Quelle est selon vous l'origine de l'opposition entre l'Arabie Séoudite et le Qatar?

    P. H. : Les causes sont multiples. On peut signaler des rivalités politiques et économiques entre ces États au sein du Conseil de coopération du Golfe regroupant la plupart des pays de la péninsule arabique. Il faut signaler que le Qatar exploite de vastes gisements de gaz sous-marin dans le Golfe persique (North Dome/South Pars) en liaison avec l'Iran chiite ennemi de l'Arabie Séoudite et d'Israël. Téhéran s'est rangé du côté de la Russie et de la Chine, puissances terrestres, opposées à la thalassocratie anglo-saxonne qui dispose d'une grande base militaire au Qatar (al-Oudeid). Ces deux mondes s'opposent en particulier concernant la politique de la « route de la soie » (ou OBOR : One Belt, One Road, « une ceinture, une route ») diligentée par Moscou et Pékin. Ces derniers rêvent de voir la zone géographique allant de la Turquie au Yémen basculer de leurs côtés verrouillant ainsi l’Eurasie et sécurisant la route de la soie.

    Parallèlement à ces événements, il faut rappeler que ces rivalités entre pays musulmans s'allient à des frictions violentes entre factions juives concernant le « Grand Israël » en liaison avec l'Ukraine et la Crimée. Dans mon livre, j'ai apporté des documents montrant des politiques où certains groupes juifs voudraient favoriser un courant migratoire vers l'Ukraine et la Crimée considérées comme une « seconde Judée » en raison de l'histoire des Khazars. Ces peuples turcophones se sont convertis au judaïsme au début du 9è siècle sur un territoire s'étendant de la partie orientale de l'Ukraine (Crimée incluse) jusqu'à la Caspienne. La mer Noire constitue un axe autour duquel tournent des rivalités en tout genre. Nous avons donc des oppositions internes entre ces factions tirant à hue et dia avec en arrière-fond des bagarres politiques, stratégiques, énergétiques et spirituelles entre le monde occidental influencé par la faction liberalo-libertaire Rothschild (avec aussi des oppositions internes) opposée au clan Loubavitch de Berel Lazar soutenant Vladimir Poutine avec en toile de fond la Chine. Rappelons aussi que Vladimir Poutine s'est plu à réciter une prière au pied du Mur des Lamentations, en 2012, en lisant un psaume à partir d'un recueil russo-hébreu affirmant par la suite sa volonté de voir le Temple reconstruit (cf. https://www.breakingisraelnews.ccW78372/bin-exclusive-sanhedrin-asks-putin-trump-build-third-temple-jerusalem/#-sUGSURoTJvkOJb3.97)

    R.:Il est particulièrement difficile de comprendre la ligne stratégique des Etats-Unis depuis la dernière élection présidentielle. Pour vous, quels sont les points forts de la diplomatie de Trump ? Renouvelle-t-elle dans votre thèse d'un processus, en cours partout sur la planète, de constitution de vastes blocs continentaux constituant l'architecture de la gouvernance mondiale ? Ce monde multipolaire est-il une menace ou une chance ?

    P. H. : L'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche correspond à l'arrivée au pouvoir d'une faction oligarchique aux dépens d'une autre incarnée par les employés du système comme Bush, Obama ou Hillary Clinton. D'abord, il faut que le lecteur sache différencier mondialisation et mondialisme.

    Toutes les autres questions dépendent de cette clarification nécessaire. La mondialisation est un concept normal reposant sur les échanges des biens, des personnes et des idées en fonction du développement des techniques. C'est tout autre  chose  concernant le mondialisme qui est un messianisme reposant sur des référents religieux et philosophiques propres à la synagogue nouvelle née avec le Talmud, autour de l’an 100 ap. J-C avec le rabbin Akiba, et dont les objectifs sont d'abattre la maison rivale, c'est-à-dire le catholicisme trinitaire avec ses conséquences politiques. Tout repose sur cette opposition. Concernant Donald Trump, il faut savoir qu'il est protestant (presbytérien, christianisme judaïsé) lié au judaïsme orthodoxe via le mariage de sa fille à Jared Kushner. Par conséquent, sa tournure d'esprit n'appartient pas aux référents du catholicisme traditionnel. Il est donc dans le camp d'en face.

