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international - Page 999

  • Allemagne : bataille rangée entre Kurdes et musulmans pro-État islamique

     En Allemagne dans la ville de Hambourg, des musulmans ont attaqué à la machette et au couteau une manifestation de Kurdes hostiles à l’organisation terroriste « État islamique » dans la nuit du 7 au 8 octobre. Selon Le Monde, les deux groupes étaient armés. Les manifestants kurdes protestaient contre un massacre commis par les islamistes dans une ville syrienne quelques jours plus tôt.

    Une vidéo (ci-dessous) postée par la chaîne d’informations russe Russia Today titre cependant que ce sont les islamistes qui auraient attaqué les kurdes (Germany: Pro-IS mob attacks Kurdish protesters with MACHETES and KNIVES). Le peuple kurde, présent notamment en Irak et en Syrie, a pris fait et cause contre les organisation terroristes qui y sévissent au nom de l’islam.

    Il ne se passe plus un conflit dans le monde sans que de graves répercussions n’aient lieu en Europe de l’Ouest. En cause ? La politique d’immigration aberrante menées par les libéraux, gauche et droite confondues, depuis des décennies, important dans la vieille Europe des populations entières aux intérêts parfois antagonistes, et donc leurs guerres. Additionné au développement d’un islam politique cherchant à s’implanter partout dans le monde y compris dans nos pays, le cocktail est explosif. C’est en Allemagne, ainsi qu’au Royaume-Uni, que sont en train d’émerger des “Sharia Police”, groupes de musulmans parcourant les rues des grandes villes, pour y appliquer la loi islamique.

    http://fr.novopress.info/176420/allemagne-bataille-rangee-kurdes-musulmans-pro-etat-islamique/

  • Londres menace de s’affranchir de la CEDH

    Le gouvernement britannique a lancé une nouvelle charge contre l’Union européenne, s’en prenant cette fois aux décisions des juges de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), dont il menace de s’affranchir s’il n’obtient pas certaines libertés.
     
    Trop laxistes à son goût, les décisions des juges de Strasbourg n’ont plus rien à voir avec les principes à l’origine de la Convention européenne des droits de l’Homme ratifiée par Winston Churchill il y a 60 ans, a affirmé le ministre de la Justice Chris Grayling, dans une tribune publiée vendredi par le quotidien Daily Mail.
    "Des prisonniers autorisés à des traitements d’insémination artificielle au motif de protéger leurs droits familiaux, le droit de vote pour nos détenus, pas de peine à vie pour les criminels les plus violents, pas d’expulsion des terroristes", a-t-il énuméré, soulignant qu’il était temps pour son pays de "reprendre le pouvoir aux juges européens".
    Si les conservateurs gardent le pouvoir à l’issue des législatives de mai prochain, alors ils exigeront que les décisions des juges de Strasbourg ne soient plus que consultatives. A défaut, ils rompront avec eux. Ils abrogeront aussi la Loi sur les droits de l’Homme (Human right act) votée en 1998 sous les travaillistes pour instaurer à la place un British Bill of rights, ancré dans "les valeurs" britanniques.
    "Nous dirons très clairement (...) que les décisions concernant notre nation doivent être prises par notre Parlement et nos tribunaux et pas ailleurs", a affirmé M. Grayling.
    Trop laxistes à son goût, les décisions des juges de Strasbourg n’ont plus rien à voir avec les principes à l’origine de la Convention européenne des droits de l’Homme ratifiée par Winston Churchill il y a 60 ans, a affirmé le ministre de la Justice Chris Grayling, dans une tribune publiée vendredi par le quotidien Daily Mail.
    "Des prisonniers autorisés à des traitements d’insémination artificielle au motif de protéger leurs droits familiaux, le droit de vote pour nos détenus, pas de peine à vie pour les criminels les plus violents, pas d’expulsion des terroristes", a-t-il énuméré, soulignant qu’il était temps pour son pays de "reprendre le pouvoir aux juges européens".
    Si les conservateurs gardent le pouvoir à l’issue des législatives de mai prochain, alors ils exigeront que les décisions des juges de Strasbourg ne soient plus que consultatives. A défaut, ils rompront avec eux. Ils abrogeront aussi la Loi sur les droits de l’Homme (Human right act) votée en 1998 sous les travaillistes pour instaurer à la place un British Bill of rights, ancré dans "les valeurs" britanniques.
    "Nous dirons très clairement (...) que les décisions concernant notre nation doivent être prises par notre Parlement et nos tribunaux et pas ailleurs", a affirmé M. Grayling.
    Vu sur Le Figaro.fr

