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« Defend Europe » au JT de France 2
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LE FAUX CALME ÉCONOMIQUE DE PROSPÉRITÉ ÉTATS-UNIENNE AVANT L’EXPLOSION DU SYSTÈME !

Le banquier Macron connaîtra un krach économique mondial et n’est pas sûr de terminer son mandat.
Selon les médias et la bien-pensance, tout va très bien aux États-Unis ! Le chômage est au plus bas, le Dow Jones qui était à 2.400 en 1990 a dépassé les 20.000, et si le dollar baisse, c’est la faute au bouc émissaire Trump… Certains voient au contraire une bulle financière sur le point d’éclater et estiment que Trump est le dernier sursaut de bon sens blanc face au libre-échange mondialiste catastrophique et suicidaire pour les pays occidentaux, face à l’immigration multiethnique et hispanique qui menace de submerger et faire éclater les États-Unis, comme l’a prédit, à juste titre, Huntington.
Les signes évidents de la catastrophe économique à venir sont là : l’endettement public des USA est de 20.000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB, et l’endettement privé (ménages, entreprises, banques) est trois fois plus élevé, de l’ordre de 60.000 milliards de dollars. Entre 1959 et 1983, il fallait un dollar de dette privée pour créer un dollar d’activité économique ; il en faut donc trois fois plus aujourd’hui.
La vérité pas bonne à dire, c’est que l’Amérique s’épuise, est en déclin malgré les derniers feux de la rampe de la révolution numérique californienne, des GAFA, des Google, des Apple, des Facebook, des Amazon. Le seul pays qui monte industriellement et économiquement, c’est la Chine, déjà première puissance économique au monde si l’on prend comme taux de change la parité des pouvoirs d’achat. La Russie, que la pensée unique présente comme malade, est au contraire, grâce à Poutine, en plein redressement politique, économique, militaire, sociétal, démographique nonobstant la baisse du prix du pétrole et du gaz. Son PIB avec les parités de pouvoir d’achat est même supérieur à celui de la France !
Si l’on ajoute à la dette publique et privée américaine les crédits étudiants ainsi que les aides sociales, la situation des États-Unis est encore plus dramatique, tout à fait comparable à celle de la France !
En 2016, les États-Unis ont importé 500 milliards de plus qu’ils n’ont exporté, et ce déficit atteint même 750 milliards de dollars pour le seul commerce des biens. Quant au bilan de la Fed, il est passé de 800 milliards de dollars en 2007 à 4.500 milliards aujourd’hui.
La liste est interminable, sauf pour ceux qui ne veulent pas voir la vérité en face. Un dernier chiffre, par exemple, vient de tomber : l’encours global des crédits à la consommation aux États-Unis s’est établi, en juin 2017, à 3.860 milliards de dollars, un niveau jamais observé. La dette « revolving » (renouvelable), qui repose sur les cartes de crédit, a atteint aussi un niveau record de 1.027 milliards de dollars et les taux variables de cette dette peuvent évoluer à tout moment.
Il faut toujours garder à l’esprit que la consommation intérieure représente 70 % du PIB de l’Amérique. Le banquier Macron connaîtra un krach économique mondial et n’est pas sûr de terminer son mandat. Quant aux Français, ils doivent vendre leurs obligations, leurs actions et acheter de l’or avant que le système économique et financier n’explose !
http://www.bvoltaire.fr/faux-calme-economique-de-prosperite-etats-unienne-lexplosion-systeme/
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CELA S’APPELLE TOUT SIMPLEMENT UNE INVASION…

C’est arrivé le 7 août dernier à Ceuta, l’une des deux enclaves espagnoles (l’autre est Melilla) établies au Maroc depuis le XVesiècle et aux portes desquelles s’entassent depuis longtemps, guettant l’entrée dans le « Paradis », des foules de « remplaçants noirs » venus de l’Afrique subsaharienne. Plus de 200 d’entre eux ont tout simplement franchi en force la frontière entre le Royaume du Maroc et l’enclave en passant par la porte principale. Franchir en force : en un mot, cela s’appelle envahir…
En général, la police du roi Mohammed VI fait bien son boulot et aide ses confrères espagnols à empêcher ces intrusions. Mais là, elle n’a rien pu y faire. Imaginons la situation si un jour la monarchie alaouite devait fléchir sous les coups, par exemple, d’un quelconque « printemps »… Il vaut mieux ne pas y penser. C’est notre plus grande hantise, me disait récemment un habitant de Ceuta.
