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islamisme - Page 305

  • Monsieur Chevènement, l’islam français n’est-il pas qu’un fantasme ?

    Cet islam français tant fantasmé pourra-t-il exister un jour ? En d’autres termes, l’islam importé pourra-t-il devenir un jour un islam local ?

    Ces questions sont directement liées aux problèmes de l’intégration, non celle des musulmans comme individus, mais comme principes religieux. Il faudrait questionner le système islamique des valeurs autour duquel tourne toute la vie du musulman. En peu de mots : l’islam, tel qu’il est compris et pratiqué aujourd’hui en France, est-il soluble dans la République ? Pourrait-il vivre en paix au sein de cette société française sécularisée ? Trouverait-il sa place dans cette civilisation sans opérer un changement dans sa nature même ? Ses adeptes qui vivent sur le sol français oseraient-ils adapter les principes de ce qu’ils appellent « charia » à la culture occidentale, sociale et familiale, et surtout légale ?

    Ces questions, et d’autres encore, sont esquivées par le monde des médias et de la recherche pour des raisons diverses, en particulier la peur d’être accusé d’islamophobie.

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  • Géopolitique du Salafisme: L’épée et l’idée en fusion

    Par Perspectives Med

    Une littérature foisonnante fait grand cas du salafisme pour expliquer les dérives djihadistes qui marquent de leur sceau l’actualité internationale. Mais quid de cette mouvance rigoriste maternée par le wahhabisme né dans les terres arides du Hedjaz ? C’est en remontant les aiguilles de l’Histoire que le phénomène salafiste pourrait être finement appréhendé. Histoire d’apporter l’éclairage nécessaire sur les ressorts géopolitiques sur lesquels s’articule une pensée guerrière. 

    Le salafisme est apparu dans la moitié du 18ème siècle dans l’oasis d’Al-Dariya, situé à 60 kilomètres de Riyad, capitale du Royaume d’Arabie Saoudite. Il est né du pacte conclu entre Mohammed Ben Ibn Abdel Wahhab, théologien, disciple d’Ibn Taymiyya, homme religieux kurde du 13ème siècle, prônant la diffusion de la pensée Hanbalite, qui interdit toute forme d’innovation, et toute interprétation rationnelle (Al-Ijtihad) des textes sacrés et Mohamed Ibn Saoud Al-Mouqrin, émir de la tribu des Banous Hanifa en 1744. Cette fusion entre le sabre et la doctrine va trouver des soutiens extérieurs, notamment celui des Anglais et plus tard des Français. Les intérêts des deux puissances européennes dans la pénétration de la Région sont multiples : le déclin de l’Empire Ottaman, baptisé  » l’homme malade », l’amélioration de leurs réseau commercial et l’endiguement des Russes qui visaient l’accès aux Mers chaudes.

