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international - Page 958

  • La France, championne du paiement des rançons à al-Qaida

    Les enlèvements d’otages ont rapporté au moins 125 millions de dollars aux groupes terroristes affiliés à al-Qaida depuis 2008. La France en a payé près de la moitié, selon une enquête du New York Times.

    «Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique .(et supposé  cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).

    Le commerce des otages est une activité lucrative. Les rançons ont rapporté près de 125 millions de dollars à al-Qaida et ses groupes affiliés depuis 2008, selon une longue enquête du New York Times.

    Selon le journal, la France est le principal payeur de rançons. Elle le fait directement ou par des intermédiaires comme Areva ou certains pays du Golfe.

    Paris a versé 58,1 millions de dollars depuis 2008 pour libérer ses ressortissants retenus par al-Qaida au Maghreb islamique. Mais le chiffre pourrait être plus élevé, dans la mesure où le quotidien américain mentionne également une rançon de 9,5 millions de dollars pour libérer trois ressortissant français, sans avoir établi qui l’avait payé.

    Arrive ensuite la Suisse avec 12,4 millions de dollars et l’Espagne avec 10,1 millions de dollars. Le Qatar et Oman ont également payé des rançons à al-Qaida dans la péninsule arabique. Entre 2012 et 2013, ils ont versé 20,4 millions de dollars pour libérer deux Finlandais, un Australien et un Suisse. Ces deux pays du Golfe sont souvent utilisés comme intermédiaires par les occidentaux.

    Une rançon peut atteindre 10 millions de dollars

    Cette manne financière est progressivement devenue l’une des principales ressources des organisations terroristes.

     

    «Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique (et supposé  cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).

    Des documents internes cités par le New York Times montrent que le commandement central d’al-Qaida, installé au Pakistan, supervisait déjà, il y a cinq ans, les négociations pour les rançons d’otages capturés dans des coins reculés d’Afrique.

    Les trois principaux groupes affiliés à l’organisation terroriste – al-Qaida au Maghreb islamique, al-Qaida dans la péninsule arabique et les Shébabs en Somalie – ont développé un protocole commun pour les enlèvements et le processus de négociation.

    Ils vont jusqu’à sous-traiter les prises d’otages à des groupes criminels qui toucheront une commission de 10% sur la rançon. Une forme d’intéressement au résultat…

    Le commerce de la prise d’otage est florissant: en 2003, la première rançon jamais versée s’élevait à 200.000 dollars par otage. Aujourd’hui, elles peuvent atteindre les 10 millions de dollars. Le second du commandement central d’al-Qaida a récemment estimé que ces versements représentent désormais la moitié des revenus opérationnels de l’organisation.

    Seuls quelques pays ont toujours refusé catégoriquement de payer des rançons.

    Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les fers de lance de cette doctrine qui peut coûter cher en vie humaine. Le seul espoir de l’otage reste alors l’intervention de forces spéciales, ou l’évasion. Sinon, ils peuvent être détenus indéfiniment, quand ils ne sont pas exécutés. En 2002, le reporter du Wall Street Journal Daniel Pearl sera décapité par Khalid Shaikh Mohammed, considéré comme l’un des architectes des attaques du 11-Septembre, neuf jours après sa capture au Pakistan.

    Mais cette stratégie semble porter ses fruits sur le long terme. Sur les 53 otages enlevés par al-Qaida, qui ont été recensés ces cinq dernières années, il n’y avait que trois Américains.

    En revanche, un tiers d’entre eux étaient français, les ressortissants de nations comme l’Autriche, la Suisse ou l’Espagne représentaient 20% des personnes enlevées.

    «Les Européens auraient beaucoup de choses à dire sur le sujet»,

    estime Vicki Huddleston, ancienne diplomate américaine au Mali.

    «C’est une politique à double-face. Ils payent des rançons, puis nient les avoir payées. Le danger, ce n’est pas seulement de renforcer les groupes terroristes, c’est aussi de rendre nos ressortissants vulnérables.»

    Mais la plupart des pays européens confrontés à ce dilemme ont choisi la moins pire des solutions: payer la rançon, plutôt que de voir son otage exécuté publiquement.

    lefigaro.fr

    http://fortune.fdesouche.com/371019-la-france-championne-du-paiement-des-rancons-al-qaida#more-371019

  • "Les personnes radicalisées ou attirées par le djihad se moquent du nombre de personnes qui défilent"

    Le Monde publie un intéressant entretien de Peter Neumann, directeur du Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR) de l’université King’s College de Londres :

    "Pensez-vous que le type de situation que connaît la France peut se répéter ailleurs dans le monde occidental ?