Rares en Europe sont les journaux qui relatent cette invasion et s’émeuvent de ce dernier assaut du 7 août. Et s’ils le font, c’est parce qu’un policier espagnol a eu les jambes cassées. C’est très bien, une telle émotion, mais il ne faudrait pas oublier les dizaines de policiers qui ont été également blessés au cours d’autres assauts contre le grillage de fil de fer barbelé construit en 1998, haut de six mètres et pourvu de deux clôtures parallèles qui courent, aussi bien à Ceuta qu’à Melilla, au long des douze kilomètres de frontière.
Il s’agit là d’un imposant rempart qui a pourtant été percé lors de plusieurs attaques particulièrement violentes et qui ont blessé aussi bien des envahisseurs que des policiers espagnols. Inutile de dire sur lesquels des deux sont tombées les larmes de la bien-pensance…
Or, il semblerait que les derniers renforcements apportés au grillage aient été assez efficaces, car depuis quelques mois, il n’y avait plus eu d’assauts… jusqu’à celui de l’autre jour, lorsqu’une foule de 200 remplaçants noirs ne se sont même plus donné la peine de grimper sur le haut des fils de fer barbelé afin d’en forcer le passage. Mais non, voyons, c’est trop risqué ! C’est beaucoup plus simple d’entrer en courant et en grande foule – il fallait y penser ! – par la porte d’entrée, là où, à cinq heures du matin, il n’y avait que trois ou quatre policiers qui, ayant l’interdiction d’employer leurs moyens de défense contre les agresseurs, n’ont évidemment rien pu faire, sauf se faire casser les jambes, pour empêcher leur passage.
Il est à espérer que les autorités espagnoles prendront les mesures nécessaires (de nouvelles barrières, d’autres grillages, un pont-levis, peut-être… que sais-je) pour empêcher qu’un telle ruse ne puisse se reproduire. Or, c’est autre chose qu’il faudrait surtout espérer voir mettre en œuvre – mais que les belles âmes et les collabos de tout poil soient rassurés : cela ne se fera pas. Il faudrait, surtout, espérer qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette singerie hypocrite et procédurière par laquelle, dès qu’un envahisseur a touché le sol d’un pays, on ne peut plus le renvoyer illico là d’où il est parti.
Ce ne serait qu’alors qu’on pourrait ne plus voir des images aussi consternantes que celles qui nous sont offertes. On y voit, riant, sautant de joie, se roulant par terre et poussant des cris sauvages, après leur « exploit », ces « nouveaux Espagnols » : les derniers 200 remplaçants venus nous remplacer. Une goutte d’eau, c’est vrai, par rapport aux millions que nos oligarques vont incessamment laisser entrer chez nous.
Javier Portella Écrivain et journaliste espagnol El Manifiesto -
Quelques photos de la collusion entre ONG et trafiquants d’êtres humains
Le poids des mots, le choc des photos !
Grâce aux photographies prises par le policiers infiltré sur le bateau de l’ONG Save the Children, la collusion entre certaines ONG humanitaristes et les trafiquants d’êtres humains est patente.

Le bateau pneumatique de la Iuventa récupère une petite embarcation vide ;

le remorque vers la Libye ;

les trafiquants récupèrent le moteur d’un bateau pneumatique rempli de migrants ;

l’agent infiltré note le drapeau libyen sur la Iuventa ;

les passeurs saluent les volontaires de la Iuventa et s’en vont ;

les trois annoncent aux volontaires de la Iuventa l’arrivée d’une embarcation de migrants.
