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islamisme - Page 180

  • Grande-Bretagne : nationalité supprimée pour une musulmane, par Olivier Bault

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    La bataille juridique et médiatique est engagée après que le ministre britannique de l’Intérieur a privé de sa nationalité une jeune femme partie rejoindre l’Etat islamique en 2015, à l’âge de 15 ans, et qui souhaiterait maintenant revenir avec son nouveau-né. Née en Grande-Bretagne dans une famille bangladaise, Shamima Begum faisait partie d’un groupe de trois adolescentes d’un lycée de Londres parties pour la Syrie. La même année, la Haute Cour de Londres avait dû prononcer une interdiction de sortie du territoire à l’encontre de cinq autres lycéennes de la même école qui semblaient nourrir le même type de projet. Réfugiée en Syrie alors qu’elle était encore enceinte, en raison des revers militaires de son Etat d’adoption, la jeune maman, dont le fils aîné est mort en Syrie, a beaucoup fait parler d’elle cette semaine avec une interview pour la BBC dans laquelle elle affiche son absence de remords et sa justification de l’attentat sanglant de Manchester en 2017, tout en exprimant son désir de rentrer en Grande-Bretagne.

    Trois conditions

    Après la diffusion de cette interview, Sajid Javid, le titulaire du Home Office, a décidé de lui retirer sa nationalité britannique. La loi britannique autorise en effet l’exécutif à prendre une telle décision si la personne concernée possède une autre nationalité (en l’occurrence celle du Bangladesh, par ses parents), si la privation de la nationalité britannique vise le bien commun, et si l’individu concerné s’est comporté de manière « portant gravement préjudice aux intérêts vitaux du Royaume-Uni ». Dans le cas de Shamima Begum, il est clair que toutes ces conditions sont réunies. Mais le problème, c’est que le Bangladesh ne veut pas reconnaître cette jeune femme encombrante comme sa citoyenne et que la gauche bien-pensante britannique, le leader Jeremy Corbyn en tête, considère qu’on ne doit pas interdire à une personne née en Grande-Bretagne de rentrer au pays. L’avocat engagé par la famille de Mme Begum veut faire appel de cette décision et il n’est donc pas sûr qu’elle ne soit pas autorisée à revenir un jour. On ne sait pas non plus avec certitude si la décision du ministre privant la jeune musulmane de sa nationalité est intervenue avant ou après la naissance de son enfant. Dans ce dernier cas, celui-ci a droit à la nationalité britannique et le gouvernement pourrait à ce titre être forcé de le laisser entrer sur le territoire national avec sa mère.

    Du reste, au Royaume-Uni comme en France, nombre d’autres recrues de l’Etat islamique ont été autorisées à revenir et circulent aujourd’hui librement. En ce qui concerne la Grande-Bretagne, une douzaine de femmes avec la nationalité britannique sont arrivées dans des camps de réfugiés en Syrie au cours de la semaine écoulée et des centaines de combattants de l’Etat islamique sont déjà rentrés. Ainsi que le révélait le Times dans un article du 21 février, le coût de la surveillance des extrémistes musulmans est tel que la plupart des djihadistes sur le retour y échappent, faute de moyens. Ailleurs en Europe, ces centaines de djihadistes rentrés de Syrie ont en outre la possibilité de circuler librement dans l’espace Schengen, ce qui, ainsi que l’a encore fait remarquer le ministre hongrois des Affaires étrangères cette semaine, génère des « risques extrêmes » pour la sécurité nationale et la sécurité publique en Europe.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 22 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • L'asymétrie politiquement correcte

    6a00d8341c715453ef022ad3e4950d200b-320wi.jpgAu cours de la même semaine, deux débats totalement biaisés ont souligné la permanence des hypocrisies parisiennes. La première affaire s'est développée autour de l'agression verbale dont a été victime l'un des plus remarquables intellectuels de notre pays.

    L'intéressé, auteur de "L'Identité malheureuse"[1]s'est vu grossièrement, et ajoutons : stupidement[2], injurié par un militant de l'islamisme radical, vite identifié.

