Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

l'emploi - Page 60

  • Chômage: le cuisant échec de Hollande qui le disqualifie pour 2017

    E SCAN ÉCO – Pour inverser la courbe du chômage en 2016 et pouvoir se représenter à la présidentielle, le chef de l’État ressort les mêmes dispositifs éculés qui n’ont jamais fait leurs preuves.

    Il ferait mieux de s’inspirer des bonnes pratiques des pays étrangers qui, eux, ont fait reculer le chômage à coup de réformes radicales.

    Et pourtant «La lutte contre le chômage reste ma première priorité» a rappelé François Hollande, 31 décembre 2015

    Ainsi le chômage a encore augmenté en décembre, et sur l’ensemble de l’année 2015. L’inversion de la courbe, promise au bout d’un an dès l’été 2012 par François Hollande, reste donc une chimère, un vœu pieu. Certes, 2015 restera comme la moins mauvaise des cinq dernières années et le président de la République a beau jeu de répéter, inlassablement, que «la reprise, elle est là mais elle est encore trop fragile» pour garantir l’inflexion, que Myriam El Khomri juge contre toute attente bien «réelle». Les quelque 3,9 millions de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A en France entière au 31 décembre dernier et les 86.200 nouveaux de 2015 ne seront certainement pas de cet avis.

    Répétant que non, décidément non, «on n’a pas tout essayé» contre le chômage, que nous propose l’exécutif ? Un cocktail improbable de promesses de réforme (et notamment la réécriture en deux ans d’un Code du travail «devenu illisible» au fil des ans) et de mesures de traitement social du chômage qui ont démontré leur inefficacité sur le long terme (mise en formation de chômeurs, prime à l’embauche dans les TPE, relance de l’apprentissage…).

    Si chacun de ces dispositifs avait un effet à long terme, ça se saurait, non ? Surtout, on n’aurait pas battu 6 fois (sur 12) en 2015 le record absolu du nombre de chômeurs en catégorie A à Pôle emploi en France entière (dom. inclus). Et François Hollande, qui ne cesse de ressortir les mêmes cartes de sa manche pour tenter désespérément d’inverser la courbe du chômage, n’aurait pas 718.000 demandeurs d’emploi en plus à son passif depuis qu’il a été élu à la présidence de la République en mai 2012.

    Surtout, le chef de l’État fait pire en 44 mois de mandat que son prédécesseur détesté en cinq ans de quinquennat: 16.318 chômeurs de plus en moyenne chaque mois, contre 13.455 sous Nicolas Sarkozy, la crise internationale de 2008 – qui avait fait plonger le PIB de la France de 3% l’année suivante – en moins… Une honte pour celui qui avait fait campagne sur le rejet de son adversaire et son bilan, notamment en matière de chômage, catastrophique.

    La curée est d’autant plus crasse lorsque l’on compare le triste résultat de la France en 2015 avec ceux de ses principaux concurrents européens:

    – 104.000 en Allemagne,
    – 239.000 au Royaume-Uni,
    – 354.200 en Espagne,
    – 479.000 en Italie.

    Et qu’ont fait ces pays pour si promptement inverser leur courbe du chômage ? Ils ont flexibilisé leur marché du travail, en assouplissant les conditions de licenciement, en créant de nouveaux contrats de travail plus agiles – pour utiliser le nouveau terme à la mode -, en durcissant les conditions d’indemnisation…

    Bref, ils ont fait ce que la France se refuse à faire, ou alors simplement par petites touches. Certes le Royaume-Uni a lancé les contrats «zéro heure», qui sont le summum de la flexibilité, le salarié sous contrat restant chez lui à attendre que son employeur l’appelle pour travailler; certes l’Allemagne est le champion quasi toutes catégories du temps partiel et bénéficie d’une démographie «avantageuse» qui fait que chaque emploi créé profite à un chômeur…

    Alors le chômage risque bien de baisser en 2016, afin de permettre à François Hollande de se représenter en 2017. Mais pas à cause d’un vent porteur de libéralisme, venu des pays avoisinants. Non, la courbe risque de se retourner statistiquement grâce à l’utilisation, à hautes doses, du traitement social du chômage, et notamment de la mise en formation forcée de quelque 500.000 chômeurs de plus cette année. En formation sur des «métiers d’avenir» qu’il reste bien entendu à définir, ou sur «des métiers en tension» dont on sait qu’ils sont bien moins nombreux que ce que le gouvernement l’affirme.

    A défaut de leur assurer une employabilité qui leur permettra de rebondir, ces stages serviront avant tout à faire baisser provisoirement le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A. Mais attention au retour de bâton en 2017: si ces chômeurs envoyés par charters entiers dans des centres de formation ne trouvent pas d’emploi à l’issue de leurs 4 à 6 mois de formation, ils reviendront grossir les rangs de la catégorie A. Et ce, dès le début de l’année 2017, en pleine campagne présidentielle… Un président averti en vaut deux, dit-on.

    Marc Landré, 1/02/2016

    Source : Le figaro.fr – Le ScanEco

    http://www.polemia.com/chomage-le-cuisant-echec-de-hollande-qui-le-disqualifie-pour-2017/

  • Islande à 1.9% de chômage : « nous n’aurions pas pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’UE »

    L’information n’a pas fait la Une : «L’Islande a retrouvé son niveau de chômage d’avant la crise.» Un résultat impressionnant pour la petite île indépendante qui a connu l’une des pires crises économiques d’Europe. Depuis sa faillite retentissante en 2008, l’Islande et ses quelque 320.000 habitants ont réussi un retournement économique impressionnant. Avec quelles recettes?

