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islamisme - Page 304

  • ça suffit?

    Il venait tout juste de retirer le prix «d’homme politique de l’année» (!)  pour  sa lutte contre  le terrorisme que lui avait décerné en mai dernier la très controversée et étrange association  new-yorkaise Appeal of conscience (« Appel à la conscience ») créée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier.  François Hollande, c’est de lui dont il s’agit , n’a pas manqué de justifier la confiance mise en lui. «Je n’ai qu’un seul mot à dire : ça suffit ! », a ainsi clamé le Président de la république mardi  à la tribune de l’ONU. Il visait par son propos le régime laïque syrien,  responsable selon lui de «l’échec du cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis et la Russie» et  notamment la reprise des combats à Alep pour en chasser les  bouchers de l’Etat islamique. Chacun se renvoie la balle: Moscou avait accusé samedi soir  l’opposition  syrienne dite  modérée, soutenue par les Etats-Unis, d’avoir  fait échouer ce cessez-le-feu.

    Jacques Chirac l’affirmait pour étayer le refus de la France de participer à la seconde guerre contre l’Irak en 2003,  «on exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé.» La sentence garde toute sa justesse au moment ou la lutte  de M.  Hollande contre le régime syrien ne se dément pas.  Il n’a eu de cesse  de vouloir éradiquer, à l’instar de l’Arabie saoudite, du Qatar, des Etats-Unis et de ses vassaux atlantistes, le gouvernement en place à Damas.  Depuis l’ONU, Le président le plus impopulaire de la Vème république  a de nouveau dénoncé le soutien de Moscou à Bachar el-Assaddans son combat contre un golem islamiste qui aurait échappé (?) à ses créateurs.

    Hier rapportait Le Monde, lors de  la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, «a demandé solennellement à la Russie de faire en sorte que l’aviation syrienne soit clouée au sol pour ne plus bombarder l’opposition et les civils et  pour rétablir la crédibilité du processus  diplomatique (…). Montrant du doigt la Russie et la Syrie, M. Kerry a encore qualifié de violation flagrante du droit international le raid de lundi contre un convoi humanitaire de l’ONU (une vingtaine de morts) et celui de mardi soir contre deux ambulances (quatre tués). En réponse, l’ambassadeur syrien, Bachar al-Jaafari, a accusé les Etats-Unis et leurs partenaires de conduire une guerre de propagande immonde, pendant que son pays combat des dizaines de milliers de terroristes ».

    « Impassible devant le Conseil de sécurité,  (le ministre des affaires étrangères russe)  Serguei Lavrov n’a pas fermé la porte à un retour de la trêve mais il a affirmé qu’il  ne pouvait plus y avoir de pause unilatérale  par l’armée du président Bachar al-Assad, accusant l’opposition d’avoir repris les hostilités. Il a également indiqué que les frappes aériennes de lundi méritaient  une enquête profonde et impartiale ».

    Chacun sait que le concept de guerre propre ou de frappes chirurgicales qui épargneraient les civils est un mythe. On se souvient  ainsi du bombardement  par l’US Air Force en octobre  2015 de  l’hôpital de MSF (Médecins sans frontières) de Kunduz en Afghanistan, une «erreur» ( ?) qui elle, avait été révélée au grand public. Autre «bavure», en fin de semaine dernière des avions de la Coalition ont bombardé une position tenue l’armée syrienne Deir Ezzor (nord-est de la Syrie).

    Il y a quatre jours Le Figaro  faisait état de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, «à  la demande de la Russie » pour avoir des éclaircissements sur ce bombardement . Il n’était pas «intentionnel» a expliqué  l’ambassadrice américaine  auprès des Nations Unies Samantha Power. Celle-ci décrite par wikipédia comme une militante  des droits  de l’homme à Harvard et un soutien de longue date de Barack Obama  «s’est livrée ensuite à une violente critique contre Moscou qui a convoqué cette réunion, parlant de moralisme, de mise en scène et de cynisme». Toutes choses dont la diplomatie américaine  ne peut bien évidemment pas être taxée…non ?

    La reprise de  Deir Ezzor est un enjeu hautement stratégique, une ville nous l’évoquions sur ce blogue, où 200 000 Syriens sont  assiégés depuis des mois par l’EI et dans laquelle l’aviation russe a fait parvenir des tonnes de nourritures à la population affamée,  dans les  quartiers contrôlés par les forces armées du gouvernement légal syrien. Une zone  pétrolière où sévissent  notamment des miliciens islamistes de nationalité française et où les terroristes du Front al-Nosra  -ceux qui «font du bon boulot» selon Laurent Fabius- se sont signalés par des attaques  et des attentats  contre les villages et les églises des chrétiens Syriaques.