Quand on partage l’avis émis par Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, lors de l’émission 28′ sur Arte consacrée le 24 juillet 2017 à l’hécatombe en Méditerranée que« la Libye est devenu le poumon économique de Daesh » et que « l’argent des passeurs va directement pour acheter des armes pour Daesh, c’est devenu un véritable business » (aller à la 20e minute), on se dit que cette collaboration entre ONG humanitaristes, repères d’activistes idéologues d’une société mondiale multi-ethnique et plurielle, et trafiquants d’êtres humains est vraiment criminelle…
Francesca de Villasmundo
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Charivari autour de Neymar pour faire oublier le gouffre financier des JO d’Hidalgo

Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici
Cette journée bruisse, que dis-je, s’époumone sur le fait d’actualité du moment : un très coûteux transfert dans le monde du football réputé pour sa pureté, sa transparence, son honnêteté, son absence de matchs truqués, son sens de la mesure. Pensez donc, Neymar, footballeur qui gagnait déjà à l’âge de 16 ans 6.800 euros mensuels, est pressenti pour devenir un migrant pour la bagatelle de 222 millions d’euros.
222 millions, c’est indéniablement une somme énorme, disproportionnée, obscène, d’autant plus que le Qatar qui possède le PSG investit sur l’étoile montante du foot pour engranger de juteux bénéfices qui fortifieront encore cette terre de djihadisme, de maltraitance des femmes, d’absence de liberté, etc. Tout cela est archi connu, régulièrement dénoncé à juste titre, rien de nouveau sous le soleil. Cet abject pays où la civilisation n’est pas encore arrivée ne débarque pas chez nous, cela fait un bout de temps qu’il achète notre pays par petits morceaux, nos terres, nos bâtiments, nos fleurons français, notamment le PSG, objet actuellement de toutes les attentions. On ne remerciera jamais assez Nicolas Sarkozy pour avoir aidé à tout cela. Quand on peut rendre service aux amis argentés…
En comparaison de ce gros chèque qatari pour se payer un fervent catholique qui se signe et proclame que » la vie n’a de sens que lorsque notre idéal le plus élevé est de servir le Christ ! », l’achat de Zidane en son temps n’avait coûté, lui, « que » 75.000.000 d’euros. Eh oui, l’inflation, mesdames, messieurs…
Faut-il rappeler par ailleurs que si le PSG rapporte gros au Qatar, c’est avant tout parce qu’un public friand de ce sport le permet. Chaque place payée, chaque t-shirt acheté, chaque match regardé avec son lot de publicités, tant dans le stade même que durant la mi-temps, participe activement à l’enrichissement du Qatar qui nous achète et finance ceux qui nous égorgent, même si ce n’est pas l’unique source de revenus de ce pays hostile. Un fleuve ne sort pas de nulle part quand il se jette dans la mer, il a une source… Regarder un match du PSG-Qatar en mangeant sa pizza, c’est aussi une façon de cautionner malgré soi le djihadisme et son lot d’horreurs, que cette évidence plaise ou non.
Alors, la somme est choquante, certes. Mais on pourrait tout aussi bien gloser sur les cachets exorbitants de certains acteurs ou encore fustiger les salaires tout aussi injustifiés des gros cadres du CAC 40 et de leurs parachutes dorés, de leur stock options, et autres petits avantages divers. Mme Pénicaud s’est récemment illustrée pour avoir gagné plein de pépettes sur le dos de 900 licenciés de chez Danone, un scandale autrement plus révoltant en termes de conséquences sociales et financières sur les malheureux sacrifiés.
Au-delà du montant vertigineux de ce transfert, du point de vue de quelqu’un « qui n’est rien » et qui ne peut revendiquer qu’un salaire ordinaire, il faut tout de même comprendre que ce changement de club tarifé ne coûtera pas un seul centime aux contribuables. Cet argent ne sort pas de votre poche, pas de panique !
Ce qui sortira de votre poche, en revanche, ce sont les milliards que vont coûter ces monstrueux JO parisiens de 2024, lesquels ne rapporteront de bénéfices qu’aux entreprises dûment agréées par le CIO et en aucun cas à l’économie de notre pays. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop se poser de questions sur les marchés négociés ni sur les contreparties. Le sans-dents n’a pas à savoir ces choses-là, ce n’est pas de son niveau intellectuel. Qu’on resserve plutôt à ce gueux une louche d’Hanouna pour lui rectifier les neurones ! Les 222 millions pour Neymar passent, à côté des JO, pour un pourboire mesquin.
