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islamisme - Page 307

  • Chronique de livre : Laurent Obertone "Guerilla"

    1034219532.jpgObertone connait la France. Ses rouages, ses ressorts secrets. Il sait que tout cela est potentiellement déjà mort, que la structure est branchée sur respirateur artificiel et que « l’incident » qui tranchera les câbles peut survenir à tout instant.

    Obertone imagine et montre.

    Il imagine le scénario du pire et le pousse à son paroxysme. Ainsi, l’effondrement de la structure France qu’il dépeint se fait en trois jours. Trois jours entre notre situation actuelle et l’univers de Mad Max. Et oui, Laurent Obertone n’y va pas avec le dos de la cuillère!

    Certains verront là une forme d’outrance et une dimension « irréaliste ». Mais là n’est pas le fond de l’ouvrage. Ce livre est le récit du « collapse » du système, de sa faillite à tous niveaux. Certes. Mais là n’est pas l’essentiel.

    Car Guerilla, plus que l’histoire de l’effondrement, est plutôt le récit de la dépression occidentale, de la xénophilie à outrance, de l’ethnomasochisme total. Guerilla est un constat froid et résolument implacable sur l’état de notre société. Et surtout sur l’état de la psyché de « l’homme blanc » contemporain. De ses manies, de ses tares.

    Obertone, par ce texte fort et acéré, prononce une accusation. Une accusation lourde et remuante. Pour formuler son réquisitoire, l’auteur se contente de montrer. Le livre bien qu’œuvre de fiction, et offrant au lecteur des revirements parfois surprenants, parle surtout du réel… Et le constat qu’il en tire est terrifiant.

    Dans ce livre vous ne trouverez pas de héros, ou peut-être quelques rares figures attachantes mais résolument désenchantées, lucides. Trop lucides... Les personnages que l’auteur décrit avec une grande acuité sont, pour la plupart, atteints d’une forme de peste intérieure. Cette peste est incurable et nombre des protagonistes que vous rencontrerez à travers les quelques 400 pages du texte en crèveront… Et de manières peu réjouissantes.

    Dépressifs s’abstenir… Ce texte vous collera au cerveau pendant plusieurs semaines. Et les lueurs d’espérance n'y sont guère nombreuses.

    Guerilla est aussi le récit de l’ultra-violence, du déchaînement absolu. Du ré-ensauvagement brutal des villes et des campagnes de l’Hexagone. De la livraison des cités de France aux barbares. D’ailleurs, l’auteur brille par ses descriptions. Il dévoile la violence totale. Pas de fard ni d’entourloupe. Toutefois, à aucun moment nous ne tombons dans le gore et l’outrance. Cela est un beau tour de force.

    Vous trouverez aussi quelques passages truculents, car le chaos absolu que décrit ce livre peut être le prétexte à une forme d’humour. Un humour sombre : le meilleur.

    Le récit est aisé à lire. Le style est clair, net. Les paragraphes sont courts et accompagnent les respirations du lecteur. Les amateurs de « punchlines » seront satisfaits.

    Guerilla est à mettre dans toutes les mains. Certains se diront mal à l’aise en le lisant. D’autres y verront une prophétie. Parfois on vous hurlera dessus, on vous accusera de faire de la sinistrose et d’être un fasciste primaire. Il s’agit incontestablement de très bonnes raisons de l’acquérir et de le lire. Et surtout de l’offrir sur un ton narquois en affirmant : « Tiens, voici la France qui vient. Tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas ».

    Jacques Thomas / C.N.C.