    La recension de la situation en Syrie est toujours marquée dans les médias Français, à de notables exceptions près, par un fort parti-pris anti Assad et anti russe ce qui n’est pas pour surprendre quand on connait la coloration idéologique des grands groupes financiers qui contrôlent la quasi totalité des canaux d’information. Reste que sous l’effet de la poursuite du conflit, de ses conséquences géopolitiques (terrorisme, invasion migratoire…)   en Europe, et  des éclairages alternatifs auxquels  ont désormais accès les citoyens sur internet et les réseaux sociaux, une vision moins manichéenne  des événements  se fraye (parfois)  un chemin dans les « gros » médias ».    Ce qui ne change pas cependant constate Bruno Gollnisch,  c’est le crédit donné à  l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), officine décrit laconiquement par Le Figaro comme «une ONG installée à Londres et disposant d’informateurs sur le terrain», «une organisation disposant d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre…».

    Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, rappelait pourtant  que si «le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale», l’OSDH, «dénomination qui sonne bien aux oreilles occidentales (…)  est devenu la source d’information privilégiée voire unique (des médias) ». Or, «c’est en fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’OSDH  s’est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds saoudiens et maintenant qataris.» «Je suis tout de même surpris  que les médias occidentaux et en particulier français, l’utilisent comme source unique sans jamais chercher à recouper ce qui en émane» faisait mine de s’étonner M. Chouet…Un manque de curiosité de la presse française, pour dire les choses poliment,  qui ne se limite certes pas  au conflit syrien.

    http://gollnisch.com/2016/09/22/ca-suffit/

  • 15.000 radicalisés sous surveillance en France. Et combien de complices ?

    Quelle est la taille de l’iceberg caché du soutien aux terroristes islamistes ?
    Le Premier ministre M. Valls a déclaré, le 9 septembre dernier sur Europe 1 : « On peut considérer qu’il y a à peu près 15.000 personnes qui sont suivies parce qu’elles sont dans un processus de radicalisation. » Si l’on ajoute les 3.000 djihadistes partis en Irak/Syrie, on est proche des 20.000 personnes à suivre pour radicalisation, soit moins de 0,4 % de la population musulmane estimée.

    Il est intéressant de comparer, non pas bien entendu le fond idéologique, mais plutôt les taux d’engagement des forces opérationnelles des djihadistes aux effectifs de la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale. En proportion, l’engagement actif semble équivalent.

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  • A quoi sert l’opération sentinelle ?

    Après les révélations hallucinantes de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 et en particulier au Bataclan, on est en droit de s’interroger sur l’intérêt de cette vaste opération sentinelle qui mobilise aujourd’hui 10 000 hommes sur le territoire national.

    Voilà ce que nous dit l’Obs, après écoute des échanges radio entre les autorités et les policiers sur le terrain : « (…) le soir du 13 novembre, à 22h22, sur les ondes de la radio réservées aux policiers chargés de surveiller l’agglomération parisienne. L’un des interlocuteurs est un agent de la brigade anti-criminalité (BAC) arrivé parmi les premiers devant le Bataclan juste après le début de la tuerie.

    Un autre fonctionnaire, un commissaire qui passait devant la salle de spectacle en voiture, est déjà là et a pris l’initiative d’y entrer, arme au poing, et d’ouvrir le feu sur un terroriste qu’il a tué. Mais le policier qui parle à la radio ne peut que sécuriser les abords de la salle de concert, son équipement et son arme ne lui permettent pas de rentrer.

    (…)Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu’ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là. Les militaires n’ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l’aide de l’armée.[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-quoi-sert-l-operation-sentinelle

  • Quel islam en France ?

    De plus en plus de musulmans rejettent les lois de la République.

    Le grand moraliste Michel de Montaigne jugeait la religion musulmane en des termes peu amènes :« Quand Mahomet promet aux siens un paradis tapissé, paré d’or et de pierreries, peuplé de garces d’excellente beauté, de vins et de vivres singuliers, je vois bien que ce sont des moqueurs qui se plient à notre bêtise pour nous emmiéler et attirer par ces opinons et espérances, convenables à notre mortel appétit. »

    Si nous devrions nous garder de tout anachronisme forcément malheureux – la Renaissance ne pouvant être comparée à notre époque —, il est certain que les humanistes européens, qu’ils soient du XVIe ou du XXIe siècle, ne peuvent que regarder avec circonspection les interprétations littérales du Coran.