    Ensuite, il faut définir deux types de mondialisation et trouver à quel groupe il appartient. On distingue deux types de mondialisation :

    1) La mondialisation planétaire consistant à établir une gouvernance mondiale respectant, dans le cadre d'unions régionales, les intérêts des différentes factions oligarchiques. C'est ce que souhaite Vladimir Poutine dans son discours de Valdaï en 2014 appelant à un nouvel ordre mondial politique, économique et juridique privilégiant l'interdépendance sous les auspices d'une ONU modernisée.

    2) Le mondialisme unilatéraliste qui promeut uniquement les intérêts d'une faction oligarchique anglo-saxonne (Bush, Obama, ...) liée à des intérêts d'une partie de la communauté juive aux dépens des autres pays et blocs continentaux à qui on laisse les miettes.

    Fort de cette assise, on peut constater, tout en restant très prudent en raison des retournements de situation, que Donald Trump et la faction oligarchique derrière lui sembleraient se rapprocher des propositions de Poutine. Lors d'un entretien dans le Wall Street Journal, Trump s'est défini comme « nationaliste et globaliste » (http://wwwSntnewsjcom/article/ president-trump-im-a-nationalist-and-a-globalist). Il souhaite fortifier le bloc américain afin qu'il puisse peser assez lourd dans le cadre d'un monde régi par une gouvernance mondiale. Que cela soit l'OTAN, le Tafia, les rapports avec l'Union européenne, le Canada, la Chine et la Russie (en lien avec l'Union eurasienne) ou l'Allemagne et son levier de puissance qui est l'UE, il s'agit pour Donald Trump de tenter de s'entendre dans un réglage des intérêts américains en liaison avec ceux d'autres clans oligarchiques. Réglage et hiérarchisation des intérêts de chacun dans le cadre d'une interdépendance accrue constituent le point essentiel où se concentrent les problèmes actuels.

    J'ai démontré dans mon livre Atlas du mondialisme qu'il y avait eu une bagarre à mort, durant la Première Guerre mondiale, entre les sionistes français, anglais et américains voulant la reconnaissance d'un foyer juif en Palestine sous la direction de la City face aux sionistes allemands voulant la même chose mais sous la direction de Berlin en liaison avec le chemin de fer de Bagdad traversant les zones pétrolifères de Mésopotamie (Bagdad-Bahn). Nous assistons aux mêmes types de bagarre concernant la répartition des zones d'intérêts et d'influences entre certaines factions oligarchiques juives anglo-saxonnes s'opposant à la faction oligarchique loubavitch russe soutenant Poutine sur fond de messianisme désiré à différents degrés par les différents protagonistes. Ajoutons que les discussions en cours entre l’UE et le Royaume-Uni, concernant le Brexit, entrent dans la même catégorie. Il s'agit d'une tentative de réglage sur des sujets (financiers, hiérarchisation des rôles...) qui doivent permettre à la City de se repositionner par rapport aux blocs continentaux sans oublier le Commonwealth au sein d'une gouvernance mondiale en préparation. Toute la question est de savoir si les différents groupes arriveront à s'entendre et à aller au bout du projet messianique.

    R. : Le gouvernement Macron apporte-t-il pour vous un changement au niveau de la diplomatie française ? L'Union européenne semble durcir son emprise sur les Etats membres. Pensez-vous que nous allons être prochainement libérés de cette « prison des peuples » ?