     

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • L'islam raconté avec complaisance à nos enfants à l'école : "De telles erreurs dans des manuels d'histoire laissent perplexe"

    Oui à l'éducation familiale! Parents, premiers éducateurs de vos enfants et responsables de leur éducation, lisez cette analyse et posez-vous les vraies questions : 

    "En outre, les objectifs de la conquête ne sont jamais exposés aux élèves, or la conquête territoriale est consubstantielle à la naissance de l'islam et les propos de Mohamed dans le Coran et la Sunna sont sans ambiguïté: l'islam est prosélyte, a vocation à éclairer l'humanité, la conquête territoriale en est le principal instrument. Cette fusion du politique et du religieux doit être soulignée si l'on veut éclairer certains discours fondamentalistes actuels pour les déconstruire. Ici la notion de jihad devrait être abordée, elle sert dès le début de l'islam à une justification religieuse de la conquête de type impérialiste - tout à fait banale à l'époque - constituée de pillages, de massacres et de colonisation. L'ouvrage de Sabrina Mervin est utilisé à plusieurs reprises pour présenter les conquêtes, mais cet ouvrage n'est pas un livre d'histoire factuelle, il a un objet d'étude singulier à savoir l'histoire des doctrines de l'islam et leurs représentations. Elle insiste dans sa préface sur le fait que son livre ne retrace «pas l'histoire politique ou sociale du monde musulman» or c'est exactement ainsi que des extraits sont utilisés dans les manuels, pervertissant le travail de l'historienne. Les citations de l'ouvrage montrent un projet théocratique parfait, réalisé sans entrave, là où l'historienne décrit une représentation sociale de ce projet par les doctrinaires musulmans. La partie leçon d'un manuel [Hachette] va plus loin dans l'approximation: «Les califes musulmans prennent le contrôle d'un très vaste territoire peuplé de populations nomades. Pour contrôler cet ensemble ils développent les villes où s'installent les émirs». En quoi les peuples d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient préislamique [judaïsme, christianisme, empires perse ou romain], sédentaires depuis des siècles, ayant développé des civilisations urbaines prestigieuses furent-ils des «nomades» à l'instar des tribus bédouines d'Arabie islamisées par Mohamed? Alexandrie, Jérusalem, Damas, Yarmouk, Le Caire, Mossoul et tant d'autres ne sont pas des villes fondées par les conquérants arabes à ma connaissance. Ils ont redessiné le paysage urbain pour l'islamiser mais n'ont pas fondé ces villes qui ont gardé de nombreuses traces, notamment archéologiques, d'un glorieux passé préislamique. De telles erreurs dans des manuels d'histoire laissent perplexe.

    Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont le contact belliqueux entre Chrétienté et Islam est décrit autour de l'épisode des croisades. On retiendra notamment dans un manuel [Hatier] que dans la leçon titrée «La violence des guerres saintes», les auteurs ne rendent compte que de la Reconquista espagnole et des croisades, à travers par exemple les crimes des Croisés comme le sac de Constantinople en 1204. Le jihad n'est pas du tout évoqué dans cette leçon inscrite pourtant dans le chapitre sur l'islam (...)

    "Il est déconcertant de voir que les manuels utilisent la source musulmane sans appareil critique pour offrir une vision idyllique des relations entre Musulmans et non Musulmans. On trouve des textes de différents auteurs arabes médiévaux que l'élève est amené à accepter de facto. Par exemple, cette citation d'Al-Baladhuri datant du 9è siècle est utilisée dans plusieurs manuels et dépeint juifs et chrétiens acceptant l'invasion musulmane de la Syrie comme une bénédiction: «Les habitants ouvrirent les portes de leur ville sortir avec les chanteurs et les musiciens qui commencèrent à jouer et payèrent la capitation».La seule question posée à l'élève est «Comment les musulmans sont-ils accueillis?». L'élève doit paraphraser l'auteur, prenant ses dires pour une vérité, objet d'une généralisation plus loin dans la leçon du manuel. C'est comme si on apprenait la vie de Charlemagne uniquement à travers la chronique d'Eginhard! D'autres textes arabes sont exploités présentant la conquête de Jérusalem par Omar puis Saladin comme une libération des oppresseurs byzantins ou un acte de pacification.

