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islamisme - Page 112

  • Sur les Loups gris

    3013296554.pngGeorges Feltin-Tracol

    Suite aux incidents survenus à la fin du mois d’octobre en banlieue lyonnaise et à Valence entre Français d’origine arménienne et Franco-Turcs au sujet du conflit arménio-azéri dans le Caucase, le gouvernement français a ordonné, le 4 novembre dernier, la dissolution des « Loups Gris ».

    Par « Loups Gris », il faut entendre la branche jeune, paramilitaire et activiste de la nébuleusenationaliste turque. Aussi appelés « Foyers idéalistes » apparus vers 1968, les « Loups Gris » sont l’équivalent bien plus puissant, plus radical et plus influent des fameux « Rats noirs » et autres « Rats maudits » français.

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  • L’Union européenne finance-t-elle indirectement l’islamisme radical ?

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    Le 9 décembre prochain devrait être présenté le projet de loi sur « l’islam radical », dont l’ancien intitulé consistait à lutter contre « le séparatisme », ce qui n’est pas exactement la même chose, les islamistes radicaux n’ayant que peu à voir avec les séparatistes corses ou kanaks. En revanche, une constance demeure : préserver les éternels « principes républicains ». Et c’est évidemment là que le temps se couvre.

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  • Mila recordwoman de la menace de mort : 50.000, selon son avocat

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    La jeune  est venue se rappeler au bon souvenir des musulmans susceptibles. Plus pimpante que jamais, anneau dans le nez, croix orthodoxe pendue à l’oreille, la rebelle des réseaux sociaux délivre son message : « Surveillez votre pote Allah, s’il vous plaît, parce que mes doigts dans son trou du c…, je les ai toujours pas sortis. » Provocation, recherche du buzz ou simple consultation de proctologie ?

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  • [Tribune] Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue : “L’Europe de la recherche continue de se montrer aveugle, voire complaisante, à l’égard de l’islam politique”

    Le 9 décembre sera une journée importante sur le plan de la lutte contre l’islamisme. Un projet de loi sur le séparatisme sera présenté en conseil des ministres pendant que l’UE annoncera son nouvel agenda contre-terroriste rédigé en urgence (trois semaines, contre un an habituellement). Cette coïncidence des agendas signifie-t-elle une bonne collaboration entre la France et l’UE sur ce sujet ? Rien n’est moins sûr.

    L’Europe de la recherche continue de se montrer aveugle, voire complaisante, à l’égard de l’islam politique. Outre qu’il n’est pas bon pour un pays d’expatrier une grande part de sa stratégie et des budgets de recherche, il conviendrait de revoir certaines habitudes de fonctionnement en matière de financement européen de recherche en sciences humaines et sociales et d’être plus attentifs à la qualité et aux compétences des partenaires impliqués dans les consortiums de recherche. On ne peut pas, d’un côté, lutter sur notre territoire contre le terrorisme et, d’un autre côté, laisser l’UE nourrir et engraisser des idéologies qui lui déblaient le chemin.

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  • Islamisme à l’école: “Un tiers de mes élèves conteste le programme”, affirme une professeure de banlieue parisienne

    Dans un entretien à Ouest-France, une professeure témoigne de l’évolution alarmante de l’islamisme dans son école de banlieue parisienne depuis l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015. Selon elle, « Un tiers d’une classe (…) conteste le programme, c’est effrayant, ça va être difficile à déconstruire ». Voici son témoignage:

    « Cela fait six ans que j’enseigne. J’aime ce métier que j’ai découvert par hasard, après avoir travaillé dans le milieu de l’événementiel. Mais j’ai l’impression que les choses évoluent, et pas dans le bon sens. Après l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier 2015, il y a eu spontanément une forme d’unité nationale. Bien sûr, on a entendu des phrases comme : Ils l’ont bien cherché. On a entendu des élèves le dire, mais c’était très rare

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  • Plus d’immigration, c’est plus de terrorisme : un mensonge, vraiment ?

