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islamisme - Page 185

  • Chute annoncée du « califat » de l’EI en Syrie : un simple épisode d’une guerre sans fin, par Franck Deletraz

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    Si la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes et la plupart de ses alliés occidentaux se félicitent depuis plusieurs jours déjà de la « fin imminente » du « califat » de l’EI en Syrie, nous commettrions une grave erreur d’appréciation en pensant que ce conflit est non seulement terminé mais surtout gagné. De par sa nature et celle de notre ennemi, la faculté qu’a ce dernier à « disparaître » pour frapper à nouveau là où l’on ne l’attend pas, ses innombrables relais et bases arrière dans le monde entier, et notamment en Europe, tout porte à croire, au contraire, que la guerre de l’Occident contre la barbarie islamiste, à l’instar de celle du Bien contre le Mal, n’en finira jamais vraiment.

    « Victoire tactique » mais « défaite stratégique »

    Alors que les combats continuaient de faire rage dans Baghouz, dernier réduit officiel de Daech en Syrie, un commandant des FDS indiquait encore samedi que « la victoire sera annoncée dans quelques jours ». Or, tous les services de renseignement savent parfaitement que les djihadistes de l’EI ont, depuis longtemps déjà, minutieusement organisé leur retour à la clandestinité. C’est d’ailleurs là l’une des très justes observations faites récemment par le colonel Legrier, commandant de la Task Force Wagram, dans une tribune publiée par la Revue de la Défense nationale, dans laquelle il parle d’une victoire « tactique » de la coalition, mais d’une « défaite stratégique ». En effet, explique-t-il, « l’ennemi » n’a « pas été autant [détruit] qu’on a bien voulu le faire croire », et il n’a pas été atteint dans « son moral et sa volonté de combattre » puisqu’il a « déployé jusqu’au bout une combativité inébranlable ». En outre, poursuit le colonel Legrier, la « défaite devenue inéluctable, il s’est exfiltré vers des zones refuges pour poursuivre la lutte en mode insurrectionnel, ne laissant sur place qu’une poignée de combattants étrangers ».

    Comment importer une guerre chez soi

    Des combattants notamment « français » qui, faits prisonniers, continuent de bénéficier de la générosité suicidaire de notre pays. Ainsi, rappelons-le, alors que ces assassins ont pris les armes contre nos soldats, notre gouvernement, craignant de les voir tomber aux mains des autorités irakiennes qui n’hésitent pas à fusiller, se démène aujourd’hui pour obtenir leur rapatriement en France où, nous promet le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, « ils seront tous judiciarisés, et incarcérés » dès leur arrivée. Au total, cela représenterait pas moins de 150 individus, dont 90 mineurs, pour la plupart tellement endoctrinés que certains experts les jugent « irrécupérables »… De quoi améliorer la situation en France où, comme l’a annoncé jeudi Nicole Belloubet, une trentaine de détenus, condamnés pour des liens avec le djihadisme et ayant séjourné dans la zone syro-irakienne, seront libérés en 2019. Evénement pourtant décrit par François Molins, ex-procureur de la République de Paris, comme constituant « un risque majeur » pour la sécurité de notre pays.

    Bref, une situation tellement ubuesque que l’on en vient aujourd’hui à se demander si l’Etat est à ce point stupide qu’il ne voit pas qu’il creuse aujourd’hui notre tombe.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 18 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Faux papiers, allocations touchées par les djihadistes… La fraude à l’argent public fait encore des ravages

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La sénatrice centriste Nathalie Goulet organisait lundi un débat au Sénat sur le thème de la fraude à l’argent public. La mission sénatoriale a auditionné différents experts et responsables administratifs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la fraude, si elle est combattue, reste importante.

    C’est particulièrement le cas de la fraude aux prestations sociales.

    Il y a quelques mois, le magistrat Charles Prats avait dénoncé l’existence de plus d’1,8 million de comptes de sécurité sociale frauduleux. Selon lui, ces comptes permettraient une fraude de 14 milliards d’euros chaque année. Le ministre de la santé, Agnès Buzyn, a tenté de faire valoir que ces chiffres étaient faux et que tous ces comptes, s’ils n’étaient pas en règle sur le plan administratif, n’étaient pas forcément frauduleux.

    Pourtant, l’utilisation de faux papiers serait très répandue dans notre pays.

    Pour le commissaire de police honoraire Luc Retail, « 6,5% des pièces d’identité en circulation en France sont fausses ». En outre, l’immigration facilite les fraudes documentaires, dans la mesure où les pays d’émigration n’émettent pas tous des pièces d’identité authentifiables.