L’affaire Neymar couve depuis plusieurs jours, après que son ami Gérard Piqué a vendu une mèche mouillée, mais il ne vous aura pas échappé qu’elle éclate en bouquet bien garni pile poil le lendemain de la confirmation de Paris pour l’organisation de ces prochains JO d’un coût de 6,6 milliards d’euros. Et encore, cette somme prévisionnelle risque non seulement d’être sous évaluée mais, de surcroît, les équipements construits pour l’occasion continueront dans les décennies suivantes de générer des coûts d’entretien très lourds pour les collectivités. A moins qu’à l’instar d’autres villes olympiques, les prohibitives infrastructures ne soient, aussitôt les 15 jours de festivités terminés, abandonnées à la décrépitude, aux petites bêtes et aux orties, comme en attestent les images de France Info.
Ces jeux à visée distractive générant ces temps-ci des étranglements indignés et quelques dérangements aux entournures, hop-là, les gros sabots financiers du transfert de Neymar arrivent à point nommé pour détourner le regard et la grogne du quidam sur ce montant, pour le coup ridiculement dérisoire – et je le répète : privé – au regard de l’abyssale dépense, cette fois bien publique, des Jeux Olympiques vendus avec force publicité par Anne Hidalgo. L’argent public ne sortant pas de la poche de l’amère de Paris, elle peut le dépenser comme elle veut. Comme dirait l’autre « ça ne nous coûte rien, c’est l’Etat qui paie« .
Et je ne vous parle même pas de la construction du métro d’Abidjan dont le coût astronomique de 1,4 milliard sera, lui aussi, intégralement prélevé dans les poches des Français, avec la satisfaction générale du pigeon ravi de se faire plumer par les Droits de l’Homme et la République enchantée.
Sur Boulevard Voltaire, le journaliste Floris de Bonneville expliquait cette opulente générosité par ces mots : « la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles« .
Toujours est-il que l’histoire ne dit pas qui portera les mallettes, ni en-dessous de quelles tables elles s’échangeront.
L’affaire Neymar n’est somme toute qu’un appât à gogos qui n’a d’autre visée que de vous faire râler sur un non évènement, aussi indécent soit-il, plutôt que sur deux autres faits autrement plus scandaleusement pharaoniques en termes de dépenses publiques.
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Islam et liberté vestimentaire : à Paris comme en Turquie ?

Samedi dernier, le 5 août, des centaines de femmes ont défilé dans les rues d’Ankara pour réclamer le droit de continuer à s’habiller comme elles le désirent. D’autres avant elles avaient manifesté de même à Istamboul et Izmir.
Mais qui les empêche de porter ce qu’elles veulent ? diront les belles âmes qui soulignent ici les bienfaits que le président Erdoğan a apportés à son pays, sortant les campagnes de la misère. Un président qui voudrait « returquiser » la nation, loin de la pollution des esprits répandue par l’Occident dépravé.
C’est vrai, personne, encore, n’empêche officiellement les femmes de porter le short ou la robe de leur choix, d’aller bras nus ou « en cheveux », comme on disait autrefois. Dans les faits, c’est autre chose, et si elles manifestent, c’est parce que les incidents et agressions se multiplient, perpétrés par des moustachus et des barbus redresseurs de torts leur enjoignant d’adopter « une tenue correcte ».
Bah, ça n’est pas bien grave ! diront encore les belles âmes. Et puis, chacun sa culture, n’est-ce pas : aux hommes l’espace public, les femmes à la maison. C’est la Turquie, faut comprendre…
Ce que je comprends, moi, ce que je constate surtout, c’est qu’aucune liberté n’est jamais acquise (surtout pour les femmes) et que cette gangrène gagne aussi nos villes et nos campagnes françaises. Insidieusement, l’autocensure se met en place. On évite, maintenant, dans certains quartiers de sortir bras nus, et tant pis si c’est la canicule ; quant à la jupe, n’y songeons même pas. Les fillettes intègrent dès l’enfance la certitude que leur corps est indécent, leur liberté une provocation. Coupables d’être femmes en arrivant au monde !
Je regardais, hier, des enfants jouer dans le parc parisien d’un quartier populaire. Les garçons riaient, couraient, sautaient, tous en short et libres de leurs mouvements. Et puis il y avait de petites filles. Toutes en pantalon ou caleçon long, empêtrées dans le long fichu qu’elles ne cessaient de remonter sur leur tête. Pas facile de faire du toboggan ou de grimper dans les filets quand on risque de s’étrangler avec les pans de son foulard. Et pas question, pour elles, quand elles ont encore la chance de fréquenter les centres de loisirs, de profiter des sorties piscine ou en base nautique.
