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islamisme - Page 382

  • Face au fondamentalisme islamiste, l’hésitation est fatale

    Une réflexion de Mathieu Bock-Côté - comme toujours pertinente et profonde . Rappelant des principe de sagesse politique perdue. Et venue de Montréal.  

    Les attentats qui ont frappé la Belgique provoquent chez certains d’étranges sentiments : ils se disent las, ils voudraient que cela cesse par enchantement et ils en appellent surtout à la venue sur terre de la Paix, à la manière d’un principe rédempteur venant civiliser les hommes et les empêchant de s’entretuer. Ils voudraient qu’on déclare la Paix à l’humanité, et que chacun, inspiré par ce grand élan du cœur, range ses fusils et ses bombes. Quand une bombe saute dans un métro, ils publient sur les réseaux sociaux des symboles de paix et chantent Imagine ou Give Peace a Chance. Il y a peut-être quelque chose de beau dans cette conviction sincère que l’amour nous sauvera. Il y a aussi peut-être une forme de naïveté aussi exaspérante que paralysante.

    La paix n’aura pas lieu

    Car en attendant la parousie, en attendant cette sublime délivrance, ce ne sont pas les déclarations de paix qui sauveront les peuples et les protégeront mais la résolution à faire la guerre à un ennemi intérieur et extérieur, l’islam radical, qui s’est décidé quant à lui à humilier et soumettre la civilisation européenne. Devant le fondamentalisme islamiste, ses militants résolus et ses convertis qui sont manifestement attirés par sa fureur guerrière et sa cruauté revendiquée, il faut d’abord compter sur de bons services de renseignement, sur des policiers aguerris, sur des soldats d’expérience, sur des frontières efficaces et sur une ferme volonté de le combattre. En un mot, il faut avoir les moyens de se défendre, de le combattre et de le vaincre.

    La guerre. Pour bien des Occidentaux, c’est un gros mot. Et répondre par la guerre à la guerre, ce serait apparemment une réponse simpliste. Nos bons esprits progressistes qui n’en finissent plus d’admirer leur propre grandeur d’âme voudraient qu’on se penche plutôt vers les racines profondes de l’hostilité entre les hommes et refusent de comprendre, parce que cela offusquerait leurs principes, que la violence est constitutive de l’histoire humaine. On peut la réguler, la contenir, la civiliser même : on ne pourra jamais l’éradiquer et en venir à bout une fois pour toutes.

    Nos bons esprits, en un mot, s’imaginent toujours que la réponse militaire à une agression terroriste est une dérive populiste faite pour alimenter les simples d’esprit. Ils souhaiteraient qu’on parle d’exploitation sociale, de lutte à la pauvreté, de dialogue entre les civilisations. Ils s’imaginent que si chacun s’ouvrait à l’Autre, l’humanité se délivrerait des conflits (sans s’imaginer qu’en connaissant mieux l’autre, il se peut qu’on s’en méfie davantage). Ils veulent se réfugier dans la stratosphère des discours généreux et pacifistes pour éviter d’avoir à sortir leurs canons, leurs fusils et leurs blindés. Ils veulent s’extraire du conflit au nom de la conscience universelle  et surplomber les camps en présence. En d’autres mots, ils veulent fuir le réel qui égratigne leurs principes splendides.

    La violence, en quelque sorte, est un fait anthropologique irréductible, et il est sot de croire qu’un jour, les hommes vivront à ce point d’amour qu’il n’y aura plus entre les groupes humains des conflits à ce point profonds qu’ils puissent dégénérer en conflits armés. La guerre est l’expression politique de la violence. Évidemment, d’une époque à l’autre, la guerre change de visage. Aujourd’hui, elle ne se fait plus vraiment en uniforme. Elle prend la forme d’une guérilla s’appuyant sur une cinquième colonne installée dans des forteresses islamistes comme Molenbeek. On a tort de parler du terrorisme en soi. Le terrorisme n’est que le moyen avec lequel les islamistes nous font la guerre.