    Les mouvements de fonds sont, en plus, peu surveillés.

    Toute personne qui prétend résider en France a droit à un compte bancaire. Les sommes peuvent ensuite être aisément transférées à l’étranger, seuls les virements d’au moins 10.000 € faisant l’objet d’une surveillance poussée. Or, comme l’a rappelé le commissaire Luc Retail, « de nombreux djihadistes français ont continué à toucher des allocations alors qu’ils étaient partis combattre ». Ceux qui seront rapatriés en France pourront d’ailleurs à nouveau les demander

    https://fr.novopress.info/213697/faux-papiers-allocations-touchees-par-les-djihadistes-la-fraude-a-largent-public-fait-encore-des-ravages/

  • Les djihadistes divisent l’Europe – Journal du 19/02/2019

     

    1) Les djihadistes divisent l’Europe

    VO : Alors que le président américain Donald Trump a demandé aux Etats européens d’accueillir leurs ressortissants partis faire le djihad en Syrie, les différents pays du Vieux Continents demeurent divisés sur la question. Derrière la demande étasunienne plane en effet le risque de multiplication des cellules terroristes partout en Europe.

    2) PMA : une catastrophe de santé publique en devenir

    VO : La Procréation Médicalement Assistée, future bombe sanitaire ? De plus en plus d’études scientifiques mettent en avant la corrélation positive entre des troubles physiques ou mentaux chez les enfants nés d’une PMA.

    3) Orthographe : la chute libre se poursuit

    VO: Les Français toujours plus mauvais en orthographe. Selon un sondage, le niveau est en chute libre dans les CV.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/jt-du-19-02-2019-les-djihadistes-divisent-leurope

  • Sahel, bien identifier l’ennemi, par Bernard Lugan

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    Qui sont les GAT (groupes armés terroristes) sahéliens que combattent nos forces ?

    – Des jihadistes animés par des motifs religieux ?
    – Des trafiquants utilisant le jihadisme pour brouiller les pistes ?
    – Des militants porteurs de revendications ethniques, sociales ou politiques revêtues du voile religieux ?
    – Des combattants « multi-cartes » pouvant être les trois à la fois selon les circonstances et les opportunités ?

    Pour nos Armées, la réponse à ces interrogations est évidemment essentielle. Etant bien entendu que les tendances lourdes, à savoir la démographie, l’opposition ethno-raciale nord-sud et la question de l’ethno-mathématique électorale ne pourront pas être réglées par leur intervention.

    Placées à la confluence de l’islamisme, de la contrebande, des rivalités ethniques et des luttes pour le contrôle de territoires ou des ressources, nos forces percutent régulièrement les constantes et les dynamiques locales. Leur action s’inscrit donc dans une nébuleuse à l’intérieur de laquelle tout classement géométrique « à l’européenne » est une illusion, et plus encore, un danger.

    Comment en serait-il autrement tant la réalité du terrain est faite d’alliances pragmatiques et ponctuelles, de loyautés mouvantes et d’allégeances conjoncturelles dont les véritables objectifs ne sont en réalité, et contrairement à ce qui est constamment affirmé, qu’accessoirement religieux ?

    Face à ce brouillard, mettre par principe une étiquette « jihadiste » ou « GAT », sur tous ceux qui n’entrent pas dans les classifications définies à Paris est une facilité. Elle aboutit à désigner un « ennemi de confort », ce qui revient à éluder les questions complexes que nos états-majors n’ont que quelques mois pour appréhender avant leur projection.

    Un exemple : considérer comme jihadiste l’actuelle alliance de circonstance nouée entre orpailleurs, trafiquants et irrédentistes toubou dans la région de Miski-Kouri Bougoudi dans le nord du Tchad pourrait avoir trois conséquences désastreuses :

    1) Favoriser la coagulation de groupes aux intérêts contradictoires alors que la priorité est à leur division.

    2) Permettre aux jihadistes d’entrer dans le jeu en proposant leur soutien au « comité d’autodéfense » actuellement ciblé par l’armée tchadienne, alors que tout devrait être fait pour assurer le confinement du conflit.

    3) Provoquer la déstabilisation de l’irrédentiste Tibesti, région au contact du puzzle tribalo-politique de Libye et des zones Toubou du nord-est du Niger, alors que l’urgence est d’éviter l’embrasement régional.

