Sept personnes, dont trois prisonniers du centre pénitentiaire de Valence (Drôme), ont été mises en examen vendredi pour « financement du terrorisme » et « association de malfaiteurs terroriste » à l’issue de quatre jours d’interrogatoire, selon une source judiciaire. Elles sont soupçonnées d’avoir récolté de l’argent destiné à des femmes djihadistes actuellement détenues dans le nord de la Syrie, afin de les aider à fuir.
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Sept personnes soupçonnées de financement du terrorisme mises en examen dans la Drôme
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Le hijab est-il un signe religieux ou un signe politique hostile aux démocraties?
«Le voile noir n’est pas un signe religieux. C’est un étendard» estime Christine Clerc. PHILIPPE HUGUEN/AFPFIGAROVOX/TRIBUNE - Le débat sur le port du hijab divise la classe politique jusque dans la majorité. Mais pour la journaliste Christine Clerc, ce voile musulman n’est pas un signe religieux comme un autre: il est l’étendard d’un islam radical estime-t-elle.Par Christine CLERCMême Frédéric Péchenard! Interrogé lundi 14 octobre au matin sur Europe 1 par Sonia Mabrouk, l’ancien directeur général de la police le déclare d’un ton martial: les centaines de femmes djihadistes jusque-là gardées dans des camps kurdes ne sont pas des victimes mais bien des terroristes, comme les cinq femmes jugées ces jours-ci pour avoir tenté de faire exploser la cathédrale Notre Dame de Paris au moyen de bonbonnes à gaz.
Si ces femmes voilées de noir regagnent la France, elles tenteront à leur tour d’y commettre des attentats.Faut-il donc les empêcher de revenir?Oui, tranche notre sarkozyste à poigne, d’autant que nos prisons sont déjà surpeuplées d’ennemis de la République.Par mesure de sécurité, faut-il aussi interdire dans les lieux publics le voile noir dit hijab , comme le RN Julien Odoul , aussitôt violemment critiqué dans son propre camp, a tenté de le faire au Conseil régional de Bourgogne?Là, Péchenard hésite: «Il faut interdire tous les signes religieux».Comment lutter contre un ennemi que l’on n’ose nommer ?
Le hijab ne serait-il qu’un banal signe religieux parmi d’autres?Étrange, inquiétant déni, d’un haut responsable non pas de la gauche France insoumise mais de la droite républicaine.
Il explique l’aveuglement - ou l’auto-censure peureuse? - de toute une hiérarchie, qui a permis le quadruple meurtre au couteau en plein cœur de notre République, à la Préfecture de Police de Paris.
Il nous promet de nouvelles tragédies.
Car comment lutter contre un ennemi que l’on n’ose nommer et que l’on s’obstine même à excuser en le mettant sur le même plan , sous la même appellation «religion», que nos propres sœurs, frères et amis?Il faut oser le répéter: le voile noir n’est pas un signe religieux.
C’est un étendard.
Un étendard d’importation récente, puisqu’il n’appartient pas à la tradition du Maroc, pays du commandeur des croyants, ni à celle de la Tunisie de Bourguiba, non plus qu’à celle de l’Égypte de Nasser.
Pas davantage à celle de l’Algérie et d’autres pays d’Afrique et du Proche Orient d’où sont venus, une fois proclamée l’indépendance de leur pays, de nombreux migrants musulmans dont les mères et les femmes ne portaient pas encore le voile.Je me souviens d’avoir vu pleurer le leader algérien Hocine Aït Ahmed ( décédé en 2015 ) qui s’était battu à la tête du FLN pour l’indépendance de son pays. C’était en décembre 1989. De retour en Algérie après dix ans d’exil, il allait se présenter à la présidentielle. Dans les rues d’Oran, sa ville natale, il demandait, découvrant avec stupeur des silhouettes vêtues de noir de la tête aux pieds: «Mais qu’est-ce que c’est que ce vêtement? Ma grand-mère, qui était une fidèle musulmane, se coiffait d’un simple foulard qu’elle enlevait en rentrant à la maison…»
Le soir même, deux femmes seulement, son épouse et moi-même, allions assister à son meeting de 6000 personnes.