  • Les liens France-Qatar-Espagne-Arabie Saoudite

    Joachim Véliocas analyse les liens France-Qatar-Espagne-Arabie Saoudite pour le quotidien polonais Nasz Dziennik, article du 27 septembre 2014,

    « La mansuétude de nombreux politiciens français, et non des moindres, envers les prétentions des Etats orientaux ayant l’islam pour religion officielle se lit à la lumière des enjeux économiques et des partenariats géostratégiques. Si la France n’a pas de liens aussi étroits que les Etats-Unis avec l’Arabie Saoudite, ses grandes entreprises y sont fortement implantées et la dimension des contrats impressionne. »

    « L’Arabie Saoudite demeure notre premier client sur la période 2003-2012 », indique le dernier rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France. Sur les dix dernières années, elles se sont élevées à 7 milliards d’euros. Depuis la déstabilisation de la région suite aux révolutions arabes, les commandes n’ont jamais été aussi élevées. Ainsi, six frégates vont être vendues ces prochaines années au royaume wahhabite pour un montant de 15 milliards d’euros, et une aide de 3 milliards au Liban va pouvoir permettre à ce dernier de moderniser ses équipement dans un contexte de tensions avec ses voisins.

    On comprend donc à cette lumière l’engagement matériel de la France aux côtés de l’Armée syrienne libre (ASL), officialisé cet été par François Hollande alors que la presse internationale avait depuis longtemps évoqué ce partenariat. Loin d’être islamiquement modérée, l’ASL comprend des brigades jihadistes avérées, s’appelant Muawiya, Yazid, Abou Ubayda Jarrah, Ibn Taymiyya, Ibn Kathir, la brigade turkmène « Yavuz Sultan Selim » du nom du sultan-calife ottoman qui, au XVIe siècle, massacra alévis, alaouites et chiite. La plus grosse composante de l’ASL est la brigade al Farouq, dont la cruauté n’a rien à envier au Jabhat al Nosra.

    La France siège à une operation room confidentielle en Jordanie, dirigée par les Saoudiens, avec les Etats-Unis, coordonnant l’appui matériel aux djihadistes de l’ASL, selon le reporter du Figaro sur place Georges Malbrunot.

    C’est dans ce contexte de pluie de contrats potentiels que Nicolas Sarkozy reçut, le 8 octobre 2002, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Abdallah Turki, qui vint Place Beauvau pour obtenir un feu vert sur le financement de mosquées en France. Peu importait apparemment que cette Ligue soit le bras financier et prosélyte de l’Arabie Saoudite, où le wahhabisme d’Etat est la mouture la plus extrême de l’islam. Nombreuses mosquées sont financées par l’état wahhabitte en France ; Lyon et Evry sont les plus monumentales. Celle de Cannes, inaugurée cet été par le maire UMP sur un terrain municipal, a été financée par le propriétaire de la chaîne islamique Iqraa, Saleh Abdullah Kamel. Iqraa (lire en arabe) est  le nom donné à la mosquée inaugurée par le maire David Lisnard entre un drapeau saoudien et algérien.

    L’Espagne a encore des meilleures relations que la France avec l’Arabie Saoudite. « J’entretiens une profonde et forte amitié avec le roi Juan Carlos », affirma le prince héritier Bin Abdulaziz al Saud durant son voyage en Espagne en 2006. Ainsi, Alstom encaissa un coup dur quand le consortium hispano-saoudien Talgo/Renfe emporta le projet de TGV la Mecque-Médine, obtenu en octobre 2011 par le truchement du roi d’Espagne. Un projet à 6,7 milliards d’euros.