    On passe sous silence que pour les chrétiens, majoritaires dans ces régions au haut Moyen Âge, la conquête islamique signifiait la perte de souveraineté, et pour les nombreuses communautés juives il s'agissait de passer d'un oppresseur à un autre. Donc quand on lit: «dans les territoires dominés par les Arabes, les populations se convertissent peu à peu à l'islam» [Belin ; Hatier], on a le sentiment que rien n'est fait pour éclairer les conditions de cette islamisation qui, à l'instar d'autres conquêtes antiques ou médiévales, signifiait la dépossession des autochtones de leur souveraineté, de leur droit de propriété, leur soumission sociale et culturelle. En Espagne, par exemple, les Chrétiens ont résisté comme à Tolède en 713, et les représailles furent féroces avec mutilations et crucifixions publiques. La façon dont les manuels évoquent la «coexistence» entre les trois religions sous domination musulmane est sinon fausse du moins partiale car elle n'éclaire pas les conditions de la soumission en parlant de «coexistence» (...)

    Dans un des manuels [Hachette], on cite un chroniqueur arabe du 11e siècle, Saïd al-Andalusi, sans distance critique pour l'élève qui ainsi apprendra qu'avant l'arrivée des Arabes «ce pays ne savait pas ce qu'était la science et ceux qui l'habitait ne connaissaient personne qui se fut rendu illustre par son amour pour le savoir». Puis vient un passage sur l'apport des Arabes aux sciences anciennes et modernes par la traduction des savants grecs. Cette lecture apologique est corroborée par une consigne d'activité: «Montrer que la présence des musulmans d'Andalousie permet de développer les sciences et la philosophie grecque en Occident» et par la leçon qui répète que «les textes des auteurs antiques sont redécouverts en Occident par l'intermédiaire de leur traduction en arabe». On passe sous silence un fait majeur: nombre de ces traducteurs étaient de langue arabe mais n'étaient ni des Arabes, ni musulmans. Ce furent des Juifs comme Maïmonide, ibn Tibbon ou Yossef Kimhi et surtout des Chrétiens principalement syriaques qui réalisèrent cette translation des savoirs antiques vers l'Occident. On sait de différentes sources, que des califes, comme al-Mahdi ou al-Rashid, commandaient aux chrétiens syriaques des traductions d'Aristote par exemple".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Syrie : la Russie envoie son seul porte-avions en Méditerranée

    La Russie va envoyer son seul porte-avion, Amiral Kouznetsov, en Méditerranée,  a annoncé mercredi le ministre russe de la Défense en soulignant la nécessité de « renforcer » les capacités militaires russes dans ce conflit.

    « A l’heure actuelle, six navires de guerre et trois ou quatre navires de ravitaillement se trouvent dans notre flottille déployée dans l’est de la mer Méditerranée », a déclaré Sergueï Choïgou cité dans un communiqué.

    « Pour renforcer nos capacités militaires, nous allons ajouter notre porte-avion Amiral Kouznetsov », a indiqué le ministre russe.

    Intervenant lors de la réunion du ministère russe de la Défense, M. Choïgou a rappelé qu’« à des fins de réalisation des intérêts nationaux et de maintien la paix nous avons repris en 2013 la présence permanente des forces navales dans la partie orientale de la Méditerranée, abandonnée à la fin XXe siècle».

    « Je vous rappelle qu’en 1967, la présence dans cette zone du 5e escadron opérationnel a permis d’éviter l’escalade du conflit armé arabo-israélien et a été par la suite un facteur contraignant important pour les opérations ennemies contre l’Union soviétique. »

    Selon les informations provisoires, la mission du porte-avions Amiral Kouznetsov durera entre quatre et cinq mois et le navire sera accompagné par un grand bâtiment de lutte anti-sous-marine, un bateau-citerne et un remorqueur de sauvetage.

    Selon l’agence russe Sputnik, ce porte-avions Amiral Kouznetsov a été  déployé à plusieurs reprises dans l’est de la Méditerranée pour accomplir différentes tâches.

    Ingérence US sans autorisation

    L’annonce de l’augmentation de la force de frappe militaire russe intervient au moment où la Turquie a lancé une offensive au nord de la Syrie, et les Américains multiplient leurs ingérences musclées dans ce pays, sans l’autorisation du gouvernement syrien, aussi bien dans le cadre des unités de Marines qui ont été vues dans plusieurs régions syriennes que dans celui de la coalition internationale.