Bientôt, Aït Ahmed repartirait pour la Suisse.
Peu à peu, la marée noire de l’islamisme venu d’Iran allait s’étendre, menaçant le Maroc et la Tunisie et gagnant la France.Je me souviens aussi d’avoir vu, en vingt ans, changer le visage de l’Égypte où j’avais rencontré le président Sadate quelques semaines avant son assassinat.
Reniant son passé magnifique, oubliant même la révolution nassérienne, le pays qui vit naître notre civilisation allait, comme la Turquie, tomber sous la coupe des imams et des militaires.
Peu à peu, la marée noire de l’islamisme venu d’Iran allait s’étendre, menaçant le Maroc et la Tunisie et gagnant la France.Faut-il rappeler le nombre de morts causés depuis moins de dix ans dans notre pays par des fanatiques - et par leurs compagnes vêtues de noir - au nom d’un islamisme radical?19 mars 2012: à Toulouse, Mohammed Merah tue, à bout portant devant l’école juive, une fillette de 8 ans qu’il a attrapée par les cheveux.
Il abat ensuite huit personnes, dont un jeune militaire musulman, Imad Ibn Ziaten.
7 janvier 2015: les frères Cherif et Saïd Kouachi assassinent, à coups de rafales de kalachnikov, 12 journalistes et gardiens de Charlie Hebdo.
13 novembre de la même année: trois djihadistes mitraillent la salle du Bataclan: 130 morts.
14 juillet 2016: un «radicalisé» fonce au volant d’un camion bélier sur la Promenade des Anglais: 86 morts et 434 blessés graves.
26 juillet 2016: alors qu’il célèbre la messe à Saint-Étienne-du-Rouvray, le père Jacques Hamel est égorgé par deux islamistes aux cris de «Allah Abkar!»
4 avril 2017: Sarah Halimi est défenestrée par un jeune voisin qui scande le même appel à la haine.
10 septembre 2018: cinq femmes voilées de noir tentent de faire exploser la Cathédrale Notre Dame de Paris.
5 mars 2019: armée de deux couteaux en céramique, l’épouse, voilée de noir, d’un détenu «radicalisé» agresse à la prison de Condé-sur-Sarthe deux surveillants.
24 mai: à Lyon, un homme ayant prêté allégeance à l’État islamique fait exploser une bombe devant l’enseigne «Brioche dorée» . 13 victimes.
27 juin: à Brest, devant une mosquée, un fou d’Allah fait deux blessés graves…
4 Octobre, à la Préfecture de police de Paris, un «converti» armé de deux couteaux en céramique…
Les vêtements, comme les gestes et les mots, ont un sens .Combien de morts faudra-t-il aux adeptes du déni pour qu’ils voient enfin que le hijab - qu’il soit de ville, de sport ( «running» ) ou de plage - n’est pas l’expression d’une forme de coquetterie ou de liberté, à comparer à un serre-tête, un short ou une minijupe, mais un emblème de guerre contre notre civilisation et notre peuple?Les vêtements, comme les gestes et les mots, ont un sens .
À travers l’Histoire, tous les totalitarismes assassins ont imposé leur uniforme sombre .
La chemise noire, aujourd’hui si banale, fut dans les années 1930 le signe d’appartenance à un régime funeste.Qu’il nous soit permis de penser que par respect pour nos morts il est préférable, comme l’a fait Latifa Ibn Ziaten, la «mère courage» du soldat assassiné par Mohammed Merah, de porter un foulard de couleur laissant voir le front et la couleur des cheveux, plutôt qu’un long hijab noir qui rappelle tant de tragiques souvenirs.