    En mai 2014, Juan Carlos alla voir son ami en Arabie Saoudite et accéléra la vente de plus de 250 chars de combat Léopard fabriqués en Espagne.

    On comprend mieux pourquoi la monumentale mosquée Omar de Madrid n’eut aucun encombre à édifier son imposant minaret avec des fonds saoudiens. Elle fut inaugurée par le roi Fadh (1923-2005) et le roi Juan Carlos en 1992. Wahhabite, elle est considérée comme trop radicale par nombre de musulmans maghrébins de la ville. Pour la petite histoire, ma femme de ménage marocaine refuse d’y mettre les pieds pour cette raison, et préfère fréquenter la mosquée syrienne du quartier Lavapies (1).

    Nicolas Sarkozy, lui, privilégia le Qatar à l’inverse de son prédécesseur Jacques Chirac. Ce pays a obtenu un véritable tapis rouge pour ses investissements en France. Non seulement ses OPA et prises de participation dans les sociétés stratégiques françaises n’ont jamais été contrecarrées, mais il bénéficie d’exemptions fiscales notamment sur les plus-values, sur décision de Sarkozy.

    Le fonds souverain du Qatar Investment Autority (QIA), doté de 210 milliards d’euros, est actionnaire de groupes stratégiques comme Lagardère (13% des parts, Lagardère possède elle-même 7,5% d’EADS), Veolia environnement (4,7%), Suez Vinci (5,5%), Total (3%). Le fonds Qatar Sports Investments détient 30% du club de foot PSG, et Qatar Luxury Group détient 1% de LVMH ainsi qu’une participation dans Le Tanneur.

    Il faut dire que les grandes entreprises françaises Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip ont raflé des contrats importants au Qatar.

    Ce tableau économique impressionnant étant posé, on comprend comment le bras armé du Qatar concernant l’investissement dans les mosquées françaises, la Qatar Charity Foundation, s’en donne à cœur joie. Principal soutien des Frères musulmans dans le monde, l’émirat a sans surprise orienté ses fonds vers les mosquées de l’UOIF, branche des Frères musulmans en France. Ainsi, les mosquées de Mulhouse, Reims, Nantes ont reçu des financements directs, et les projets des Grandes Mosquées de Bordeaux et de Marseille sont en passe de recevoir leur contribution. La fondation contribue même au budget de fonctionnement de l’historique mosquée de Paris à hauteur de deux millions d’euros.

    Nombre de politiciens français défilent à Doha. Tous les ministres de Sarkozy s’y pressèrent. Côté socialiste, nombreux y ont été reçus, de Manuel Valls à Ségolène Royal qui fut reçue en 2007 dans le cadre d’un « voyage d’étude » pour un « Forum sur la démocratie » (intitulé assez incongru dans cette dictature islamiste) accompagnée à l’époque par Najat Vallaud-Belkacem. Cette dernière, actuellement ministre de l’Education nationale, pourtant en pointe sur le féminisme, affirma lors d’une émission sur LCP en 2012 :

    « A propos du Qatar, il y a des inquiétudes que je ne comprends pas. L’investissement du Qatar c’est du business et rien d’autre », à propos des subventions qatari aux banlieues musulmanes, dont les représentants associatifs reçus à Doha en novembre 2011 rappelèrent que leur hôte, l’émir en personne, les invita à créer des écoles coraniques car elles sont les « meilleures institutions pour apprendre correctement l’arabe littéraire et l’histoire du monde (2) ».

