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islamisme - Page 301

  • Dehors!

    L’Express publie aujourd’hui des extraits  du  livre des journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça, condensé de leurs conversations avec François Hollande. Le président de la république, est-il rapporté, affirme qu’en cas d’affrontement  Marine Le Pen-Nicolas Sarkozy au second  tour de la présidentielle, en mai 2017, il voterait Sarkozy sans hésiter. « Oui, moi je le ferais. J’irais, pour voter contre Le Pen. Il faut se rappeler, c’était déjà très dur pour moi d’appeler à voter Chirac en 2002 (…). S’il fallait appeler à voter Sarkozy, on le ferait ». Une solidarité antinationale qui ne fait que confirmer que le vrai clivage en ce début de millénaire est bien entre défenseurs des identités et des souverainetés nationales d’un côté et euro mondialistes, atlantistes de l’autre. Faut-il s’étonner de la même façon du refus, puis de la valse-hésitation de M. Hollande sur l’opportunité de recevoir Vladimir Poutine – sa visite à Paris pour l’inauguration d’un centre orthodoxe était prévue le 19 octobre -  au motif qu’il n’entend pas desserrer l’étau militaire sur les milices islamistes anti Assad, à Alep comme ailleurs?

    Une attitude pusillanime, de soumission à Washington, humiliante pour notre pays, qui n’a bien sûr pas échappé à M. Poutine qui, cruellement, a déclaré qu’il restait « disposé à visiter Paris lorsque le président Hollande se sentira à l’aise »… MM. Hollande, Ayrault parlent de crimes de guerre pour définir les frappes aériennes russes. Toutes choses dont ils ne soufflent mot quand leurs amis saoudiens notamment soutiennent les égorgeurs, bombardent les populations au Yémen, exécutent à tour de bras…

    Même hypocrisie, même faux-semblant dans l’annonce de Manuel Valls hier, réagissant à la dramatique agression au cocktail Molotov, faite pour tuer, de policiers par des racailles, des coupeurs de route à l’africaine,  de la cité plurielle de la Grande Borne samedi dans l’Essonne. Le Premier ministre a évoqué la généralisation de tenues ignifugées pour les forces de l’ordre, de dispositifs anti-caillassage et/ou de blindages sur les voitures de police évoluant dans les quartiers babélisés. Les Français attendent autre chose d’un gouvernement confronté aux violences des bandes ethniques sur fond d’un terrorisme se nourrissant de la même haine de la France et des Français.

    On l’a appris ces dernières heures par un article du Parisien, le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, était visé « pour le symbole » par un projet d’attentat qui devrait être commis par une jeune convertie à l’islamisme, Sarah Hervouët. Celle-ci a été interpellée le 8 septembre en compagnie d'Amel Sakaou et Inès Madani par l’antiterrorisme, pour leur lien avec le djihadiste «français» Rachid Kassim opérant en Syrie, dans le cadre de la préparation supposée d’une attaque aux bonbonnes de gaz.

    Toutes vérités qui ne sont pas bonnes à dire ? Ainsi  Marie-Christine Arnautu, chef de l’opposition FN au conseil municipal de Nice s’est vu refuser sa tribune qu’elle dans le Journal des quartiers: « Nous avions décidé de consacrer cet espace à la dénonciation des propos de l’imam d’une des mosquées du quartier, Abdelkader Sadouni, ainsi qu’aux rapports que Christian Estrosi entretient avec celui-ci » a précisé Marie-Christine.

    L’imam Sadouni est au cœur d’une polémique depuis la publication d’un entretien  accordé par cet imam algérien vivant à Nice dans le journal italien Il Giornale, le 21 juillet 2016. Un entretien ou les propos suivants ont été notamment rapportés: « S’il y a des attentats, c’est la faute de la laïcité des Français» « La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’utilisation publique de symboles religieux sont les motifs qui poussent ces jeunes à se sentir exclus de la communauté nationale et à décider de partir pour s’unir à qui ils retiennent être comme eux. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse beaucoup de jeunes au combat. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction causera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. »

    A suivre ce « raisonnement » ce serait donc par une immigrations-islamisation accrue que les musulmans pourraient s’intégrer dans une France…islamisée. Précisons que M. Sadouni a déclaré avoir  été « piégé » par le journaliste et que ses propos avaient été « déformés ». Il aurait porté plainte contre ce journal, propriété du frère de Silvio Berlusconi.

