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islamisme - Page 364

  • Intervention de Gilles-William Goldnadel sur les clips anti-racistes

  • Le Gouvernement américain était favorable à l’émergence de l’État islamique en Syrie

  • Anonymous lance #OpBrussels pour mener une guerre totale contre les terroristes islamistes

    INTERNATIONAL (NOVOpress)
    Après les attentats de Bruxelles, le collectif de hackers Anonymous a annoncé qu’il lançait une « guerre totale » contre l’État islamique.

    Le collectif explique qu’après les attentats de Paris, certains initiatives auraient déjà permis de saboter 5 500 comptes liés directement à l’État islamique et de pirater un portefeuille électronique que les djihadistes possèdent sur le Darknet (le réseau internet parallèle), contenant près de 3 millions de dollars en Bitcoins.

    Nous avons décidé de mener une guerre totale contre les djihadistes, avec l’opération Bruxelles (#OpBrussels). Nous sommes libres, terroristes, redoutez-nous. Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.



    Anonymous lance #OpBrussels contre l’Etat… par direct-matin

  • Terrorisme : nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

    Hier, c’était à qui annonçait une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme. La prise d’une petite racaille, moins suicidaire que les autres, devenait un événement commenté par toutes les autorités et sur tous les médias. Son avocat lui-même, chevalier du droit, face à la police, devenait une vedette. L’arrestation sans bavure par les policiers belges avait sans doute empêché des attentats et permettrait un torrent d’informations. D’autres suspects avaient, comme par hasard, été identifiés afin que le rassurant feuilleton sécuritaire puisse se dérouler.

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    Patatras ! Les attentats ont bien eu lieu, plus vite et plus fort que prévu ! Comme précédemment, la police belge n’a rien vu venir. Ou les explosions de l’aéroport et du métro étaient prévues depuis longtemps, ou elles sont une réaction rapide à l’arrestation de Salah Abdeslam. Dans le premier cas, cela montrerait un degré d’organisation et une importance du réseau dont le danger n’avait pas été évalué. Dans le second, la détermination et la souplesse dans l’exécution des islamistes seraient terrifiantes. Reste à savoir si le kamikaze avorté de Paris était au courant.

    Qu’il s’agisse du même réseau ou d’un autre, le nombre et la banalité des terroristes potentiels font froid dans le dos. Les propos du président de la République ont été, plus que d’habitude encore, d’une mollesse et d’une vacuité désespérantes. Il a parlé de lucidité et de détermination. Son Premier ministre a évoqué la guerre. Qu’est-ce que cette lucidité qui ne prévoit rien ? Qu’est-ce que cette détermination qui laisse Raqqah et Mossoul aux mains de l’État islamique, la base arrière des terroristes ? Qu’est-ce que cette guerre qu’on fait semblant de mener tout en copinant avec l’Arabie saoudite et la Turquie qui sont, l’une le foyer idéologique du djihadisme, l’autre le soutien logistique de la rébellion syrienne.

    Nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

    Sur un point, Hollande a raison : c’est l’Europe qui est visée dans sa tête monstrueuse et vide, sa tête monstrueusement vide, à Bruxelles au cœur de cet État qui n’en est plus vraiment un, la Belgique, anticipation de la déconstruction et de la démoralisation des nations européennes. La technocratie bruxelloise et son idéologie mondialiste ont fait du continent, qui, il y a un siècle, dominait le monde et était à la pointe de l’humanité, le second, même pas brillant, des États-Unis : une collection d’États dont la puissance diminue à mesure qu’elle intègre de nouveaux membres. Incapable de renouveler sa population, elle s’ouvre à une immigration irréfléchie. L’accroissement de la population immigrée, son mode de regroupement vont multiplier dans certains quartiers, à travers des familles, des réseaux d’origine et d’amitiés, des solidarités qui naturellement vont protéger les djihadistes.

