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international - Page 995

  • Le siège des 40 Days for Life va s’installer dans les locaux d'un ancien avortoir

    Tout un symbole de l'avancée du mouvement pro-vie aux Etats-Unis :

    "la première campagne des 40 Days for Life a été lancée voici dix ans cette année, en 2004, à Bryan/College Station au Texas devant l’avortoir local de Planned Parenthood. Les débuts furent modestes, mais la détermination et la persévérance de cette vigile eurent raison de cet avortoir qui ferma ses portes l’année dernière. Mais ce n’est pas fini… Shawn Carney nous apprend quele siège social des 40 Days for Life va déménager et s’installer… dans les locaux de cet ancien avortoir de Planned Parenthood ! Les travaux ont déjà commencé…

    Ce nouveau siège social, plus grand que le précédent, sera de grand service pour toutes les communautés pro-vie. Les dirigeants de 40 Days for Life y installeront, en coopération avec le réseau CareNet, un Hope Pregnancy Center, un service médical destiné à aider les mamans enceintes."

    681 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement au cours de la dernière campagne.

    Michel Janva

  • Abou Bakr al-Baghdadi, personnalité de l’année ?

    Abou Bakr al-Baghdadi, ou Ibrahim al-Badr al-Samarrai à l’état civil, serait donc considéré comme l’un des djihadistes les plus dangereux et puissants au monde.   

    Le classement des plus grandes fortunes, établi par le magazine Forbes, c’est un peu la rançon de la gloire. Sir Elton John, bien sûr, mais Abou Bakr al-Baghdadi aussi, même si n’exerçant pas exactement leurs talents dans le même registre. Pour les oublieux, Abou Bakr al-Baghdadi est le PDG de l’État islamique en Irak et au Levant, multinationale désormais plus connue sous l’acronyme de Daech, désormais classé 54e personnalité la plus influente de notre infortunée planète.

    Belle entrée au Top 50, à ce détail près qu’en 2009, Oussama Ben Laden pointait en 37e position, avant d’être rétrogradé, un an plus tard, à la 47e place. Depuis, à l’instar d’Elvis Presley, il doit bien être vivant quelque part, mais avant qu’il ne redonne des concert à Las Vegas – comme sosie officiel de ZZ Top ? –, il y a du chemin, ou de la voie droite, comme aiment à dire nos frères musulmans…

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  • État islamique : L’horreur avant les décapitations

    (NOVOpress via Courrier international)
    Dans une enquête fouillée, fondée sur les interviews d’anciens otages et autres témoins, The New York Times retrace le calvaire d’une vingtaine d’otages détenus par l’Etat islamique en Syrie.

    Les otages sont sortis de leur cellule un par un.
    Dans une pièce isolée, les ravisseurs leur posent à chacun trois questions très personnelles, technique classique utilisée pour fournir des preuves de vie lors des négociations de libération.
    James Foley retourne dans la cellule qu’il partage avec une vingtaine d’autres otages occidentaux et fond en larmes de joie. Les questions que ses ravisseurs lui ont posées portent sur des détails si intimes (“Qui a pleuré au mariage de ton frère ?”, “Qui était le capitaine de ton équipe de foot au lycée ?”) qu’il sait qu’ils sont enfin en contact avec sa famille.

    Nous sommes en décembre 2013. Plus d’un an s’est écoulé depuis qu’il a disparu sur une route du nord de la Syrie. Ses parents inquiets sauront enfin qu’il est vivant, dit-il à ses compagnons de captivité. Il est convaincu que son gouvernement négociera bientôt sa libération.
    Ce qui semble être un tournant décisif est en fait pour le journaliste américain de 40 ans le début d’une descente aux enfers qui s’achèvera au mois d’août suivant, lorsque ses geôliers le feront agenouiller quelque part dans les collines arides de Syrie et le décapiteront devant l’objectif d’une caméra.

    Sa mort filmée signe la fin très publique d’un calvaire très secret.

    (…)

    Bontinck, qui a été libéré à la fin de l’année dernière, est revenu pour la première fois sur ses expériences lors d’un entretien réalisé dans sa ville natale, Anvers. Il est l’un des quarante-six jeunes Belges inculpés pour appartenance à une organisation terroriste.

    Au début, les mauvais traitements ne semblent pas servir un objectif plus vaste. Et les djihadistes eux-mêmes ne paraissent pas trop savoir ce qu’ils feront de leurs otages, de plus en plus nombreux.