    Pour autant, le Niçois et Conseiller régional FN Philippe Vardon, à l’origine d’une pétition d’environ 10 000 signatures en faveur de la fermeture de la mosquée d’Abdelkader Sadouni, garde en sa possession certains posts Facebook de cet imam datant d’il y a deux ans (et aujourd’hui supprimées…) qui, déjà, « expliquent le djihad par l’absence de construction de mosquées en France et par l’islamophobie ambiante » et « émettent des doutes sur la réalité des vidéos d’égorgements deDaech » .

    Bruno Gollnisch l’affirme, tous les Français d’origine musulmane ne se reconnaissent pas dans les propos des propagandistes islamistes, et exigent eux aussi la fin d’un laxisme et d’un immigrationnisme criminels qui conduisent à la guerre civile, au chaos multiconflictuel et multiculturel. Une très grande majorité des Français partagent, parfois sans le savoir, les analyses et les vœux de l’opposition nationale sur ces questions. La lutte contre le fléau du terrorisme et de la délinquance-guérilla antifrançaise passe par l’application du programme du FN: démantèlement des mosquées et autres centres culturels salafistes, expulsions des  immigrés radicalisés et  délinquants, peines lourdes  et exemplaires contre les voyous agissant (ou non) au nom du djihad… Et plus largement refonte du Code de la nationalité, fin du regroupement familial, inversion des flux migratoires dont la poursuite interdit mécaniquement toute assimilation, fin de la repentance et de l’enseignement de la haine de la France jusque dans les manuels de l’Education nationale, interdiction des ingérences étrangères dans nos banlieues, sur fond de complaisances coupables, contaminant  jusqu’au sommet  de l’Etat, avec certaines pétromonarchies prosélytes…

    http://gollnisch.com/2016/10/12/dehors/

  • Petite leçon de sémantique globalo-mondialiste à l’usage des habitants de la Nouvelle-Hollandie.

    Bernard Plouvier

    Il ne faudrait en aucun cas, sous peine d’attrister notre bien-aimé et si dévoué chef de l’État, confondre acte légitime de guerre, fraiche et joyeuse, et crime de guerre, vil autant qu’abominable.

    Lorsque les aéronavales US et française, avec ou sans le secours de l’aviation turque, bombardent la ville de Mossoul, il s’agit d’une action très honorable, en quelle que sorte d’une saine leçon infligée à d’immondes barbares… et pour le coup, on ne peut qu’approuver la propagande des sieurs Obama-Erdogan-Hollande.

    Toutefois, s’il est logique, dans le contexte terroriste actuel, d’écraser sous les bombes la capitale de l’État Islamique (variantes : Daesh ou Daech, comme on voudra), il est important de constater que seuls des militaires ennemis, de vilains partisans fanatiques d’un dénommé allah, sont tués. Les chasseurs-bombardiers de la coalition du Bien, du Droit, pilotés par de preux chevaliers de Dame Démocratie, sont des gentils avions propres, qui ne touchent pas d’innocents civils… écoutez la propagande des media officiels globalo-mondialistes et vous ne pourrez qu’en être convaincus.

    En totale opposition, il importe de conspuer radicalement les bombardements des quartiers rebelles de la ville d’Alep par les avions de l’armée régulière, obéissant aux ordres du chef légitime de l’État syrien et les aéronefs de son allié russe. Ces bombardements ne font que d’innocentes victimes civiles… et notre bien-aimé président d’entonner dévotement son antienne sur la nécessité d’en appeler à l’ONU (le « machin » si utile et si cher à de Gaulle), voire au Tribunal Pénal International de La Haye.

    Car si les bombardements du premier type sont souhaitables, voire même éthiquement justes et bons, ceux du deuxième type sont ignobles, malsains, en un mot criminels. Bientôt, l’on ressortira à leur propos l’accusation infamante (et imprescriptible) de « crime contre l’humanité », soit l’horreur suprême, l’abomination de la désolation, un attentat presque aussi grave que le piratage des données les plus confidentielles de la Bourse de Wall Street.