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Nadine Morano contre le port du voile islamique
L’eurodéputé Nadine Morano (PPE/LR) a affirmé sur BFM-RMC qu’elle était favorable à l’interdiction du port du voile dans l’espace public et dressé le bilan de l’arrivée de l’islam en France.
Elle revient aussi sur la polémique au sujet du port du voile par une maman d’élève lors d’une sortie scolaire et prise à partie par un élu du RN de Bourgogne.
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Grande manifestation contre l’islamisme à Paris le 17 novembre
Le 3 octobre dernier, la France a de nouveau été frappée par le terrorisme islamiste. Mickaël Harpon, Martiniquais converti à l’islam, a froidement assassiné quatre de ses collègues de la préfecture de police de Paris en les poignardant à plusieurs reprises. Harpon était habilité secret-défense alors qu’il fréquentait des imams salafistes fichés par la DGSI. Un islamiste était donc infiltré au plus haut niveau de l’État, du jamais vu dans toute notre Histoire.
Tragique ironie, en novembre 2017, la préfecture de police de Paris avait interdit la manifestation contre l’islamisme organisée par Génération Identitaire à l’occasion des 2 ans de la tuerie du Bataclan, interdiction qui a finalement été annulée par la justice.
Face à ce nouveau bain de sang démontrant l’existence d’un ennemi intérieur, Génération Identitaire appelle à descendre dans la rue pour dénoncer les djihadistes et tous ceux qui les soutiennent.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce lien : https://www.facebook.com/events/404324040247077/
https://fr.novopress.info/215852/grande-manifestation-contre-lislamisme-a-paris-le-17-novembre/
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Jean-Paul Brighelli : « Se retrouver voilé à certains moments, c’est une action militante ! »
La polémique du voile agite, une fois de plus, la société française après l’affaire du conseil régional de Bourgogne-France-Comté.
En présence d’un vide juridique concernant les accompagnatrices de sorties scolaires, faut-il légiférer ?
Réponse de Jean-Paul Brighelli, pour qui « le voile est une occupation vestimentaire avant l’occupation légale ».
L’affaire du voile continue d’alimenter la chronique. Avant d’analyser l’aspect politique de la chose, a-t-on le droit d’être voilée lorsqu’on accompagne son enfant en sortie scolaire ?
Légalement, oui c’est possible. C’est très utilisé par des militantes ou des militants qui envoient des missiles sous forme féminine encapuchonnée. J’ai eu l’occasion de voir des parents d’élèves à Marseille qui arrivaient pour des conseils de discipline ou des conseils d’administration voilées des pieds à la tête. Elles enlevaient leur voile à la sortie et se retrouvaient en mini-jupe comme n’importe quelle cagole marseillaise. Se retrouver voilée à certains moments est une action militante.
Dans la vidéo enregistrée au Conseil régional de Bourgogne, la mère de famille est hilare. Elle est écroulée de rire parce que son « truc » a marché à 100 %. Elle sait qu’elle va faire le buzz et qu’on va oublier ce qui s’est passé à la Préfecture de police il y a quatre jours. C’est un cheval de Troie.Est-ce vraiment une volonté militante affichée, claire et réfléchie ?
Peut-être pas quand on habite dans le 7e arrondissement de Paris comme la plupart des ministres, mais à Marseille oui !
Mes élèves algériennes me disent qu’il y plus de femmes voilées à Marseille qu’à Alger.
C’est une action délibérée. Qu’on ne vienne pas me dire que c’est un vêtement comme un autre.
Céline Pina qui s’y connaît un peu en islamisme a très bien souligné dans Le Figaro que le voile n’est pas un vêtement, mais un signe. C’est une façon de faire signe et de dire aux femmes qui ne sont pas voilées « moi, je suis pure et toi tu ne l’es pas ».
C’est une façon de dire aux hommes « moi, je suis une femme comme il faut et je suis une vraie croyante ».
Elles occupent le terrain par le vêtement en attendant de l’occuper légalement. Il est tellement significatif que certains médias n’avaient rien osé dire.