    Détruire l’État islamique par tous les moyens, en coordination avec l’État syrien et la Russie, fermer les frontières à une immigration musulmane trop importante et statistiquement dangereuse, contrôler davantage les immigrés et renvoyer systématiquement les clandestins, faire mieux connaître les risques d’une religion, qui peut être vécue sereinement, mais recèle dans ses textes une violence qu’il est irresponsable de minimiser : telles sont les politiques à mettre en œuvre. Qui imagine que des Merkel ou des Hollande puissent les prendre ? La mise en place d’un PNR (Passenger Name Record, un fichier regroupant les données des passagers aériens) européen a été bloquée pendant sept ans par l’impuissance des institutions européennes, et elle est encore actuellement freinée malgré son agrément en commission. L’Europe a besoin d’un changement radical de cap et de capitaines !

     dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/terrorisme-nos-gouvernants-ne-sont-pas-complices-ils-sont-coupables_156401.html#more-156401

  • J’accuse ! L’attentat que les services craignaient

    Avec colère suite aux événements de ce matin, j’accuse la Belgiqued’avoir été attentiste depuis des années et de n’avoir jamais donné les moyens aux services de Renseignement de faire leur travail professionnellement pour tenter de prévenir ce genre d’attaques. 

    J’accuse… les politiques

    J’accuse les responsables politiques de n’avoir jamais voulu comprendre la montée de l’Islam radical et de l’avoir délibérément ignorée pour cause d’électoralisme et de « politiquement correct ». Je les accuse d’avoir laissé plusieurs communes belges développer un radicalisme djihadiste depuis des années, au point qu’un responsable socialiste m’avait un jour dit « nous connaissons le problème de Molenbeek mais que voulez-vous, c’est un électorat qu’on ne peut négliger ».

    J’accuse les responsables politiques, à tous les niveaux compétents, de ne pas donner les moyens nécessaires et indispensables aux services de Renseignement et de police, de continuer à les sous-financer chroniquement et de ne pas mettre en place les législations qui permettraient une action efficace. Le Renseignement surtout manque de moyens. Je les accuse de ne pas former suffisamment le personnel des services de Renseignement et de préférer les nominations politiques aux véritables compétences.

    J’accuse un ancien ministre de la défense de n’avoir pas autorisé une enquête approfondie sur l’Islam radical au sein des forces armées afin de « ne pas stigmatiser la population musulmane au sein de l’armée » (dixit), alors même qu’on a connaissance de personnes radicalisées au sein de la grande muette.

    J’accuse… les services de Renseignement 

    J’accuse le SGRS (le Service Général de Renseignement et Sécurité, le service militaire) de ne pas développer un service analytique digne de ce nom : on collecte mais sans analyse. On se retrouve avec des données dont on ne sait que faire et sans compétences en interne pour les exploiter réellement. Nos « analystes » sont surtout des gestionnaires des dossiers opérationnels. Le service a par exemple eu en mains les milliers de pages du manuel du djihad d’Al-Qaïda, il n’a jamais été analysé, faute de compétences et de moyens.

    J’accuse l’incompétence de certains responsables du contre-terrorisme militaire qui ne comprennent pas le travail de Renseignement et le mettent en danger chaque jour par les décisions inconséquentes qu’ils prennent. Aujourd’hui, en Belgique, le responsable du contre-terrorisme militaire n’est jamais issu du Renseignement et il ne faut aucune compétence spécifique pour occuper ce poste ! Le dernier Colonel en charge du contre-terrorisme nous disait son peu d’intérêt pour l’analyse (« nous n’en n’avons pas besoin, disait-il ») et sa décision de supprimer la bibliothèque consacrée à ce sujet. Comment peut-on analyser sans connaissances, sans background, sans compréhension profonde des enjeux ? Comment peut-on utiliser l’information opérationnelle récoltée sur le terrain si elle n’est pas connectée, investiguée, mise en liens et en perspective ?

    Je me souviens d’un responsable de la sécurité belge qui me disait que l’on peut régler une attaque chimique avec l’eau (sic) des camions de pompier. Propos tenus lors de la visite du Président Bush à Bruxelles en 2005.