    Cette puérile opposition manichéenne, entre des individus tout pleins bons et de très hideux méchants, fait recette depuis l’aube des temps cléricaux. Toute religion bien organisée se dote d’ennemis mortels, suppôts haïssables d’un Satan quelconque.

    En matière de politique, ces niaiseries ont envahi le cirque médiatique lors de la Révolution française de 1789 sq. Plus tard, dès les premiers jours de cette guerre qui parut Grande parce qu’on y faisait entrer un nombre ahurissant d’États et qu’on immolait des millions d’êtres humains et détruisait des milliards d’unités de compte, ce fut un délit grave, voire un crime de haute trahison, que de ne pas approuver la propagande d’État, opposant les défenseurs du (bon) Droit, de la Justice et de la Liberté aux ennemis, inspirés par le Malin. Aux vrais soldats du front des combats, ces sornettes firent très rapidement l’effet d’un « bourrage de crânes ».

    On fit bien mieux lors du conflit suivant, où, certes, les Allemands firent tout pour être aisément diabolisés, ce qui permit de passer à la trappe leur extraordinaire démonstration d’efficacité guerrière et le patriotisme héroïque de leur Nation.

    On aurait pu croire qu’après les inepties du Traité de Versailles (et des autres « traités de la région parisienne », de 1919-1920), après le déni de justice de certains procès des années 1945 sq., l’opinion publique internationale serait devenue moins crédule, moins facilement dupe. Que nenni !

    Au XXIe siècle de l’ère dite chrétienne (si l’on préfère : au premier et dernier – espérons-le – siècle de l’ère globalo-mondialiste), on réutilise les mêmes grosses ficelles, la même sottise digne d’un jardin d’enfants (et encore de jeunots pas très « cortiqués »). Et l’on en remet une couche : d’un côté le gentil Obama (et ses amis dévoués Hollande, Erdogan et consorts arabo-islamo-pétroliers), de l’autre les lucifériens Poutine et Hassad…. si l’on préfère Peter Pan et ses amis versus le capitaine Crochet et ses infects pirates.

    Quand les intérêts politico-économiques globalo-mondialistes auront changé, les agents de publicité « du Monde libre » - si l’on préfère : de la Société ultra-libérale - recadreront les cibles.

    Entre Chine, Iran, Corée du Nord, voire, pourquoi pas, de vilains Européens ayant la nausée des gentils Yankees et de leurs agents de pourrissement social – nos chers immigrés-réfugiés-envahisseurs -, il n’y aura que l’embarras du choix. On utilisera les mêmes schémas accusatoires en variant les noms des États et de leurs dirigeants… et les Margots de service viendront une nouvelle fois pleurer dans le casque du gentil capitaine des pompiers made in USA.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ils ont choisi de rester fidèles au Christ jusqu’à la mort en refusant d'embrasser l'islam

    Lu ici :

    6a00d83451619c69e201b8d227402b970c-320wi.png"En février 2015, le monde entier était en état de choc au vu des images effroyables de l’exécution de vingt-et-un chrétiens coptes égyptiens sur une plage de Libye. La vidéo qui montre le groupe d’hommes revêtus d’un uniforme orange, sur le chemin de la mort, est devenue un symbole de la cruauté et de la lâche sauvagerie des terroristes de l’État islamique. Les scènes étaient précédées d’un titre menaçant : « Un message signé avec du sang à la nation de la Croix ».

    Selon Jacqueline Isaac, militante des droits de l’homme, les médias du monde ont occulté un message essentiel de la vidéo en la diffusant. Et pas nécessairement pour censurer des scènes d’une violence inouïe, mais pour éviter de montrer le moment où les victimes refusent d’embrasser l’islam par la force.

    Certains des chrétiens martyrs ont récité devant les caméras leur dernière prière. Sur le point d’être décapités, tous ont crié en choeur « Ya Rabbi Yassu », une invocation commune aux chrétiens coptes égyptiens et qui signifie « Oh, mon Seigneur Jésus ». Ce que confirme le répugnant sous-titrage de la vidéo : « Ils supplient celui qu’ils adorent et meurent de leur paganisme. »

    Walid Shoebat, auteur spécialisé dans le terrorisme, résume : « Ils leur ont donné le choix entre se convertir et mourir. Et tous ont choisi de rester fidèles [au Christ] jusqu’à la mort »."