Quand quatre flics se font égorger comme des « poulets » à la Préfecture de Police de Paris, on ne peut pas tellement dire quoi que ce soit. Quand je pense que certains ont eu le culot d’essayer de faire une manif de soutien à l’assassin qui avait commis cet acte. Que fait Hadama Traoré en liberté ? Je le demande !Politiquement, que traduit la réaction de Jean-Michel Blanquer ?
Il a très bien réagi en disant que la loi ne l’interdit pas, mais qu’il préférait qu’on s’abstienne parce qu’on est dans une société laïque et qu’il faudrait peut-être légiférer à un moment ou à un autre. Immédiatement, Édouard Philippe a dit :« il est hors de question de légiférer ». Il trouve pourtant bien le temps de légiférer pour des lois qui élimineraient le père en France.
Tous les médias de gauche et les médias pédagogiques comme le cafépédago et tous ceux que Blanquer a en ligne de mire, en ont rajouté une couche en demandant un changement de ministre. Ils n’ont pas réussi leur coup sur la réforme du lycée, alors ils essaient de réussir leur coup sur le sociétal. Ils ne se rendent pas compte que ce sociétal est absolument vital. Si on lâche quelque chose sur la laïcité, si on passe de la laïcité pure et dure à la laïcité à géométrie variable telle que la voit Jean-Louis Bianco et l’observateur de la laïcité, on est absolument foutu !
J’ai l’habitude de dire que la laïcité, c’est comme « je t’aime ». À « je t’aime », vous ne pouvez rien rajouter sans diminuer l’expression. Je t’aime bien, je t’aime beaucoup, c’est moins bien. La laïcité ouverte, à géométrie variable et aménagée n’est plus du tout la laïcité. Il faut savoir si nous voulons continuer à vivre dans un État républicain, libre et laïc ou si nous voulons baisser les bras et la culotte en même temps. -
I-Média n°268 – Les médias face au voile : vers la soumission ?
02:00 L’image de la semaineCette semaine est à marquer d’une pierre blanche dans le monde des médias puisqu’elle marque le retour d’Eric Zemmour sur CNews. Avec d’excellentes audiences à la clef.03:37 Les médias face au voile : vers la soumission ?Après l’intervention de Julien Odoul, élu RN, au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, contre la présence d’une femme voilée, les médias français se sont tous emparés du sujet, sombrant souvent dans l’islamo-angélisme.22:00 Revue de presseDans la revue de presse de la semaine, nous verrons qu’un journaliste de France Télévisions menacé de sanctions par sa direction pour un motif incroyable et nous reviendrons entre autres sur un nouveau bobard de Quotidien.26:55 Affaire Ligonnès : le fiasco médiatiqueComment ne pas évoquer ce naufrage collectif incroyable de la presse française ? Tous les médias, ou presque, ont sombré, l’Agence France Presse en tête ! -
Voile islamiste : Emmanuel Macron botte en touche pour concilier la chèvre (islamo-gauchiste) et le chou (laïque)
La lettre de Valeurs Actuelles relève la vacuité avec laquelle le chef de l’Etat a évacué l’affaire du voile :
Ne pas « stigmatiser » les musulmans, mais être intraitable avec le « communautarisme », c’est en substance ce qu’aurait déclaré le président de la République en marge du sommet franco-allemand de Toulouse auquel il assistait hier. Magnifique démonstration non seulement de langue de bois, mais aussi — et surtout ! — de “double langage”, à la manière de ces apparatchiks orwelliens capables de soutenir, mordicus, deux propositions parfaitement opposées tout en vous regardant dans le blanc de l’œil. Car, n’en déplaise à Emmanuel Macron, se servir du terme de “communautarisme” pour esquiver plus ou moins habilement la question de l’islam et de son “double maléfique”, l’islam politique, ne fera que repousser un débat inéluctable. Au mieux. Et pour cause : les deux termes recoupent des sujets différents, qui peuvent se télescoper mais ne sont en aucun cas interchangeables. On peut comprendre que le prince des centristes retrouve ses vieux démons (qui ne l’avaient jamais réellement quitté), ceux de la conciliation et des compromis à tout prix, alors même que la majorité se déchire autour de la question du voile ; Blanquer à droite, Taché à gauche, républicanisme contre collaborationnisme. Cette volonté de vouloir concilier coûte que coûte la chèvre (islamo-gauchiste) et le chou (laïque) est-elle une stratégie viable ? Il y a toutes les raisons du monde d’en douter. En attendant, l’« hydre islamiste » se porte plutôt bien.