    La guerre de religion est la plus sauvage d’entre toutes

    On ajoutera qu’il ne s’agit pas d’une guerre classique mais d’une guerre d’éradication qui nous a été déclarée par des fondamentalistes musulmans qui sont prêts à l’ultime sacrifice pour nous rayer de la carte ou nous soumettre à leur Dieu. La guerre de religion est la plus sauvage d’entre toutes parce qu’elle déshumanise radicalement l’ennemi – il est transformé en représentant du diable qui ne mérite pas sa place sur terre. Au vingtième siècle, elle s’est maquillée en guerre idéologique mais il s’agissait encore une fois de rayer de la surface de la planète ceux qui ne communiaient pas à la bonne foi ou de les y convertir de force.

    Entre le fanatisme des enragés d’Allah et le laxisme mollasson des sociétés occidentales, il y a un contraste fascinant et on ne peut que souhaiter que ces agressions à répétition contre des villes et des pays au cœur de la civilisation européenne réveillent leur instinct civique pour l’instant endormi. L’histoire est une source infinie de méditation et de méditations. Ce n’est pas un drapeau blanc qui a stoppé Hitler mais la ferme résolution des alliés à lui faire la guerre pour le vaincre et éradiquer le nazisme. Ce ne sont pas de belles âmes dissertant sur la paix universelle qui ont empêché l’armée rouge d’occuper l’Europe occidentale mais l’armée américaine qui y avait installé ses bases.

    De même, devant l’islamisme, qui bénéficie à la fois de l’appui d’États étrangers et de réseaux bien implantés dans les grandes villes européennes, et qui peut manifestement frapper n’importe quelle cible, qu’elle soit aussi banale qu’une terrasse de café ou stratégique qu’un aéroport, il faudra apprendre à faire la guerre de notre temps. Devant l’ennemi, il faudra moins pleurer et larmoyer qu’être révolté et en colère. Et d’abord et avant tout, il faudra nommer l’ennemi. Non pas « la religion ». Non pas « le fanatisme ». Mais l’islamisme, qui s’est aujourd’hui juré de casser le monde occidental. 

    Le Journal de Montréal

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie et chargé de cours aux HEC à Montréal. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire (Boréal, 2007). Mathieu Bock-Côté est aussi chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Attentats : tous unis contre les incapables qui nous gouvernent

    Manuel Valls, coiffé de son « Tous Unis Contre la Haine », a l’air de Bozo le clown.
    Les djihadistes sont des gens bien ingrats. Ils ne font montre d’aucune reconnaissance envers ceux qui leur ont obligeamment laissé les coudées franches.

    Au moins auraient-il pu avoir la délicatesse de décaler de quelques jours leur macabre entreprise sur le sol belge.

    Manuel Valls, coiffé de son « Tous Unis Contre la Haine », a l’air de Bozo le clown. Najat Vallaud-Belkacem – qui, à 8 h 47 ce mardi matin, alors que le chaos règne dans l’aéroport de Zaventem et que l’on fait déjà état de morts, tweete, imperturbable : « Il faut stopper le racisme à l’école » – ressemble à une poupée mécanique tournant, en tutu, dans sa boîte à musique.

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  • La question islamique : ils se mettent à table

    L’armée syrienne marque des points dans la lutte contre les brigades internationales islamistes. Elle est désormais aux porte de Palmyre, poursuivant, avec l’appui de l’aviation russe, une progression susceptible de libérer cette ville-martyre, classée au patrimoine mondial de l’humanité, en partie vandalisée et  détruite par les terroristes de l’Etat islamique. La prise de Palmyre permettrait aux forces fidèles à l’Etat laïque  de libérer 30 à 40% du territoire syrien aux mains des djihadistes. Sur le front européen, les trois kamikazes qui se sont fait exploser dans les attentats bruxellois du 22 mars ont été identifiés. En l’espèce les deux frères Khalid et Ibrahim El Bakraoui, et Najim Laachraoui, qui était activement recherché pour son rôle d’artificier dans les  attentats de Paris du 13 novembre. La capacité du gouvernement belge à prendre ces derniers mois  la mesure de la menace a été mise en cause par le président turc. Hier, Recep Tayip Erdogan a indiqué qu’Ibrahim El Bakraoui avait été arrêté en juin 2015 à la frontière turco-syrienne, puis expulsé vers la Belgique.  Les autorités belges a-t-il ajouté auraient été prévenues de la dangerosité du personnage et de ses liens avec le milieu djihadiste. Une information aussitôt démentie par le ministre belge de la Justice…