    Philippe Carhon

  • Zemmour attaqué pour apologie du terrorisme…

    Le raisonnement de Zemmour est pourtant le bon : nous sommes attaqués par des ennemis prêts à mourir pour leur cause, contrairement à nous.

    Éric Zemmour est encore dans la tourmente puisque ses propos dans Causeuront provoqué une réaction de l’avocat des victimes du 11 novembre, Samia Maktouf, qui a saisi le procureur de Paris. La raison : « apologie du terrorisme »… Zemmour « ne pense pas que les djihadistes sont des fous » et il « respecte les djihadistes prêts à mourir pour ce en quoi ils croient – ce dont nous ne sommes plus capables ».

    Le raisonnement de Zemmour est pourtant le bon : nous sommes attaqués par des ennemis prêts à mourir pour leur cause, contrairement à nous. Mourir pour ses convictions, c’est une qualité en soi. Sauf que notre propagande médiatique s’est évertuée à nous faire passer les soldats de Daech pour de pauvres petites personnes perdues, rejetées ou ostracisées. Suite à un lavage de cerveau, ils sont devenus terroristes et fous. C’est bien mal comprendre les choix qui traversent toute vie humaine et, plus que les facteurs aggravants qui viennent influer sur ce choix, il n’en demeure pas moins un acte conscient et délibéré de l’islamiste. Il n’est ni fou ni perdu : au contraire, il n’a jamais été aussi proche de la « vérité » et des « bienfaits » de sa cause. Il peut mourir pour elle.

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  • Attentat de Nice : les gendarmes étaient à Avignon pour protéger Hollande

    Le rapport de la police des polices a passé sous silence le motif-clé de l'absence de gendarmes et CRS à Nice pour le 14-Juillet : ils avaient été mobilisés à Avignon pour le "dîner privé" de François Hollande. 
    Lors du procès de l'affaire de pédophilie d'Outreau, les chaînes de télévision avaient pu -fait exceptionnel- retransmettre en direct les audiences. 
    À propos de l'attentat de Nice qui a causé la mort de 86 personnes, aucun média audiovisuel n'a souhaité diffusé le seul débat de fond qui s'est tenu sur le sujet à l'Assemblée nationale. 
    Dans l'après-midi du 6 septembre, la commission des lois a auditionné la patronne de l'IGPN, police des polices, à propos de son rapport relatif à la sécurisation de la Promenade des Anglais au soir du 14 juillet. 
    Dans la soirée du 6 septembre, Panamza avait déjà souligné que l'IGPN n'avait pas voulu et pu accéder aux images pourtant cruciales de la vidéosurveillance de Nice. 
    Aujourd'hui, mercredi 28 septembre, un nouvel élément d'information nécessite d'être souligné. Membres de la commission des lois, les députés de l'opposition (LR) se sont étonnés (à 1h40 et 1h42) que le rapport de l'IGPN -qui indique que 5 villes de la "zone de défense et sécurité sud" (Marseille, Toulouse, Montpellier, Carcassone, Avignon) ont bénéficié ce soir-là de la protection de forces mobiles (CRS et gendarmes)- passe sous silence le motif de l'affectation pour Avignon : la présence non annoncée de François Hollande (en compagnie d'Audrey Azoulay, ministre de la Culture) pour un "dîner privé" suivi de sa venue au Festival pour assister à la dernière représentation locale des "Damnés", curieuse pièce de théâtre sur la montée du nazisme (qu'il ira finalement voir le 24 septembre à La Comédie Française). 
    Précisément : une unité de force mobile avait donc été refusée à Nice pour être affectée à Avignon et protéger le président de la République. 
    Eric Ciotti a notamment insisté (à 1h02 et 1h38) sur le fait que, "pour la première fois", Nice n'ait pas disposé de telles forces de protection pour le 14-Juillet, contrairement aux éditions de 2015 (60 gendarmes) et 2014 (37 CRS). En cette année 2016, seuls des policiers municipaux (42) et nationaux (64) étaient présents pour encadrer la fête de la "Prom'Party".

  • Attentat de Nice : les mensonges de la version officielle

    La version des autorités à propos de l’attentat de Nice, le 14 juillet, est contredite sur au moins trois points. Et ce, grâce au procès-verbal de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, bandes de vidéo-surveillance à l’appui, consultées par le journaliste Azzedine Ahmed-Chaouch et mises en exergue dans l’émission « Quotidien ».