Bernard Antony souligne l’indigence du chef de l’Etat :
Croyant peut-être placer une pensée originale dans les débats indigents sur le voile islamique, Emmanuel Macron a lancé la formule lapidaire « La laïcité c’est la liberté de croire ou de ne pas croire ».
Formule hélas indigente ! Car la croyance islamique ce n’est pas seulement la foi en Dieu ; c’est la soumission à l’injonction cent fois répétée dans le Coran ; « Obéissez à Dieu, obéissez à son prophète » !
C’est obéir à la « Shahada » lancée indéfiniment comme un cri de guerre : « Il n’y a d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète ».
Appel condamnant, comme cela est sans cesse répété encore dans le Coran, « Ceux qui associent d’autres Dieux à Dieu » et qui commettent ainsi « le seul crime impardonnable par Allah ».
Et obéir au prophète, c’est obéir à la loi qu’il a établie pour les hommes, voulue par Allah ; la charia.
Alors, liberté de croire ? Certes ! Mais il faut savoir que la croyance islamique c’est la croyance au commandement d’établir partout l’obéissance à la charia, quintessence du totalitarisme.
Cela, c’est bien différent de la phrase fondatrice de l’authentique laïcité : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Mais cela, ce n’est pas la doctrine de Macron !
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66% des Français favorables à l’interdiction du port du voile aux accompagnatrices de sorties scolaires
Suite à la polémique suscitée autour d’un affiche de la FCPE montrant une femme voilée lors d’une sortie scolaire, l’Ifop a réalisé pour Sud radio les 25 au 26 septembre une enquête qui montre un soutien massif des Français à une interdiction du port de signes religieux aux accompagnatrices de sorties scolaires et un avis plutôt mitigé sur la campagne d’affichage de la fédération de parents d’élèves.Réalisée avant la polémique déclenchée ce week-end par un élu RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, cette étude montre en effet qu’une large majorité de Français (66%) soutient l’idée – défendue notamment par Jean-Michel Blanquer – d’interdire le port de signes religieux ostensibles aux accompagnateurs de sorties scolaires.
Dans le détail des résultats, cette idée qui vise essentiellement les musulmanes portant un voile au nom du respect de préceptes religieux imposés aux femmes est soutenue dans toutes catégories de l’électorat, y compris par une majorité de sympathisants de gauche comme ceux de la France Insoumise (63%) ou du Parti socialiste (60%).
C’est néanmoins dans les rangs des sympathisants de la REM (76%) et de LR (83%) que l’on trouve le plus de personnes favorables à l’évolution de la législation sur le sujet.
L’opinion des Français sur l’affiche de la FCPE ayant fait polémique il y a quelques semaines est également plutôt partagée.
En effet, si une majorité de Français (55%) considère qu’elle renvoie une image de tolérance et d’inclusion à l’égard des parents d’élèves musulmans, les deux tiers d’entre eux y voient aussi un façon pour l’association de « flatter le communautarisme ».