    L’ambassade du Qatar à Paris cible depuis 2003 les populations issues de l’immigration musulmane, et cherche à se constituer un fichier d’affidés manipulables. Une tentative de doubler le Conseil français du culte musulman, trop lié au Maroc et à l’Algérie, prit forme en 2009 avec la création du Conseil représentatif des institutions musulmanes, sur le modèle du Crif pour les juifs. La main ouvrière du projet fut Malika Benlarbi, à l’époque sous-préfète et ancienne du cabinet de Brice Hortefeux alors ministre de l’Intérieur. Ce projet avorta faute de représentativité, et surtout car Nicolas Sarkozy, annoncé pour le gala de lancement, changea d’avis à la dernière minute. Le Qatar adore lancer des dîners et forums en France ; en mars 2008, le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos lança les Assises de l’enseignement de la culture et langue arabes, au sein même de l’Assemblée nationale, événement parrainé par le Qatar.

    « Partenaire principal » (3) des révolutions arabes selon le chef des Frères musulmans tunisien Rached Ghannouchi, le Qatar ne se contente pas de financer les partis politiques liés à la confrérie, mais arme aussi les djihadistes en Syrie et en Libye. La guerre de Libye a d’ailleurs été entreprise par la France sous pression du Qatar. Sur le dossier syrien, les hommes politiques français les plus liés à l’émirat réclamèrent des frappes contre Damas en soutien aux djihadistes : en 2013, Alain Juppé réclama une ingérence sur le modèle du Kosovo en 1999, alors que Nicolas Sarkozy, rapportent ses proches au Figaro, aurait souhaité frapper Damas sans même l’aval de l’Assemblée nationale (4) !

    Affaiblie économiquement, la France n’ose pas fragiliser son partenariat stratégique avec les royaumes wahhabites orientaux, l’industrie de l’armement en France étant un des rares secteurs encore florissant, dont les exportations ont augmenté de 40% pour la seule année 2013.

    Cependant, l’extrême radicalité de l’islam diffusé par ces pays choque l’opinion et donc les sympathisants des partis politiques. Ainsi, Nicolas Sarkozy fut contraint de décrocher son téléphone en mars 2012 pour demander à l’émir du Qatar de retenir le cheikh Yussuf al Qaradawi, invité du congrès annuel de l’UOIF (branche française des Frères musulmans) : ses déclarations concernant le châtiment des apostats, des homosexuels et des juifs avaient du mal à passer inaperçus à l’ère des réseaux sociaux et des médias internet. Six autres conférenciers étrangers invités pour l’occasion virent leur autorisation de séjour suspendue, un mois après la tuerie de l’école juive de Toulouse par Mohamed Merah ; les options idéologiques antisémites de ce petit monde faisait désordre. D’autant que l’élection présidentielle se déroula en mai de la même année !

    Pour autant, localement, les maires UMP continuent de soutenir les mosquées de l’UOIF. A Beauvais, Metz, Nice, Bordeaux, Cannes, les élus de droite soutiennent activement leur implantation en trouvant parfois eux-mêmes les terrains, toujours au nom de la laïcité et de la liberté religieuses, notions pourtant clouées au pilori par la doctrine des Frères musulmans !

    Dans les prochaines décennies le maillage territorial des islamistes, tant au niveau des mosquées qu’au niveau des écoles, aggravera le communautarisme déjà bien enkysté dans les grandes agglomérations françaises.

    L’Europe de l’Ouest vieillit et a depuis longtemps baissé la garde quant à la défense de ses valeurs traditionnelles. Le « changement de civilisation », réclamé par la gauche française dans une vision post-chrétienne et nihiliste d’un homme nouveau déraciné, est mis en place par tout l’arc politique français. C’est aussi en ce sens qu’il faut comprendre le succès du Front national dans les urnes, et plus généralement celui des autres partis national-conservateurs d’Europe.

     Joachim Véliocas, 30/09/2014

    Joachim Véliocas est directeur de l’Observatoire de l’islamisation de Paris et auteur de Ces Maires qui courtisent l’islamisme (éditions Tatamis, 2010).

    SourcesNasz Dziennik, Sobota, 27 wresnia 2014 et L’Observatoire de l’islamisation,30/09/20

    Notes :

    (1)  L’auteur de ces lignes vivait encore récemment à Madrid.

    (2)  Propos rapportés dans le livre de Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, Le Vilain Petit Qatar,, Fayard, 2014, p. 210.

