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islamisme - Page 182

  • Une cinquantaine de listes exclusivement musulmanes aux municipales ?

    Une cinquantaine de listes exclusivement musulmanes aux municipales ?

    Cela inquièterait enfin les autorités :

    Et à ce sujet, un phénomène inquiète une partie de la classe politique : que des listes qualifiées de “communautaires” émergent pendant les municipales de mars prochain.

    Le premier à avoir mis le sujet sur la table c’est Gérald Darmanin, au lendemain des européennes. Le ministre s’inquiète des résultats de la liste de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF). Certes, avec 0,13%, le score est microscopique au niveau national, mais il y a eu des pics dans certaines villes : dans un bureau de vote de sa région, à Maubeuge, sur 170 votants, 70 ont voté pour cette liste. Par ailleurs, le parti a obtenu plus de 10% dans 50 bureaux de vote du pays, et plus de 15% dans 20 bureaux.

    Et l’UDMF ne compte pas s’arrêter là. Pour les municipales, la toute jeune formation politique est en train de monter des listes dans une cinquantaine de villes : Paris, Marseille, Nice, quelques villes du nord, comme Maubeuge, ou encore en Touraine, à Joué-Lès-Tours. Ses dirigeants essayent aussi de s’organiser dans des villes de région parisienne – telles Gennevilliers, Mantes-la-Jolie, Les Mureaux – ou en banlieue lyonnaise, à Vénissieux et à Vaulx-en-Velin, où sera officiellement lancée la campagne de l’UDMF le 2 novembre.

    https://www.lesalonbeige.fr/une-cinquantaines-de-listes-exclusivement-musulmanes-aux-municipales/

  • La France prisonnière du concept d’islamophobie

    La France prisonnière du concept d’islamophobie

    C’est ce que les meurtres à la Préfecture de police mettent en évidence. Bernard Antony note :

    Qu’une manifestation en hommage à l’assassin de nos quatre policiers ait seulement pu être conçue et annoncée, et fortement relayée dans des réseaux sociaux, montre à quel degré de cynisme conquérant en est arrivé l’islamo-jihâdisme dans notre pays. Et un Tariq Ramadan et un Hadama Traoré s’expriment sans vergogne pour défendre la mémoire du tueur.

    Souvenons-nous :

    Après les grandes exterminations de la Tchéka et des Goulags, les chefs de l’URSS ne pouvaient plus se permettre de trop grosses liquidations des oppositions sans cesse renaissantes. Alors ils mirent les dissidents, qualifiés de soviétophobes, dans des prisons appelées hôpitaux psychiatriques !

    Aujourd’hui, le concept « d’islamophobie » est utilisé de même par la classe politico-médiatique du néo-totalitarisme progressiste et du pseudo-antiracisme. Il est utilisé  pour disqualifier et poursuivre ceux qui osent une réflexion critique sur la réalité de l’islam et sur l’engendrement de l’islamo-jihâdisme dans l’islam. Qui ne voit que l’interdiction totalitaire, sous le prétexte de délit d’islamophobie, de toute réflexion et regard critique sur l’idéologie islamique est objectivement criminelle ? Elle paralyse toute défense sérieuse de notre société face à la subversion islamiste. La responsabilité d’Emmanuel Macron est, sur ce plan, accablante. Jusqu’à quand la terreur intellectuelle sévissant contre ceux que l’on taxe d’islamophobie nourrira-t-elle le terrorisme islamique ?

    De même, le père Michel Viot écrit :

    […] Plus généralement, pourquoi la France ne tire-t-elle pas les conclusions qui s’imposent de l’état de guerre que l’islamisme mène de fait à notre pays, à nos coutumes, à l’héritage de notre histoire, qu’il veut transformer en un pays islamique, en coutumes islamiques, en un avenir islamique ? Là aussi, certains ergoteront, et se perdront en juridismes divers. Toucher à l’islamisme, ce serait attenter à l’islam, au vivre-ensemble, aux libertés individuelles, etc. Mais, alors que le fanatisme prépare les consciences au terrorisme, alors qu’il répand la haine de la France, des Français, des femmes, des mécréants, des Juifs, des ex-musulmans, c’est agir avec responsabilité et souci du Bien Commun que de faire fermer immédiatement toutes les mosquées « radicales », de mettre toutes les autres sous surveillance étroite, de chasser définitivement de notre pays les institutions des Frères Musulmans, des salafistes, des Wahhabites, de réviser fondamentalement notre politique vis-à-vis des puissances qui les soutiennent (Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, etc.), et, plus généralement, d’exiger de tous les pays musulmans une explication approfondie quant à leurs intentions à notre égard.