    A en croire Bontinck, James Foley et John Cantlie sont dans un premier temps détenus par le front Al-Nosra, groupe affilié à Al-Qaïda. Leurs gardes, trois anglophones qu’ils surnomment “les Beatles”, prennent apparemment un malin plaisir à les brutaliser. Ils sont ensuite remis à un autre groupe dirigé par des francophones, le “Conseil de la choura [organe consultatif] des moudjahiddines [combattants musulmans]“.

    Foley et Cantlie sont déplacés à au moins trois reprises avant d’être transférés dans les sous-sols de l’Hôpital des enfants de la ville d’Alep. C’est dans cette prison que Bontinck, qui n’a alors que 18 ans, rencontre Foley. Le jeune Belge était à l’origine un combattant, comme des milliers d’autres jeunes Européens attirés par la promesse du djihad. Il a été exclu du groupe lorsqu’il a reçu un texto de son père qui, depuis la Belgique, s’inquiétait pour lui. Son commandant l’a alors accusé d’être un espion.

    Les militants l’ont traîné dans une pièce du sous-sol aux murs brun clair. Il y a trouvé deux étrangers barbus, très maigres : James Foley et John Cantlie. Pendant les trois semaines où il a été enfermé avec eux, dès que l’appel à la prière retentissait, tous trois se levaient.

    http://fr.novopress.info/

  • Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en France en 2014 ?

    L’écrivain Jacob Cohen était à Dijon le 26 septembre 2014 pour une conférence sur le thème : « Qu’est-ce qu’être antisioniste aujourd’hui en France ? »

    L’intervention de Jacob Cohen :


    Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en… par ERBourgogne

    Les questions du public :

    Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en… par ERBourgogne

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Entre Obama et Hollande

    Un contraste et un parallèle devrait nous interpeller. En cette belle journée du 6 novembre, on pourrait comparer les destinées de Barack Obama et de Français Hollande. Tous deux se trouvent à mi-mandats. Tous deux paraissent démonétisés aux yeux de l'opinion. Pourtant, l'un comme l'autre, ils demeurent en place.

    La divergence commence, dès lors que le chef de l'État américain se verra cantonner dans un rôle limité, par deux chambres. Les assemblées composant le Congrès à Washington y jouent un rôle considérable. Toutes deux très fortes, quoique très différentes dans leur assise électorale, et quoique composées de parlementaires très peu dépendants de leurs partis, elles ont toujours contrôlé les actes essentiels du pouvoir exécutif dans ce régime que nos professeurs de droit constitutionnel nous avaient décrit, faussement, comme "présidentiel" par excellence, basé sur la doctrine de la "séparation" des pouvoirs. Cette théorie politico-juridique remonte en effet à Montesquieu (1689-1755) qui n'a pu l'observer dans sa formulation moderne ni en France, ni en Amérique.

    Considérant, à juste titre que "le pouvoir arrête le pouvoir", il plaidait en fait en faveur du renforcement des libertés parlementaires de l'Ancien Régime français, et il faisait aussi référence aux pratiques constitutionnelles installées en Angleterre. De celle-ci on ne doit pas surestimer le caractère "démocratique", car elle fut surtout gouvernée, tout au long du XVIIIe siècle et jusqu'en 1832, par la chambre des lords. (1)⇓

    Dans la pratique, les pays où la pensée de Montesquieu a prospéré, donc en dehors de son pays natal, les pouvoirs "séparés" cohabitent, et surtout ils coopèrent sur la base d'une vertu très peu prisée par nos chers républicains : le civisme. D'autres oseraient parler de patriotisme.

    Les 100 sénateurs, désignés à parité par chacun des États régiront, notamment, la politique extérieure et c'est en général ce que, depuis Paris, nous observons, l'encensant pour les uns (c'est un peu démodé) ou la dénigrant pour les autres (c'est très couru).

    Rappelons que d'autres instances jouent un rôle essentiel. On doit citer la Réserve fédérale, où les 7 administrateurs détiennent chacun un mandat de 14 ans, et nomment pour 4 ans un gouverneur. Elle fonctionne ainsi de manière totalement indépendante du pouvoir politique. Or c'est cette institution qui gère la monnaie, ayant pour devoir légal de veiller au niveau de l'emploi, à la stabilité es prix, et à la modération des taux d'intérêt à long terme. Toutes les fantaisies que l'on peut lire sur les intentions prêtées aux "Américains" en général, sur le cours du dollar, ou sur celui du pétrole, se révèlent ainsi sans rapport avec les orientations réelles de la FED. Celle-ci après avoir fait face tant bien que mal à une crise qui découle d'abord de la défiance interbancaire est en passe de changer de politique tout simplement parce que la conjoncture a été en grande partie rétablie.