    (3)  Interview au journal qatari Al Arab du 31 décembre 2012.

    (4)  « Syrie : ce que Sarkozy pense mais ne dit pas », Le Figaro, 5 septembre 2013.

    http://www.polemia.com/les-liens-france-qatar-espagne-arabie-saoudite/

  • EI, Syrie, terrorisme… La France « mal protégée » et mal pilotée

    Un troisième attentat à la bombe perpétré par les djihadistes depuis juin dans un quartier alaouite de  la ville de Homs, qui a déchiqueté mercredi plus de 40 enfants syriens devant leur école; la nouvelle décapitation commise par l’Etat Islamique (EI) vendredi du bénévole humanitaire britannique Alan Henning; l’enlèvement dimanche de Hanna Jallouf, curé  franciscain de la ville de Qounya, et de plusieurs de ses paroissiens par les miliciens  du Front Jabhat al-Nosra lié à al-Qaïda ; le siège de la ville kurde de Kobané par l’EI le long de la frontière turque …La guerre menée par les milices islamistes en Syrie alimente tragiquement l’actualité…et les craintes de nos compatriotes devant le retour de Syrie et d’Irak des djihadistes «Français». Marine Le Pen s’est d’ailleurs prononcée lundi pour « la déchéance de nationalité » pour ces miliciens fous d’Allah « binationaux », « et des interdictions de territoire ». «Le Front National demande de manière plus générale la révocation pure et simple de l’Accord de Schengen afin de retrouver la pleine maîtrise de nos frontières.»
    Nos remarquables services de renseignements et antiterroristes ont réussi à déjouer ces dernières années et ces derniers mois de nombreuses tentatives d’attentats sur notre sol, mais les mailles du filet sont elles assez serrées pour arrêter à coup sûr les fanatiques islamistes voulant châtier le Satan français ? 
    « La France » est «mal protégée» face au terrorisme  indiquait L’Express la semaine dernière ; «le problème inédit qui se pose est d’abord d’ordre quantitatif » avec un millier de terroristes en puissance présents d’ores et déjà dans notre pays «d’après les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur (…). Pour les services, la masse critique est atteinte. Selon la Place Beauvau, les forces de sécurité ont procédé ces derniers mois à plus de 110 interpellations. Dans un entretien au Figaro du 26 septembre, Loïc Garnier, patron de l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste, estime que la surveillance d’une cible mobilise une vingtaine de fonctionnaires. Il faut donc faire des choix, d’autant que les ex-djihadistes (Français, ou  binationaux, notamment partis combattre en Irak, en Syrie, NDLR)   sont recensés dans 78 départements… ».
    Les coupes sombres effectuées dans les services consacrées à notre défense et à la protection des Français par les derniers gouvernements de gauche et de droite pourraient se payer très cher dans un avenir  très proche redoute Bruno Gollnisch.
    Or non seulement  « on ignore les desseins » à leur retour en France des djihadistes  mais « encore faut-il les voir rentrer… (…) De 10 à 20 % seulement des passagers communautaires sont passés dans les fichiers. Les policiers voudraient donc pouvoir connaître le nom des voyageurs dès l’enregistrement à l’aéroport de départ et croiser les identités de ceux-ci avec le Fichier des personnes recherchées, comme en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Le ministère finalise l’accès de ses services aux PNR (passenger name records), les données de réservation du transport aérien. Paris s’efforce de convaincre ses partenaires de la nécessité de créer un fichier européen. Mais tout n’est pas simple. Techniquement, les données PNR vont alourdir les bases de données policières nationales, déjà saturées ».
    Invitée de l’antenne arabophone de France 24 le 30 septembre, Marine Le Pen relevait aussi que l’on pouvait légitimement douter de la fiabilité de certains de nos « alliés » officiels dans ce conflit contre l’Etat Islamique (EI), à savoir « le Qatar et l’Arabie saoudite  (qui) ont aidé, financé les terroristes ». La présidente du FN notant qu’il serait plus judicieux de s’appuyer sur les Émirats arabes unis ou l’Égypte, «conscients du danger», voire  sur «l’Algérie, qui a une grande expérience » dans la lutte contre le terrorisme.
    Or  le positionnement qui est celui de François Hollande  dans ce dossier syrien inquiète, alors que le chef de l’Etat a annoncé l’envoi de trois Rafale supplémentaires pour participer aux frappes contre l’EI en Irak (seulement  deux frappes en  dix jours…).
    Sur son blogue, Jacques Borde se moquait la semaine dernière de la « fiction dialectique qui nous fait user et abuser du terme Daech, pour désigner l’Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām puis l’État islamique. Lamentable pantomime visant à ne pas prononcer les mots État et Islamique, alors que même que Daech en est, mot pour mot, l’acronyme en arabe».
    Il notait aussi que «l’attachement compulsif» de l’administration Hollande «à une fantasmatique opposition armée modérée (sic), (l’Armée Syrienne Libre -ASL, NDLR) qui serait la panacée à tous les problèmes de la Syrie»,  relève du «tropisme enfantin» «pour le moins grotesque».