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  • Bombardement US contre les troupes syriennes: « Ils ont achevé les soldats à la mitrailleuse ». « Il y avait accord entre les États-Unis et l’État islamique » – Analyse en vidéo

    Le récit d’un soldat syrien survivant fait froid dans le dos. La coalition américaine a lancé une attaque qui a fait au moins 62 morts et une centaine de blessés, contre l’armée régulière syrienne à Deir ez-Zor, alors que les USA viennent de s’engager à faire respecter une trêve. Les USA plaident l’erreur, mais le témoignage d’un rescapé de l’attaque ne laisse que peu de doute sur l’intention de tuer:

    Un survivant de la « bavure » perpétrée en Syrie par les avions de la coalition internationale témoigne sur Life.ru. Il doute fort que l’attaque menée par les avions de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis fût une erreur :

    les avions ont poussé la barbarie jusqu’à abattre les soldats syriens blessés avec des mitrailleuses. Un avion de reconnaissance a d’abord survolé les positions de l’armée syrienne, peu après des chasseurs ont lancé une attaque, a raconté ce militaire syrien au site Life.ru. « Nous avons pensé que l’avion menait la reconnaissance des positions de Daech. Mais peu après nous avons été attaqués par les chasseurs de la coalition qui ont frappé nos chars, véhicules blindés et pièces d’artillerie. Ils achevaient avec les mitrailleuses nos soldats qui tentaient de se réfugier dans les ruelles. Chaque chasseur a tiré sur nous au moins trois missiles. J’ai vu de mes propres yeux la mort d’environ 100 soldats. Ils ont pilonné nos soldats battant en retraite. Beaucoup ont péri. De nombreux blessés ne pouvaient pas bouger », a-t-il précisé. Aussitôt après le raid aérien, les djihadistes sont partis à l’assaut des positions des militaires syriens.« l’État islamique a attaqué nos positions, nos soldats ont été capturés. J’ai eu l’impression qu’il y avait un accord entre les Etats-Unis et Daech. Les terroristes étaient en liesse, ils tiraient des coups de feu en l’air comme s’ils fêtaient quelque chose », a ajouté le militaire.  «Il ne pouvait y avoir aucune erreur!» (Source

    Des soldats capturés qui vont payer très cher la traîtrise américaine.La colère du Kremlin et les protestations de Damas ont obligé Washington à réagir qui plaide un bombardement « involontaire ». Le spécialiste de la Syrie, Bassam Tahhan, explique pourquoi cette explication ne tient pas la route, dans la vidéo ci-après.

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  • Paris-Berlin-Moscou…

    Sur le site de La Tribune, Romaric Godin a jugé sévèrement le bilan du sommet européen extraordinaire de Bratislava qui s’est tenu vendredi et qui  » devait relancer l’UE après le Brexit« . « De ce point de vue, c’est une défaite complète. » « Dans la capitale slovaque, personne n’était d’accord sur rien. Rien n’aura donc été décidé d’autre que la défense d’un statu quo dont on sait pourtant les dangereuses limites (…) Tout se passe désormais comme si les dirigeants européens considéraient encore que le Brexit était unebonne leçon pour ceux qui sont tentés de sortir et qu’il va permettre de réutiliser l’argument du chaos et de la peur pour calmer les mécontentements. » Propagande qui ne fonctionne plus malgé les consignes des grands partis, le journaliste rappelant que » le vote britannique sur le Brexit a montré combien une partie de la population, parmi la plus fragilisée par la mondialisation, estimait que l’UE n’était pas en état de les défendre. Ce sont les ouvriers anglais et gallois qui n’ont pas écouté les consignes des Travaillistes qui ont fait basculer le vote.  » Il remarque encore que « pas un mot » n’a été dit lors de ce sommet « sur une éventuelle réflexion concernant la zone euro et sa réforme, pourtant considérée après la crise grecque de l’été 2015 une priorité. En réalité, la poussée d’AfD en Allemagne interdit le dossier tout autant que celle du FN en France. »

    Alternative pour l’Allemagne (AfD) de Frauke Petry qui, dans une ville comme Berlin, qui lui est sociologiquement très peu favorable, a confirmé sa percée dimanche aux élections régionales. La gauche reste majoritaire, mais avec avec 14,2 % des voix (dont 27 % de celles des ouvriers) les nationaux auront des élus et talonnent la CDU d’Angela Merkel (17,6 % des suffrages). Celle-ci vient d’admettre de manière très confuse et alamabiquée qu’elle avait peu être commis une erreur  dans sa décision d’accueillir de manière démentielle  une immigration non européenne torrentielle.