    Or, par qui a-t-elle été essentiellement rétablie ?

    L'ordre constitutionnel conforme aux théories lointaines de Montesquieu nous donne la réponse : l'amélioration de la situation aux Etats-Unis vient des 435 membres de la Chambre des représentants. On doit mesurer le fruit des efforts de la nouvelle majorité issue des élections de novembre 2012.

    Celle-ci a entrepris une politique, douloureuse, certes, pour les subventionnaires, de coupes budgétaires, face à une situation monstrueusement déficitaire issu des années Obama et, en partie, des années Bush.

    On présente donc, de façon très habituelle, le chef de l'État américain comme l'homme le plus puissant du monde. Et, à certains égards, cela se vérifie.

    La régularité des élections qui reviennent, aux États-Unis dans tout le pays, tous les deux ans, limite sérieusementsa puissance. Elle permet des correctifs réguliers qui s'imposent aux pouvoirs publics.

    De plus le président lui-même ne dispose pas, au sein de l'équilibre constitutionnel, de pouvoirs aussi étendus que ceux attribués en France à son homologue.

    Car si nous comparons nos différentes institutions, en Europe occidentale, aux États-Unis et au Japon, nous constatons au contraire que le dirigeant doté des prérogatives les plus importantes habite à Paris, au palais de l'Élysée. Même le Premier ministre britannique, qui détient pourtant des leviers d'actions considérables, doit rendre des comptes, par exemple, chaque semaine à son souverain et cela ne se réduit pas à une visite de convenance. Ne parlons même pas de la chancelière allemande, contrainte de partager le pouvoir avec le SPD pour des raisons parlementaires au lendemain de sa victoire historique de septembre 2013.

    Or, nous l'avons encore vu ces derniers jours, et il le confirme encore en sa soporofique émission du 6 novembre. Cet homme constitutionnellement tout puissant se révèle pratiquement impuissant. Certes il promet, des choses qui n'ont rien à voir avec sa fonction : "à la rentrée 2016, annonce-t-il à 21h32, tous les élèves de 5e seront équipés d'une tablette et auront une formation au numérique. Mais il faut que tous les enseignants soient impliqués... on dégagera l'argent nécessaire, l'éducation est une priorité." Mais la phrase la plus significative est mise en exergue par Le Monde : "j'ai pu commettre des erreurs, qui n'en fait pas ?"

    Le tout-puissant président normal parle et se comporte comme un bonimenteur banal, autant dire un politicien nul.

    JG Malliarakis     

    Apostilles

    1.  Dans son "Coningsby" Benjamin Disraëli dépeint ainsi le tremblement de terre que représenta la réforme électorale opérée par Charles Grey. Premier ministre "whig" de 1830 à 1834, celui-ci allait priver les lords, par son Reform act de 1832, de leur domination sur la chambre des communes dont ils controlaienet jusque-là environ les 2/3 des nominations.

    http://www.insolent.fr/

  • Les Russes ont testé la faiblesse aérienne des états membres de l’OTAN

    Après que l’UE ait imposé des sanctions économiques à la Russie, dans l’espoir de la mettre à genoux et pour réduire sa force militaire, la Russie a démontré que les pays européens n’ont pas atteint leurs objectifs. La Russie, qui n’a pas perdu sa lucidité avec les sanctions, joue avec eux au chat et à la souris.

    Une nouvelle vague d’hystérie s’est propagée parmi les médias européens, en exact copier/coller des médias américains. Cela ressemble à quelque chose comme ceci : les pays de l’OTAN ont mobilisé leurs forces aériennes, l’OTAN est en état d’alerte. Les stars de l’information se demandent ce qu’il faut faire pour résoudre le problème. Mais quel est le problème ? Comme tout le monde a des notions de géographie, je suggère de regarder un peu mieux la carte de l’.

    europamare© http://www.Harti.jurnaldevacanta.ro/Europa/europamare.jpg

    Que s’est-il passé réellement ? Continuer la lecture 

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • La déroute d'Obama comme motif de satisfaction

    Oui, la victoire des républicains connue à Paris ce 5 novembre, doit être considérée comme une bonne nouvelle pour l'Europe.

