Le constructeur automobile français Renault estime avoir perdu 2,3 milliards d’euros (2,34 milliards de dollars) au premier semestre de cette année en raison de son retrait de la Russie, son deuxième marché le plus important, a indiqué l’entreprise dans son rapport financier publié vendredi.
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Renault révèle avoir perdu 2,3 milliards d’euros au premier semestre de cette année en raison de son retrait de Russie
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Environ 4.000 Tunisiens vont être recrutés pour travailler dans les hôtels et restaurants français grâce à une plateforme reliant le Pôle Emploi tunisien et les employeurs français (MàJ)
18/07/2022
Face à la pénurie, environ 4000 Tunisiens vont être recrutés pour travailler dans les hôtels et restaurants français grâce à une plateforme reliant le Pôle Emploi tunisien et les employeurs français.
La France sort les rames pour trouver des bras. Fait inédit cette année, elle va jusqu’à créer un dispositif pour piocher des saisonniers directement en Tunisie. Hubert Jan, le président de la branche restauration de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), raconte que les premiers échanges ont eu lieu en 2019, à l’ambassade de Tunisie en France, en lien avec le ministère de l’Intérieur. Leurs efforts ont porté leurs fruits le 29 juin dernier, avec la signature d’une convention entre l’Umih et l’équivalent du Pôle Emploi en Tunisie, l’Agence tunisienne pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti). Dans les prochains jours, 4 000 Tunisiens devraient être recrutés pour œuvrer dans des bistrots ou des hôtels tricolores.
(Merci à BB)
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Désindustrialisation : comment nous en sommes arrivés là ?
Charles Jaigu
Ce pourrait être un grand coup de gueule. Mais ce n’est pas le genre de l’auteur. Pourtant, derrière le constat de ce livre, il y a un sentiment de gâchis profond dont la part revient en propre à la France, même si tant d’autres pays dits développés ont connu les ravages de la désindustrialisation. Dans ce bilan, Nicolas Dufourcq est juge et partie. Et c’est tant mieux. Il dirige la Banque publique d’investissement depuis sa création en 2013. Ce fut l’une des bonnes initiatives du quinquennat Hollande, et il en fallait quelques-unes pour rattraper un début de mandat catastrophique pour les entreprises.
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Comment retrouver de la croissance en France: explication comparative avec Charles Gave.
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De plus en plus de secteurs concernés – La France manque de main-d’œuvre
Dans notre édition datée du 4 mars dernier, Françoise Monestier, évoquant l’importante pénurie de main-d’œuvre dont pâtissent aujourd’hui plusieurs secteurs de l’économie française, montrait à quel point la crise du Covid-19 (mais pas seulement) avait modifié de manière négative le rapport de nos compatriotes à la valeur travail. Or, déjà préoccupant au moment où notre consœur analysait cette transformation, ce phénomène, que l’on pourrait en somme qualifier de « désertion », n’a fait depuis que s’emballer et s’étendre à une foule d’autres professions jusque-là relativement épargnées. Au point que, selon plusieurs représentants des secteurs concernés, cette « grande démission » des travailleurs français pourrait, à terme, condamner leurs activités, et donc lourdement impacter notre économie nationale.
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[Tribune] La ré-industrialisation sera rurale ou ne sera pas
C’est un antagonisme évident aux yeux de tous. Industrie et ruralité s’opposent comme l’eau et le feu, comme deux mondes, comme deux époques révolues. Dans l’inconscient collectif, c’est l’usine qui poussa le « paysan français » à déserter sa campagne pour rejoindre la ville et changer la nature de son travail. Alors oui, le progrès technique et les ruptures technologiques ont considérablement augmenté les rendements, sans parler des changements de consommation qui ont poussé les paysans vers les villes usines, mais Franklin Mendels avait théorisé ce qu’il est communément admis d’appeler la « proto-industrialisation ».
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Manque de main d’œuvre : un chemin semé d’embauches (Présent)
Dans des secteurs divers, la France manque de bras : les employeurs peinent à recruter. Un phénomène aux causes multiples – effet post-Covid, pénibilité, salaires médiocres, assistanat… – et révélateur d’une société déliquescente.
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« Sont-ils devenus fous se demande le journal Investir ? » L’édito de Charles SANNAT
par 17 Mai 2022 | |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
François Monnier le directeur de la rédaction du journal Investir n’est pas franchement ni un complotiste ni un grand révolutionnaire à la solde des forces communistes et au service de la CGT alors quand il nous gratifie d’un édito hebdomadaire intitulés « Sont-ils tous devenus fous ? », cela me donne envie de lire sa prose.
Que dit-il à ses lecteurs ?
Que le risque d’une récession mondiale synchronisée augmente.
« Xi Jinping, Vladimir Poutine et Jerome Powell s’enferment dans une logique implacable de décroissance. Les prochains évènements de mai seront décisifs pour la bourse ».
Il a parfaitement raison de dire que « le pire peut encore être évité, mais que l’environnement ne cesse de se dégrader. A court terme il convient d’être prudent ».
Certes, sauf que personne ne semble plus vouloir éviter le pire.
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Il manque 200.000 personnes dans la restauration. On va aller les chercher en Tunisie…
« Ils ont permis la récolte. Sans eux, on n'aurait pas pu rentrer 40 % des fruits, ça aurait été catastrophique », disait à l'AFP François-Xavier Ceccoli, producteur et président du groupement Corsica Comptoir, en novembre 2020. Eux, c’étaient les travailleurs marocains venus cueillir les clémentines corses. Une main d’œuvre de qualité, car « la cueillette de la clémentine demande de la précision. Il faut travailler à la main, sur l'arbre, avec gants et sécateur… », écrivait alors La Croix (26/11/2020).
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La preuve par (un oeil) neuf : le BTP.
Retour, aujourd’hui, sur notre jeu de mots pour dire que l’essentiel n’est plus dans l’illusion d’un militantisme voué à l’échec après que l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2024 nous ait rappelé que « L’ON NE SAURAIT FAIRE BOIRE UN ÂNE QUI N’A PAS SOIF » et qu’il est plutôt dans notre projet de démontrer combien est mortifère pour la France le nombre croissant d’idées reçues et autres poncifs médiatiques qui détruisent à petit feu son parcours historique exceptionnel comme son avenir qui pourrait encore être brillant.
En voici un nouvel exemple tout à fait caractéristique dans cette lubie des temps présents : la pénurie de main d’oeuvre est si catastrophique pour notre économie qu’elle exige, pour y remédier, d’ouvrir les portes de notre pays à davantage d’immigration ! Cette folie nuit, paradoxalement, autant aux jeunes français victimes immédiates de ce mensonge (au cours de leurs études puis au moment de trouver une voie professionnelle) qu’aux pays auxquels nos dirigeants (comme d’ailleurs beaucoup de nos entrepreneurs paresseux ou carrément véreux) imposent ainsi et en fausse bonne conscience un néo-colonialisme moderne.