    La semaine passée, les avions de la coalition ont bombardé une position de l’armée syrienne non loin de l’aéroport de Deir Ezzor, facilitant l’attaque lancée par les miliciens takfiristes de Daesh qui assiégeaient le lieu. Il y a eu 82 tués dans les rangs des militaires réguliers selon un dernier bilan des autorités syriennes.

    L’arsenal russe dans la région

    Basé à Mourmansk, dans la mer de Barents, l’Amiral Kouznetsov est le seul porte-avion russe. Selon les médias russes, il va prochainement embarquer des Mig-29 de quatrième génération.

    Selon l’AFP, Pour les besoins de l’intervention en Syrie à la demande du gouvernement syrien, la Marine russe a déployé navires de guerre, destroyers et sous-marins en mer Méditerranée. Des missiles de croisière ont notamment été tirés depuis des sous-marins. De même des missiles de croisière avaient été lancés depuis des navires basés dans la mer Caspienne.

    La Russie dispose également d’une base aérienne à Hmeïmim, près de Lattaquié, d’où elle a procédé à des milliers de raids aériens depuis le début de son intervention le 30 septembre 2015, ainsi que des installations portuaires militaires à Tartous.

    Al Manar

    http://www.voxnr.com/3716/syrie-russie-envoie-seul-porte-avions-mediterranee

  • Carl Lang : Pour une vraie garde nationale, avec 100.000 hommes armés.

  • Riposte laïque lance une campagne sur le thème "PAS UN EURO POUR L'ISLAM"

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    Pierre Cassen nous en parlera le 2 octobre à Rungis (94)

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  • Un islam sécessionniste ?

    L’enquête de l’Ifop réalisée à la demande de l’Institut Montaigne sur l’islam en France apporte, sans aucun doute, des informations précieuses dans un domaine mal identifié. Il faudra attendre les réactions des spécialistes du sujet et leurs éventuelles corrections et objections pour porter un jugement critique.

    Mais les résultats de l’enquête confortent les idées a priori que l’on peut avoir du sujet. En gros, l’islam de France pourrait se répartir en trois groupes. Le premier rassemble ceux qui n’éprouvent pas de difficultés particulières à vivre selon les lois de la République. Il représenterait 46 % de l’effectif global. Le second (26%), fortement pratiquant, serait partisan d’une plus forte expression publique de la religion. Enfin, le troisième groupe conteste directement la laïcité. C’est à un tel point que l’Institut Montaigne qualifie de « sécessionnistes » les participants de cette tendance dont l’importance n’est pas du tout négligeable puisqu’ils constitueraient 28 % du total.

    D’évidence, l’attention se concentre sur ce troisième groupe, eu égard au climat actuel et aux défis nationaux et internationaux que pose l’islam fondamentaliste avec tout son dispositif de conquête. On note que c’est lui qui attire souvent la jeunesse. Est-ce parce que l’islam est pour les jeunes un moyen de s’affirmer en marge de la société, selon l’expression de l’Institut Montaigne ? C’est possible, mais on peut discuter aussi de la qualité de l’enracinement religieux, éventuellement pour évaluer les risques d’extrémisme. Personnellement, je ne suis pas du tout d’accord avec l’affirmation exprimée parfois selon laquelle l’islam serait un effet de mode chez les jeunes. Les choses sont singulièrement plus complexes et s’enracinent dans une profondeur inaccessible à une mentalité areligieuse. [...]

    Gérard Leclerc

    La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-islam-secessionniste

  • ça suffit?