    Nous sommes d’autant plus furieux de voir nos autorités renoncer à leurs responsabilités, voire se rendre complices de la situation, que nous connaissons bien ce sujet de l’islam, de l’islamisation et des liens pervers que ces phénomènes entretiennent avec certaines puissances et idéologies occidentales. Et que nous tentons d’alerter ces autorités, d’alerter la société civile et de leur faire comprendre ce qui se joue sous nos yeux. Voilà plus de deux ans que nous avons publié le livre La Laïcité mère porteuse de l’Islam ?. D’après les spécialistes il devait être accueilli par un silence de mort ou être attaqué à mort. Nous avons eu droit au silence, à une superbe dérobade, à une ignorance voulue, qui ne sont pas sans rappeler la façon dont ont été traités les signaux avant-coureurs que nous mentionnions au sujet du jihadiste de la Préfecture de Police de Paris. Nous montrons pourtant dans ce livre que l’on pourrait agir réellement contre le terrorisme islamiste et contre l’islamisme. Par exemple avec les mesures politiques de bon sens que nous venons d’évoquer. Et aussi, en particulier, par la critique fondamentale de l’islam, par la mise en lumière de son mensonge historique, de la nature de son projet politico-religieux et de son échec patent depuis deux siècles au moins.

    Mais on se refuse à le faire. On ne veut pas comprendre. Ces études sont censurées de fait en France, de même que sont interdits les réels débats de fond et discussions contradictoires, et toutes les analyses qui ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une Laïcité arrogante et de son mépris du fait religieux. La chappe de plomb idéologique se fait de plus en plus prégnante, tandis que se multiplient les procès en islamophobie et les pressions diverses – chasse aux sorcières, exclusion des média sociaux, censure… C’est aussi ce que nous expliquons dans ce livre. Notre pays est ainsi pris entre les mâchoires de l’islamisme et de la religion du Progrès. Le dramatique attentat de la Préfecture de Police de Paris en est à la fois un symptôme et l’annonce de troubles extrêmement graves. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/la-france-prisonniere-du-concept-dislamophobie/

  • Terrorisme : le gouvernement face à la réalité – Journal du mercredi 9 octobre

    1) Terrorisme : le gouvernement face à la réalité
    VO: Après l’hommage, les justifications. Mardi, Christophe Castaner a été sommé de s’expliquer après l’attentat à la préfecture de police de Paris. Face aux députés, le ministre de l’intérieur a été chahuté alors qu’Emmanuel Macron a appelé à la plus grande vigilance.

    2) Retraite : les retraités toujours mobilisés pour l’augmentation des pensions.

    VO : C’est la 8ème fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités ont défilé dans plusieurs villes de France avec pour principale revendication, une réelle revalorisation de leurs pensions et une augmentation de leur pouvoir d’achat.

    3) Yuka : l’appli qui vous veut du bien ?

    VO : Depuis quelques années, une application pour passer au crible vos achats fait un véritable tabac. Avec un système extrêmement simple, Yuka renseigne le consommateur au delà des messages marketing… Un procédé qui commence déjà à faire plier certains industriels de la distribution.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/terrorisme-le-gouvernement-face-a-la-realite-journal-du-mercredi-10-octobre

  • ATTAQUE À LA PRÉFECTURE - MENSONGE D'ÉTAT ?

  • Dérision de nos sécurités d'État

    6a00d8341c715453ef0240a48e5e18200c-320wi.jpgOn met en cause le ministre Castaner dans l’affaire de l’attentat islamiste dans l’enceinte de la Préfecture de Police. Voilà qui semble bien compréhensible. Ce personnage est nul et il faut une grande solidarité gouvernementale pour ne pas le critiquer et le destituer. “Auteur de bourdes à répétition, le ministre de l’Intérieur se trouve une nouvelle fois sous le feu des critiques et des appels à la démission” soulignaient dans L’Opinion le 7 octobre Nathalie Segaunes et Ivanne Trippenbach[1].