De tout cela notre République s’accommode fort bien. Ainsi, à Montreuil, exemple parmi d’autres, on sert maintenant à la cantine des boulettes de tofu pour contourner les interdits alimentaires. Et puis, on limite les sorties : mieux vaut laisser les gamins enfermés dans une cour d’école plutôt que risquer la discrimination… Bientôt, on supprimera totalement les classes de nature ou de mer, non pour des questions de finance (puisque c’est gratuit pour toutes ces familles), mais pour des questions de mixité non tolérée. Il n’y a que les non-musulmans pour y envoyer leurs enfants, alors on renonce…
Dans le quartier turc de Paris, au cœur du Xe arrondissement, les bistrots sont pleins. À la journée, des hommes y jouent aux cartes. Ce n’est pas La Chapelle-Pajol et ses émigrés d’Afghanistan ou de Libye, mais on n’y voit pas de femmes non plus… sauf les prostituées chinoises. Mais ça, c’est un autre problème.
http://www.bvoltaire.fr/islam-liberte-vestimentaire-a-paris-turquie/
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Le n°92 de l'Afrique réelle est sorti
L'éditorial de Bernard LuganFace au chaos libyen qu’ils ont provoqué, s’obstinant à nier le réel et encalminés dans le néocolonialisme démocratique, les « Occidentaux » ont prétendu reconstruire la Libye autour d’un fantomatique gouvernement d’ « Union nationale ». Présidé par M. Fayez Sarraj, ce GUN est en réalité l’otage des milices islamistes de Tripolitaine et des Frères musulmans de Misrata.Face à cette politique « hors sol », la Russie a déroulé un plan reposant sur les rapports de force militaires. Sa conclusion fut le voyage que le général Haftar - l’homme avec lequel la « diplomatie » européenne refusait de parler directement -, effectua à Moscou les 27 et 28 novembre 2016.Du jour au lendemain, les nains politiques de l’UE réalisèrent alors que le « rebelle obstacle à la démocratisation de la Libye » était en réalité le maître de la Cyrénaïque, qu’il disposait de la seule force militaire du pays, qu’il contrôlait 85% de ses réserves de pétrole, 70% de celles de gaz, 5 de ses 6 terminaux pétroliers, 4 de ses 5 raffineries, et qu’il avait l’appui de la confédération tribale de Cyrénaïque ainsi que celui des tribus kadhafistes de Tripolitaine[1].Le 25 juillet 2017, le président Macron a organisé une rencontre entre Fayez Sarraj et le général Haftar, ce dernier voyant ainsi sa stature internationale confortée. Les deux hommes ont conclu un accord non signé et non ratifié.Que peut-il en résulter alors que le général Haftar est le maître de la Cyrénaïque quand Fayez Sarraj ne contrôle même pas Tripoli et vit sous la menace permanente des milices ?Les deux hommes se sont engagés à organiser des élections. Certes, mais la Libye a déjà connu plusieurs scrutins qui n’ont à aucun moment permis d’avancer sur le chemin de la paix. De plus, comme le Conseil des tribus n’a pas été partie prenante à cet accord, si Seif al-Islam Kadhafi n’y est pas associé d’une manière ou d’une autre, il demeurera lettre morte.*La situation s’aggrave au Mali où, en dépit de l’accord de paix, les groupes armés signataires s’entretuent. Le climat sécuritaire du pays est plus mauvais aujourd’hui qu’il y a quatre ans, quand le président IBK a été élu. A l’insécurité dans le nord, s’ajoute en effet le centre du pays où, pudiquement, les observateurs parlent de « violences communautaires » pour ne pas dire guerre ethno-tribale, l’islamisme n’étant ici que la surinfection d’une plaie ethnique.*Les Casques bleus de la mission de paix au Congo (Monusco) ont mis la main sur un missile sol-air récupéré sur une milice du Kivu armée par Kigali. Il porte les mêmes numéros de série et a été fabriqué à la même date (avril 1987), que les deux missiles qui ont abattu l’avion présidentiel rwandais le 6 avril 1994. Ces éléments sont contenus dans un rapport officiel de la Monusco dont le rédacteur demande qu’il soit transmis au P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) ou au P3 (les trois membres occidentaux du conseil de sécurité), à défaut, aux autorités judiciaires françaises en charge de l’enquête concernant l’attentat du 6 avril 1994.Ce rapport a maintenant plus de 10 mois. Si l’ONU ne l’a pas encore transmis au juge Herbaut, cela démontrerait une fois de plus que certaines puissances ne veulent toujours pas, 22 ans après l’attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda, que la vérité soit faite sur son (ses) commanditaire(s).[1] Pour tout ce qui concerne les tribus de Libye et leurs alliances, voir de Bernard Lugan Histoire de la Libye des origines à nos jours.L'Afrique réelle cliquez iciLien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, géopolitique, international 0 commentaire -
A quoi tient la renaissance de la puissanche chinoise ?