    Pendant ce temps, les Al–Saoud avaient commencé la conquête de la totalité du Nedjd, partie Nord Est de la péninsule Arabique. Leur l’offensive militaire était rapide mais à cause de leurs querelles intestines, ils furent défaits à deux reprises par le gouverneur Ottoman Mohamed Ali Pacha (gouverneur de l’Egypte sous l’Empire Ottoman). Les Turcs et leurs Alliés locaux ne parvenaient ni à éradiquer les racines de ce renouveau Salafisme rigoriste et violent ni ce nationalisme fédératif des tribus arabes (voir les mécanismes de la Assabiya chez Ibn Khaldoun). Dans cet environnement instable et complexe, le général Napoléon Bonaparte profita de sa courte expédition en Egypte (1789/1802) et tissa des contacts précieux avec les Saoudiens pendant leur guerre tribale avec les autres tribus. L’objectif de l’initiative française dans le contexte de l’époque était d’établir une alliance militaire avec la tribu bédouine des Al-Saoud anti-Ottomane et aussi les gouverneurs des Al-Rachid à Nadjd et Haïl et Les Hachémites du Hedjaz (région de l’Ouest de l’Arabie), qui abrite les lieux sacrés de l’islam (la Mecque et Médine).
    Cette convoitise régionale a donné naissance à la fameuse théorie militaire ottomane dite de la « pomme « , contre la théorie française dite de « la tenaille » inventée par Bonaparte. De l’autre côte, les Anglais qui avaient installé des comptoirs dans les pays du Golfe, soutenaient les Al-Saoud chassés à deux reprises de leur fiefs par les Ottomans. Après leur défaite, les Saoudiens vont trouver refuge au Koweït d’où ils menèrent leurs raids éclairs contre les Turcs et leurs alliés. L’émir Abdelaziz ben Abderrahmane Al-Saoud, héritier du trône de la dynastie, décida en 1906, grâce à l’appui des Anglais de reconstruire la royauté de ses ancêtres, en chassant ses ennemis historiques, les tribus des Al-Rachid et les Chérifs Hachémites de la Mecque et de Médine, au moment ou toutes les puissances Occidentales étaient occupées par la Première guerre mondiale. Ce relâchement international concernant le Moyen Orient, a permis la fondation du Royaume des Al-Saoud de l’entre deux guerres, avec comme constitution le Coran et la Sunna. Projet conçu par le théologien Mohammed Ibn Abdel Wahhab (le Wahhabisme est un terme inadéquat). Le lien scellé en 1744 entre les deux familles va prendre la forme d’un État organisé et structuré, grâce à l’appui des occidentaux présents dans la Région. En effet, en 1912, le Roi Abdelaziz organisa les bédouins en Ikhwans (fratries ou frères), le pouvoir politique et religieux est ainsi partagé entre les Al-Saoud et les Al- Sheikh descendants du prêcheur Ibn Abdelwahab selon un équilibre particulier : les premiers accaparent le pouvoir politique, militaire et économique, alors que les seconds sont devenus responsables du pourvoir cultuel, social et judicaire.
    Le Salafisme est réapparu sous une forme nouvelle (islam politique) au début du 20ème siècle. Cependant, cet État n’avait aucune stratégie de conquête globale, ni d’un prosélytisme au delà de son environnement immédiat. Le roi Abdelaziz Al Saoud rêvait toujours de l’eau comme le souligne un Hadith cité dans le Sahih Al Boukhari rapportant que le Prophète Mohammed disait « Oh peuple de Nedjd, vous dormez sur l’or », terme signifiant « or noir », en référence au pétrole!La rencontre du fondateur de l’Arabie Saoudite moderne avec les Occidentaux, particulièrement les Américains, a transformé cette entité en puissance régionale, couronnée par la signature d’un traité de solidarité et de défense avec le président Américain Roosevelt en 1944, (traité Quincy). Cette entente va renverser la donne géopolitique du Moyen Orient, accentuant le retrait progressif des Anglais et des Français de la région.
    À cet égard, les Etats-Unis se sont engagés à protéger la Monarchie des Al-Saoud, la contre partie étant la préservation des intérêts géostratégiques et surtout énergétiques de cette grande puissance pendant soixante ans. Cette nouvelle alliance a conforté les croyances de l’homme fort de l’Arabie, en déclarant à ses sympathisants: « Allah est là Haut et les Américains sont en bas » pour contourner la gêne occasionnée par ce traité signé avec les mécréants. C’est grâce à deux ingénieurs américains que le pétrole va être découvert en 1932, ce qui a profondément attristé le Roi Saoudien qui s’attendait à la découverte de l’eau! En effet, la découverte des plus grandes réserves d’énergies fossiles mondiales dans la Péninsule Arabique bouleversa la configuration géopolitique du Moyen-Orient. La dynastie saoudienne et ce depuis sa création, était toujours impliquée dans tous les conflits du Moyen-Orient ; accords franco -britanniques de Sykes-Picot en 1916, création de l’Etat d’Israël en 1948, naissance de la Ligue Arabe en 1945, la guerre du Yémen en 1962, la guerre d’Afghanistan en 1979, le conflit Irako-Iranien, l’occupation du Koweït en 1993 et, enfin, l’invasion Américaine de l’Irak en 2003, et dont les conséquences sont toujours d’actualité.