    Mais on ne saurait se dissimuler, non plus, la part politicienne de l’angle d’attaque : il s’agit, aussi, pour la presse de gauche de mettre en cause le symbole de la répression bien plus que le dérisoire bobo ministériel.

    On le présente comme le maillon faible au sein du gouvernement. Soit. Mais alors quel est le maillon fort ?

    Frédéric Péchenard ne passe pas pour un soutien du pouvoir actuel. Il souligne cependant que “le procès fait à Castaner, c’est l’arbre qui cache la forêt. Quand on s’acharne sur un individu on passe à côté de l’essentiel.“[2]

    Une partie de ceux qui le clouent aux gémonies ne visent pas les incertitudes du pouvoir face à l’islamisme pas même l’incapable en tant que tel, mais tout simplement le chef des méchants flics.

    L’auteur de cette chronique n’a pas attendu pour dénoncer ici, plutôt deux fois qu’une, ses responsabilités[3]

    Chaque jour qui passe voit se préciser ce qu’on appelle du terme un peu trop technique de “dysfonctionnements” dans la protection du cœur même de la centrale policière parisienne. Faillir dans sa propre sécurité augure mal du rôle de protection qu’en attend le public et pour lequel sont supposés contribuer les lourds impôts que nous supportons.

    On n’a su en haut lieu gérer correctement, ni la crise des gilets jaunes en elle-même, ni sa captation par la stratégie des blacks blocs.

    La médiocrité des autorités républicaines continue, tout simplement, ses ravages à balles réelles.

    Or, l’horrible crime commis par un islamo-terroriste, doublement traître, et le sang de ses victimes pourrait aussi contribuer à éclairer l’opinion, sur quelque chose de plus large.

    Nous avons, de façon logique et légitime, de moins en moins confiance en l’État. Surtout quand il prétend nous protéger.

    Yannick Jadot, à sa manière lourdingue habituelle, car ce citoyen n’a pas inventé l’écol-eau tiède, le soulignait à l’envi ce 3 octobre sur les ondes de RTL[4], entrecoupé hélas par les hoquets publicitaires et les gloussements de basse-cour de Ruquier, il s’époumonait à réclamer “une plus grande crédibilité de la parole publique”. Son intervention portait sur l’affreux mais révélateur incendie, petit tchernobyl chimique, survenu dans l’usine Lubrizol de Rouen filiale du conglomérat constitué par Berkshire Hathaway du génial boursier Warren Buffet.

    Ne nous encombrons pas ici de généralités excessives, mais si ce type d’investissements étrangers met beaucoup moins la France à l’encan que les folies de l’étatisme, constatons que l’entreprise américaine semble bien d’après les informations qui se dégagent, avoir violé les règles élémentaires de précaution, nonobstant l’inscription chiraquienne de ce principe dans la constitution, et contourné les contrôles de notre si prétentieuse et si coûteuse administration.

    C’est pour toutes ces raisons que les protections d’État paraissent de plus en plus dérisoires aux personnes de bon sens.

    [1] cf. “Attentat, explosion, violences…: le problème Castaner”
    [2] cf. entretien du 8 octobre avec Nicolas Beytout
    [3] cf. L’Insolent du 26 novembre 2018 “Castaner ministre de la chienlit”
    [4] L’invité de RTL Alba Ventura

    Jean-Gilles Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/10/derision-de-nos-securites-detat.html

  • Jacqueline Eustache-Brinio : « C’est une honte ! La manifestation de soutien au terroriste Mickaël Harpon ne sera pas interdite ! »

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    Alors que la France fait son deuil des victimes de l’attentat de la préfecture de police de Paris, un militant, Hadama Traoré, organise une manifestation de soutien au terroriste Mickaël Harpon à Gonesse jeudi.

    La sénatrice du Val-d’Oise Jacqueline Eustache-Brinio a immédiatement saisi la préfecture pour faire interdire la manifestation. Sans succès.

    Elle réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Madame la Sénatrice, alors que la France fait le deuil des quatre victimes de Mickaël Harpon, une manifestation est organisée à Gonesse en soutien non pas aux quatre victimes, mais au terroriste lui-même, par un militant du nom de Hadama Traoré. Vous avez demandé au préfet si cette manifestation allait être maintenue, quelle est la réponse que vous avez reçue ?