    Je me souviens des propos d’un responsable de la Sûreté de l’Etat qui s’énervait lorsque je disais en 2001 que la Belgique était une base arrière du terrorisme depuis des décennies. Une information connue depuis plus de 20 ans aujourd’hui et sur laquelle rien ou presque n’a été fait faute de moyen et de volonté. Toujours ce politiquement correct qui gouverne notre pays !

    J’accuse le contre-terrorisme militaire d’amateurisme : manque criant d’inspecteurs de terrain (combien en avons-nous sur le terrain, Général ? Je sais c’est secret mais c’est surtout dramatique) et manque critique de connaissances sur l’Islam radical.

    J’accuse… et après ? 

    Je ne peux terminer ce « j’accuse » sans une pensée pour mes anciens collègues du Renseignement et de la police fédérale qui, toujours, ont fait montre d’une volonté de travailler le plus professionnellement possible sans que le monde politique ne lui témoigne le moindre soutien réel, hors des discours en conférence de presse.

    Les responsables politiques n’écoutent pas les services de Renseignement, jamais : quand sont-ils venus pour la dernière fois dans les bureaux des services militaires pour tenter de comprendre nos missions ? Quand ont-ils constaté de visu le manque de moyens de nos services sur lesquels ils comptent pour assurer la sécurité des citoyens ?

    Malheureusement il est trop tard, les morts sont là et on peut que pleurer sur l’impéritie de nos responsables. Toutes mes pensées se dirigent bien sûr vers les victimes et leurs familles.

    Mais ma colère se tourne aujourd’hui vers le monde politique. Si les coupables sont bien évidemment identifiés dans le chef des djihadistes, il y a également des personnes responsables d’avoir laissé ces attaques se perpétrer, et elles devront rendre des comptes aux citoyens belges. Ce sont des années de mauvaise gestion et défaut de prévoyance qui sont à l’origine de cette situation, le gouvernement actuel ne fait que tenter de colmater les brèches d’une situation héritée de ses prédécesseurs.

    Mais maintenant, nous nous devons de réagir et de proposer des solutions. Ce n’est plus un choix c’est une obligation que nous devons en mémoire aux victimes du terrorisme et en réponse à nos incompétences.

    Bernard SNOECK  et son blog Continuer la lecture

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Avez-vous pris vos comprimés ?

    « La recherche progresse, fruit d’un travail acharné de tous nos collaborateurs . Les laboratoires « Vivre et mourir ensemble », toujours à votre service. »

    En complément de votre traitement journalier au Padamalgam, n’oubliez pas :

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    http://www.contre-info.com/

  • Lavrov: l’UE doit arrêter ses "jeux géopolitiques" et s’unir avec la Russie

    L'Union européenne doit arrêter ses "jeux géopolitiques" et s'unir avec la Russie dans la lutte contre les "terroristes", a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, au lendemain des attentats de Bruxelles.
    "J'espère vraiment que les Européens mettront de côté les jeux géopolitiques et s'uniront (avec la Russie) pour ne pas permettre aux terroristes de prendre le contrôle de notre continent commun", a déclaré Sergueï Lavrov au début des entretiens avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, cité par l'agence de presse Ria Novosti.
    M. Steinmeier doit également s'entretenir dans l'après-midi avec le président russe Vladimir Poutine. Il sera suivi par le Secrétaire d'Etat américain John Kerry, attendu dans la journée dans la capitale russe.
    Les attentats qui ont frappé mardi matin à l'heure de pointe l'aéroport et une station de métro du centre de la capitale belge ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés. Ils ont été revendiqués par le groupe takfiriste Daesh (EI), quatre jours après l'arrestation d'un des auteurs présumés des attentats de Paris, Salah Abdeslam.
    Vladimir Poutine a dénoncé ces attentats et estimé qu'ils "montrent une nouvelle fois que le terrorisme ne connaît pas de frontières et menace les populations du monde entier".
    "La lutte contre ce mal nécessite la coopération internationale la plus active", a-t-il ajouté.
    Le président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Alexeï Pouchkov, avait de son côté déclaré mardi que pendant que le secrétaire général de l'OTAN Jen Soltenberg combattait "une menace russe imaginaire (...), des gens se (faisaient) exploser sous son nez à Bruxelles".