    A partir de 1979, les Saoudiens se sont retrouvés en face d’un autre ennemi régional, l’Iran Shiite qui menaçait les fondements idéologiques du wahhabisme. Paradoxalement, le pétrole ne va pas servir cette monarchie naissante pendant les premières décennies, elle va plutôt s’appuyer sur les recettes du pèlerinage et du commerce Inter-régional, à tel point que le roi Abdelaziz a voulu créer une sorte de Vatican pour les lieux Saints musulmans, mais personne n’avait accepté son offre qui à mon sens était visionnaire, courageuse et révolutionnaire.
    En 1952, le régime de Nasser avait déclaré la guerre à l’association des Frères Musulmans créée en 1928. De ce fait, les militaires égyptiens étaient considérés à Riyad comme un danger potentiel pour la survie et la stabilité de l’État Saoudien. De son coté, le colonel Gamal Abdel Nasser ne cachait pas son alliance avec l’URSS et sa haine contre ce qu’il appelait « les valets de l’impérialisme dans le monde arabe ».

    Cette situation de rivalité interarabe, poussera les salafistes saoudiens à former une alliance stratégique avec la confrérie des Frères musulmans. Ces derniers vont fournir aux Saoudiens des élites et des bras nécessaires pour contrecarrer la menace nassérienne. Dans ce cadre là, les wahhabites créèrent un axe islamique puissant et international appelé Ligue du Monde islamique. Cette opposition des deux alliés salafistes contre le panarabisme a abouti à la division du Monde arabe entre deux camps rivaux : les progressistes et les modérés.
    Dans le même sillage, l’utilisation de l’arme du pétrole dans cette bataille, va nourrir la doctrine extrémiste des salafistes toutes tendances confondues, qui débouchera par la suite sur un projet d’islam politique à travers le Monde. Cette idéologie politique s’est appuyée sur trois piliers stratégiques : La Ligue du Monde Islamique (construction de mosquées et de centres culturels dans les cinq continents), l’Organisation de la Conférence Islamique OACI et l’OPAEP. Pendant cet épisode crucial dans l’histoire arabe, on remarque que les Frères musulmans avaient joué un rôle déterminant dans le recrutement, la formation, la conversion et l’embrigadement de milliers de jeunes dans le monde. Plusieurs d’entre eux étaient envoyés dans différents théâtres de crise. Cette évolution historique souligne que le mouvement Salafiste n’était pas actif uniquement dans le Moyen-Orient. D’autres mouvements de même nature apparaissent au Maghreb et au Sahel. Tous se sont inspirés de la pensée du théologien kurde Ibn
    Taimiyya.

    L’association des Oulémas en Algérie en 1924, la révolution du Rif en 1915, le mouvement Salafiste des oulémas de l’université de Fès 1944. En Libye et au Sahel, la Zaouiya Sennoussiya fut le fer de lance de la résistance anticoloniale. La séparation entre les Frères musulmans et les Wahhabites, va s’officialiser en 2011. Les Wahabbites avaient accusé la Confrérie Frèriste d’ avoir élaboré un projet secret visant à déstabiliser les monarchies du Golfe avec la complicité des Américains.Cet événement coïncida avec le Printemps arabe qui a consolidé les groupes Takfiristes et Djihadistes les plus radicaux dont la doctrine jette l’anathème sur les deux frères ennemis salafistes et sur toute la planète .À ce sujet, les Wahhabites ont soupçonné l’Occident de miser sur les fréristes. Selon eux, ils sont les seuls dont les membres sont éduqués et partiellement occidentalisés pouvant créer une hiérarchie forte au sein du monde Sunnite.

    À cet égard, les Frères musulmans disposent d’une véritable structure riche et secrète, capable d’accepter une normalisation avec l’État Hébreu au Moyen-Orient. Ils pourraient aussi installer une forme de démocratie à l’occidentale dans les pays arabes (Tunisie).En conclusion et dans une vision prospective, on pense que le duel actuel entre les deux protagonistes renforce Daech et ses semblables. Les ultras-radicaux ont situé leur combat contre tous au niveau du verbe et de l’image, plus haut que la stratégie habituelle conçue par les salafistes eux-mêmes. Dans ce même ordre d’idée, on remarque que tous les acteurs de l’islam politique privilégient la négation réciproque plutôt que le compromis. Les Frères musulmans marquent beaucoup de points en leur faveur car leur discours pénètre facilement les esprits des jeunes scolarisés et disposent d’une capacité d’adaptation considérable d’un réseau large et d’une communication très dynamique.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Syrie : les rebelles capitulent et évacuent Alep

    Acculés, les rebelles d’Alep ont accepté un accord de cessez-le-feu avec les forces loyalistes qui leur permet de quitter la ville avec leurs armes.