    D’abord, contrairement à ce qu’affirmait le directeur du cabinet de Christian Estrosi quelques heures plus tard, l’attaque terroriste menée par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel au volant d’un 19 tonnes n’a pas duré 45 secondes mais 4 minutes 17. Une erreur d’appréciation de taille fortement susceptible de déclencher la colère des familles…

    Ensuite, contrairement à ce qu’affirmait, le 16 juillet, Bernard Cazeneuve sur la police nationale « présente, très présente » et ses véhicules qui « rendaient impossible le franchissement de la promenade des Anglais »,

    « sur les vidéos, les enquêteurs ne relèvent à cet endroit qu’une voiture de police nationale ».

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  • Big Brother et la Syrie

    Le 9 septembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry  avaient trouvé un accord  sur un plan de règlement du conflit syrien et une trêve des combats… vite remise en cause par de multiples violations  du cessez-le-feu. La  reprise des hostilités  du régime syrien et de ses alliés russes et iraniens pour reprendre le contrôle de la ville d’Alep auront eu raison de cet accord. Hier, le porte-parole du département d’État, John Kirby, a déclaré que les États-Unis suspendent leur participation aux discussions bilatérales avec la Russie lancées pour garantir le cessez-le-feu, les Russes étant accusés d’avoir bombardé et détruit le plus grand hôpital d’Alep-Est. Moscou a assuré peu après «regretter» cette décision des Etats-Unis.  S’il est reproché  aux Russes de ne pas faire de différence de «traitement» sur le terrain entre rebelles dits modérés et djihadistes, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à retourné le compliment aux Américains ces dernières semaines. Il a pointé leur incapacité à séparer le bon gain de l’ivraie, en l’espèce les groupes de combattants «raisonnables», minoritaires par rapport aux miliciens de la branche syrienne d’Al-Qaïda  (Front Fateh al-Cham ex Front al-Nosra) qui se servent à Alep des civils comme boucliers humains et les empêchent  de fuir.

    Jordan Shilton sur le site WSWS, le 29 septembre le rappelait, «al-Nosra a été accusé d’atrocités répétées. En juillet, Amnesty International a indiqué que le groupe avait procédé à une vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires dans les provinces d’Idlib et d’Alep. D’autres groupes rebelles impliqués dans des crimes de guerre comprennent Ahrar al-Sham, Mureddin Zinki, le Front du Levant et la Division 16, dont certains sont soutenus directement par les États-Unis.»

    Entendons-nous bien, Bruno Gollnisch n’a jamais prétendu que le régime Syrien, et son président étaient exemplaires, sans tâches et sans reproches. Mais la volonté de diaboliser Damas et ses alliés, qui s’apparente  aussi comme une diversion des «occidentaux» pour occulter leurs propres turpitudes,  ne doit pas occulter une réalité géopolitique autrement plus complexe.

    Sur le site arretsurinfo.ch,  l’analyste politique Guillaume Borel, relayait  l’entretien accordé au journal allemand Kölner Stadtanzeiger  (publié le 26 septembre) d’Abou al-Ezz, un des  chefs  du Front al-Nosra-Front Fateh al-Cham à Alep. «Cette interview confirme un certain nombre d’analyses qui circulaient dans les médias indépendants, notamment en ce qui concerne la collaboration opérationnelle entre le Front al-Nosra et la coalition internationale, mais également la responsabilité des groupes djihadistes dans la crise humanitaire actuelle» en empêchant  notamment l’acheminement des convois humanitaires. «Les déclarations Abou al-Ezz viennent ainsi confirmer une nouvelle fois la fiction de l’existence d’une rébellion modérée. Selon lui, al-Nosra est soutenu militairement par différents pays de la coalition, dont la Turquie et les Etats-Unis »

    En février 2016, poursuit M. Borrel, «un reportage de la chaîne France 2 intitulé  Syrie le grand aveuglement réalisé parmi les groupes djihadistes d’Alep, montrait clairement la logique salafiste à l’œuvre dans les différents groupes djihadistes ainsi que la porosité entre les différentes factions de combattants se revendiquant toutes de la même idéologie. »