    Au secours ! il ne faut pas présenter ainsi les choses. Ce serait qualifié d'islamophobie : quelle horreur.

    Et, tout un montage médiatique et politicien s'est déployé. Au centre du dispositif s'est agitée la survivance du parti socialiste, qui croit pouvoir par ce subterfuge se refaire une santé et s'est employé à retourner cette séquence.

    On a même entendu sur BFMTV le soi-disant humoriste Yassine Bellatar lancer une sorte d'hallali, pour ne pas dire une petite fatwa personnelle contre Éric Zemmour[3].

    Dans son article du 19 février[4], qu'il faudrait citer entièrement, Élisabeth Lévy décrit le malaise qui en découle : "Et puis, c’est un peu délicat à écrire, mais on peut craindre que cette focalisation subite et exclusive sur le malheur juif finisse par lasser. D’accord, il y a ces tags et ces chiffres inquiétants. L’obsession de Rothschild et des sionistes qui dirigent le monde qui court les réseaux sociaux sur fond de désastre éducatif. Mais nombre d’autres groupes souffrent. Ne faudrait-il pas par exemple faire aussi place à la tristesse des catholiques qui voient des églises profanées ?" (...) Quant aux démonstrations artificielles de l'unanimisme politicien elle ajoute : "Il est vrai que les foules sentimentales sont réconfortantes. On a envie d’en être, de marcher et de marcher. Seulement, on sait ce qu’il est advenu de l’esprit du 11 janvier et de nos belles promesses de défendre la liberté d’expression et la laïcité. Dans nos banlieues, la sécession islamiste a continué à progresser, s’appuyant sur les calculs politiques des uns, la résignation des autres et notre indifférence à tous. Alors j’ai de plus en plus de mal à croire aux phrases qui commencent par 'nous n’accepterons pas', 'nous ne tolérerons pas', 'nous résisterons' car elles précèdent souvent les abdications en rase campagne. On déclare, la voix grave, que rien ne sera plus comme avant. Et tout est comme avant. Ou pire."

    En effet, on feint délibérément, surtout, d'ignorer la réalité sinistre de l'influence salafiste dans les territoires perdus de [par] la république.

    Au passage on décide donc de dissoudre trois groupes étiquetés comme d'extrême droite. Voilà qui prétend marquer à la fois la détermination des autorités de la république et les vraies responsabilités : l'infamie par excellence ne trouvera pas de défenseurs. Ah mais.

    À l'inverse de Finkielkraut, qui proteste clairement à ce sujet[5], on impose le silence sur les attentats antichrétiens.

    Et bien sûr le champ libre est laissé à la milice totalitaire des prétendus "anfifa".

    Cette asymétrie, habituelle au règne du politiquement correct, ne nous surprend même plus. Elle reflète trop souvent, chez nos grands habiles, le simple souci arithmétique de sauver l'existence d'un électorat de gauche en perdition, de se raccrocher, pour battre la droite et le centre, au vote supposé d'une partie des banlieues ex-rouges, là où les mosquées du salafisme voisinent avec les avenues Maurice-Thorez et les lycées Pablo Neruda.

    Elle ne mériterait que le mépris si l'on ne se situait dans une situation de guerre qui s'est caractérisée cette même semaine par un autre événement, heureux celui-là, la liquidation de la destruction du pseudo-État islamique.

    Dans cet écrasement salutaire, la nouvelle de la mort de l'ignoble tueur et recruteur Fabien Clain a permis que se manifestent d'autres types de complicités, d'un niveau supérieur, en l'occurrence, à celui des calculs politiciens sordides manifestés.