    P. H. : Emmanuel Macron n'est que l'outil de l'oligarchie avec, en arrière-fond, Attali, Mine, Drahi et tant d'autres. Ancien de la Banque Rothschild comme l'était Georges Pompidou qui, dans les années 1960, était le trésorier de l'institut mondialiste, la Paneurope France, Macron est un « Young Leader » de la Fondation franco-américaine comme son Premier ministre Edouard Philippe de la même promotion 2012. Il succède au « Young Leader » François Hollande (promotion 1996). Il a pour mission de parachever la construction européenne (gouvernance de la zone euro...). D'une certaine manière, nous sommes dans la dernière ligne droite. L'UE serre la vis de plus en plus afin de favoriser l'enracinement du système. Cela passe ou cela casse. Nous rappelons que le Parlement européen a été construit selon les référents de l'architecture propre à la Tour de Babel. L'UE connaîtra le même sort. Cependant, nous paierons cher sa défaite.

    R. : Le mondialisme est pour vous un projet messianique de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires. Quelles sont les racines occultes de ce grand projet ? Le catholicisme a-t-il un poids géopolitique face à ce monstre ?

    P. H. : Dans la lutte engagée par la synagogue à l'égard du catholicisme depuis 2000 ans, il faut que le lecteur comprenne que deux éléments doivent être abattus l'Église catholique et la France née du baptême de Clovis. Dans le premier cas, l'Église offre un modèle spirituel avec des répercussions politiques (ne jamais l'oublier) que le judaïsme talmudique combat. la Sainte Trinité, l'Incarnation et le sacerdoce (conséquence de l'Incarnation). Le nouveau judaïsme qui s'est créé à partir de 100 ap. J-C s'est construit en opposition à cette abomination pour la synagogue qui attend son "vrai" messie.

    Depuis 2000 ans, nous assistons à de multiples tentatives de désacralisation de l'Église au profit de la synagogue. En reprenant les idées du rabbin Benamozegh, l'objectif est de faire du peuple juif le peuple prêtre intermédiaire unique entre le Dieu un et le reste de l'humanité non juive (les gentils) encadrée par les lois noachides (religion anti-trinitaire issue du Talmud pour les gentils). Cette humanité doit se retrouver comme simple fidèle ou prosélyte de la porte au seuil d'un Temple restauré sous l'égide d'un messie juif universellement reconnu. L'Église, selon l'expression du rabbin Benamozegh, doit muter en un « catholicisme d'Israël ».

    L'intermédiaire spirituel incarné par le prêtre et, à son sommet, par le pape (vicaire du Christ) a son corollaire politique avec le roi de France qui était le Lieutenant du Christ, principe qui a perduré de Clovis à Louis XVI. La Révolution de 1789 est la victoire de la Kabbale. Le Grand Architecte de l'univers ou l'Horloger, selon l'expression de Voltaire, est le Démiurge tandis que l'Être Suprême cher à Robespierre n'est que l’En-Sof, le Dieu infini. Après avoir abattu la France de l'Ancien Régime, l'Église doit suivre le même chemin. Vatican II, c'est 1789 dans l'Église. Dans mon livre Atlas du mondialisme, j'ai apporté un document officiel inédit prouvant l'action de groupes de pression juifs pour favoriser la bascule de l'Église du côté de la synagogue durant les travaux de Vatican II. Humainement, la situation est sans issue. Cependant, pour les croyants, la victoire apparente de nos ennemis n'aura qu'un temps.

    Les Français doivent bien comprendre que le renouveau ne peut se faire véritablement que par la destruction jusqu'à la racine des principes de 1789 et de Vatican II avec la mise à l'honneur du baptême de Clovis dont les principes ont été rappelés par sainte Jeanne d'Arc lors de la Triple Donation le 21 juin 1429 « Christ, vrai Roi de France ».

    Propos reccueillis par Monika BERCHVOK. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

    À lire Pierre Hillard, Atlas du Mondialisme, Editions le Retour aux Sources, 312 pages. 100 illustrations et cartes en couleurs , 45 euros franco. Disponible sur < https://wwwleretourauxsources.com >.