    Manlio Dinucci dans un article publié fin septembre dans le journal italien  il manifesto, souligne pour sa part  les  «Opérations psychologiques»  (psyop ) menées par les services secrets états-uniens, des «opérations planifiées pour influencer à travers des informations déterminées les émotions et motivations et donc le comportement de l’opinion publique, d’organisations et de gouvernements étrangers, afin d’induire ou renforcer des attitudes favorables aux objectifs préfixés». «Après cinq années pendant lesquelles on a cherché à démolir l’Etat syrien, en le démantelant de l’intérieur par des groupes terroristes armés et infiltrés de l’extérieur et en provoquant plus de 250 000 morts, maintenant que l’opération militaire est en train d’échouer on lance l’opération psychologique pour faire apparaître comme agresseurs le gouvernement et tous ces Syriens qui résistent à l’agression. Fer de lance de la psyop : la diabolisation du président Assad (comme auparavant Milosevic et Kadhafi), présenté comme un dictateur sadique qui prend plaisir à bombarder des hôpitaux et à exterminer des enfants, avec l’aide de son ami Poutine (dépeint comme un néo-zar de l’empire russe  renaissant de ses cendres)».

    Manlio Dinucci cite  a contrario des  documents accréditant la thèse d’accointances entre les Etats-Unis et  des djihadistes. «Par exemple, le document officiel de l’Agence de renseignement du Pentagone, daté du 12 août 2012 (déclassifié le 18 mai 2015 grâce à l’initiative de Judicial Watch ) : il rapporte que les pays occidentaux, les Etats du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition pour établir une principauté salafiste en Syrie orientale, chose voulue par les puissances qui soutiennent l’opposition afin de d’isoler le régime syrien».

    «Cela explique aussi pourquoi le président Obama autorise secrètement en 2013 l’opération Timber Sycamore  conduite par la CIA et financée par Ryad avec des millions de dollars, pour armer et entraîner les rebelles à infiltrer en Syrie (voir le New York Times du 24 janvier 2016). Une autre documentation se trouve dans les emails de Hillary Clinton (déclassifiés number case F-2014-20439, Doc N° C057944983), où, en habit de secrétaire d’état, elle écrit en décembre 2012 que, étant donné la  relation stratégique  Iran-Syrie, le renversement d’Assad constituerait un immense bénéfice pour Israël, et ferait aussi diminuer la crainte israélienne compréhensible de perdre le monopole nucléaire».

    Ces dernières heures, sur la chaîne democracy now, le fondateur de wikileaks, Julian Assange, l’homme qui a révélé l’ampleur de l’espionnage de l’allié  américain à notre détriment,  indiquait que des courriels d’Hillary Clinton avaient  été mis en  ligne sur son portail wikileaks.com.  M. Assange constate que ceux-ci , datant de l’époque ou elle était responsable de la diplomatie dans le gouvernement Obama, prouvent que la candidate à la Maison blanche a encouragé la vente d’arme à l’Etat islamique en Syrie pour faire tomber le régime de Bachar el Assad.

    Le cas de M. Assange, qui paye au prix fort ses révélations,   est d’ailleurs emblématique des méthodes des pseudo défenseurs du droit, de la liberté et des droits de l’homme (à géométrie variable). En févier dernier, Bruno Gollnisch condamnait  la réclusion forcée de Julian Assange et le scandaleux refus de «l’Europe» de lui  accorder l’asile  politique, elle qui  «laisse entrer sur son territoire des centaines de milliers voir des millions de personnes hâtivement qualifiées de réfugiés politiques».

    La crainte du Big Brother, de Washington est hélas la plus forte; peur, soumission acceptée ou volontaire,  compromission subie ou assumée au Nouvel ordre mondial , qui rendent d’autant plus perméables les prescripteurs d’opinions  aux opérations de désinformations évoquées plus haut.

    http://gollnisch.com/2016/10/04/big-brother-syrie/

  • Louveciennes deviendra Calais !

    À Louveciennes, l’installation d’un camp de migrants projetée en secret par le préfet – le maire et les habitants ont été alertés par des fuites dans la presse – suscite inquiétude et colère.

    Jeudi soir, c’est dans une salle archi-comble que le maire de cette ville bourgeoise et familiale non loin de Versailles a tenu une réunion publique. Le préfet n’a pas souhaité s’y rendre.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/louveciennes-deviendra-calais,285922