    LES COMBATTANTS rebelles d’Alep-Est ont fini par plier. Après quatre semaines de combats, soumis aux pilonnages de l’artillerie et à des bombardements intensifs de l’aviation russe, les insurgés avaient perdu tout espoir de résister militairement plus longtemps à l’offensive des forces loyalistes. Ils ont accepté, ce mardi d’évacuer les derniers quartiers qu’ils contrôlaient encore, en échange d’un sauf-conduit. L’accord, annoncé mardi soir, a été conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, soutiens respectifs du régime de Bachar al-Assad et de la rébellion. Le cessez-le-feu est entré en vigueur dès ce mardi soir, et les premières évacuations sont prévues pendant la nuit. Les civils et les blessés devraient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Les civils et les blessés devaient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Ils pourront ensuite choisir d’aller dans les parties de la province d’Alep encore aux mains de la rébellion ou bien vers la province d’Idlib, dans le Nord, tenue par une coalition de groupes djihadistes.

    Ahrar al-Cham, autre influent groupe rebelle islamiste, a confirmé l’accord d’évacuation en précisant que les civils puis les rebelles seraient transportés en bus vers ces régions. Cette évacuation met un terme à une bataille longue de six ans pour le contrôle de la deuxième ville de Syrie, qui avait commencé en juillet 2012 avec l’entrée des rebelles dans les quartiers Est de l’agglomération.[....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syrie-les-rebelles-capitulent-et

  • Reportage avec les forces spéciales irakiennes au coeur de la bataille de Mossoul

    C’est un document exceptionnel : les équipes de France 24 ont pu filmer un assaut donné par les forces spéciales irakiennes contre les jihadistes de l’organisation État islamique (EI) pour reprendre le quartier d’al-Tamim, dans l’est de Mossoul.

    La bataille de Mossoul ne fait que commencer.

    http://www.contre-info.com/

  • Les policiers attaquent le gouvernement au portefeuille

    Voilà une grève qui ne peut que réjouir les contribuables :

    "Révolté par l'attaque au cocktail Molotov contre quatre policiers dans l'Essonne, début octobre 2016, le puissant syndicat Alliance a appelé ses adhérents à lever le pied sur les verbalisations. "La gravité des faits appelle à une action dans la durée et seul le service minimum constitue le vrai rapport de force". Il s'agit "de ne traiter que les urgences et les cas graves" dans les commissariats et de "faire l'impasse sur un stationnement gênant par exemple", a précisé le syndicat qui laisse à chaque policier "l'opportunité" de ses "moyens d'action".

    Si ce n’est pas la première fois qu’un syndicat de policiers les appelle à une "grève du zèle" ou un "service minimum", les effets en sont souvent difficiles à mesurer. Or, d'après des documents du ministère de l'Intérieur que BFM Business s'est procurés, la baisse des verbalisations est vertigineuse, selon des chiffres portant sur la France entière, hors agglomération parisienne. Les contraventions dressées par les policiers sont en chute libre au mois de novembre 2016 par rapport à novembre 2015.

    Les statistiques sont à l'avenant: -32% pour la verbalisation des stops "grillés", -33% pour les délits liés l'alcool, -46% pour les excès de vitesse, -52% pour les feux rouges brûlés et -54% pour les infractions liées au téléphone portable... Une autre source syndicale explique que dans le département de Charente-Maritime certains commissariats envisagent "le 0 PV".

    "Ce service minimum", espèrent les policiers, devrait conduire le gouvernement à honorer plus rapidement ses engagements humains et matériels: véhicules, gilets pare-balles, armes ou nouveaux ordinateurs..."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALEP LIBÉRÉE PAR L'ARMÉE SYRIENNE DU PRÉSIDENT BACHAR

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    Selon nos informations, les derniers ilots terroristes d'Alep, soutenus par les mondialistes anéricano-européo-saoudiens, ont été libérés cette nuit par l'armée syrienne fidèle au Président Bachar El-Assad. Dans toute la ville les scènes de liesses populaires se multiplient pour acclamer les libérateurs.