POUR LIRE LES RESULTATS DE L’ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :
https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-polemique-sur-laffiche-de-la-fcpe/
Etude Ifop-Fiducial pour Sud Radio réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 25 au 26 septembre 2019.auprès d’un échantillon de 1 013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’originehttp://by-jipp.blogspot.com/2019/10/66-des-francais-favorables.html#more
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Stop à la haine contre la France !, par Ivan Rioufol
A quand une pétition pour dire : Stop à la haine contre la France ? Le Monde de ce mercredi publie une adresse à Emmanuel Macron : “Monsieur le président, dites stop à la haine contre les musulmans de France“. Ce texte fait suite à l‘incident politique causé par un élu RN à la vue d’une femme portant un hidjab noir dans le public de l’assemblée régionale de Bourgogne-Franche-Comté. Il a été signé par 90 noms du show-biz, des médias ou du monde universitaire. Le plus connu est l’acteur Omar Sy. Les signataires rappellent le “traumatisme” subi par l’enfant de 10 ans venu se blottir dans les bras de sa mère mise en cause. Ils assurent : “Ne nous y trompons pas, l’extrême droite a fait de la haine contre les musulmans un outil majeur de sa propagande, mais elle n’en a pas le monopole”. Le ton est, à plusieurs reprises, menaçant. “Jusqu’où allons-nous accepter que des citoyens, des citoyennes, soient insultés, agressés, attaqués, stigmatisés en raison de leur religion ? (…) Jusqu’où pouvons-nous tolérer encore ces discours et actes de haine contre une partie de nos concitoyens ?“.
A aucun moment, ces protestataires n’ont fait connaître leur effarement après les assassinats de quatre policiers par un islamiste infiltré au coeur de la préfecture de Paris. Aucun d’entre eux n’étaient présents non plus, jeudi place Saint Michel à Paris, pour dénoncer la dérive islamiste. A dire vrai, la manifestation, organisée par l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, n’a rassemblé qu’une dizaine d’imams et un public très clairsemé, dont votre serviteur.
Il est saugrenu de voir Omar Sy, personnalité préférée des Français dans le dernier classement du JDD, se prêter à la victimisation des musulmans mal aimés. Plus grave est la dialectique des pétitionnaires, qui criminalisent l’approche critique de l’islamisme. Le redire, à tous les idiots utiles de cette idéologie sexiste et judéophobe : mettre en cause l’islam politique, identifiable aux uniformes qu’il arbore, n’a rien à voir avec une stigmatisation des musulmans dans leur ensemble. Ce sont les signataires qui se prêtent à l’amalgame en prétendant parler au nom de tous les musulmans. En réalité, ils sont les porte-paroles d’un islam séparatiste qui combat les règles communes de la discrétion, socle de la laïcité. Porter un hidjab au cœur d’une assemblée politique est une provocation politique.
Fatima, la femme voilée, a été soutenue durant l’épisode par une élue régionale, Nisrine Zaïbi, qui a été naguère en rapport avec l’UOIF et le CCIF (L’Opinion, ce mercredi). Fatima s’est d’ailleurs confiée au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans. Elle déclare : “Aujourd’hui, j’ai une opinion négative de ce qu’on appelle la République. Et je trouve que le ministre de l’Education a dit quelque chose de honteux lorsqu’il a parlé du voile”. Jean-Michel Blanquer ne juge “pas souhaitable” le port du voile pour les mères accompagnatrices lors de sorties scolaires. Ces militants islamistes peuvent parfaitement vivre selon leurs règles. Mais alors, qu’ils rejoignent un pays islamique. Et qu’ils laissent la France en paix !
Ivan Rioufol
Texte daté du 16 octobre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/215842/stop-a-la-haine-contre-la-france-par-ivan-rioufol/
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Société de vigilance : le flou d’Emmanuel Macron
Cinq jours après l’attentat de la Préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a appelé à une société de vigilance face à l’hydre islamiste. Une déclaration fourre-tout du chef de l’Etat dont les contours manquent de clarté et peuvent conduire à une société de délation, aux antipodes du politiquement correct martelé depuis des années.
A quoi peut bien ressembler la société de vigilance voulue par Emmanuel Macron ?