    En dehors de Hollande, Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian plus personne  ne croit en «l’ASL ni à des forces réellement démocratiques ou pro-occidentales (…). La plupart des groupes constitutifs de l’opposition armée modérée (ou plutôt prétendue telle) ayant soit cessé de combattre les (djihadistes) , pour, c’est eux-mêmes qui le disent, ne pas soutenir le régime d’Assad, ou carrément rallié l’État islamique  ou le Jabhat an-Nusrah li-Ahl ash-Chām».
    En Israël, «l’administration Nétanyahu vient d’abandonner tout soutien aux rebelles du Sud de la Syrie en raison des métastases  d’Al-Qaïda et de l’État islamique  au sein d’une rébellion présentée, à tort, comme  fréquentable ». «Jusqu’aux Américains pour qui le renversement du président syrien, le Dr. Bachar el-Assad, a, visiblement, cessé d’être une priorité (sur le court terme, en tout cas)».
    Et d’évoquer les doutes partagés par beaucoup sur l’engagement total des Etats-Unis contre l’EI au nom de ce qu’ils considèrent comme leurs intérêts sur le moyen terme. «Les Américains ont une vieille habitude de ces alliances contre nature : Pacte de Quincy avec le clan Séoud. Accommodements pétroliers avec les Taliban, par le biais d’Unocal. Les Américains font de la géopolitique et de la géostratégie, pas des rêves éveillés nourries à la saumure droit-de-l’hommiste germanopratine ».
    Bref, « les Américains préfèrent ménager l’État islamique. On ne sait jamais : qui sait s’il ne faudra pas s’entendre un jour avec eux, comme avec les Taliban, en Afghanistan. Et puis, un l’État islamique encore sur ses pieds aux portes de la Syrie de Bachar, ça peut toujours servir »…
    Faut-il y voir l’explication au soutien assez mou apporté par l’Oncle Sam aux combattants kurdes qui font  face à l’offensive de l’EI à Aïn al-Arab (Kobané en kurde), «  troisième ville kurde de Syrie » ?
    Une dépêche de l’Afp publiée aujourd’hui cite pourtant  la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki, assurant que «Personne ne veut évidemment voir Kobané tomber ». « Tout le monde trouve horrible de regarder en temps réel ce qui se passe à Kobané». «  Son homologue à la Maison Blanche, Josh Earnest, (a exprimé) les fortes inquiétudes de son gouvernement quant au sort des civils de la ville ». Mme Psaki rendait compte  de « conversations téléphoniques lundi et mardi entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu ».
    « Une nouvelle série de frappes de la coalition conduite par les Etats-Unis », «  sans grand effet visible jusqu’à présent », «  n’a pas empêché mardi les djihadistes du groupe EI d’avancer dans Kobané »  rapporte encore l’Afp.
    Or « face à cette offensive en règle de l’ÉI »  se déployant en terrain découvert, Jacques Bordes a pointé de son côté, malgré ce qui est affirmé,   le nombre qui lui apparaît curieusement peu élevé des frappes aériennes eu égard aux possibilités qui sont celles de la Coalition.
    « Il semble qu’un jeu compliqué soit mené par les États-Unis, à savoir que le Pentagone aiderait avec succès les Kurdes irakiens, en bons termes avec la Turquie (laquelle a  annoncé mardi  qu’elle était prête à rejoindre la coalition anti-EI formée par les Etats-Unis, NDLR) et laisserait les Kurdes syriens se faire écraser par les djihadistes à proximité immédiate de la frontière turque. Pourquoi ? On va naturellement s’intéresser à cette question…».
    Comme l’a souvent rappelé Bruno Gollnisch, on ne saurait reprocher aux Etats-Unis de jouer une partition, que l’on a le droit de juger indigne,   mais  qu’ils estiment susceptibles de garantir leurs intérêts, même s’ils se sont très souvent pris les pieds dans le tapis ces dernières années, avec des conséquences dramatiques pour les peuples et les nations victimes de leurs manœuvres tortueuses. Il est également  loisible de s’interroger sur la question de savoir si lesdits intérêts sont ceux du peuple américain ou ceux  des lobbies,  de l’Etat profond qui pilotent à Washington, mais ceci est un autre débat.
    Tout juste s’agit-il une nouvelle fois de déplorer que la France n’ait plus à sa tête, et cela depuis fort longtemps, un président de la République qui soit autre chose qu’un supplétif de l’Otan à qui on laisse  parfois (rarement)  le loisir de tirer sur sa laisse. Sur la scène internationale il nous manque un chef d’Etat  porteur d’une vraie vision géopolitique réaliste,  et bien décidé à faire entendre la voix d’une France libre et indépendante. Une France fidèle aussi dans la mesure de ses moyens  à sa mission historique de défense des Chrétiens d’orient,  laquelle fut même poursuivie par  la très laïcarde troisième République.
    Bref, faire entendre la voix d’une puissance moyenne certes, mais qui  assumerait  fièrement qu’elle est le  fruit d’une magnifique civilisation, qui  dispose de nombreux atouts à défendre  et  a encore un message spécifique à délivrer au monde.