    Difficile  de faire plus con…venu, Céline Boff dans 20 minutes, sans grande finesse,  tente d’expliquer ce vote national par la fait que des deux côtés du Rhin, « face à un monde ouvert et globalisé, l’AfD et le FN invitent leurs peuples respectifs au repli sur soi » (sic). Isabelle Bourgeois, chargée de recherche au Centre d’information et de recherche sur l’Allemagne contemporaine (Cirac) confirme : « Ces deux mouvements demandent aux citoyens de penser national.Logiquement, ces partis sont donc eurosceptiques. Ils pointent également du doigt  l’étranger  (…) mais ils s’appuient sur une réalité très différente :  Un million de réfugiés ont été accueillis en Allemagne, contre moins de 20.000 en France. Outre-Rhin, l’accueil des migrants est une difficulté concrète, ce qui n’est pas le cas en France ».

    Madame Bourgeois n’a sans doute pas encore réalisé que la France n’a pas attendu la crise migratoire de ces derniers mois pour accueillir sur son sol une immigration de peuplement parfois agressive, revendicative, prosélyte, rétive à nos moeurs, à notre culture, qui a transformé nombre de nos villes et de nos quartiers, en a changé le « climat » et l’aspect, ce qui inquiète légitimement nos compatriotes.

    Inquiets, les Russes le sont aussi certainement en cette période de récession économique, mais ils ont réaffirmé dimanche leur confiance dans la majorité au pouvoir lors des élections législatives. En 2011 l’opposition, les ONG financées par les Etats-Unis, diverses officines mondialistes et l’UE avaient crié à la fraude, des manifestations  avaient eu lieu pour dénoncer des tricheries. Les 330 observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient consigné de nombreuses irrégularités dans le déroulement de ce scrutin.

    Pour couper court, Vladimir Poutine a placé cette fois à la tête de la commission électorale centrale l’ex-déléguée aux droits de l’Homme auprès du Kremlin, Ella Pamfilova, en lieu et place deVladimir Tchourov, devenu la bête noire de l’opposition. Même de l’avis de la presse la plus hostile, le scrutin de dimanche s’est déroulé sans  accroc ni contestation susceptible d’ altérer la sincérité du résultat.

    Une opposition  à Poutine si peu crédible et populaire que la participation à ce scrutin  était sensiblement en baisse dimanche (47,8% des électeurs ont voté, contre 60% en décembre 2011) . Les anti Poutine des partis Parnas et Iabloko n’ont recueilli  que des scores symboliques.  Le parti  du président, Russie Unie a obtenu pour sa part  la majorité absolue avec 54,3% des voix, et devrait passer de 238 siéges à 338 sièges sur les 450 sièges de la Douma, la chambre basse du Parlement.

    Le Parti libéral démocrate (LDPR) du dirigeant nationaliste Vladimir Jironovski augmente score de trois points (13,3%),  le Parti communiste (PC) en perd cinq (13,5%), la  petite formation  soutenant le gouvernement,  Russie Juste,  gagne son ticket d’entrée à la Douma ( 6,2%).

    Une Russie poutinienne  qui est, si ce n’est toujours, du moins souvent présentée sous un jour sombre, voire comme un des piliers de l’Axe du Mal par les médias Français relayant la propagandeprogressiste de différents lobbies, de  la Maison blanche et de Bruxelles. Il est reproché à la Russie sa défense du  patriotisme  et des valeurs traditionnelles, son retour sur la scène internationale contrariant le jeu des anglo-saxons, son engagement en faveur d’un monde multipolaire…

    Il y a neuf ans déjà, le professeur Georges Nivat, slaviste de renommée internationale, co-traducteur avec son épouse agrégée de russe des textes de beaucoup des dissidents du régime soviétique pour les éditions de l’Age d’Homme,  aujourd’hui directeur de l’extension genevoise de l’université Lomonossov de Moscou, s’ inquiétait de ce fossé entre la Russie et l’Europe.