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVlZkllyElQgpZBJB.shtml

  • Entre les mâchoires du loup…

    Il faut croire que nous arrivons à un carrefour dans notre Histoire suite à un emballement frénétique typique de notre société post-moderne. 2015 marque en effet le début de ce qui semble être une nouvelle ère avec le retour en puissance du terrorisme islamique sur le sol européen et ce pour le plus grand malheur de l’irénisme ambiant et de l’hédonisme-matérialiste de l’homo occidentalis. Hélas ! La réponse à la menace terroriste est tout aussi funeste que la menace elle-même : outre le déni de réalité, l’état d’urgence et la société sécuritaire. Nous sommes littéralement dans la gueule du loup.

    Le contexte

    « Nous devons cette vérité à nos peuples: il y a aura d'autres attaques, des attaques d'ampleur, c'est une certitude. Cet hyper-terrorisme est là pour durer. » C’est en ces termes que le premier ministre français, Manuel Valls, décrivit la situation lors la Conférence sur la sécurité de Munich en février dernier. Les uns y verront un langage de vérité, le fameux « parler vrai », tandis que le autres, dont nous faisons partie, y voyons surtout un aveu de faiblesse, soit l’arbre qui cache la forêt déboisée de ce qui fut jadis la souveraineté de l’Etat-nation. Pour Carl Schmitt, « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle », et autant dire qu’en raison des attaques terroristes de 2015 on ne la sent pas vraiment, la souveraineté de l’état.

    La mâchoire supérieure : l'état d'urgence

    En conséquence des attentats du vendredi 13 novembre 2015, François Hollande déclara l’état d’urgence. A première vue rien de vraiment surprenant. Cependant ce dernier en étant prolongé, pour l’instant ad vitam aeternam, et, conjugué avec les nouvelles lois sur le renseignement, esquisse un tout autre dessein : Des militants écologistes l’ont appris à leur dépend lors de la COP21… L’état d’urgence est supposé être effectif jusqu’à la fin de la résolution du problème. Hors un « hyper-terrorisme » qui « est là pour durer » suppose donc un état d’urgence qui est là pour durer également. L’exceptionnel devient donc prétexte à l’instauration de mesures émanant d’un gouvernement se sentant en danger car honnis et contesté par sa base. Cet état d’urgence est, la plupart du temps, à géométrie variable : certaines manifestations sont maintenues malgré des troubles à l’ordre public (manifestations d’antifas mais aussi de lycéens) tandis que d’autres sont arbitrairement interdites (notamment les manifestations de patriotes). La devise du gouvernement « français » ? Dur avec les faibles, faible avec les durs ! Quant à l’efficacité du dit état d’urgence, nous l’avons vu de nos propres yeux lors de l’affaire de la conférence de Bernard Lugan le 3 mars dernier à Clermont-Ferrand. On peut donc, en plein état d’urgence, constituer des groupes armés pour attaquer des étudiants et un hôtel sans que cela pose le moindre problème. Remplacez les militants d'extrême-gauche par des islamistes armés de kalachnikovs et nous vous laissons imaginer le carnage...

    La mâchoire inférieure : le nouveau terrorisme islamique

    C’est un ennemi de l’intérieur organisé en réseau et charpenté par un dogme : l’islam. Tous les musulmans ne sont pas terroristes certes, mais tous les terroristes dont nous parlons sont musulmans et se réclament de l’islam. C’est un fait indiscutable. Dans nos pays d’Europe de l’Ouest, et plus particulièrement en France et en Belgique, des foyers d’infection se sont petit à petit développés avec, à n’en pas douter, un « laisser-faire » de la part de l’Etat. Ce terreau, nous le savons, est constitué avant tout par des délinquants et de criminels ré-islamisés, des« islamoccidentaux », qui empruntent le pire du dogme et du fanatisme islamique et le pire de la société occidentale : d’un point de vue sociologique, nous avons à faire à un cocktail redoutable… Ces créatures hybrides sont donc passées de la vente de drogue aux attentats de masse devenant de facto l’avant-garde violente de l’islamisation de l’Europe. Impossible d’agir en conséquence si les dirigeants et les classes politiques françaises et européennes n’admettent pas l’incompatibilité ontologique entre l’Islam/islam et la société occidentale, mais aussi avec notre Weltanschaaung et notre conception de l’Imperium Européen.