    Passons sur la victimocratie courante, qui rend hommage aux gens qui n'ont rien fait, et qui pleure la mort de l'assassin dans la mesure où elle prive les psys de tous poils de la gestion du deuil. Ah ! comme on l'attend cette parole des islamistes, ah ! quelle déception de ne pouvoir l'entendre, ah comme leur intervention devant un tribunal permettrait de tout effacer : 25 ans de prison sur le papier, qui seront réduits à la moitié, et surtout pas de cette peine de mort éliminatoire qu'ils ont eux-mêmes pratiquée sans remords.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Alain Finkielkraut "L'identité malheureuse" Stock 2013, 240 pages. Intéressant de se souvenir aussi que Juppé, qui reclame désormais à son seul bénéfice, le "droit à l'oubli", s'accrochait au concept inverse d'identité "heureuse".
    [2] il semble en effet quelque peu contradictoire, au pays de Descartes, d'utiliser le mot "sioniste" comme une injure et d'enjoindre à un Français juif de "retourner à Tel Aviv", d'où il n'est pas originaire.
    [3] À écouter : l'intervention d'Éric Zemmour sur LCI
    [4] cf. article "Antisémitisme: une peste plus rouge que brune"
    [5] Sur Europe n°1, au micro de Sonia Maktouf proteste contre le scandaleux traitement méditique et l'instrumentalisation de l'affaire. cf. "Alain Finkielkraut sur les injures à son encontre"

    https://www.insolent.fr/

  • La Terre est plate, la preuve: c’est écrit dans le Coran

    Une lecture littérale du Coran progresse en France et en Belgique

     
     

    Financée et encouragée par l’Arabie saoudite, la lecture littérale du Coran et son cortège d’absurdités scientifiques progressent. Ce mouvement appelé « concordisme » sévit en France et en Belgique. Enquête. 

    Lire la suite

  • Critiquer Mahomet : un interdit inscrit dans la charia et la CEDH ?

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    La conférencière autrichienne Elisabeth Sabaditsch-Wolff, condamnée pour avoir blasphémé contre Mahomet, a demandé à la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme le réexamen de son affaire. Une pétition en ligne signée par plus de 58.000 personnes soutient cette demande.

    Elle s’était contentée d’une question rhétorique. Elle avait pris soin de s’appuyer sur des faits historiques. Elle s’exprimait dans le cadre d’une conférence… Qu’importe : elle a osé vouloir rendre le « prophète de l’islam » indigne de « vénération », elle pouvait donc être condamnée.

    C’est, en substance, ce que la Cour européenne des droits de l’homme avait conclu dans un retentissant jugement en octobre 2018 : ces propos outrepassent la liberté d’expression car ils « ne pouvaient être compris que comme cherchant à démontrer que Mahomet n’était pas digne d’être vénéré ». Un zèle bien surprenant puisque les musulmans ne prétendent pas adorer ni même vénérer Mahomet.

    Il était reproché à la conférencière de ne pas avoir été « neutre » et « objective » dans ses remarques, mais malveillante. Son appartenance au FPÖ, le parti autrichien d’extrême droite, n’a certainement pas joué en sa faveur.

    Voici deux extraits de ce que la conférencière a effectivement dit : « Un des plus gros problèmes auquel nous faisons face aujourd’hui est que Mahomet est perçu comme l’idéal, l’être humain parfait, le parfait musulman. […] C’était un guerrier, il eut beaucoup de femmes, et pour ainsi dire, il aimait faire ça avec des enfants. Et selon nos valeurs, ce n’était pas l’homme parfait. » Et, un peu plus tard, tandis que la conférencière relatait une conversation qu’elle avait eue avec une autre personne, elle demanda : « Un homme de 56 ans avec une fille de 6 ans, comment appelles-tu cela ? Donne-moi un exemple ? Comment appeler cela autrement que de la pédophilie ? »

    Selon la Cour et les juridictions autrichiennes, ces propos ne reflètent pas des faits mais un « jugement de valeur » car la conférencière a « subjectivement attribué à Mahomet la pédophilie comme sa pratique sexuelle principale préférée et n’a pas informé de manière neutre son auditoire du contexte historique ».

    À l’encontre de la conférencière, la Cour souligne que « le mariage a perduré jusqu’à la mort du prophète, lorsque Aïcha venait d’avoir 18 ans et avait donc dépassé l’âge de la puberté ». Nous voilà rassurés, on ne peut pas dire comme cela que « le prophète » était un pédophile ; la preuve : il est resté avec Aïcha bien qu’elle fût pubère !

    Ainsi, sous prétexte d’imprécisions et de manque de neutralité, la Cour valide l’interdit de critiquer le comportement de Mahomet.