    Je ne fais pas que le penser, j’en suis absolument certain. Il y aura d’autres attaques en France ou dans d’autres pays occidentaux. Il s’agit d’un nouveau modus operandi et je crois qu’à la fin de 2015, on se dira que cette année aura été celle des attaques de faible ampleur et d’énorme impact. Les sociétés occidentales comptent beaucoup de gens radicalisés, non seulement des djihadistes qui sont rentrés après avoir combattu en Syrie, mais aussi des partisans d’Al-Qaida et de l’EI qui n’ont jamais été là-bas. Donc le potentiel est vaste pour de nouvelles attaques, car ces personnes comprennent l’ampleur du choc que peut produire un acte isolé.

    Vous parlez de « tournant ». Mais l’idée d’attentats perpétrés par des individus n’est pas nouvelle...

    C’est vrai, l’idée n’est pas nouvelle évidemment. Elle est aussi vieille que le terrorisme lui-même. C’était la stratégie des anarchistes au XIXe siècle. Mais c’est nouveau si l’on se réfère aux années 2001-2010 où l’ensemble des mouvements djihadistes était tellement fasciné par le 11-Septembre que leur ambition était de recommencer.

    Ce nouveau type d’attentats moins ambitieux est-il plus difficile à prévenir ?

    Oui et c’est le grand défi d’aujourd’hui pour les polices et les services secrets européens : trouver de nouvelles méthodes pour les détecter et les empêcher de passer à l’acte (...)

    L’émotion mais aussi la mobilisation sont impressionnantes dans la société française. Les manifestations en faveur de la défesne des libertés et les démonstrations de cohésion peuvent-elles changer les choses ?

    Cela ne changera pas ce que les djihadistes ont en tête : ils manifestent beaucoup d’enthousiasme à l’égard de ce qui vient de se passer et ne seront sûrement pas impressionnés. Mais c’est une bonne chose que la société française réagisse de cette façon, notamment parce que cela mobilise les musulmans modérés contre les djihadistes. Mais les personnes qui sont déjà radicalisées ou attirées par le djihad se moquent du nombre de personnes qui défilent".

    Le Salon Beige

  • Nous sommes tous des charlots

    L'avis de Philippe Alain : 

    "La France vient de connaître les pires journées de son histoire moderne, payant un lourd tribu aux délires meurtriers de terroristes fanatiques. 20 morts en 3 jours, des scène de guerre, une opinion publique traumatisée.

    Des centaines de milliers de personnes vont défiler dans tout le pays avec un slogan : « je suis Charlie », marquant ainsi leur soutien aux dessinateurs du journal satirique visé par le premier attentat ainsi qu’aux autre victimes des tueurs.
     
    Après le temps du deuil viendra celui de la réaction. Certains ont déjà commencé à appliquer leur propre justice et on assiste à une vague d’actes islamophobes sans précédent. Les pouvoirs publics, terrorisés par les conséquences que pourraient avoir une stigmatisation de l’ensemble de la communauté musulmane française, la plus importante d’Europe, répètent à l’envi que les attentats n’ont rien à voir avec l’Islam.
     
    On veut bien les croire. Mais il va être difficile de nous ressortir la théorie des loups solitaires qui agissent seuls. Cette fois, Al Quaïda revendique les attentats et c’est bien face à des organisations terroristes que nous nous retrouvons aujourd’huiet plus seulement face à des individus isolés.
     
    Al-Quaïda…  On les croyait disparus avec Ben Laden, exécuté par un commando de marines américains et plouf, balancé au milieu de l’océan. Vous savez, Ben Laden. Le vieillard sous dialyse qui du fond de sa grotte afghane a détruit une certaine idée de l’Amérique le 11 septembre. Al Quaïda. Organisation fabriquée, financée, armée par les Etats-Unis d’Amérique pour combattre les soviétiques en Afghanistan et qui, le 11 septembre 2001, s’est retournée contre son créateur.
     
    Mais qui finance aujourd’hui Al-Quaïda ?
     
    Selon une enquête du New York Times du 29 juillet 2014, Al Quaïda a reçu depuis 2008, plus de 125 millions de dollars !!!Quoi ? Comment ? Et oui, 125 millions de dollars récoltés uniquement grâce aux rançons payés par les occidentaux pour obtenir la libération de leurs otages. (1)
    Toujours selon cette enquête, la France est le principal pourvoyeur de fonds de l’organisation terroriste. Elle aurait versé à elle seule 58 millions de dollars.  
    Ces sommes, toujours selon le New York Times seraient versées directement par l’état ou alors par des intermédiaires comme Areva ou les pays amis du golf, au premier rang desquels le Qatar.
     
    Dans cet article, Vicki Huddleston, ancienne ambassadrice des Etats-Unis au Mali dénonce : « Les Européens ont beaucoup de comptes à rendre. Ils mènent une politique hypocrite. Ils paient des rançons et ensuite nient les avoir payées. Le danger n'est pas seulement que ça fait grandir le mouvement terroriste, c'est aussi que ça rend tous nos citoyens vulnérables". »" (suite).