    Les mâchoires se referment

    Le résultat, nous le voyons aujourd’hui avec les attentats sur le sol belge, est la création et l’instauration d’un climat anxiogène. Maintenir la population dans la peur est le but premier mais aussi le point commun entre l’Etat Français et les organisations islamo-terroristes. L’agneau se tourne vers son berger ou se soumet au prédateur, l’un étant souvent le persona (masque) de l’autre. Des années d’intense propagande ethno-masochiste, de repentance et surtout d’irénisme ont transformé ce qui fut il y a bien longtemps l’hoplite de la Grèce antique en festivus festivus pacifiste. Redresser la barre est un défi de taille.

    Ainsi nous devons faire face à deux menaces à la fois : d’une part, un système oligarchique de plus en plus autoritaire qui détourne les pouvoirs étatiques pour arriver à ses fins et se maintenir en place (la mâchoire supérieure) ; d’autre part, une menace politico-religieuse nourrie de la décrépitude de nos sociétés occidentales et de l’impossible assimilation de milliers d’étrangers de culture musulmane sur notre sol (la mâchoire inférieure) et de leur religion conquérante. Les deux veulent instaurer à terme une dictature reposant sur des idéaux universalistes, bien que l’essence de ceux-ci soit envisagée de manière complètement différente par les deux parties (anthropo-centré et individualiste pour le premier, theo-centré et holiste pour le second). Par conséquent nous devons comprendre que nous venons d’entrer dans les années décisives et que nous devons nous préparer individuellement et collectivement. Ensuite, il est évident qu’une troisième voie s’impose : rejeter le choc de civilisation en ne prenant parti ni pour le camp occidental ni pour l’Islam : le dualisme n’est pas une fatalité de l’Histoire mais une fatalité de l’esprit humain.

    Donatien/CNC

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Étrange agressivité du Coran

    Que cela plaise ou non à nos élites éclairées, le Coran possède un grand nombre d'incitations à la haine. Or, tant que ces textes ne seront pas formellement désapprouvés par ceux-là même qui y souscrivent, il ne pourra y avoir de paix durable en Occident et en Orient, ce que prouve les innombrables actes terroristes de ces vingt dernières années. Car, à la différence de la plupart des autres écrits religieux, la religion de Mahomet s'appuie sur un corpus très belliqueux, pour ne pas dire plus, radicalement contraire aux préceptes chrétiens ou aux écrits bouddhistes, par exemple. En conséquence, même si une majorité de musulmans ne suivent pas les ordres écrits du Coran - le monde serait alors à feu et à sang sur toute la planète - il y a aura toujours une frange d'exaltés pour les appliquer au pied de la lettre, ce qui constitue un problème politique presque insoluble à l'heure ou l'islam radical ne cesse de croître, et où les pays encore à peu près stables (Tunisie, Jordanie) vascillent.

