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C’est environ 370 milliards de dollars de subventions qui serviront d’incitation supplémentaire aux géants industriels européens prêts à se délocaliser aux États-Unis. De plus, l’UE craint que les États-Unis ne s’accaparent la majeure partie de l’approvisionnement en métaux de terres rares, nécessaires à la production de panneaux solaires et éoliens, ainsi que de batteries et de moteurs de voitures électriques. Ces mesures, combinées à une différence multiple du coût des ressources énergétiques, contribuent à « l’absorption » de l’industrie européenne par les États-Unis. Car ces deux paramètres modifient de manière critique l’équilibre de la compétitivité des entreprises dans l’UE et aux États-Unis, plaçant les propriétaires d’usines européens devant un choix simple : la délocalisation ou la mort.