    À l'heure où ces lignes sont écrites, le site du Washington Post indique la composition suivante du Congrès : on connaissait 97 sénateurs sur 100, 52 aux républicains, 45 aux démocrates ; 418 représentants sur 435, 242 aux républicains, contre 176 aux démocrates ; 46 gouverneurs sur 50, 31 aux républicains, 15 seulement aux démocrates.

    La poussée conservatrice continue par conséquent. Le peuple américain repousse ce que la gauche française trouvait épatant, notamment l'assurance-maladie étatique de l'Obamacare. Amplifiant les résultats de 2010, ce rejet n'a même pas été entravé par le phénomène Tea Party, supposé diviseur, sans doute surestimé.

    Obama, président réélu en 2012, par la division et l'absence d'un bon candidat d'opposition, ne disposait déjà plus de la majorité nécessaire à la chambre des représentants pour faire voter ses budgets. Perdant aussi le Sénat, qui contrôle la politique extérieure, il se trouvera en position de faiblesse pour les deux années qui lui restent. N'oublions d'ailleurs jamais qu'il était ridicule de parler de ce que font ou projettent de faire "les Américains" en réduisant les 316 millions d'Américains, à Obama aujourd'hui, comme on le fit pour GW Bush hier.

    Les amoureux de la francophonie trouveront-ils à cet égard leur compte à la vue des résultats de la 4e circonscription de l'Utah, où Mma Mia Love, nouvelle élue, est à la fois la première représentante noire républicaine, le premier élu d'origine haïtienne, son père portant le nom bien français de Jean Maxime Bourdeau.

    Rappelons aussi que tout ce que l'on nous a enseigné sur le régime bipartisan, sur la séparation des pouvoirs, etc. fonctionne autrement que dans les cours et les manuels de Maurice Duverger ou dans les articles du Monde pour lesquels:

    1° républicains et démocrates c'est pareil (en fait c'est très différent) 

    2° mais les bons sont les démocrates, évidemment, et les affreux sont les républicains (en fait c'est le contraire).

    On ne doit pas se figurer non plus que cette configuration affaiblisse l'Amérique sur la scène internationale. Elle reproduit celle de la présidence Clinton, de novembre 1995 à novembre 2000, c'est-à-dire au moment même où l'on parlait d'une seule et unique "hyperpuissance" mondiale.

    On retrouve aussi une situation oubliée, mais très importante. Ce fut celle du commencement de la guerre froide à la fin du mandat de Truman entre 1947 et 1948. Les démocrates furent battus à plate couture aux élections de novembre 1946, pour la première fois depuis 1928. A cette époque certes l'Union soviétique allait encore réaliser son fameux "coup de Prague" renforçant son contrôle sur la Tchécoslovaquie. Mais, partout ailleurs, s'élève la politique du "communisme containment" et de la guerre froide.

    Le raidissement occidental doit beaucoup au résultat de ces élections intermédiaires de 1946. Le raz-de-marée allait annoncer la naissance du mouvement conservateur théorisé à partir de 1953 par National Review. Jusque-là les "conservateurs" et ceux qu'on appelle "libéraux" (dans le vocabulaire politique américain un "libéral" c'est quelque chose comme un socialiste) se retrouvaient dans les deux partis. Le grand old party "républicain" était né plutôt "à gauche" en 1854. En 1860 il l'emporte avec Lincoln. Ce n'est donc que beaucoup plus tard que "républicain" deviendra quasi synonyme de conservateur. Traditionnellement ils étaient le parti des "WASP" blancs et protestants, toutes les minorités étant attirées par les démocrates. Ceci n'est plus tout à fait vrai.

    En 1946, les choses commencent à changer. Par exemple, un Joseph McCarthy était élu, pour la première fois, sénateur du Wisconsin, fief traditionnel des progressistes La Follette. Il était républicain quoique catholique d'origine irlandaise. Mais la même année, c'est en tant que démocrate de nuance conservatrice que le jeune John Fitzgerald Kennedy apparaît que comme représentant dans la 11e circonscription du Massachussets. À noter que, devenu sénateur, Kennedy votera jusqu'au bout pour McCarthy, ami de sa famille, et refusera le blâme de décembre 1954 qui brisa la carrière du courageux anticommuniste.