    Que trouvons-nous dans le Coran ? La supériorité des musulmans sur les non-musulmans y est proclamée urbi et orbi, si Ton peut dire : « Il (Allah) a envoyé la religion de vérité pour la faire prévaloir sur toutes les religions et ce, en dépit des réactions des païens » (S9, v33). L'ouvrage, dont plusieurs centaines de versets sont consacrés à l'exaltation de la torture, de la guerre et du meurtre, incite son lecteur à nourrir des sentiments fort mitigés à l'endroit des non adeptes de l'Islam : « Et tuez ceux-là [les "mécréants"], où que vous les rencontrez » (2,191). Le Coran réclame en outre l'obéissance, une foi aveugle, et une soumission totale. « Qu'on le saisisse [le grand pécheur] et qu'on remporte en plein dans la fournaise ; qu'on verse ensuite sur sa tête de l'eau bouillante comme châtiment » (S44, v47-48). Les musulmans pieux forment une sorte d'élite, et les sceptiques sont relégués au fond de la classe près du radiateur ; leur destin est peu enviable : « Ô vous qui croyez ! Les infidèles ne sont qu'impureté » (S 9, v28). « Ils demeureront éternellement dans l'enfer. Le feu brûlera leurs visages et ils auront les lèvres crispées. » (S3, v!03-104). « Ils seront abreuvés d'une source bouillante. Il n'y aura pour eux d'autre nourriture que des plantes épineuses. » (S88, v5-7). Le musulman, sur la base du Coran, a-t-il le droit et l'obligation d'appliquer les châtiments de l'inventif Allah ? Ce dernier promet en tout cas des récompenses variées à ceux qui appliquent ses médications, et se montre peu mystérieux sur ses intentions : « Tuez les polythéistes là où vous les trouvez ! » (S 9, V5). » Par surcroît, vous n'êtes nullement responsables, en réalité, des bains de sang que vous commettez : « Ce n'est pas vous qui avez tué mais c'est Allah qui les a tués (8,17). » « Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant » (9,14). Mieux, vous recevez des bonus : « Que ceux qui tronquent la vie présente contre la vie future combattent dans le chemin d'Allah. Nous accorderons une récompense sans limite à celui qui combat dans le chemin d'Allah, qu'il soit tué ou qu'il soit victorieux ». (4,74). « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus. » (3,169). « Nous les aurons mariés à des houris (vierges) aux grands yeux » (44,54) « Et quiconque émigré dans le sentier d'Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance » (4,100). Par ailleurs, pour apaiser l'ire de notre sévère divinité, la simple mort du non musulman semble insuffisante : « Nous leur ferons subir le tournant du feu de l'enfer. Chaque fois que leur peau sera cuite à point, nous la remplacerons par une peau neuve afin qu'ils goûtent le tourment » (4,56.) « Des vêtements de feu seront taillés pour les incrédules. On versera sur leur tête de l'eau bouillante qui brûlera leurs entrailles et leur peau. Des fouets de fer sont préparés à leur intention » (22,19-21) « Je vais jeter l’effroi dans le cœur des incrédules : frappez-leur le cou ; faites-leur sauter les doigts ». (8,12).

    Les menaces, la destruction, la torture, l'assassinat, les massacres etc., constituent donc des châtiments évoqués à maints endroits dans le Livre de référence de nos immigrés mahométans, et leur application in vivo recommandée. Si l'islam est une religion de non-violence et le Coran un livre de paix, comme on nous le rapporte sans cesse, ne serait-il pas nécessaire de prouver (avec sans doute quelques difficultés) que les versets mentionnés ci-dessus - et il en est de nombreux autres du même tonneau - sont en conformité avec l'idéal humain des rapports cordiaux entre les hommes ?

    Ce problème d'interprétation de textes qui, par essence, ne souffrent d'aucune discussion, se pose avec acuité lorsqu'un pays subit, amorphe, un changement progressif de nature au terme duquel la Poule au pot se voit peu à peu remplacé par le couscous-boulette, tandis que plus d'une centaine de mosquées salafistes prospèrent, sous le regard bienveillant des faux musclés Cazeneuve et autres Valls. Car - et c 'est ce qui est vertigineux - même si un pourcentage faible de musulmans souscrit à ces sornettes haineuses, nous avons donc, mathématiquement, des milliers d'ennemis potentiels au pays de Molière, bientôt rejoints par les candidats migrants.

    Le cheikh de Syrie Sinan (1167-1193, un extrémiste assassin) était-il une sorte de Nostradamus de son époque ? Voici en tout cas, pour finir, ses paroles, indubitablement multa paucis (« beaucoup de choses en peu de mots ») : « les véritables musulmans sont ceux qui tuent d'autres hommes et se font ensuite tuer eux-mêmes. »

    Grégoire DUHAMEL Rivarol du 17 mars 2016