  • Fonctionnement et communication de l’Etat Islamique

    En guerre contre l’Etat islamique, les Occidentaux et leurs alliés arabes le reconnaissent eux-mêmes : ils ont sous-estimé la force des djihadistes (après les avoir soutenus sous d’autres noms en Syrie…), qui exercent aujourd’hui leur contrôle sur un large territoire s’étendant de l’ouest de l’Irak à l’est de la Syrie. Un document iTélé, de Peggy Bruguière.

    Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements djihadistes et Olivier Ravanello, spécialiste iTélé des questions internationales reviennent ensuite sur les modes de fonctionnement et de communication des djihadistes de l’État islamique. Pour Wassim Nasr, ces derniers ont « des GoPro au bout de leurs kalachnikovs », afin de filmer au mieux leurs tirs et les partager ensuite dans des vidéos de propagande.

     

     

    http://www.contre-info.com/

  • Quand les allocations familiales financent des jihadistes

    Lu ici :

    "Selon Alain Marsaud [député des Français établis hors de France], les CAF de la région Sud-Ouest compteraient une dizaine de cas de personnes parties faire le djihad en Syrie et qui toucheraient toujours leurs allocations. L'un d'eux continuerait par exemple de percevoir 2.200 euros chaque mois."

    Alain Marsaud et Thierry Mariani (député UMP des Français de l'étranger) vont déposer cette semaine une résolution à l'Assemblée pour permettre aux parlementaires d'enquêter, la CAF ayant des moyens très limités pour le faire.

    Louise Tudy

  • Un ancien agent de la DGSE passé à Al-Qaida ?

    Selon le bureau de Washington D.C. du site de McClatchy (le troisième plus grand groupe de presse aux États-Unis), un ancien agent des services de renseignement français ayant rejoint la nébuleuse Al-Qaida aurait fait partie des cibles prioritaires des frappes de missiles de croisière américains en Syrie.