C’était le 8 octobre dernier. 5 jours après l’attentat perpétré par Mickael Harpon à la Préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a donc appelé à bâtir une « société de vigilance » pour faire face à l’hydre islamiste lors de l’hommage rendu aux quatre victimes du terroriste. Des mots forts pour tenter de rassembler une société fragilisée, divisée et en manque de confiance vis-à-vis de ses institutions et plus particulièrement du gouvernement. En effet, malgré les discours qui se répètent inlassablement, ce dernier acte terroriste a marqué les esprits en frappant directement le cœur des services de sécurité et de renseignement.
Ainsi, les mots du chef de l’Etat ont un écho tout particulier. S’il est vrai qu’en appelant à faire bloc et à une forme de solidarité nationale, Emmanuel Macron souhaite fédérer il n’en demeure pas moins que son discours reflète une impuissance réelle de la part des institutions et donc de son gouvernement face au terrorisme islamiste. Si, dans un tel contexte, de nombreux Français peuvent adhérer aux propos d’Emmanuel Macron, puisque liés aux attentats islamistes, en réalité, la société de vigilance voulue par Emmanuel Macron pourrait créer de nombreux malaises.
Vers une société de délation et de surveillance généralisée ?
Bon nombre d’interrogations ont été soulevées par le manque de clarté des déclarations présidentielles. Sans définition concrète, une société de vigilance est une porte ouverte à une société de délation et de surveillance généralisée. Dans la même veine, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a affiché sa volonté de signaler systématiquement tous les individus présentant des « signaux » de radicalisation. Parmi ceux-ci : le port de la barbe, la pratique régulière et ostentatoire de la prière rituelle, une pratique religieuse exacerbée en période de Ramadan, ou encore le refus de serrer la main, de faire la bise ou de faire équipe avec une femme. Des petits éléments qui permettront à tout un chacun de devenir un véritable petit enquêteur en herbe. Cependant, cette pratique de repérage est aux antipodes des volontés du politiquement correct sous le principe du “pas d’amalgame”.
Ainsi, il apparaît difficile de dénoncer ces signaux sans être taxé d’islamophobie. D’ailleurs, les premiers effets se sont déjà faits ressentir. En Seine-Saint-Denis, certains agents de police de confession musulmane ont été reçus par leur direction pour faire un point sur les risques de radicalisation dans le commissariat. Des entretiens perçus comme discriminatoires et qualifiés de chasse aux sorcières anti-musulmans.
Au-delà de ce risque, de nombreuses voix, notamment dans le secteur public, pointent du doigt le manque de coordination et de transmission des informations aux élus locaux, les maires n’ayant toujours pas connaissance de la présence de fichés S sur leur territoire. Et c’est sur ce point que le bât blesse. En effet, avant d’en appeler à une telle société, la vigilance passe avant tout par le domaine public sous l’égide de l’Etat, et l’attentat de Mickäel Harpon y a révélé de nombreuses failles.
Des failles au sein de la police mais qui existent également dans le système scolaire. Là encore, les faiblesses sont nombreuses et se développent même dans l’enseignement supérieur. Certaines universités se montrent peu conciliantes sur le sujet. Le syndicat étudiant UNI dénonce d’ailleurs les failles présentes notamment à l’université de Cergy-Pontoise. Après la diffusion, lundi, d’un formulaire destiné à détecter les « signaux faibles » de radicalisation chez les étudiants et enseignants et face au tollé suscité sur les réseaux sociaux, et alimenté par quelques enseignants, l’Université et son Président ont présenté leurs excuses.
Un terrible désaveu alors même que la plupart des personnes recrutées en France pour faire le djihad ont moins de 25 ans, faisant ainsi des lycées et des universités un véritable terreau à apprentis terroristes. Une faiblesse du ministère de l’enseignement supérieur à contretemps du discours d’Emmanuel Macron. C’est certainement sur ce point que devrait débuter cette fameuse société de vigilance.
Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir
https://www.tvlibertes.com/actus/societe-de-vigilance-le-flou-demmanuel-macron
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