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    Invité du « Grand Rendez-vous », dimanche 15 novembre, sur Europe 1, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, était interrogé, entre autres, sur la politique migratoire et le lien entre immigration et terrorisme. À ce sujet, il déclarait : « On peut se voiler la face, dire plus d’immigration = plus de terrorisme. C’est un mensonge, nous ne tomberons jamais dans cet amalgame. » Allez tenir ce discours si politiquement correct, Monsieur le secrétaire d’État, face aux familles de victimes de Nice dont l’assaillant venait d’être accueilli par la Croix-Rouge à Lampedusa. Seront-elles sensibles à ce souci d’éviter toute « récupération politique » ? Clément Beaune poursuit : « Ce serait une erreur factuelle de dire que c’est l’immigration qui entraîne le terrorisme. Sur 30 attentats terroristes qui ont lieu en France, ces dernières années, 22 ont été commis par des gens qui sont nés en France. »

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  • GÉNÉRATION IDENTITAIRE DÉNONCE LE MAIRE ISLAMISTE DE GOUSSAINVILLE, DES MILITANTS EN GARDE À VUE

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    Un communiqué de Génération identitaire :

    Au mois d’octobre dernier, Génération Identitaire a lancé une campagne pour alerter les habitants de Goussainville sur les accointances islamistes de leur nouveau maire fiché S, Abdelaziz Hamida.

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  • Le salafisme, produit transgénique de la mondialisation 3/3

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    Par commodité, on a pris l'habitude de diviser le salafisme en deux grandes tendances, entre lesquelles il y a cependant une grande porosité : un salafisme politisé, minoritaire, occasionnellement révolutionnaire, qui peut basculer dans le djihadisme et un salafisme piétiste ou quiétiste, inspiré du wahhabisme et des cheikhs de la Péninsule arabique, qui a la caractéristique d'être ultra-conservateur, tant au niveau social que moral, prônant un retrait relatif par rapport à une société perçue comme impie. Le salafiste veut se changer avant de changer le monde, dans un premier temps du moins. « Dieu ne modifie rien en un peuple, avant que celui-ci ne change ce qui est en lui ». La méthode ? Confessionnaliser la société plutôt que politiser l'islam. Théoriquement, les salafistes ne s'engagent pas dans l'action politique - ce qui les distingue là aussi des Frères musulmans. Mais de fait et l'argent saoudien aidant, à travers le financement de mosquées, de centres islamiques, de journaux, télévisions, sites et autres organisations de bienfaisance, ils sont entrés en politique, en Algérie, en Égypte, au Moyen-Orient. La mondialisation du salafisme, c'est d'abord l'œuvre du wahhabisme, l'idéologie officielle du royaume saoudien.

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  • Le salafisme, produit transgénique de la mondialisation 2/3

    Salafisme et évangélisme, frères ennemis

    C'est chez les salafistes que l'on vérifie combien le religieux s'est génétiquement modifié ces dernières décennies. Désormais, il relève plus de l'ingénierie moléculaire que de la disputatio théologique, naguère pratiquée avec science par les oulémas, les clercs et les vieilles écoles d'interprétation, autant de reliquats poussiéreux que les salafistes veulent congédier. Plus conséquents que leurs concurrents en matière de surenchère religieuse, ils ont pris acte que l'islam historique est mort.

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  • Le salafisme, produit transgénique de la mondialisation 1/3

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    Si tous les salafistes ne sont pas djihadistes, tous les djihadistes sont désormais peu ou prou salafistes. En France, on en dénombre près de 30 000, dont à peu près un tiers de convertis. Statistiquement marginaux, leur piété exemplaire leur confère néanmoins une légitimité unique et un prestige sans égal dans les «quartiers». C'est à la fois une secte médiévale - intolérante, bigote, millénariste - et une hérésie moderniste s'attaquant à l'autorité de la tradition. Un néo-traditionalisme, qui a gagné la bataille du passé, en le recréant de toutes pièces.

    « Monsieur Islam n'existe pas », a dit un jour la sociologue Dounia Bouzar. Au vu de la pluralité des islams, on ne saurait lui donner tort. Il n'empêche : s'il y a des musulmans qui se proclament seuls gardiens de la vraie foi, ce sont les salafistes. Dans Penser l'islam dans la laïcité (Fayard, 2008), Franck Frégosi les assimile à une « ecclesia islamica pura », une assemblée de purs, propriétaires du dogme originel. Ils ont repris à leur compte un hadith apocalyptique : « Il arrivera à ma communauté ce qui est arrivé aux fils d'Israël. Ils se sont divisés en 72 sectes. Ma communauté se divisera en 73 sectes - une de plus. Toutes iront en enfer, à l'exception d'une seule. » Les salafistes donc, communauté élective promise au paradis des croyants.

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