A quoi tient l'actuelle extraordinaire bonne fortune chinoise ? Quelles en sont les causes ?
On ne peut ici qu'effleurer cette question complexe, pourtant importante car la montée en puissance de la Chine constituera peut-être le plus grave problème que les Occidentaux auront à affronter, prochainement désormais.
La Chine s'est sortie non seulement de son terrible sous-développement séculaire mais aussi de cet abaissement qu'elle avait vécu à l'époque du système impérial finissant, des humiliantes concessions, des Seigneurs de la guerre, des désordres du Kuomintang ... Elle s'est encore sortie des soubresauts horriblement destructeurs du système maoïste après qu'il eut triomphé, dont la meurtrière révolution culturelle ne fut pas le moindre. Le film, Le dernier empereur, de Bernardo Bertolucci, retrace assez bien cette longue période troublée.
Pour la Chine ruinée, humiliée, en partie éclatée, misérable, la bonne fortune n'allait pas de soi.
Comment l'a-t-elle conquise ? Quelles sont les causes de son prodigieux succès ?
Bien-sûr, il y a la taille de son territoire et la masse de sa population, dix fois supérieure à celle de la Russie et 5 fois à celle des Etats-Unis. Mais ces paramètres ne sont pas en soi gages de prospérité ni de succès. Ce peut même être l'inverse.
La réussite de la Chine nous paraît relever d'autres causes. En voici à notre avis les trois axes principaux :
1. La dictature de fer du Parti Communiste Chinois, en fait une oligarchie hiérarchique sans faiblesse qui tient uni et en ordre d’une main qui ne tremble pas l’immense et composite Empire du Milieu. L’argument peut choquer. Mais que deviendrait la Chine si le PCC venait à s’effondrer ? S’il lui prenait la fantaisie d’un Printemps chinois ? Peut-être serait-ce, selon la vieille expression, pain béni pour nous. Mais pour elle ?
2. Le nationalisme du peuple chinois et de ses dirigeants, qui, pas plus qu’il ne le fut dans les pays d’Europe de l’Est, ne fut jamais effacé, même au temps de Mao et de Chou en Lai, par l’internationalisme prolétarien. Combiné à l’incommensurable pragmatisme des Chinois, ce nationalisme est général, violent, avide de succès, de gains, et de puissance. Qui plus est, les connaisseurs nous disent qu’il se ressource désormais dans les plus pures traditions populaires aussi bien que philosophiques de la plus ancienne Chine. Bref, un composé que l’on peut se risquer à dire ravageur.
3. La faiblesse insigne des Occidentaux qui fut, pourrait-on dire, à l’opposé de la force que nous venons de décrire ; qui acceptèrent, de grand cœur, de se défausser sur la Chine, de leurs fonctions de production ; qui ont voulu, à la fois par lassitude, appétit de marges, idéologie universaliste, orgueil, lui concéder d’être l’atelier du monde. Ce qui a, hormis l’Allemagne et, à un moindre degré l’Italie, abouti à la destruction, comme on le constate aujourd’hui, de pans entiers de nos industries et a condamné les éléments par inclination productifs de nos populations, au chômage.
Rien n’est irréversible et la Chine n’est pas plus vouée au succès que nous à l’échec ou au déclin. Soyons au moins conscients de ce qui, par impéritie, nous est arrivé. Quant à la Chine, elle peut être aussi pour nous, dans une certaine mesure, à certains égards, un exemple utile.