    Plus encore : au nom de la paix religieuse et de la tolérance, la liberté de critiquer l’islam est restreinte ; alors même que la Cour protège, simultanément, les attaques les plus offensantes contre les chrétiens en Europe.

    La Cour européenne accepte rarement les demandes de réexamen en Grande Chambre. Pourtant, ici, cela paraît essentiel, tant le jugement rendu est contraire aux propres principes de la Cour suivant lesquels, il faut le rappeler, la liberté d’expression « vaut non seulement pour les “informations” ou “idées” accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l’État ou une fraction quelconque de la population ».

    Alors que la Cour européenne a récemment posé le cadre d’application de normes de la charia en Europe, va-t-elle accepter de réexaminer le blasphème contre Mahomet ? On en doute, mais on peut l’espérer.

    Christophe Foltzenlogel Juriste

    http://www.bvoltaire.fr/critiquer-mahomet-un-interdit-inscrit-dans-la-charia-et-la-cedh/

  • L’Allemagne se montre réticente face au retour de ses djihadistes

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Donald Trump a beau tweeter frénétiquement, les Allemands ne l’entendent pas de cette oreille. Le président américain avait demandé à ses alliés européens de prendre les mesures nécessaires au rapatriement des djihadistes capturés par les troupes au sol de la coalition.
    Les djihadistes seraient relativement nombreux, environ 800 si l’on en croit le compte Twitter du locataire de la Maison-Blanche. Mais si Donald Trump n’hésite pas à les qualifier de « fighters », de combattants, la réalité est sans doute plus complexe : il y a parmi eux nombre de femmes et d’enfants dont les cas posent un problème épineux aux Etats européens.
    Une réaction unie de l’Allemagne face à ce retour

    De l’autre côté du Rhin, la ministre de la Défense d’Allemagne n’a pas hésité à prendre parti : les ressortissants allemands capturés en Syrie doivent être jugés sur place. Elle estime en effet que les djihadistes, une fois rapatriés, n’auraient pas de mal à échapper à la justice : la question du djihad est juridiquement très complexe à caractériser. Pas de preuve matérielle, pas de témoins … Tandis que sur place, les autorités syriennes disposent de tous les éléments à charge. La ministre des Affaires étrangères allemande a soutenu cette réaction confirmant les difficultés engendrées par de telles démarches.

    À Damas, Bachar el-Assad doit regarder avec beaucoup d’amusement ce spectacle. Les pays occidentaux ont voulu sous-traiter aux Kurdes les combats contre Daech et finalement ne récoltent aujourd’hui que la monnaie de leur pièce.

    Qu’en est-il de la France sur ce sujet ?

    Ainsi, parmi les 150 djihadistes que la France est censée rapatrier prochainement, on compte à peine 50 hommes. Pourtant selon des interviews rapportés par BFMTV ces femmes djihadistes sont loin de regretter leur choix ainsi que la barbarie qu’elles voient perpétrer. Un responsable du camp de Syrie dénonce que « Même si elles disent aujourd’hui ne plus être avec Daech, la plupart continuent d’avoir une pratique extrémistes de la religion musulmane. Qui seront prêtes à tout sacrifice pour que l’Islam prospère à nouveau. »

    https://fr.novopress.info/

  • Dîner du CRIF : le Président aveugle

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    Le hasard faisant bien les choses, le dîner du CRIF avait lieu trois jours après l’attaque subie par Alain Finkielkraut. Une occasion que notre Président a saisie pour fonder son discours sur l’antisémitisme dont il constata que « depuis plusieurs années, et la situation s’est encore aggravée ces dernières semaines, notre pays – comme d’ailleurs l’ensemble de l’Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales – est confronté à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ».

    Il aurait pu préciser que, conjointement à ces actes, ceux touchant la religion catholique avaient pris une tournure suffisamment ahurissante pour qu’Alain Finkielkraut s’en soit lui-même offusqué. Mais son auditoire aurait peut-être trouvé cette piqûre de rappel curieuse et inappropriée en ce lieu.