    Le choc du Mois rapportait ses propos: « Le temps du désir russe d’Europe ne correspond plus désir européen de Russie« , relayant « le doute qui saisit une certaine élite russe. Observant l’Europe de l’Ouest, les médias russes font leurs gros titres quand il s’agit de pointer la grave évolution due à l’immigration depuis des pays et des peuples non européens. Certains spécialistes prédisentun effondrement et en concluent même que la Russie a intérêt à se tenir à l’écart. Pessimiste Georges Nivat prévient:  il n’est pas sûr qu’aujourd’hui l’amour soit au rendez-vous.« 

    Autant dire que la décennie qui vient de s’écouler, les quinquennats Sarkozy puis Hollande, la soumission de l’Allemagne aux diktats mondialistes, celle plus générale de l’Europe de Bruxelles à l‘Otan, aux Etats-Unis, aux dogmes cosmpolites, l’implication de nos dirigeants  dans les drames du Proche-Orient ne peuvent que renforcer les craintes russes.

    Une Russie avec laquelle il faudra pourtant s’entendre, dialoguer et avec laquelle nous avons des choses à partager et à bâtir assure Bruno Gollnisch. Il est certain que Marine Le Pen élue à l’Elysée, les relations franco-russes prendraient un nouveau départ.

    http://gollnisch.com/2016/09/20/paris-berlin-moscou/

  • Bernard Antony reste dubitatif sur "l’islam compatible avec la République"

    Bernard Antony commente les estivales du FN à Fréjus : 

    6a00d83451619c69e201b7c894d323970b-320wi.jpg"Disons d’emblée qu’il y a au moins un point sur lequel nous approuvons totalement sa ligne, parce qu’elle est, il est vrai, la nôtre depuis toujours, la sortie de l’Union Européenne. « Sortons de cette Europe-là ! » fut et demeure en effet le slogan que nous lançâmes. Rien que cela justifiera peut-être l’an prochain un vote positif.

    Sur la question majeure de l’avenir de l’islam en France, le discours de Marine n’a guère tranché avec beaucoup d’originalité sur la commune ritournelle de « l’islam compatible avec la République ». Propos superficiel ignorant à la fois la nature fondamentale de l’islam et l’expérience que l’on en a à partir des 50 pays où s’exerce aujourd’hui sa pleine domination plus ou moins coercitive ou cruelle.

    Marine, irréductiblement jacobine, n’a pas non plus tenu des propos de clarification sur les rapports des lois religieuses, des lois de la République et de la loi morale universelle. En effet les lois particulières aux religions ne sauraient être imposées à tous (charia – observances talmudiques – commandements de l’Église…). En revanche, les lois de la République ne sauraient bafouer la loi naturelle. Et notamment, pour ce qui est du respect de la vie innocente.

    Marine demeure donc décevante pour ce qui est de l’exigence de remplacement de la loi Veil par une loi d’accueil à la vie.

    Sur la question de l’éducation, les propos tenus par son invité, l’enseignant Jean-Paul Brighelli, méritent un accueil nuancé. On ne peut le suivre sur sa péremptoire condamnation du « chèque-éducation », selon lui « idée pseudo-libérale et totalement dénuée de sens ». On ne peut dire en si peu de mots autant d’absurdités sur la question !

    La formule du « chèque-éducation » est appliquée avec bonheur dans certains pays. Ce n’est pas une idée « pseudo-libérale » mais fondamentalement une réforme de liberté de l’éducation et d’égalité fiscale. Mais elle va certes à l’encontre de l’idéologie jacobine étatiste, à l’origine de tous les totalitarismes.

    Sur les questions majeures de l’indépendance nationale et de l’identité, l’Institut du Pays Libre approuve donc globalement les propositions du FN. Mais il regrette sur les questions « sociétales » des positions semblant baigner toujours plus, peut-être pour récupérer des voix à gauche, dans une sorte de marinade archéo-jacobine."

    Bernard Antony interviendra samedi 24 septembre au Parc des Expositions à Orange aux côtés de Stéphane Blanchonnet, Jean-Pierre Maugendre, Guillaume de Tanouärn, Ivan Rioufol, Gabrielle Cluzel, Cécile Edel, Béatrice Bourges, Jean-Claude Martinez à l'occasion du Forum de l’Union des Droites organisé par Jacques Bompard.