    Il venait tout juste de retirer le prix «d’homme politique de l’année» (!)  pour  sa lutte contre  le terrorisme que lui avait décerné en mai dernier la très controversée et étrange association  new-yorkaise Appeal of conscience (« Appel à la conscience ») créée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier.  François Hollande, c’est de lui dont il s’agit , n’a pas manqué de justifier la confiance mise en lui. «Je n’ai qu’un seul mot à dire : ça suffit ! », a ainsi clamé le Président de la république mardi  à la tribune de l’ONU. Il visait par son propos le régime laïque syrien,  responsable selon lui de «l’échec du cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis et la Russie» et  notamment la reprise des combats à Alep pour en chasser les  bouchers de l’Etat islamique. Chacun se renvoie la balle: Moscou avait accusé samedi soir  l’opposition  syrienne dite  modérée, soutenue par les Etats-Unis, d’avoir  fait échouer ce cessez-le-feu.

    Jacques Chirac l’affirmait pour étayer le refus de la France de participer à la seconde guerre contre l’Irak en 2003,  «on exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé.» La sentence garde toute sa justesse au moment ou la lutte  de M.  Hollande contre le régime syrien ne se dément pas.  Il n’a eu de cesse  de vouloir éradiquer, à l’instar de l’Arabie saoudite, du Qatar, des Etats-Unis et de ses vassaux atlantistes, le gouvernement en place à Damas.  Depuis l’ONU, Le président le plus impopulaire de la Vème république  a de nouveau dénoncé le soutien de Moscou à Bachar el-Assaddans son combat contre un golem islamiste qui aurait échappé (?) à ses créateurs.

    Hier rapportait Le Monde, lors de  la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, «a demandé solennellement à la Russie de faire en sorte que l’aviation syrienne soit clouée au sol pour ne plus bombarder l’opposition et les civils et  pour rétablir la crédibilité du processus  diplomatique (…). Montrant du doigt la Russie et la Syrie, M. Kerry a encore qualifié de violation flagrante du droit international le raid de lundi contre un convoi humanitaire de l’ONU (une vingtaine de morts) et celui de mardi soir contre deux ambulances (quatre tués). En réponse, l’ambassadeur syrien, Bachar al-Jaafari, a accusé les Etats-Unis et leurs partenaires de conduire une guerre de propagande immonde, pendant que son pays combat des dizaines de milliers de terroristes ».

    « Impassible devant le Conseil de sécurité,  (le ministre des affaires étrangères russe)  Serguei Lavrov n’a pas fermé la porte à un retour de la trêve mais il a affirmé qu’il  ne pouvait plus y avoir de pause unilatérale  par l’armée du président Bachar al-Assad, accusant l’opposition d’avoir repris les hostilités. Il a également indiqué que les frappes aériennes de lundi méritaient  une enquête profonde et impartiale ».

    Chacun sait que le concept de guerre propre ou de frappes chirurgicales qui épargneraient les civils est un mythe. On se souvient  ainsi du bombardement  par l’US Air Force en octobre  2015 de  l’hôpital de MSF (Médecins sans frontières) de Kunduz en Afghanistan, une «erreur» ( ?) qui elle, avait été révélée au grand public. Autre «bavure», en fin de semaine dernière des avions de la Coalition ont bombardé une position tenue l’armée syrienne Deir Ezzor (nord-est de la Syrie).

    Il y a quatre jours Le Figaro  faisait état de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, «à  la demande de la Russie » pour avoir des éclaircissements sur ce bombardement . Il n’était pas «intentionnel» a expliqué  l’ambassadrice américaine  auprès des Nations Unies Samantha Power. Celle-ci décrite par wikipédia comme une militante  des droits  de l’homme à Harvard et un soutien de longue date de Barack Obama  «s’est livrée ensuite à une violente critique contre Moscou qui a convoqué cette réunion, parlant de moralisme, de mise en scène et de cynisme». Toutes choses dont la diplomatie américaine  ne peut bien évidemment pas être taxée…non ?