    Pendant ce temps, à défaut d’agir concrètement sur les causes qui ont permis en France l’incrustation de foyers islamo-djihadistes,  François Hollande essaye de se dépêtrer  des oppositions à la loi sur la déchéance de nationalité qu’il appelle  de ses vœux, souhaitée antérieurement  par le FN pour les criminels  binationaux. Une mesure symbolique qui a été votée en des termes différents par l’Assemblée nationale et le Sénat. Soucieux pour sa part de ramener  ses rivaux Juppé et Sarkozy à leurs amitiés islamiques, le candidat à la primaire « de la droite et du centre », Bruno le Maire, reprend lui aussi à son compte des  critiques et des vœux  du Front National.

    Invité mercredi de l’émission Questions d’info LCP/France Info/Le Monde/AFP, M. le Maire a affirmé que s’il était élu président de la République en 2017, il réexaminerait les relations diplomatiques entre la France et «un certain nombre d’États du Golfe», notamment l’Arabie saoudite et  le Qatar , «en fonction de la capacité qu’ils auront à remettre en cause leurs liens avec les mouvements islamiques.» «On ne peut pas combattre l’islam politique en France et remettre la Légion d’honneur au ministre de l’Intérieur saoudien sans faire la moindre critique sur la manière dont l’Arabie saoudite se comporte.»

    Critiques sur la collusion entre les dirigeants LRPS et les bailleurs de fonds du fondamentalisme islamique, une réalité établie depuis fort longtemps, que l’ex ministre découvrirait opportunément aujourd’hui ? Très fier de son «intelligence supérieure», Bruno le Maire serait tout de même bien inspiré de ne  pas prendre  les Français pour des imbéciles.

    Autre idée agitée cette fois par Nathalie Kosciusko-Morizet, dans le but de favoriser l’émergence d’un islam gallican, la taxation des produits halals. Il s’agit, rapporte Marianne, de «constituer une cagnotte régulièrement approvisionnée destinée au culte musulman, afin d’éviter le recours à des financements étrangers.» «Ce principe n’est pas nouveau: Charles Pasqua avait préconisé une taxe sur l’abattage, Dominique de Villepin avait proposé qu’elle finance la Fondation des œuvres de l’islam en France (FOIF) qu’il a instituée.»

    Interrogée sur le site du journal, la sociologue Florence Bergeaud-Blacker, chargée de recherche au CNRS, à l’Institut de recherche et d’étude sur le monde arabe et musulman (IREMAM), souligne que «l’idée» de NKM «c’est une contribution de 1% sur un marché de 6 milliards, qui rapporterait donc 60 millions d’euros par an», mais  «il y a plusieurs problèmes.» «Si l’Etat prélevait directement une taxe, ce pourrait être considéré comme une entrave à la liberté de circulation des marchandises. S’il accordait à la FOIF le pouvoir de prélever cette taxe, il se poserait le problème de la redistribution et on pourrait lui reprocher de financer indirectement un culte, de s’ingérer dans les affaires cultuelles. Un autre problème est que les industriels estimeront qu’ils n’ont pas à rémunérer le culte car ils paient déjà des agences de certification halal privées. Les industriels se sont exprimés très souvent à ce sujet et notamment avec cette formule politiquement dévastatrice : Nous ne paierons pas l’impôt islamique ».

    Mme Bergeaud-Blacker relève également que « cette proposition est communautariste. En parlant de taxer tout ce qui est labellisé halal, NKM valorise indirectement une conception du halal très large qui inclut les produits halal non carnés, pourquoi pas les hôtels et le tourisme halal, ce qui est une manière de reconnaître et d’accompagner l’extension du périmètre du halal. Cette extension est voulue par le marketing islamique et par les courants puristes du halal, qui transforment le licite en pur. L’autre problème plus direct d’une telle incitation est qu’elle risque d’accentuer le contrôle social entre musulmans (…).  Le halal peut devenir un problème plutôt qu’une solution.»

    En février 2012, en pleine polémique sur la généralisation de l’abattage rituel, nous rapportions les propos de Florence Bergeaud-Blackler, qui indiquait  que «c’est la troisième génération issue de l’immigration maghrébine et subsaharienne qui promeut la consommation halal», pour laquelle elle a «un attachement très fort, paradoxalement encore plus fort que chez leurs parents.»