    L’approfondissement de la connaissance des dynamiques locales est donc une priorité pour nos Armées. Tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre et au niveau le plus élevé du commandement.

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/213652/sahel-bien-identifier-lennemi-par-bernard-lugan/

  • Peine de mort pour les djihadistes de retour de Syrie !

    Intervention musclée du député Marie-Christine Arnautu le 12 février 2019 au Parlement européen de Strasbourg au sujet du retour en France des djihadistes partis combattre aux côtes de Daesh en Syrie :

    “Les puissances atlantistes et les pétromonarchies qui ont soutenu et armé les islamistes ne sont plus les maîtres du jeu en Syrie. Je m’en réjouis.

    L’heure est à la reconstruction et au retour des réfugiés chez eux. Mais une épée de Damoclès pèse au-dessus de nos compatriotes en raison de l’incurie de nos gouvernements, de nos lois laxistes et certains de nos juges idéologues. 450 détenus radicalisés, dont 50 djihadistes, seront sortis de prison d’ici la fin de l’année selon Nicolle Belloubet, ministre française de la Justice. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, vient d’annoncer le retour en France de 130 autres combattants terroristes. En Belgique, 182 islamistes ont été relâchés dans la nature depuis le début du conflit syrien. Il faut d’urgence revoir nos législations et être d’une rigueur implacable.

    Déchoyons de leur nationalité les islamistes qui ont une double nationalité et expulsons-les. Quant aux convertis de chez nous qui n’ont qu’une seule nationalité, rétablissons pour eux la peine de mort ou le bagne. Ce sont des traîtres, qu’ils soient jugés et condamnés comme tels !

    Marie-Christine Arnautu le 12 février 2019

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/peine-de-mort-pour-les-djihadistes-de-retour-de-syrie/104943/

  • L’ancien chef du renseignement allemand au sujet de l’islamisme : « Près de 2200 individus pourraient procéder à une attaque terroriste à tout moment »

    L’affluence est énorme : près de 150 invités se pressent dans la salle de conférence de l’hôtel à l’invitation du groupe conservateur WerteUnion de la CDU [NDLR : Ce groupe n’est pas reconnu par la CDU qui craint une fragmentation du parti]. Maassen est entouré comme une pop star.

    « La situation sécuritaire a été exacerbée par la soi-disant crise migratoire. Un nombre inconnu de membres de l’Etat islamique sont venus en Allemagne.  […] »

    « En moyenne, il y a encore 500 entrées illégales en Allemagne qui proviennent de pays tiers sûrs chaque jour. En outre, le regroupement familial est motivé par des considérations politiques. Cela représente environ 200 000 migrants par an – qui ont besoin de l’infrastructure d’une ville comme Cassel70 pour cent des demandeurs d’asile se trouvent encore sans papiers et sont enregistrés sur la base de leurs propres informations. »

    […]

    « A présent, je suis sur la touche. Et je ne ressens pas le besoin de revenir. Si vous en arrivez à la conclusion que l’équipe composée de tels joueurs ne peut pas gagner le match, alors il vaut également mieux ne pas retourner sur le terrain. » Il refuse de commenter les circonstances de son licenciement.

    « Les terroristes de l’État islamique continuent de venir chez nous. En 2012, le nombre d’islamistes et de salafistes était de 3800, maintenant il est de 11 500Actuellement, il y a près de 2200 personnes représentant un danger terroriste qui pourraient procéder à une attaque à tout moment.

    Maassen: « Les erreurs de 2015 se répètent »

    Maassen considère la question de l’intégration comme étant le plus gros problème.

    « Non seulement les erreurs de 2015 se poursuivent, mais elles se répètent quotidiennement. Le principal outil est entre les mains des migrants : S’ils ne veulent pas s’intégrer, tous les efforts d’intégration échoueront. » Il poursuit : « Je pense qu’il est peu probable, je dirais même personnellement absurde, que nous puissions réellement intégrer les personnes qui sont venues chez nous ces dernières années ».

    Maassen dresse également un tableau sombre de la situation générale en matière de sécurité. En Allemagne, après la guerre, les gens avaient largement oublié comment « prendre soin de leur propre sécurité ». « L’armée et les autres services de sécurité sont traités avec un certain mépris en Allemagne » a déclaré Maassen.