    Le Salon Beige  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les islamistes tuent 2000 personnes et rasent 16 villages

    Cela se passe au Nigéria :

    "Le groupe islamiste Boko Haram a mené mercredi un nouveau raid meurtrier dans le nord-est du Nigeria, détruisant 16 localités des rives du Lac Tchad, a-t-on appris jeudi, jour où le président nigérian Goodluck Jonathan tenait son premier meeting électoral. 

    La ville stratégique de Baga, dont les islamistes avaient déjà pris le contrôle le weekend dernier, fait partie des localités rasées mercredi.

    Selon AP, Boko Haram pourrait avoir tué plus de 2.000 personnes. Amnesty International a évoqué vendredi le "pire massacre" jamais perpétré par le groupe extrémiste.

    20.000 déplacés 

    Un dirigeant local affirme que les victimes sont principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées qui n’ont pas réussi à s’enfuir quand les islamistes ont attaqué Baga avec des armes automatiques et des grenades propulsées par fusées".

    Le Salon Beige

  • Israël profite des attentats pour justifier ses agressions contre la Palestine et l’Iran

    Les israéliens mettent volontairement dans le même sac les mouvements d’islamistes fanatiques et les mouvements de nationalistes musulmans comme le Hamas et le Hezbollah qui défendent leurs terres face aux agressions juives. Netanyahu en profite également pour refaire le coup du choc des civilisations… Les forces décadentes atlanto-sionistes doivent s’unir contre le moyen et l’extrême orient musulman.

    Benjamin Netanyahu a déclaré lors d’une visite à la résidence de l’ambassadeur de France Patrick Maisonnave :

    « Nous réaffirmons notre engagement à travailler ensemble pour vaincre les ennemis des valeurs démocratiques que nous chérissons tous. Nous devons lutter contre ces ennemis de notre civilisation commune. Ces terroristes qui ont abattu des journalistes à Paris ; ils décapitent les travailleurs humanitaires en Syrie ; ils enlèvent écolières au Nigeria ; ils détruisent des églises en Irak ; ils égorgent les touristes à Bali ; ils tirent des roquettes sur des civils depuis Gaza, ils s’efforcent de construire des armes nucléaires en Iran. Ils peuvent avoir des noms différents : ISIS, Boko Haram, Hamas, al-Shabab, Al-Qaïda, ou Hezbollah. Mais tous sont entraînés par la même haine et le même fanatisme sanguinaire. Et chacun d’entre eux cherchent à détruire nos libertés et à nous imposer à tous une violente, la tyrannie médiévale. C’est une lutte mondiale. Et ce n’est que le début… Cela doit être suivi par un assaut, dans le monde entier, contre les forces de l’Islam radical. C’est le combat de tout le monde. Les terroristes ont montré qu’ils ont la volonté de nous écraser, mais ils n’ont pas cette capacité. À présent, nous devons montrer que nous avons la volonté de les vaincre et de les écraser. C’est l’essence de la bataille que nous livrons : la liberté contre la barbarie. La liberté doit gagner, mais pour gagner, nous devons être ensemble et combattre ensemble.  »

    http://www.contre-info.com/

  • Monsanto: Sa vie, son empire en 3 minutes

    Monsanto, probablement une des compagnies les plus critiquées dans la société actuelle. Pourtant, rien n’arrête ce géant américain qui ne cesse d’augmenter ses profits année après année.

    Monsanto, c’est cette compagnie qui offre du maïs transgénique à la population pour se nourrir et qui demande aux agriculteurs de payer chaque année pour avoir le droit de planter les graines offertes par la firme.

    Le résultat est inquiétant pour tous: les OGM sont de plus en plus utilisés un peu partout dans le monde et les petits agriculteurs ne peuvent poursuivre leurs activités, faute de fond. Et c’est ainsi que le monopole Monsanto est à nos portes.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • 75% des cliniques d'avortement ont fermé aux Etats-Unis depuis 1991

    Lu dans Présent :

    "Aux Etats-Unis – contrairement à la France, où quasiment tous les députés ont voté en faveur du droit à l’avortement – la lutte contre la culture de mort continue efficacement. Ainsi, en 2014, 73 cliniques d’avortement ont été fermées. Depuis 1991, ce sont 75 % d’entre elles qui ont cessé toute activité. Actuellement, il reste 551 installations pratiquant l’avortement chirurgical et 188 l’avortement médicamenteux. Un grand nombre de celles-ci subsistent grâce à des injonctions judiciaires prises en raison précisément de l’impossibilité pratique de se faire avorter. Sinon les autorités sanitaires, conformément aux lois en cours, les auraient fermées depuis longtemps, en raison des conditions d’hygiène hors normes tout à fait catastrophiques ou de l’incompétence des avorteurs. Les groupes pro-vie se battent continuellement pour dénoncer les situations scandaleuses de sécurité. De plus, de nombreux Etats inventent en permanence des nouvelles lois destinées à gêner le fonctionnement des avortoirs."

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html