    Comme tous les Français, je ne peux pas être insensible à ce qui s’est passé au sein même de la Police. Et en tant que sénatrice du Val-d’Oise, je m’offusque qu’à Gonesse quelqu’un s’autorise à organiser une manifestation de soutien à un terroriste, à un assassin. La vidéo diffusée sur YouTube est un véritable appel à la haine, un appel à la remise en cause de notre République et de notre dignité.
    J’ai donc bien évidemment appelé la préfecture ce matin pour demander si cette manifestation allait être interdite. Or, dans ces cas-là, c’est toujours la même chose : « On ne peut pas interdire, on n’a pas le cadre pour interdire, etc. » Stupéfaite, je me suis permis de penser : à situation exceptionnelle, peut-être, attitude exceptionnelle et courageuse ?
    On a essayé de me rassurer en me disant qu’il y aurait des services de police, etc. Mais la manifestation en elle-même ne sera pas interdite ! C’est une honte !
    On nous demande d’être courageux. Le Président aujourd’hui demande aux citoyens de lutter tous ensemble, alors que les services de l’État eux-mêmes ne peuvent empêcher une telle manifestation. C’est totalement inadmissible ! On ne peut plus, et on ne doit plus laisser faire ça !

    Pourquoi cette préfecture réagit-elle comme cela, selon vous, alors que le Président a demandé de ne plus rien laisser passer ? Peut-on parler lâcheté ?

    On nous dit qu’on n’a pas le cadre et que ce n’est pas si simple d’interdire. Moi je dis : « Quand on ne veut pas, on ne fait pas, et quand on veut, on peut ». Il y a bien des manifestations qui sont interdites sur ce territoire, et on trouve le cadre nécessaire pour les interdire.
    Ça ne serait pas la première manifestation qui serait interdite. Et là, comme par hasard, on ne trouve pas le cadre pour l’interdire. On est dans le même concept, on ne veut pas lutter. Si on ne lutte pas de l’intérieur, si l’État n’est pas courageux pour lutter, ça ne sert à rien de nous demander d’être courageux. C’est vraiment une honte ! Je suis vraiment très en colère.

    Pour vous, cette initiative de Hadama Traoré, c’est une preuve de la fracture sociale, de la partition ?

    C’est une preuve qu’on peut tout se permettre dans notre pays ! Avez-vous vu les commentaires ? Avez-vous le texte ? Le texte dit à peu près en substance : « Nous allons rentrer en guerre contre votre pays. » J’exagère un petit peu, mais c’est pas loin de ça. « On nous frappe à terre », « la guerre est ouverte ».
    J’ai d’ailleurs fait un signalement sur le site du gouvernement pour toutes ces choses un peu violentes. Au lendemain de ce qui s’est passé au cœur même de nos services de police, cette vidéo aurait dû être supprimée de YouTube.
    Nous sommes dans une situation où, si l’État ne met pas en place des décisions et des actions très fortes, ce n’est pas la peine de palabrer. Les mots n’ont plus d’importance aujourd’hui. Seuls les actes et les actions feront que nous pourrons retrouver notre unité, retrouver cette laïcité qui est une chance pour ce pays. Pour se battre contre l’islam radical, contre l’islamisation des banlieues, contre les Frères musulmans qui ont tissé des petites toiles d’araignée depuis des années chez nous, on ne peut pas se payer de mots ! Il faut faire, et faire vraiment !

    https://www.bvoltaire.fr/jacqueline-eustache-brinio-cest-une-honte-la-manifestation-de-soutien-au-terroriste-mickael-harpon-ne-sera-pas-interdite/

  • L'affaire Harpon : de plus en plus inquiétant... Les informations de ses clés USB ont-elles été transmises aux terroristes ?

    Une découverte inquiétante : selon Le Parisien et Franceinfo, des clés USB ont été retrouvées au domicile de Mickaël Harpon.

    Elles contenaient des vidéos de propagande de Daech mais aussi - et surtout - des coordonnées et données personnelles de plusieurs dizaines de ses collègues travaillant à la préfecture de police. 

    Question : Harpon a-t-il "envoyé" ces dossiers, et à qui ?

    "Rétrospectivement, ça fait tout de même froid dans le dos, témoigne l’un des anciens collègues de Harpon auprès du Parisien. On savait qu’il disposait de l’un des plus hauts niveaux d’habilitation de la préfecture. Ça veut dire qu’il était en capacité de savoir tout ou presque des agents qu’il côtoyait au quotidien" : seulement des agents ?

