De Marion Duvauchel, Professeur de lettres et de philosophie :
Le 30 octobre, sur la chaîne BFMTV, on pouvait lire dans les petites annonces écrites en « bas de page » et qui tournent en boucle pendant que le journaliste présente son affaire que l’Éducation Nationale impose aux enseignants une séquence sur la liberté d’expression. À qui et à quels niveaux, cela n’était pas précisé. Aux professeurs d’histoire, j’imagine…
Cette décision ne fait que refléter la criminelle sottise des Diafoirus de l’Éducation qui laissent l’actualité gouverner nos programmes : sottise criminelle pour les intelligences et dévastatrice de la paix des esprits.
Il faut soutenir l’Évêque de Toulouse : le droit au blasphème n’est en aucun cas une forme de liberté. Car premier précepte, il n’est de liberté véritable que dans le bien ; et second précepte : le gouvernement de soi passe par le gouvernement de sa parole.