  • La mondialisation est un méfait. Partie 1 : la définition du mot "mondialisation".

    J'ai jadis écrit que « la mondialisation est un fait, mais pas forcément un bienfait », mais, sur cette question, je suis sans doute moins conciliant désormais, et je n'hésite plus à écrire que la mondialisation est, en définitive mais dès ses origines, un méfait, ce qui ne m'empêche pas de rappeler, et la nuance mérite aussi d'être entendue, que « l'enfer est pavé de bonnes intentions ». Ces quelques semaines d'été passées à Etel, sur la côte morbihannaise et à l'écoute permanente des habitants locaux comme des voyageurs de vacances, ont renforcé cette conviction, en plus de mes lectures estivales, et de quelques informations récentes glanées sur tous les médias.

    Précisons néanmoins le vocabulaire pour éviter tout malentendu : la mondialisation n'est pas la simple internationalisation des échanges ou le dialogue entre les voyageurs et les sédentaires locaux, mais bien plutôt, et comme son nom semble l'indiquer, la réduction du monde à une seule entité globale. Est-il si surprenant, d'ailleurs, que les Anglo-saxons utilisent principalement le terme de « Globalization » pour désigner cette fameuse mondialisation et non un terme qui pourrait être la traduction de la «planétisation » évoquée par le théologien chrétien Teilhard de Chardin dans les années 1920 ? Le terme de globalisation serait aussi mieux adapté pour saisir le phénomène d'extension de la Société de consommation à la totalité du monde (société de consommation née et surtout développée aux États-Unis dès le début du XXe siècle) mais il était considéré, il y a quelques années, comme plus anxiogène que celui, apparemment plus « neutre » de mondialisation : comme le soulignait quelques linguistes, le terme de mondialisation a une connotation favorable et une résonance plutôt positive dans les sociétés francophones quand le terme de globalisation est plus « alarmant », le globe étant parfois ressenti comme l'enfermement dans un bocal aux parois glissantes, une impression qui avait, chez les royalistes rennais d'Action Française du début des années 1990 (précurseurs du Groupe d'Action Royaliste des années 2010), provoqué en réaction la naissance du terme et de la notion de «globalitarisme ».

    Ainsi, la mondialisation, dont le discours officiel et dominant nous rebat sans cesse les oreilles et qui nous en fait une obligation au nom d'une modernité et d'un progrès eux aussi valorisés avant même que d'être définis et expliqués ou simplement débattus, paraît bien être ce processus, non de simple communication entre des civilisations ou des sociétés reconnues et se reconnaissant les unes les autres, mais d'imposition d'un modèle né en un lieu « nationalement institué » et d'une société qui se veut, ou se prétend, au nom d'un « Bien » qui est d'abord le sien et ne peut être commun à tous, le modèle « universel et unique »à suivre pour être « sauvé » ou, simplement, « accepté »... Mais ce modèle a une grande propension à être assimilé par nombre de récepteurs et pas forcément sous les mêmes traits et formes que l'émetteur premier, ce qui explique que, désormais, la Chine revendique plus encore que les pays d'Europe « la » mondialisation, comme on a pu le constater lors du dernier forum mondial de Davos en janvier 2017, profitant aussi du fait que les États-Unis, longtemps promoteurs d'une mondialisation qu'ils avaient suscitée et abondée, semblaient, au moins à la tête de l’État politique, plus « réservés » envers leur « créature »... Pourtant, que la mondialisation échappe aux mains de Washington (du moins du Pouvoir de la Maison Blanche), elle n'en reste pas moins fidèle à ses grands principes qui voient surtout le triomphe de l’Économique sur le Politique ; de l'Individu sur la personne et la société ; de la Consommation illimitée sur la « mesure » humaine et les lois de la nature ; du « globish » sur les diversités linguistiques et langagières ; de l'Argent sur tous et tout...