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Catastrophe économique au Venezuela ? Entre réalités et bobards…

À en croire les gazettes, l’expérience économique bolivarienne, portée à bout de bras par Hugo Chávez, serait donc catastrophique…
Vladimir Volkoff, qui s’y connaissait en matière de « désinformation » – c’est lui qui a forgé ce vocable -, aimait à dire que lorsqu’il y avait « unanimité médiatique », c’est que cette même « désinformation » n’était pas loin. Le défunt n’avait rien d’un gauchiste chevelu, étant à la fois chauve et royaliste, tendance trône et autel.
Voilà qui nous ramène donc au feuilleton vénézuélien. À en croire les gazettes, l’expérience économique bolivarienne, portée à bout de bras par Hugo Chávez, serait donc catastrophique ; la preuve par l’actuelle disette et une inflation battant des records. Indubitablement, tout cela est vrai aujourd’hui. Mais était-ce le cas hier ? Et les mêmes experts d’affirmer que la faute majeure d’Hugo Chávez consista à trop s’appuyer sur la manne pétrolière. Fort bien. Mais ses prédécesseurs procédaient-ils autrement ?
Là où ces deux politiques diffèrent, c’est que lorsque cette rente de situation ne profitait qu’à quelques oligarchies locales (blanches exclusivement), Chávez décida d’en faire aussi profiter le peuple (de race indienne, principalement). Pour ce faire, il lui fallait reprendre le contrôle de ce secteur éminemment stratégique, ainsi que quelques autres. Vincent Lapierre, auteur d’un passionnant Hugo Chávez, la patrie au cœur, s’en explique dans les colonnes de la dernière livraison du mensuel Éléments :
« Pour parvenir à récupérer le contrôle de la manne pétrolière, Chávez a dû affronter les plus grandes puissances de la planète, c’est même pour ces raisons qu’il a été renversé en 2002. Il a ensuite tenté de redistribuer cet argent, ce qu’il appelait “semer le pétrole”. Mais il a été confronté à des barrières institutionnelles lourdes à cause desquelles l’argent a été en partie gaspillé, dissipé à plusieurs niveaux de distribution. »
Et Vincent Lapierre de reconnaître sans ambages :
« Le grand échec de Chávez dans le domaine industriel est de ne pas être parvenu à sortir du modèle mono-exportateur de pétrole. Quand il est arrivé au pouvoir en 1998, il s’est trouvé à la tête d’un système dans lequel, depuis un siècle, tous les gouvernements, droite et gauche confondus, avaient fait le choix de se concentrer sur la ressource pétrolière. Il souhaitait sortir de cette dépendance, ce à quoi il ne parviendra pas. »
Il est un fait qu’on ne saurait créer une classe moyenne de toutes pièces et susciter la naissance d’un tissu industriel de petites et moyennes entreprises d’un simple claquement de doigt.
Telle était pourtant l’ambition d’Hugo Chávez, rappelle Vincent Lapierre : « Le socialisme du XXIe siècle préconise la nationalisation des trusts qui commandent aux secteurs stratégiques de l’économie nationale tout en promouvant l’initiative privée à l’échelle des individus. Dans cette vision, il est important que l’État soit propriétaire des télécommunications, du secteur pétrolier ou de l’industrie lourde comme il est important que le boulanger soit propriétaire de son four à pain. On est donc plus proche d’une société de petits producteurs indépendants sur le mode de la théorie proudhonienne que d’un ultra-étatisme socialiste ! »Fondamentalement, le général de Gaulle ne raisonnait pas autrement…
Malgré cette réussite socio-économique en demi-teinte, les résultats furent néanmoins au rendez-vous. De 1998 à 2008, le taux de chômage passe de 11,3 % à 7,8 %, tandis que 2,9 millions de nouveaux emplois voient le jour, alors que la proportion d’emplois dans l’économie informelle tombe de 54,6 % à 48,2 %. Mieux : si l’on en croit le Center for Economic and Policy Research, laboratoire d’idées basé à Washington, le PIB corrigé de l’inflation double entre 2003 et 2008, soit une croissance annuelle de 13,5 %. Toujours selon les mêmes sources, cette croissance provient essentiellement du secteur non pétrolier, et le secteur privé a crû plus rapidement que le secteur public.