    Cette victoire que nous saluons est un vrai camouflé pour l'idéologie dominante et ses larbins parmi lesquels, une fois de plus hélas, la France s'est piteusement rangée...

    Un jour viendra où les nations européennes devront remercier la Syrie baasiste pour sa détermination et son courage face à l'ennemi islamiste.

    Synthèse nationale

    Lire Pourquoi la Syrie baasiste plutôt que l'Etat islamique cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alep libérée de la vermine islamiste

    Après 4 années et demi de combats acharnés, Damas vient d’annoncer la reprise complète de la ville d’Alep aux rebelles islamistes. Les habitants de la partie ouest d’Alep laissent éclater leur joie…

    http://www.contre-info.com/

  • Des djihadistes "français" vont revenir ? C'est une Cour martiale recréée qui doit les recevoir...

    2040778936.jpgLe procureur François Molins et Daniel Thomson, auteur d'un retentissant Les Revenants nous préviennent : il faut s'attendre à une reprise des attentats et carnages de masse, en France, à cause de la déliquescence de Daech : 2.000 "français de plastique" partis combattre en Syrie aux côtés de Daech vont en effet rentrer, disent-il, et il faudra allonger les peines de prison afin d'éviter qu'ils ne commettent des attentats.

    Mais il ont tort.

    Il ont même faux sur toute la ligne.

    Nous sommes en guerre, oui ou non ?

    Si nous ne sommes pas en guerre, alors cessons de jouer la comédie de l'état d'urgence, renvoyons les soldats dans leurs casernes et leurs terrains d'entraînement  pour qu'ils s'y exercent et se préparent, permettons aux policiers et gendarmes de souffler enfin et de prendre leurs jours de repos bien mérités etc... etc...

    Par contre, si nous sommes en guerre, alors agissons comme on le fait ordinairement en temps de guerre : recréons une Cour martiale pour juger les désertions, trahisons et autres actes contraires à l'action de l'armée française.

    Par exemple, pour ces pseudo français, français uniquement "de plastique" mais "sans avoir le coeur ni l'esprit français", comme le disait le Père de Foucauld•. Ils ont fait un choix : ils ont trahi la France, leur pseudo pays, pour servir dans l'armée ennemie qui nous attaque et nous assassine, à Nice, à Magnanville, à Paris et ailleurs.

    A leur retour, il ne faudra pas les emprisonner : ce devra être la Cour martiale, la condamnation, et fusillés ! On a fusillé des pauvres hères, en 14/18, parce qu'ils n'en pouvaient plus des conditions inhumaines des tranchées; on vient à peine de les réhabiliter, un siècle après, et on serait clément envers des traîtres pour de bon, complices conscients et lucides des lâches assassins, et qui se  sont transformés, chez nous, en bêtes fauves ?

    Dans son livre fort utile, Daniel Thomson dit - ce que tout le monde savait déjà - que Daech ne peut plus "recevoir" de combattants (en fait, d'assassins...) et que le message délivré maintenant est : restez chez vous, pour frapper chez vous. Sauf que, "chez vous", c'est ici, et c'est "chez nous", c'est la France. Et on traiterait avec des égards ces misérables traîtres et assassins, faux combattants mais vrais traîtres et vrais salauds, soldats du meurtre, du crime, de l'abjection ? Comme on le fait avec ce Salah Abdeslam qui devrait être ad patres depuis plusieurs mois déjà ?

    Non, on doit agir, en temps de guerre, comme il convient d'agir en temps de guerre, et envoyer des signaux forts, qui s'appellent, en l'occurrence, pelotons d'exécution...

    • Dans sa lettre à René Bazin : Père de Foucauld

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comprendre le terrorisme et relever le défi, par Philippe Conrad

    « Comprendre le terrorisme et relever le défi », tel est le titre de l’éditorial du hors série n° 13 de la Nouvelle Revue d’Histoire, consacré au terrorisme. C’est ce texte, signé par Philippe Conrad, que nous publions ci-dessous.