    Réactions en France : « Le ministère français de la Défense a démenti toute implication d’un ancien agent français. « Les informations parues au sujet de l’appartenance supposée de la personne en question aux services de renseignement du ministère de la Défense sont totalement et parfaitement erronées », a déclaré un responsable du ministère à l’AFP. Une source du ministère de la Défense aurait également affirmé au « Monde » , que « Ce Français existe, mais ce n’est ni un ancien des services secrets ni même un ancien militaire« . De son côté, la DGSE s’est refusée à tout commentaire. »

    Source via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Catholiques enlevés par des « opposants au régime de Bachar al Assad » en Syrie

    Les catholiques, Hanna Jallouf, curé de Qounya, et  ses paroissiens ont été capturés dans la nuit de dimanche à lundi, au nord-ouest de la Syrie, près de la frontière turque; l’ordre franciscain est sans nouvelles depuis.

    Selon les dépêches d’agences ils ont été capturés en Syrie par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, engagée dans la guerre contre le régime.
    « Nous ne sommes pas en mesure de dire où se trouvent en ce moment le père Hanna et ses paroissiens et, nous n’avons aucune possibilité de contact avec lui ou ses ravisseurs », a déclaré la Maison-mère des Franciscains, dont le siège est situé à Jérusalem.

    Qounya est un village chrétien de la province d’Idlib où le Front al-Nosra et d’autres groupes rebelles combattent l’armée régulière syrienne. Cela se situe le long de la frontière syro-turque, dont l’Etat Islamique est en passe de prendre le contrôle…

    Le Front Al Nosra représenterait-il ce groupe des « opposants modérés » dont personne ne nous prononce le nom, tout en  déclarant les former dans des camps en Arabie Saoudite et peut-être en Géorgie ?

    Après les tchétchènes, les tunisiens, les libyens, les turcs, les saoudiens, les koweïtiens, les européens, les libanais… c’est le tour aujourd’hui des terroristes Daghestanais qui viennent de rejoindre les criminels de Jabhat Al Nosra (Front Al Nosra), lié à Al Qaïda, pour apporter plus de malheur et de destruction au peuple martyr de Syrie.
    Ces hurluberlus, sortis tout droit des cavernes, à la barbe hirsute qui tombe sur la poitrine comme les brosses larges des anciens balais, les sourcils broussailleux, les tenues médiévales ridicules…se sont infiltrés à travers les frontières turques avec la complicité active des islamistes au pouvoir à Ankara. (Source)

    Pendant ce temps les images des combats diffusées sont parfaitement soft, comme si cette guerre si barbare ne faisait aucun mort.

    Emilie Defresne

    http://medias-presse.info/catholiques-enleves-par-des-opposants-au-regime-de-bachar-al-assad-en-syrie/16108

  • Risque maximum d’une infection d’ébola en France selon des chercheurs anglais

    La France ferait partie des pays qui auraient le plus de risques de recevoir un patient porteur du virus Ebola dans ces prochains jours, se référant à des chercheurs de la Northeastern University de Boston. Selon eux il y aurait «75% de chances que le virus soit importé en France d’ici le 24 octobre.»
    En comparaison, le Royaume-Uni serait à 50%, la Belgique à 40 et l’Espagne ou la Suisse, à 14, «Ce n’est pas une liste déterministe, il est question ici de probabilités, précise Alex Vespignani, un professeur de la Northeastern University. Mais les probabilités augmentent pour tout le monde.»
    Ces évaluations sont calculées en croisant les données de propagation du virus Ebola avec le trafic aérien. Les chiffres donnés dépendent donc de la constance du trafic aérien actuel.
    «En supposant qu’il y ait une baisse de 80% du trafic, qui reflèterait la décision de nombreuses compagnies aériennes de ne plus faire d’escale dans les régions infectées, le risque de la France passerait à 25%, et celui de de la Grande-Bretagne, à 15» est-il précisé.

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