    Emmanuel Macron a donc sauté sur l’occasion pour se refaire une santé auprès de cette communauté qui ne l’a pas toujours soutenu. Après avoir rappelé que des Français étaient encore assassinés parce qu’ils sont juifs, que des actes antisémites n’ont jamais cessé, il en est venu à évoquer le cas d’un « fils de déportés juifs polonais qui aime la France, sa langue, au point de devenir membre de l’Académie française, soit insulté par une foule haineuse ». Une foule haineuse, c’est ainsi qu’il avait désigné les gilets jaunes, mais ce samedi-là, il n’a pas voulu voir qui prononçait ces mots de haine à l’adresse du philosophe. Aveuglé, sans doute, par la peur d’avoir à désigner les vrais coupables. Pourtant, il avoue que, depuis des années, rien n’a été fait pour faire face à l’inacceptable. « Le temps est donc venu des actes tranchants, concrets », a-t-il promis aux invités du CRIF.

    Alors, Emmanuel Macron souligne que, derrière l’antisionisme, se cache l’antisémitisme. « À côté de l’antisémitisme traditionnel se déploie un antisémitisme fondé sur un islam radical. » Il était temps qu’il le reconnaisse : « Oui, cette idéologie gangrène certains de nos quartiers. C’est à une reconquête républicaine de ces territoires que nous devons nous atteler. » Mais que fera-t-il de concret puisque, visiblement, sa police est plus attachée à combattre les gilets jaunes qu’à vider les banlieues de ce fléau ?

    Car ce que le Président a annoncé de concret, ce n’est pas la dissolution conjointe des écoles coraniques ou des antifas ou des Black Blocs et autres groupuscules d’extrême gauche, avec celle de trois associations d’extrême droite qu’il a désignées comme nourrissant la haine et promouvant la discrimination ou appelant à l’action violente. Ainsi Bastion social, Blood & Honour Hexagone et Combat 18 « pour commencer » disparaîtront, sur ordre du ministère de l’Intérieur. Des noms dont on a rarement entendu parler, mais passons.

    Les promesses du Président au cours de ce long, très long discours, ont été multiples. Et resteront probablement, hélas, de douces promesses, car si les paroles sont faciles à prononcer, les actes – en dehors de ces dissolutions – seront bien difficiles à se concrétiser. « Nommer, poursuivre, punir, mais bien entendu, enfin, aussi, éduquer. » Éduquer qui et comment ? Là encore, Macron ne nomme personne en particulier, tout en précisant que dans « ces quartiers gangrenés par l’islamisme radical, évoquer la Shoah est parfois devenu impossible ». Mais il a trouvé la solution miracle : « Un audit de tous les établissements marqués par le phénomène de déscolarisation des enfants de confession juive. »

    Il oublie simplement d’ouvrir les yeux de ces 29 % de musulmans qui pensent que la charia doit être au-dessus de la loi française (Le Figaro, 18 septembre 2016). Sa très mauvaise idée d’un islam de France devrait avoir un seul but : réviser le Coran et l’ensemble des versets qui appellent au meurtre ou à la damnation de tous ceux qui ne sont pas les fidèles de Mahomet.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/diner-du-crif-le-president-aveugle/

  • La Manif Pour Tous va porter plainte pour diffamation publique devant la Cour de Justice de la République

    La Manif Pour Tous va porter plainte pour diffamation publique devant la Cour de Justice de la République

    Suite aux propos de la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa dans un entretien à Valeurs actuelles sur “l’existence d’une convergence idéologique” entre la Manif Pour Tous et “les terroristes islamistes”, et en l’absence d’excuses, La Manif Pour Tous réagit :

    Ces propos scandaleux sont une insulte gravissime aux millions de Français mobilisés depuis 2012 pour témoigner pacifiquement de leur attachement à la famille, premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables. Ces propos sont également une insulte aux victimes du terrorisme islamiste dont ils relativisent la souffrance. Comment oser assimiler les assassins de Charlie Hebdo du Bataclan, de Nice, de Saint-Etienne-du-Rouvray, de Strasbourg… à des manifestants pacifistes.