    En somme, sans tomber dans le catastrophisme ni chercher à créer un climat anxiogène, on ne peut que redouter que le terrorisme soit au courant de plein de choses. Car, là et pour l'instant, on nous parle de "données personnelles" de policiers, ce qui est déjà gravissime : mais va-t-on apprendre demain que d'autres clés on été retrouvées qui contiennent des renseignements "confidentiels défense" sur la lutte anti-terroriste (lieux, installations, personnels, méthodes...)...

    Et Castaner qui continue à plastronner...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/08/l-affaire-harpon-de-plus-en-plus-inquietant-les-terroristes-6181310.html

  • Quand la cinquième colonne islamiste est au cœur de l’État, la confiance n’y est plus

    Quelle ironie, au lendemain de la tuerie islamiste, par égorgement rituel, de quatre personnes dans la préfecture de police de Paris. « Soyons attentifs ensemble ! », proclame, depuis des années, le plan national de sécurité intérieure Vigipirate qui compte, depuis 2016, trois niveaux, selon les circonstances : Vigilance ; Sécurité renforcée – risque attentat ; Urgence attentat. C’est le deuxième niveau qui prévaut, officiellement, depuis le 7 mai dernier et jusqu’au 18 octobre prochain (1).

    Combien de fois, depuis 2015, a-t-on proclamé l’état de guerre, décrété l’état d’urgence, discuté d’un possible état de siège ? Que valent ces bavardages politiques et parlementaires quand des lois de renforcement sécuritaire votées en 2017 ne sont toujours pas appliquées faute de décrets d’application ? Non, la France oisive a oublié ce que c’est que de vivre en état de guerre et les Français vivent au quotidien comme si de rien n’était, du moment que leur bien-être individuel et leurs loisirs ne sont pas remis en cause. Pire : une majorité considère, par fatalisme et déni des réalités, sous l’effet de neurasthénie médiatique et de trépanation idéologique, que ça ne va pas si mal et qu’on n’y peut rien. Le réveil est difficile et ça ne fait que commencer !

    Alors que les médias dominants, avec leurs pseudo-analystes triés sur le volet de l’incompétence, racontent n’importe quoi et cherchent désespérément des explications oiseuses qui pourraient servir de circonstances atténuantes aux frustrés radicalisés, l’auteur de ces lignes, ancien officier de renseignement opérationnel des forces spéciales pendant quinze ans, souhaite partager quelques réflexions frappées du réalisme et du bons sens issus de l’expérience de terrain, par indignation très largement partagée par ses pairs, professionnels en activité ou démobilisés des unités spécialisées de renseignement et de sécurité.

    L’expérience de théâtres d’opérations extérieures, hors territoire national, montre comment des pays en guerre ou en crise, dont certains étaient auparavant des havres de paix sociale et de prospérité économique mais qui n’ont pas vu ou voulu voir la réalité, comme la France d’aujourd’hui, peuvent s’effondrer sous l’effet d’ingérences externes (ici, islamistes) relayées par des complices objectifs internes (ici, par naïveté, incompétence, impréparation, négligence, malveillance). Ce que les policiers français reconnaissent aujourd’hui par « on n’était pas préparés à ça ». On peut véritablement parler de « cinquième colonne », de traîtres, conscients ou manipulés, embusqués à l’intérieur du pays, dont les responsables politiques et les ronds-de-cuir n’ont, eux-mêmes, aucune idée. Les faits sont là, et les signaux faibles et forts qui auraient dû permettre d’éviter ce massacre sont connus, même si d’autres attentats sont occasionnellement déjoués sans qu’on le sache grâce au travail discret, courageux et professionnel de la plupart des opérateurs de terrain. Excuse commode mais irrecevable en l’espèce.

    Quand le ministre de l’Intérieur affirme publiquement, au sortir d’une longue séance de débriefing-cadrage interne, que le meurtrier avait toujours eu « un comportement exemplaire » et n’avait « jamais présenté de difficulté comportementale » (sic), tout en appelant à la prudence des commentaires, on est en droit de se demander, à la lueur de ce qu’on découvre maintenant sans surprise, si c’est par la seule incompétence qu’on lui connaît, par la tentative irresponsable et mensongère de désamorcer des critiques, s’il prend les citoyens français pour des enfants manipulables ou simplement pour des idiots. Saura-t-on jamais la nature et le volume des informations confidentielles que cet agent, retourné au cœur d’un système de renseignement interconnecté, aura eu le temps de transmettre à ses officiers traitants de groupuscules islamistes, en vue d’autres assassinats et actions de déstabilisation du pays ?