    La reprise de  Deir Ezzor est un enjeu hautement stratégique, une ville nous l’évoquions sur ce blogue, où 200 000 Syriens sont  assiégés depuis des mois par l’EI et dans laquelle l’aviation russe a fait parvenir des tonnes de nourritures à la population affamée,  dans les  quartiers contrôlés par les forces armées du gouvernement légal syrien. Une zone  pétrolière où sévissent  notamment des miliciens islamistes de nationalité française et où les terroristes du Front al-Nosra  -ceux qui «font du bon boulot» selon Laurent Fabius- se sont signalés par des attaques  et des attentats  contre les villages et les églises des chrétiens Syriaques.

    La recension de la situation en Syrie est toujours marquée dans les médias Français, à de notables exceptions près, par un fort parti-pris anti Assad et anti russe ce qui n’est pas pour surprendre quand on connait la coloration idéologique des grands groupes financiers qui contrôlent la quasi totalité des canaux d’information. Reste que sous l’effet de la poursuite du conflit, de ses conséquences géopolitiques (terrorisme, invasion migratoire…)   en Europe, et  des éclairages alternatifs auxquels  ont désormais accès les citoyens sur internet et les réseaux sociaux, une vision moins manichéenne  des événements  se fraye (parfois)  un chemin dans les « gros » médias ».    Ce qui ne change pas cependant constate Bruno Gollnisch,  c’est le crédit donné à  l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), officine décrit laconiquement par Le Figaro comme «une ONG installée à Londres et disposant d’informateurs sur le terrain», «une organisation disposant d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre…».

    Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, rappelait pourtant  que si «le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale», l’OSDH, «dénomination qui sonne bien aux oreilles occidentales (…)  est devenu la source d’information privilégiée voire unique (des médias) ». Or, «c’est en fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’OSDH  s’est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds saoudiens et maintenant qataris.» «Je suis tout de même surpris  que les médias occidentaux et en particulier français, l’utilisent comme source unique sans jamais chercher à recouper ce qui en émane» faisait mine de s’étonner M. Chouet…Un manque de curiosité de la presse française, pour dire les choses poliment,  qui ne se limite certes pas  au conflit syrien.

    http://gollnisch.com/2016/09/22/ca-suffit/

  • 15.000 radicalisés sous surveillance en France. Et combien de complices ?

    Quelle est la taille de l’iceberg caché du soutien aux terroristes islamistes ?
    Le Premier ministre M. Valls a déclaré, le 9 septembre dernier sur Europe 1 : « On peut considérer qu’il y a à peu près 15.000 personnes qui sont suivies parce qu’elles sont dans un processus de radicalisation. » Si l’on ajoute les 3.000 djihadistes partis en Irak/Syrie, on est proche des 20.000 personnes à suivre pour radicalisation, soit moins de 0,4 % de la population musulmane estimée.

    Il est intéressant de comparer, non pas bien entendu le fond idéologique, mais plutôt les taux d’engagement des forces opérationnelles des djihadistes aux effectifs de la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale. En proportion, l’engagement actif semble équivalent.

    Lire la suite

  • A quoi sert l’opération sentinelle ?

    Après les révélations hallucinantes de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 et en particulier au Bataclan, on est en droit de s’interroger sur l’intérêt de cette vaste opération sentinelle qui mobilise aujourd’hui 10 000 hommes sur le territoire national.

    Voilà ce que nous dit l’Obs, après écoute des échanges radio entre les autorités et les policiers sur le terrain : « (…) le soir du 13 novembre, à 22h22, sur les ondes de la radio réservées aux policiers chargés de surveiller l’agglomération parisienne. L’un des interlocuteurs est un agent de la brigade anti-criminalité (BAC) arrivé parmi les premiers devant le Bataclan juste après le début de la tuerie.

    Un autre fonctionnaire, un commissaire qui passait devant la salle de spectacle en voiture, est déjà là et a pris l’initiative d’y entrer, arme au poing, et d’ouvrir le feu sur un terroriste qu’il a tué. Mais le policier qui parle à la radio ne peut que sécuriser les abords de la salle de concert, son équipement et son arme ne lui permettent pas de rentrer.

    (…)Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu’ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là. Les militaires n’ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l’aide de l’armée.[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-quoi-sert-l-operation-sentinelle