Vu des États-Unis, fidèles à leur traditionnelle doctrine Monroe, édictée en 1823, voulant que les États du Sud du Rio Grande ne puissent bénéficier de la moindre velléité d’indépendance politique, tout en étant relégués au niveau de vassaux dociles, tout cela était évidemment inacceptable. Axiome fort bien résumé par Noam Chomsky, l’un des plus grands intellectuels américains : « Washington est bouleversé par l’idée que les ressources du Venezuela puissent être utilisées pour les gens de ce pays. Les ressources de ce pays doivent être utilisées pour nous. »
Tout est dit.
http://www.bvoltaire.fr/catastrophe-economique-venezuela-entre-realites-bobards/
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Trump : derrière le chaos, la victoire ? (3e partie)

Poussant ses adversaires à la faute, feignant l’incompétence, voire le dérangement mental, il organise le chaos afin de brouiller les pistes.
Le rebelle a donc appris en six mois ce qu’un politicien ordinaire maîtrise après dix ans : poussant ses adversaires à la faute, feignant l’incompétence, voire le dérangement mental, il organise le chaos afin de brouiller les pistes. Le mois d’août porte les germes d’une renaissance possible.
Il lui faudra désamorcer le missile Mueller et institutionnaliser son mouvement populiste pour imposer son plan économique à un Congrès chaotique. Afin de satisfaire à ses obligations électorales : sécurité interne et externe, prospérité économique, déconstruction du « deep state »…
Ainsi, ses coups de boutoir visant à « russifier » et « pénaliser » les actions de Hillary Clinton comme de Barack Obama, ses attaques du système judiciaire, ses menaces de punition des élus républicains lors des élections partielles de 2008 ont créé un contre-feu antidémocrate : les médias parlent soudainement moins de la collusion de Trump avec Poutine…
Trump est, de plus, servi par les circonstances avec deux affaires qui vont faire boule de neige :
D’abord, il apparaît que le sénateur McCain avait « trempé » dans le complot du très salace « dossier Trump » préparé par la firme Fusion GPS (d’abord pour les républicains, ensuite pour les démocrates). Un dossier repris en boucle des mois durant, « documentant » une vaste chaîne de collusions entre Trump, ses amis et Poutine. McCain serait-il faussaire ? Il a reconnu lui-même avoir transmis ce dossier au FBI (James Comey), suite à sa discussion à Londres sur ce dossier avec l’ambassadeur de Tony Blair à Moscou. Il se trouve maintenant impliqué – par les accusés – dans un procès en diffamation au Royaume-Uni (« John McCain faces questions in Trump-Russia dossier case », Miami Herald, 11 juillet).
Ensuite, le « piratage russe » du Parti démocrate (point de départ de la « poutinisation » de Trump) se voit compensé par une « connexion pakistanaise ». Madame Wasserman Schulz se trouve, en effet, prise dans un imbroglio suspect, ayant recruté (et surpayé) une famille entière d’Américano-Pakistanais qui se sont tous réfugiés au Pakistan après avoir transmis des fonds. Sauf un, arrêté à l’aéroport. Au-delà de fraudes de droit commun, le Daily Caller, puis le National Review, révèlent que les protagonistes avaient accès total aux informations confidentielles du parti comme des commissions du Congrès où siège Wasserman. Cela sème le doute sur les origines du piratage du parti…
Ces deux éléments affaiblissent la raison d’être de l’enquête du procureur Mueller, ami de Comey, lequel a illégalement fuité pour déclencher la nomination de Mueller.
Trump pourra bientôt se passer des républicains. Ils se sont ridiculisés dans la non-réforme du système de santé et risquent de faire de même en matière de réforme fiscale. Il sait qu’il y a un fort courant anti-Pelosi (cols bleus) chez les parlementaires démocrates. Tout s’aligne donc pour un roque : en proposant d’abord au Congrès la réforme des infrastructures (mille milliards de dollars), que veulent aussi les démocrates, et en créant un réflexe « Trump democrats »… avant de lancer les baisses d’impôts. Sans dépendre des républicains…
Alors, aux partielles de 2018 pourra enfin s’organiser une purge des caciques démocrates et républicains. Il aura enfin le pouvoir. D’où l’importance de l’actuelle purge du personnel de la Maison-Blanche. Car Trump n’a confiance que dans les généraux et les milliardaires pour réaliser son plan.
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