    Il est, dans les manuels scolaires et universitaires, évoqué des mondialisations plus anciennes, le terme s'appliquant à des processus historiques que l'on nommait autrement jadis, de la romanisation du bassin méditerranéen sous l'Antiquité à l'occidentalisation des Amériques après leur « découverte », jusqu'à la colonisation de l'Asie et de l'Afrique au XIXe siècle par quelques puissances européennes et « l'achèvement » de l'exploration de toutes les terres habitées (ou non) par les géographes et autres scientifiques navigateurs et voyageurs... Toutes ces mondialisations sont des conquêtes et pas seulement des découvertes, et aucune ne fut pacifique en tant que telle. Elles ont même entraîné des exterminations massives, volontaires ou non (le choc microbien n'est pas toujours le résultat d'une intention du conquérant), et la fin de grandes et anciennes civilisations, pour le meilleur parfois comme pour le pire souvent : si la romanisation des Gaules pouvait être considérée comme une « chance » par un Jacques Bainville (en réaction aux discours chauvinistes et « néo-Gaulois » des républicains et des bonapartistes du XIXe siècle), la destruction des peuples indiens par les Conquistadores peut bien être compris comme un ethnocide culturel doublé d'un populicide humain...

    Aujourd'hui, la mondialisation rencontre de multiples résistances de par le monde mais sa capacité d'attraction paraît la plus forte : elle apparaît comme l'illusion de la prospérité générale quand elle n'est, en fait, que la justification des injustices sociales et de la démesure, en particulier financière, dont l'épisode Neymar de cet été n'est qu'un exemple parmi d'autres...

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1444:la-mondialisation-est-un-mefait-partie-1-la-definition-du-mot-qmondialisationq&catid=51:2017&Itemid=62

  • Deux Amériques : la preuve par les sondages

    Il y a deux Amériques (dans le sens Etats-Unis), comme il y a actuellement deux Royaume-Unis, deux France, deux Venezuela, deux Ukraine ou deux Syrie.  Un récent sondage prouve qu’il y a deux conceptions des Etats-Unis (tout comme c’était le cas en 1861), qui sont de plus en plus séparés.

    A la question : qui à un impact positif ou négatif sur la situation actuelle des Etats-Unis, Démocrates et Républicains ont répondus ainsi :

    Eglises et organisations religieuses : positives à 73 % pour les Républicains, négatives à 14 % ; positives à 50 % pour les Démocrates, négatives à 36 %.

    Banques et institutions financières : positives à 46 % pour les Républicains, négatives à 37 % ; positives à 33 % pour les Démocrates, négatives à 54 %.

    Syndicats : positives à 33 % pour les Républicains, négatives à 46 % ; positives à 59 % pour les Démocrates, négatives à 22 %.

    Médias nationaux : positives à 10 % pour les Républicains, négatives à 85 % ; positives à 44 % pour les Démocrates, négatives à 46 %.

    Lycées et universités : positives à 36 % pour les Républicains, négatives à 58 % ; positives à 72 % pour les Démocrates, négatives à 19 %.

    Notons la méfiance tout fait légitime des Républicains vis-à-vis des deux pôles d’endoctrinement aux Etats-Unis, les médias et le système universitaire (totalement discrédités si besoin en état pour leur attitude partiale lors des dernières élections). La base électorale du parti de l’éléphant sent confusément qu’une dictature est sur le point de s’installer outre-Atlantique, devenant effective après la liquidation programmée de Donald John Trump. La même dictature est en train de s’installer en France avec Emmanuel Macron, au Venezuela avec Nicholas Maduro, elle est effective en Ukraine depuis la confiscation de la Révolution de 2014 et des coups de boutoirs sont donnés contre les régimes polonais et hongrois. Quant à la Grèce, on a vu la liquidation du seul parti d’opposition au régime, l’Aube Dorée.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/deux-ameriques-la-preuve-par-les-sondages/79122/