L’hommage qui devait être rendu à Samuel Paty, le 2 novembre dernier, dans tous les établissements scolaires de la République, devait être un moment d’unité et de cohésion. Un rappel des valeurs de notre devise et du principe de laïcité. Un symbole d’engagement et de fermeté ! Une semaine après la rentrée scolaire, quel bilan peut-on dresser de l’initiative ?
D’abord, sous les apparences d’une union nationale infrangible autour de la « sacralité » du droit d’expression et de la « sanctification » de l’acte éducateur, tout a été fait dans une précipitation fâcheuse ; xième signe désastreux de l’impéritie de nos gouvernants : navigation à vue ; ruades émotionnelles, sans recul ; syndrome non assumé de la responsabilité-culpabilité qui paralyse l’action.