    « Le poisson pourrit par la tête », dit l’adage, et le ver est dans le fruit. Alors que le ministre disqualifié Castaner, qu’on a vu récemment vendre l’expertise française en matière de lutte contre le terrorisme à des pays africains, tente pitoyablement de sauver son strapontin en reportant la faute à une négligence, il est urgent d’acter que l’État français n’est plus à même d’assurer la sécurité de ses citoyens. On ne peut plus se permettre de jouer et de laisser le temps à des bobos-Bisounours amateurs d’acquérir les compétences nécessaires à la direction d’un pays en danger. Les urnes devront parler en conséquence dès 2020. En attendant, c’est à chacun de s’organiser en conséquence, sans faire confiance aux discours publics.

    « Aucune civilisation n’est détruite du dehors sans s’être tout d’abord ruinée elle-même, aucun empire n’est conquis de l’extérieur qu’il ne se soit préalablement suicidé », disait l’historien René Grousset (2). À méditer.

    (1) Plan Vigipirate
    (2) Le Bilan de l’Histoire

    Jean-Michel Lavoizard

    https://www.bvoltaire.fr/quand-la-cinquieme-colonne-islamiste-est-au-coeur-de-letat-la-confiance-ny-est-plus/

  • L'affaire Harpon : de plus en plus inquiétant... Les informations de ses clés USB ont-elles été transmises aux terroristes ?

    Une découverte inquiétante : selon Le Parisien et Franceinfo, des clés USB ont été retrouvées au domicile de Mickaël Harpon.

    Elles contenaient des vidéos de propagande de Daech mais aussi - et surtout - des coordonnées et données personnelles de plusieurs dizaines de ses collègues travaillant à la préfecture de police. 

    Question : Harpon a-t-il "envoyé" ces dossiers, et à qui ?

    "Rétrospectivement, ça fait tout de même froid dans le dos, témoigne l’un des anciens collègues de Harpon auprès du Parisien. On savait qu’il disposait de l’un des plus hauts niveaux d’habilitation de la préfecture. Ça veut dire qu’il était en capacité de savoir tout ou presque des agents qu’il côtoyait au quotidien" : seulement des agents ?

    En somme, sans tomber dans le catastrophisme ni chercher à créer un climat anxiogène, on ne peut que redouter que le terrorisme soit au courant de plein de choses. Car, là et pour l'instant, on nous parle de "données personnelles" de policiers, ce qui est déjà gravissime : mais va-t-on apprendre demain que d'autres clés on été retrouvées qui contiennent des renseignements "confidentiels défense" sur la lutte anti-terroriste (lieux, installations, personnels, méthodes...)...

    Et Castaner qui continue à plastronner...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/08/l-affaire-harpon-de-plus-en-plus-inquietant-les-terroristes-6181310.html

  • Attaque à la préfecture : l’inquiétante clé USB retrouvée chez l’auteur de la tuerie

    Sur ce support informatique, les enquêteurs ont notamment identifié des vidéos de propagandes de l’Etat islamique, mais aussi les coordonnées de nombre de collègues de Mickaël Harpon.

    Selon nos informations, parmi les éléments trouvés à son domicile de Gonesse (Val-d’Oise), figure notamment une clé USB, contenant des fichiers informatiques avec de nombreuses vidéos de propagande de Daech.

    Plus inquiétant, Mickaël Harpon avait stocké sur le même périphérique USB des coordonnées et des données personnelles correspondant à plusieurs dizaines de ses collègues de la préfecture de police. Sans que l’on sache, pour l’instant, s’il les a extraites lui-même, ou s’il en disposait dans le cadre de ses fonctions habituelles. Les enquêteurs cherchent surtout à savoir s’il avait l’intention de les communiquer à des tiers, ou de s’en servir à d’autres fins.

    Le Parisien

    https://www.tvlibertes.com/actus/attaque-a-la-prefecture-linquietante-cle-usb-retrouvee-chez-lauteur-de-la-tuerie