    Philippe Carhon

  • Pierre Cassen invité sur Radio Libertés présente la quinzaine contre le financement de l'islam en France

     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • BNP Paribas veut soutenir et encourager l’invasion de « migrants »

    et met la pression à ses salariés…

    Cela date d’il y a un an mais n’a pas été très ébruité et est toujours d’actualité.

    Evidemment, la Banque, tout comme le Medef, a intérêt à voir la France submergée de ce nouveau sous-prolétariat.

    Mais de la à oser afficher aussi nettement son goût pour les prétendus réfugiés, il y avait un pas que vient de franchir BNP Paribas, comme on peut le voir sur son site et sur ses comptes sur les réseaux sociaux :

    bnp.gif

    http://www.contre-info.com/

  • Sarkozy, islam… c’est quoi le problème?

    Le site d’Europe 1  a mis en ligne  un article consacré  à  la volonté (bien légitime) de Marine  de «diversifier les profils (des cadres frontistes)  pour rassembler un maximum d’électeurs» en vue de la  présidentielle, et  en conclut que ces nouveaux «visages impeccables» «tenteront de faire oublier les années Jean-Marie Le Pen.». Jugement un peu bêta  au moment ou la conjoncture nationale et internationale valide de manière saisissante les analyses, avertissements portés par les visages repoussants (!?) du Front National et de son président depuis son émergence électorale au début des années 80, alors vox clamantis in deserto…Analyses frontistes reprises (en grande partie), toute honte bue,  hier par Nicolas Sarkozy hier soir, invité sur France 2 de la nouvelle émission politique de David Pujadas.

    France 24 cite Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Iris, spécialiste es FN  qui note assez justement que «Sarkozy  a compris (que) la campagne se jouera à droite.  Il y a un retournement de l’opinion depuis les attentats [janvier 2015, ndlr], mais la question pour lui est de savoir comment convaincre les électeurs de droite partis au FN de lui faire à nouveau confiance». «Contrairement à 2007, Nicolas Sarkozy a effectivement un bilan de président. Or,celui-ci ne plaide pas en sa faveur aux yeux des électeurs frontistes qui ont pu constater l’écart entre les promesses de campagne et l’action menée à l’Élysée entre 2007 et 2012. Pour séduire, l’ex-patron du parti Les Républicains, candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle, est donc contraint de faire dans la surenchère. »

    «Le problème, c’est qu’il ne suffit pas de pousser le bouchon un peu loin quand on parle de sécurité et de terrorisme (…) explique Jean-Yves Camus. Il faut bien regarder le programme de Marine Le Pen dans le détail pour s’en rendre compte. Il y est notamment question de peine de mort, de la fin de Schengen, de la sortie de l’Union européenne, du retour au franc ou de la sortie de l’Otan. Nicolas Sarkozy ne propose pas tout ça.». «Reste que le contexte actuel lié aux attentats  (97% des Français estiment que la menace terroriste est « élevée » ou « très élevée », indique un sondage Ifop paru  aujourd’hui, NDLR) change la donne, estime le chercheur. Et à en croire les derniers sondages qui éliminent la gauche du deuxième tour dans toutes les hypothèses envisagées, la stratégie de la surenchère droitière pourrait cette fois-ci s’avérer gagnante.»

    Surenchère droitière ? Plus prosaïquement  prise en compte d’un ressenti de nos compatriotes qui dépasse le simple clivage droite-gauche. Nous l’avons dit, un sondage Ipsos publié fin août par Le Figaro indiquait que seuls 11% des Français pensaient que l’immigration a un impact positif pour notre pays .  Celui réalisé début septembre par l’Ifop pour Valeurs actuelles  affirmait  que 59% des Français (et 52% des sympathisants du PS) étaient favorables à «la suppression de l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers et à l’instauration du droit de la filiation». Une mesure figurant depuis toujours dans le programme du FN , comme la  la «suppression du regroupement familial»  plébiscitée par 60% des personnes sondées (dont 46% des électeurs socialistes).