    Terrorisme-NRH-2-300x300.jpgSemant l’inquiétude et suscitant une condamnation générale, le « terrorisme » s’est progressivement installé au premier rang des préoccupations des Français. Mais, demeure le sentiment diffus qu’il n’a pas été analysé pour ce qu’il est, que les dirigeants des pays occidentaux n’ont pas évalué correctement la nature du défi qui leur est lancé. La définition du phénomène demeure incomplète, au point que les grilles d’interprétation utilisées pour en rendre compte apparaissent dangereusement obsolètes, le mot « terrorisme » désignant souvent des réalités bien différentes.

    Si l’on se réfère à l’étymologie, le latin terrere signifie « terrifier » ou « effrayer », mais le mot peut recouvrir des acceptions très larges. Il apparaît dès 1794 pour rendre compte de la politique de « Terreur » mise en œuvre à partir de l’automne 1793 par le Comité de salut public pour sauver la République menacée. Cette terreur organisée par l’État n’a guère à voir avec les violences aveugles exercées par des minorités se jugeant opprimées. Dans un autre registre, le tyrannicide légitimé par les clercs, notamment dans le contexte des guerres religieuses de l’époque moderne correspond à un contexte bien particulier. L’assassin d’Henri III ou les conspirateurs qui tentent de faire sauter le Parlement anglais appartiennent à un autre monde de croyances et de représentations.

    La machine infernale de la rue Saint-Nicaise, qui doit tuer le Premier Consul Napoléon Bonaparte s’inscrit davantage dans notre vision contemporaine du terrorisme, tout comme l’attentat qui coûte la vie – à Marseille, en octobre 1934 – au roi Alexandre de Yougoslavie. Il s’agit là, en faisant disparaître un chef d’État, de créer les conditions d’un chaos dont on attend qu’il permette de changer la situation politique mais l’attentat, réussi ou non, n’est qu’un épisode d’une lutte pour le pouvoir, il ne signifie pas une volonté de bouleversement radical de l’ordre établi et de la société dans son ensemble.

    L’émergence du sentiment national va bientôt fournir, à partir du XIXe siècle, une légitimité nouvelle aux actions violentes de peuples luttant pour leur émancipation, des Irlandais rebelles aux Macédoniens privés d’État lors des recompositions territoriales balkaniques, des combattants de l’Irgoun sioniste aux fellaghas algériens. Selon le point de vue adopté à propos de ces différents conflits, le « terroriste » peut se transformer en « résistant », sans qu’il soit possible de départager sans appel les différents acteurs, le cas de l’interminable conflit israélo-palestinien demeurant exemplaire à cet égard.

    Le terrorisme révolutionnaire visant à abattre l’ordre politique et social existant est d’une autre nature. Les nihilistes russes champions de la « table rase », les militants de la Fraction armée rouge allemande d’Andreas Baader hostiles à « l’impérialisme », ceux des Brigades rouges déterminés à établir un « pouvoir ouvrier » aux contours des plus flous se reconnaissent dans leur volonté commune du recours à la violence sachant que celle-ci, selon la formule de Raymond Aron, va obtenir « des effets psychologiques hors de proportion avec ses résultats physiques. » Elle doit intimider et faire peur, afin de créer les conditions d’un chaos dont on espère qu’il mobilisera « les masses » en vue du triomphe de la Révolution, porteuse des éternels « lendemains qui chantent ». Il faut toutefois constater que, le plus souvent, les capacités de résilience des sociétés ont permis de venir à bout des minorités violentes.

    Le terrorisme auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est d’une nature différente. Il ne vise pas le triomphe d’une idéologie révolutionnaire telle que celles que nous avons connues depuis deux siècles, il ne revendique aucun territoire particulier. Il vise en revanche l’établissement d’un Dar al-Islam appelé à se confondre avec l’ensemble du monde. La bataille engagée dans un monde musulman, fort d’un milliard trois cents millions d’âmes apparaît, de ce point de vue, décisive car la victoire des islamistes, aujourd’hui encore minoritaires, signifierait la fatalité d’un « choc des civilisations » porteur de terribles conséquences.

    Philippe Conrad

    http://fr.novopress.info/