    Petit à petit, les républicains vont devenir "la droite", et les démocrates "la gauche", etc.

    Certains craignent parfois, curieusement, en Europe, qu'une telle vague politique de ce parti prenne un tour "isolationniste". Telle était autrefois la marque des républicains. Ainsi, après leur victoire et l'élection de leur candidat Harding à la présidence en novembre 1920, avaient-ils refusé de ratifier le système mis en place sous l'influence du démocrate Wilson.

    Est-il interdit de rêver ? On pourrait se demander d'ailleurs dans quelle mesure un moindre engagement de Washington dans la défense du Vieux Continent n'obligerait pas, au contraire, l'Europe à se réveiller et à prendre, enfin, la décision de consacrer les moyens nécessaires et de se défendre elle-même contre des périls grandissants ?

    Malheureusement le problème de l'asservissement de l'Europe, aujourd'hui, ne vient pas d'outre-Atlantique. Il résulte d'abord de la veulerie décadentielle et déliquescente de nos classes politiques, de nos opinions publiques, de nos fabriques de crétins éducatives, etc.

    Les commentaires que la presse parisienne consacre à ces élections américaines de mi-mandat font, de toute manière, plaisir à voir. Non seulement, en effet, ils traduisent le dépit de nos commentateurs agréés, mais ils semblent aussi refléter aussi l'ignorance des institutions et de l'Histoire politique des États-Unis.

    Mentionnons à peine le travail préparatoire du "Monde". Dans un article en ligne le 4 novembre veille du scrutin, Élise Barthet collaboratrice de la rédaction parisienne prétendait expliquer :"Pourquoi les 'midterms' n'intéressent, selon elle, personne aux États-Unis ?"(1)⇓

    Le but de cette désinformation consiste à délégitimer d'avance et à minimiser cette défaite de la gauche. Il ne s'agit plus de "ne pas désespérer Billancourt" puisque le problème, non résolu du parti socialiste aujourd'hui est de se défaire de sa "prolophobie". (2)⇓ Cet objectif révélateur était avancé par l'illustrissime François Kalfon soutien de Hollande en 2012. Il s'agit avant tout de conforter la gauche caviar la plus intelligente du monde dans son rêve pourri d'un changement de peuple.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr le 04.11.2014 à 19h29 • Mis à jour le 04.11.2014 à 20h14 | 
    2.  "Il faut chasser des instances du PS les réflexes de 'prolophobie'" disait François Kalfon secrétaire national du PS aux études d'opinion cf. Le Monde le 7 décembre 2011.
  • Jihadistes revenus de Syrie : déjà plus de 150 morts en Chine

    Lu sur le Réseau Voltaire : La présence de jihadistes chinois en Syrie est attestée depuis octobre 2012 [1], mais elle s’est considérablement accrue à l’été 2014, au point de constituer un quartier chinois à Rakka, capitale de l’Émirat islamique.

    Principalement issus de la communauté ouïgour, ces combattants passent souvent par le Cambodge ou l’Indonésie et sont véhiculés avec l’aide des services de renseignement turcs (MIT).

    Au cours des derniers mois, plusieurs attentats islamistes ont été perpétrés en Chine par des jihadistes revenus de Syrie
    – place Tiananmen à Pékin, le 28 octobre 2013, 5 morts et plus de 40 blessés ;
    – gare de Kunming, le 1er mars 2014, 29 morts et 143 blessés ;
    – gare d’Uruqmi, 30 avril 2014, 2 morts et 79 blessés ;
    – marché d’Urumqi, le 22 mai 2014, 31 morts et de nombreux blessés ;
    – hôtel de police de Kargilik, le 21 juin 2014, 13 morts et 3 blessés.
    – hôtel de police de Shache/Yarkant, 28 juillet 2014, 96 morts et de très nombreux blessés.

    Même s’il existe des craintes en Europe et aux États-unis, il s’agit pour le moment des seuls cas avérés de combattants ayant commis des attentats à leur retour de Syrie chez eux dans le cadre d’organisations jihadistes [2].

    L’Émirat islamique semble avoir été conçu pour combattre à terme la République populaire de Chine [3].

    Le ministère irakien de la Défense a diffusé deux photographies de citoyens chinois membres de l’Émirat islamique.

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    http://www.contre-info.com/