    La croissance du marché halal est aussi un indicateur des bouleversements démographiques en Europe. En 2006, nous nous faisions l’écho sur ce blogue d’un article paru en octobre de la même année  dans le magazine Terres de Bourgogne. Il était indiqué  qu’au niveau européen le marché de la viande halal  se situait  «aux alentours de 15 milliards d’euros, dont trois milliards d’euros pour la France»… aujourd’hui six milliards d’euros, le double  dix ans après,  si l’on en croit le chiffre avancé par NKM.  «Dans l’Hexagone, les consommateurs musulmans représentent entre 10 et 15% de la consommation bovine, ovine et avicole nationale, soit à peu près 400 000 tonnes par an ». «La France est le premier marché en volume, suivi de près par la Grande-Bretagne, la Belgique, l’Allemagne et la Hollande. Avec les flux migratoires, de nouveaux marchés apparaissent comme l’Espagne et l’Italie » était-il précisé.

    Certes, les interdits religieux librement acceptés, ici alimentaires, relèvent d’un choix personnel, privé, que notre République laïque, c’est-à-dire religieusement neutre, n’a pas à juger  indiquait Bruno Gollnisch. On peut cependant s’interroger sur le fait de savoir si cet essor du marché halal traduit un échec de l’assimilation à la culture française, qui peut être plus qu’ailleurs passe aussi chez nous par « l’assiette », ou si l’essor en question matérialise tout simplement la poursuite de l’immigration de peuplement ; l’un n’empêchant pas l’autre, bien au contraire…

    http://gollnisch.com/2016/03/24/question-islamique-se-mettent-a-table/

  • La justice responsable des attentats de Paris et de Bruxelles

    Chaque jour apporte de nouvelles révélations sur les terroristes de l’Etat islamique qui ont frappé à Paris et à Bruxelles. Notamment sur leur passé judiciaire, qui révèle  l’invraisemblable aveuglement de la justice. Sous le titre « A Paris comme à Bruxelles, des multirécidivistes radicaux fichés frappent librement », l’Observatoire de l’islamisation fait le point sur le passé pénal de plusieurs de ces crapules islamistes. Nous le publions ci-dessous.

    Passée l’émotion, il va falloir que les autorités françaises et belges fassent une sérieuse autocritique de leur gestion des bandits et/ou islamistes déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine décidées par des juges teintés d’idéologie. Voici la liste des terroristes de Paris et de Bruxelles, dont l’identité n’a pas surpris les policiers qui les connaissaient déjà :

    Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
    Samy Amimour : Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : “c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité”. Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au  Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de  déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour “devait” pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la “vigilance” des policiers chargés de le suivre.
    Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
    Abdelhamid Abaoud : Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
    Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad : Le premier a  été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
    Javad Bendaoud : Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
    Fabien Clain : Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.
    http://fr.novopress.info/

  • La justice responsable des attentats de Paris et de Bruxelles

    Chaque jour apporte de nouvelles révélations sur les terroristes de l’Etat islamique qui ont frappé à Paris et à Bruxelles. Notamment sur leur passé judiciaire, qui révèle  l’invraisemblable aveuglement de la justice. Sous le titre « A Paris comme à Bruxelles, des multirécidivistes radicaux fichés frappent librement », l’Observatoire de l’islamisation fait le point sur le passé pénal de plusieurs de ces crapules islamistes. Nous le publions ci-dessous.

    Passée l’émotion, il va falloir que les autorités françaises et belges fassent une sérieuse autocritique de leur gestion des bandits et/ou islamistes déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine décidées par des juges teintés d’idéologie. Voici la liste des terroristes de Paris et de Bruxelles, dont l’identité n’a pas surpris les policiers qui les connaissaient déjà :

    Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
    Samy Amimour : Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : “c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité”. Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au  Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de  déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour “devait” pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la “vigilance” des policiers chargés de le suivre.
    Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
    Abdelhamid Abaoud : Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
    Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad : Le premier a  été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
    Javad Bendaoud : Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
    Fabien Clain : Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.
    http://fr.novopress.info/

  • JT du Jeudi 24 Mars 2016 : Attentat / L’UE, première complice du terrorisme

  • Intervention de Gilles-William Goldnadel sur les clips anti-racistes

  • Le Gouvernement américain était favorable à l’émergence de l’État islamique en Syrie