    Dès avoir pris connaissance de ces propos, La Manif Pour Tous a demandé des excuses à Marlène Schiappa. Pensant qu’il s’agissait d’un dérapage, La Manif Pour Tous s’attendait à un geste d’apaisement rapide de la part de la Secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes. Loin de s’excuser, Marlène Schiappa a fait le choix d’assumer et de réitérer ses propos devant des caméras.

    Depuis 24 heures, l’émotion légitime et le tollé suscité par ces propos sont unanimes. Tous bords confondus, proches ou non de La Manif Pour Tous, de très nombreux responsables politiques, observateurs de la vie publique, éditorialistes et intellectuels ont dénoncé l’amalgame réalisé par  Marlène Schiappa, qualifié de « dérapage intolérable », de « faute » ou encore d’ « ignoble » par Alain Finkielkraut.

    La Manif Pour Tous ne peut se résoudre à laisser sans suite ces propos qui ont heurté des millions de Français. C‘est pourquoi, elle a décidé de porter plainte demain, vendredi 22 février, pour diffamation publique devant la Cour de Justice de la République, juridiction compétente puisque les propos ont été tenus par Marlène Schiappa dans l’exercice de ses responsabilités de Secrétaire d’Etat.

    Les caricatures et les violences verbales n’ont pas leur place dans le débat public. Trop, c‘est trop ! La Manif Pour Tous, et les millions de Français choqués par cette banalisation du terrorisme islamiste et de ses trop nombreuses victimes, attendent toujours les excuses de Marlène Schiappa.

    Parallèlement, vous pouvez signer notre lettre ouverte à Edouard Philippe.

    Il y a également un appel à la démission de Marlène Schiappa, là.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-manif-pour-tous-va-porter-plainte-pour-diffamation-publique-devant-la-cour-de-justice-de-la-republique/

  • Islamisme : très peu de mosquées salafistes ont été réellement fermées en France

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    Les Républicains dénoncent l’inaction des autorités face à l’islamisme. Laurent Wauquiez affirme que seules sept mosquées salafistes ont été fermées par le gouvernement, sur une centaine recensées (mais en réalité les chiffres sont bien plus importants…).

    Des chiffres qui sont confirmés. Le ministère de l’intérieur recense en effet un peu plus de cent mosquées tenues par un imam salafiste. Et seules sept d’entre elles ont été fermées depuis octobre 2017, c’est à dire depuis l’adoption de la loi qui a mis fin à l’état d’urgence et qui autorise à fermer les lieux de culte en cas d’appel à la haine.

    Mais qu’est-ce qui explique que ces dernières soient encore en activité ? Déjà parce que le salafisme n’est pas interdit. Il s’agit d’un courant religieux certes intégriste, mais pas illégal. Pour fermer une mosquée, il faut établir que l’imam a tenu des propos punis par la loi, des appels au jihad ou un discours haineux. C’est loin d’être toujours le cas. Sans ces éléments, une fermeture de mosquée est jugée abusive et peut être annulée en justice.

  • Chute annoncée du « califat » de l’EI en Syrie : un simple épisode d’une guerre sans fin, par Franck Deletraz

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    Si la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes et la plupart de ses alliés occidentaux se félicitent depuis plusieurs jours déjà de la « fin imminente » du « califat » de l’EI en Syrie, nous commettrions une grave erreur d’appréciation en pensant que ce conflit est non seulement terminé mais surtout gagné. De par sa nature et celle de notre ennemi, la faculté qu’a ce dernier à « disparaître » pour frapper à nouveau là où l’on ne l’attend pas, ses innombrables relais et bases arrière dans le monde entier, et notamment en Europe, tout porte à croire, au contraire, que la guerre de l’Occident contre la barbarie islamiste, à l’instar de celle du Bien contre le Mal, n’en finira jamais vraiment.