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Bild.de

    Rappels :

    Allemagne : Angela Merkel vire le chef du renseignement allemand, accusé de collusion avec l’extrême droite

    Allemagne : le patron du renseignement, vilipendé par la gauche et les médias pour avoir démenti l’existence de « chasses anti-migrants », est soutenu par son ministre

    17 réfugiés arrivés en Europe ont été identifiés comme des djihadistes de l’EI

    http://www.fdesouche.com/1160771-allemagne-lancien-chef-du-renseignement-au-sujet-de-lislamisme-pres-de-2200-individus-pourraient-proceder-a-une-attaque-terroriste-a-tout-moment

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

    Pour lire la suite sur le site de Causeur, c’est par ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Converti de l’islam, il raconte : « Mon père m’a dit, “Dégage !” »

    Converti de l’islam, il raconte : « Mon père m’a dit, “Dégage !” »

    Converti, Mohamed sera baptisé lors de la prochaine veillée pascale. L’aboutissement d’un cheminement semé d’embûches entamé en Afrique du Nord. L’homme raconte dans Famille chrétienne :

    « Lorsque ma conversion a été connue, mes voisins ont commencé à dire que “je fréquentais des chrétiens”. Du jour au lendemain, ils n’ont plus voulu que leurs enfants jouent avec ma fille. Ma femme et ma famille m’ont rejeté. Mon père m’a dit : “Dégage !” »

    Il se risque à suspendre un chapelet au rétroviseur de sa voiture. Il la retrouvera le lendemain le pare-brise en miettes. Il décide de porter plainte au poste de police du quartier, mais on lui fait comprendre qu’il est responsable des ennuis auxquels il est confronté.

    Mohamed choisit de fuir et arrive en 2017 en France.

    https://www.lesalonbeige.fr/converti-de-lislam-il-raconte-%e2%80%89mon-pere-ma-dit-degage%e2%80%89%e2%80%89/

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

    Pour lire la suite sur le site de Causeur, c’est par ici !

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  • La France ne doit plus être le sanctuaire des terroristes, par Francis Bergeron

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    La remise à la justice italienne du tueur marxiste Battisti par les autorités brésiliennes a offert la perspective d’une réouverture du dossier de la quinzaine de terroristes italiens localisés avec certitude en France, sur la trentaine encore en fuite. Ce dossier resurgit au moment précis où sont examinées les conditions du retour en France de dizaines, voire de centaines d’autres terroristes, ceux de l’Etat islamique.

    L’idée d’un retour de ces tueurs-là (qui haïssent la France) est massivement rejetée par nos compatriotes. Les tueurs italiens, eux, ne haïssaient pas spécialement notre pays. Leurs actions terroristes avaient visé des représentants ou des défenseurs du capitalisme, selon leurs critères, c’est-à-dire des policiers, des cadres d’entreprises ou des gardiens d’usines, des politiciens démocrates-chrétiens, ou encore des représentants du « fascisme », à savoir des militants de la droite nationale italienne.

    En 1981, dans l’ambiance de cette union de la gauche qui incluait des communistes et même une partie de l’extrême gauche, mal recyclée au sein d’un PS fourre-tout, François Mitterrand avait à l’époque considéré que des tueurs de pays voisins, des tueurs de pays alliés, pouvaient trouver un refuge en France. La France était devenue un sanctuaire pour ces tueurs-là. Si les méthodes étaient contestables, la cause était bonne, estimait le gouvernement français de l’époque. Cette doctrine avait profité aux tueurs italiens, et plus encore à ceux de l’ETA et du GRAPO espagnols, les incitant à poursuivre leurs actions. Les GRAPO, ou Groupes de résistance antifasciste du premier octobre, ont tué plus de 90 personnes et en ont blessé 200 autres, ceci dans le cadre de plus de 1 000 actions violentes, commises entre 1975 et 2002. Certaines de ces victimes auraient pu être épargnées, sans la doctrine Mitterrand sur ces questions.

    Les livrer aux populistes exécrés semble fendre le cœur de madame Belloubet

    Les temps ont changé. Même à gauche, le terrorisme n’a plus bonne presse. Et les attentats islamistes ont montré les limites de cette tolérance pratiquée au nom des « droits de l’homme ». On imagine bien qu’une partie de la gauche considère encore ces tueurs comme des sortes de résistants. Et les livrer aux populistes exécrés semble d’avance fendre le cœur de madame Belloubet. Mais sur le terrorisme, les Français ont déjà donné, ces dernières années, Et le gouvernement est sans doute conscient que l’heure n’est plus aux semi-complicités au nom de vagues cousinages idéologiques.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 14 février 2019

    https://fr.novopress.info/