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C’est un article du Figaro (source ici) qui évoque une nouvelle-nouvelle-nouvelle réforme de l’asssurance-chômage lors de laquelle le gouvernement compte durcir les conditions d’accès avec 3,6 milliards d’euros d’économies attendus !
« Les conditions d’affiliation seront durcies » et il faudra avoir travaillé 8 mois dans les 20 derniers mois, au lieu de 6 mois dans les 24 derniers mois comme c’est le cas aujourd’hui, a détaillé le président de la CFE-CGC François Hommeril, à l’issue d’une réunion avec la ministre du Travail, Catherine Vautrin. Dans les rangs de l’exécutif, on estime que ce nouvel ajustement permettrait de dégager 3,6 milliards d’euros d’économies et de créer 90.000 emplois supplémentaires.
Durant les périodes électorales, jadis, les licenciements secs et les fermetures d’usines se faisaient plus rares, sans doute parce que les gouvernements de ce moment anté-électoral y voyaient le risque d’une agitation sociale et d’un ressentiment dont les urnes auraient été, à leur dépens, le réceptacle, et que les entreprises elles-mêmes craignaient que ce moment ne les force à quelques concessions, voire renoncements : c’était un temps où les forces syndicales semblaient encore puissantes et leur écho encore retentissant dans l’opinion publique, un temps aussi où les questions sociales n’avaient pas été remplacées par les questions sociétales, du moins à gauche de l’échiquier politique.
Après des reports le décret tertiaire se met en place. C’est quoi ? Un moyen de réduire les consommations d’énergie et de devenir vertueux vous diront les officiels. Une arnaque écologique en réalité, comme prétexte pour dépouiller les petits propriétaires, vous expliqueront les plus méfiants. Comment faire accepter une mesure néfaste en la présentant comme une avancée nécessaire ?
Juste avant les élections, revoici les « bons chiffres » du chômage, qui se serait stabilisé à 7,5 %, mais avec un creux sur les 15-24 ans qui peinent à entrer dans la vie active. En fait, à l’issue du début de l’année 2024, il accuse une légère hausse de 0,4 % de chômeurs en plus, particulièrement chez les jeunes. Mais nous avons à faire aux conditions du Bureau International du Travail, donc aux gens de plus de 15 ans, sans emploi durant une semaine de référence, disponible dans les deux semaines à venir et en démarche active de recherche d’emploi. Cependant, toutes les personnes inscrites à France-Travail ne remplissent pas forcément les critères du BIT et tous les chômeurs ne sont pas inscrits à France-Travail. Selon les calculs, on passe de 2,3/2,4, millions de chômeurs à plus de 5 millions et même plus de 6 millions, si on compte l’ensemble des catégories. Ce à quoi il faut ajouter des temps partiels, des emplois aidés, des emplois temporaires et des jeunes qui sont chez leurs parents et sortent des radars.
« Les start-up se font épingler sur les réseaux sociaux pour leurs pratiques managériales. » selon cet article du Figaro.
Pour avoir démarrer ma carrière il y a fort longtemps, dans les start-up d’autrefois et de jadis, la culture du travail n’y a pas changé.
« Semaine de quatre jours, vacances illimitées, transparence, hyperflexibilité… Les jeunes pousses aiment se démarquer en adoptant des pratiques RH innovantes. Mais, pour les salariés, ce n’est pas toujours le bonheur assuré. Certains dénoncent les humiliations, les horaires sans fin et les licenciements abusifs.
Le marché de l’emploi en France relève une inadéquation entre l’offre et la demande. Il y a ainsi près de 350 000 emplois non pourvus (hors agriculture) pour 3 millions de chômeurs (fin 2023). Le premier sujet est donc de permettre de fournir un emploi à l’ensemble des chômeurs avant de songer à faire venir une main-d’œuvre extérieure. Cet état de fait est souvent le fruit d’une inadéquation entre le travail proposé et le souhait de travail recherché. Dans le bâtiment, la restauration, les soins à la personne, le ménage, des emplois sont à pourvoir qui ne répondent guère aux aspirations d’une population qui rechigne à des travaux fatigants et faiblement rémunérés.
Biogaran représente à lui tout seul près d’un tiers des médicaments génériques produits en France. Mais cela pourrait très rapidement faire partie du passé. Pourquoi ?
Le thème du « licenciement des fonctionnaires » ou de la suppression de la sécurité de l’emploi dans la fonction publique, est revenu au goût du jour. Le sujet mérite d’être approfondi, à l’aune des faits et non de l’idéologie. Certes, l’article 15 de la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, dispose : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » L’un des principes fondamentaux de la société française, à valeur constitutionnelle, affirme la responsabilité du fonctionnaire. Ce dernier n’est pas intouchable, ses manquements, ses fautes sont sanctionnables, y compris par le limogeage.