    « Victoire tactique » mais « défaite stratégique »

    Alors que les combats continuaient de faire rage dans Baghouz, dernier réduit officiel de Daech en Syrie, un commandant des FDS indiquait encore samedi que « la victoire sera annoncée dans quelques jours ». Or, tous les services de renseignement savent parfaitement que les djihadistes de l’EI ont, depuis longtemps déjà, minutieusement organisé leur retour à la clandestinité. C’est d’ailleurs là l’une des très justes observations faites récemment par le colonel Legrier, commandant de la Task Force Wagram, dans une tribune publiée par la Revue de la Défense nationale, dans laquelle il parle d’une victoire « tactique » de la coalition, mais d’une « défaite stratégique ». En effet, explique-t-il, « l’ennemi » n’a « pas été autant [détruit] qu’on a bien voulu le faire croire », et il n’a pas été atteint dans « son moral et sa volonté de combattre » puisqu’il a « déployé jusqu’au bout une combativité inébranlable ». En outre, poursuit le colonel Legrier, la « défaite devenue inéluctable, il s’est exfiltré vers des zones refuges pour poursuivre la lutte en mode insurrectionnel, ne laissant sur place qu’une poignée de combattants étrangers ».

    Comment importer une guerre chez soi

    Des combattants notamment « français » qui, faits prisonniers, continuent de bénéficier de la générosité suicidaire de notre pays. Ainsi, rappelons-le, alors que ces assassins ont pris les armes contre nos soldats, notre gouvernement, craignant de les voir tomber aux mains des autorités irakiennes qui n’hésitent pas à fusiller, se démène aujourd’hui pour obtenir leur rapatriement en France où, nous promet le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, « ils seront tous judiciarisés, et incarcérés » dès leur arrivée. Au total, cela représenterait pas moins de 150 individus, dont 90 mineurs, pour la plupart tellement endoctrinés que certains experts les jugent « irrécupérables »… De quoi améliorer la situation en France où, comme l’a annoncé jeudi Nicole Belloubet, une trentaine de détenus, condamnés pour des liens avec le djihadisme et ayant séjourné dans la zone syro-irakienne, seront libérés en 2019. Evénement pourtant décrit par François Molins, ex-procureur de la République de Paris, comme constituant « un risque majeur » pour la sécurité de notre pays.

    Bref, une situation tellement ubuesque que l’on en vient aujourd’hui à se demander si l’Etat est à ce point stupide qu’il ne voit pas qu’il creuse aujourd’hui notre tombe.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 18 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Faux papiers, allocations touchées par les djihadistes… La fraude à l’argent public fait encore des ravages

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La sénatrice centriste Nathalie Goulet organisait lundi un débat au Sénat sur le thème de la fraude à l’argent public. La mission sénatoriale a auditionné différents experts et responsables administratifs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la fraude, si elle est combattue, reste importante.

    C’est particulièrement le cas de la fraude aux prestations sociales.

    Il y a quelques mois, le magistrat Charles Prats avait dénoncé l’existence de plus d’1,8 million de comptes de sécurité sociale frauduleux. Selon lui, ces comptes permettraient une fraude de 14 milliards d’euros chaque année. Le ministre de la santé, Agnès Buzyn, a tenté de faire valoir que ces chiffres étaient faux et que tous ces comptes, s’ils n’étaient pas en règle sur le plan administratif, n’étaient pas forcément frauduleux.

    Pourtant, l’utilisation de faux papiers serait très répandue dans notre pays.

    Pour le commissaire de police honoraire Luc Retail, « 6,5% des pièces d’identité en circulation en France sont fausses ». En outre, l’immigration facilite les fraudes documentaires, dans la mesure où les pays d’émigration n’émettent pas tous des pièces d’identité authentifiables.

    Les mouvements de fonds sont, en plus, peu surveillés.

    Toute personne qui prétend résider en France a droit à un compte bancaire. Les sommes peuvent ensuite être aisément transférées à l’étranger, seuls les virements d’au moins 10.000 € faisant l’objet d’une surveillance poussée. Or, comme l’a rappelé le commissaire Luc Retail, « de nombreux djihadistes français ont continué à toucher des allocations alors qu’ils étaient partis combattre ». Ceux qui seront rapatriés en France pourront d’ailleurs à nouveau les demander

    https://fr.novopress.info/213697/faux-papiers-allocations-touchees-par-les-djihadistes-la-fraude-a-largent-public-fait-encore-des-ravages/