    Le site helvétique  La Pravda.ch a publié un entretien avec Alain Escada, dans lequel le  président de Civitas observe «que tous les gouvernements d’Europe de l’Ouest, quelle que soit leur couleur politique, pratiquent la même politique immigrationniste suicidaire. De la part de la gauche et de l’extrême gauche, on peut penser que l’immigration est vue comme un électorat potentiel qui pourra ultérieurement être substitué aux électeurs de souche . C’est le conseil exprimé très officiellement par des think tanks au service des partis de gauche. Mais il faut surtout considérer que tout cela est vraisemblablement planifié, organisé. Différents éléments confirment l’implication du milliardaire cosmopolite George Soros dans l’organisation de ce déferlement d’immigrés. Cela signifie que cela entre dans le plan du Nouvel Ordre mondial (…). »

    Interrogé sur les récents propos d’Éric Zemmour (l’islam ne s’adaptera jamais à nos modes de vie, et réciproquement, il n’y a «pas de différence entre islam et islamisme », « l’islam n’est pas une religion, c’est une Loi, une nation»), M. Escada constate  que « l’actualité nous rapporte des faits qui viennent alimenter le rejet de l’islam chez beaucoup de nos contemporains». Et de noter , comme Bruno Gollnisch le précise depuis de nombreuses années, qu’ «il n’en reste pas moins que l’origine du problème est cette immigration. Si la majorité des immigrés arrivant en Europe étaient des Sikhs, des animistes ou des adeptes du Vaudou, cette immigration massive resterait tout autant inacceptable.»

    Il existe un angélisme criminel consistant à minorer la montée en puissance dans le monde musulman comme dans nos quartiers, d’un extrémisme islamique qui a incontestablement le vent en poupe, qui est théorisé, légitimé par des guides politico-religieux,   par la mise en avant de sourates du Coran appelant à la guerre sainte, à l’usage de la violence contre les infidèlesFace au vide spirituel, au matérialisme de nos sociétés occidentales, à des élites, des intellectuels, des professeurs qui pratiquent la repentance, l’auto flagellation, dénigrent notre Histoire et les valeurs fondatrices de notre civilisation européenne, cet extrémisme religieux trouve un terrain favorable chez les  enfants de l’immigration massive.

    Inassimilés ou désassimilés, les déracinés, les  acculturés des banlieues françaises  se saisissent  de cet islam là qui devient  revendication d’une altérité, recherche d’une identité.  Et très souvent la justification, l’habillage d’un racisme anti Gaulois, d’une haine toute basique de la France et des Français qui se drape  dans les oripeaux de la religion… Ou s’exprime de manière platement  « laïque» dans les clips de rap exhibant des racailles crachant sur notre pays, l’Etat, la police, les  Blancs, les Françaises…

    Il existe aussi une grille de lecture simpliste de la réalité  du monde musulman et de son milliard de fidèles, dont les pratiques, la vision du monde, le rapport à la foi, la lecture de l’islam diffèrent souvent radicalement. Le blogue de Jacques Bordes a eu la bonne idée de se faire l’écho  du «Discours à la nation» prononcé le 20 août dernier par le Roi du Maroc (et Commandeur des Croyants)  Mohammed VI. Royaume chérifien, exemplaire dans la lutte contre le terrorisme, symbole de l’islam du juste milieu,  qui est aussi travaillé, menacé peut-être demain par la montée en puissance de l’islamisme radical.

    Le souverain marocain l’a réaffirmé sans ambages: « Ceux qui incitent au meurtre et à l’agression, qui excommunient indûment les gens et qui font du Coran et de la Sunna une lecture conforme à leurs intérêts, ne font que colporter le mensonge au nom de Dieu et du Prophète… C’est cela la vraie mécréance ». « Les terroristes qui agissent au nom de l’islam (…) sont des individus égarés condamnés à l’enfer pour toujours. Ils instrumentalisent certains jeunes musulmans, plus particulièrement en Europe, et exploitent leur méconnaissance de la langue arabe et de l’islam véridique pour relayer leurs messages erronés et leurs promesses dévoyées». Il a rappelé que la notion de djihâd n’est « envisageable que par nécessité d’autodéfense, et non pour commettre un meurtre ou une agression ».

    Non l’islam  n’est pas d’un bloc, oui il existe un islam violent, radical,  sanglant cherchant à imposer le khalifat par la terreur  mais aussi une pratique pacifique de l’islam.  Bref, pour ce qui nous concerne, nous continuons de penser que l’on peut être  à la fois un musulman et  un patriote Français ;  Jean-Marie Le Pen l’affirmait hier, Marine Le  Pen le redit aujourd’hui.

    http://gollnisch.com/2016/09/16/sarkozy-islam-cest-quoi-probleme/