    Le chômage en Islande est désormais de 1,9%, selon les chiffres officiels, le taux le plus bas depuis 2007. En 2007, le taux de chômage était de 1,3%…  Au plus fort de la crise, survenue en 2008, le chômage avait dépassé les 10% (avec des pointes à 12%).

    Pourtant, la crise islandaise a été un vrai tsunami pour cette île. « Peu de pays, voire aucun, avaient vécu une débâcle économique aussi catastrophique », notait le FMI à son propos.

    Ce petit miracle à l’islandaise s’explique. Selon le Premier ministre, «nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’Union européenne», avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande: «Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique.

    Chômage Islande-Irlande

    Comparaison chômage Islande-Irlande entre 2005 et 2014 (sourceAlterécoplus) © alterecoplus

    Pourtant l’Islande revient de loin. Le pays a connu une crise beaucoup plus violente que les autres pays européens du fait de la démesure de son système financier lors de l’éclatement de la crise des subprimes. Mais face à une telle situation, l’Islande a pris des mesures très différentes des autres pays européens, quitte à provoquer de vives tensions avec certains d’entre eux (leurs avoirs n’ayant pas été remboursés à la suite d’un référendum en Islande). «A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite», rappelait l’Express en 2015.

    Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée… et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières. Cette politique a fonctionné, moins d’entreprises ont fait faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Portugal, Espagne ou Irlande.
  • L'immigration détruit l'emploi

    À tous ceux qui fustigent l’étroitesse d’esprit de ceux qui votent Front National à cause du « fantasme des étrangers qui viendraient piquer leur boulot ».

    L'impact de la globalisation sur l'emploi national

    La disparition de nos frontières, le refus de toute mesure de protectionnisme et la soumission totale à la logique de globalisation ont aujourd’hui des conséquences néfastes sur l’emploi de nos concitoyens. Pour le prouver, voici quelques exemples très concrets qui sont représentatifs d’une situation générale qui ne va pas en s’améliorant :
    - Le deuxième plus grand chantier actuel en France, le terminal méthanier de Dunkerque est submergé de travailleurs détachés. Sur 1 700 employés, seuls 33 % sont Françaisselon La Voix du Nord. (1)
    L’Humanité va plus loin : « Une entreprise italienne exploite des dizaines de travailleurs roumains en toute illégalité. Ces derniers effectueraient jusqu’à 60 heures par semaine, pour un salaire effectif de 300 euros par mois. » (2)
    - Avant d’être fermés à cause de la concurrence internationale, notamment allemande (pour rappel, en Allemagne, il n’y a pas de SMIC et le recours à la main d’œuvre des pays d’Europe de l’est est très forte), les abattoirs bretons de Gad ont vu une centaine de Roumains venir travailler sur leur site. Pourquoi ? Tout simplement car ils acceptaient des conditions salariales et sociales minimum tout en permettant de ne payer quasiment aucune charge patronale grâce au statut de travailleurs détachés. (3)
    - Le milieu des transports routiers est également soumis à une très rude concurrence desconducteurs de l’est. (4)

    - Nombreuses sont les délocalisations, causées par le manque de protection contre la concurrence internationale. Quelques documents à ce sujet : « France : la délocalisation, un phénomène préoccupant » de Alima Azang et Arielle Raïssa, analystes à l'École de politique appliquée et à l'Université de Sherbrooke (5) Le Figaro : «Les délocalisations détruisent 36.000 emplois par an» (6)
    Et ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de situations similaires !

    L'immigration au service des grands patrons

    L’immigration a d’abord été un instrument au service des grands patrons permettant d’employer des gens prêts à accepter toutes les conditions de travail pour un salaire bien inférieur à celui exigé par les français.
    La preuve avec ces propos de Francis Bouygues :


    Encore aujourd’hui, le MEDEF adore l’immigration ! Selon Marianne, un rapport officiel du Conseil d'analyse économique confirme que « l’immigration [est] souhaitée par le grand patronat pour faire pression à la baisse sur les salaires. » (7)
    Selon Libération, « la présidente du Medef, Laurence Parisot, a plaidé pour que la France reste un pays "ouvert" à l’immigration légale. » (8)
    Une étude de la Banque d'Angleterre datant de 2015 concluait que "l'immigration massive réduit les salaires offerts aux demandeurs d'emploi britanniques" (9)
    Le mot de la fin ? Laissons le à George Marchais, secrétaire générale du Parti Communiste, qui, en mars 1980 à la Porte de Pantin déclara devant une foule conquise : « Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte près de 2 millions de chômeurs, français et immigrés ! » (10)
    Pour aller plus loin : « Quand le PCF voulait arrêter l’immigration »
    http://www.causeur.fr/quand-le-pcf-voulait-«-arreter-limmigration-»-18593.html
    « Immigration : le MEDEF parle la même langue que l’extrême gauche »http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/immigration-medef-parle-meme-langue-lextreme-gauche,38810
    Sources :
    (1) http://www.lavoixdunord.fr/economie/terminal-methanier-de-dunkerque-suspicions-sur-des-ia0b0n2954790
    (2) http://www.humanite.fr/bienvenue-dunkerque-son-chantier-pharaonique-ses-esclave-s-300-euros-par-mois-580574
    (3) http://www.francetvinfo.fr/economie/crise-en-bretagne/les-abattoirs-bretons-gad-font-appel-a-des-interimaires-roumains_441180.html
    (4) http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/la-concurrence-roumaine-et-bulgare-inquiete-les-routiers-francais_1409773.html
    (5) http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1544 /
    (6) http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/05/27/01010-20100527ARTFIG00719-les-delocalisations-detruisent-36000-emplois-par-an.php
    (7) http://www.marianne.net/Immigration-pourquoi-le-patronat-en-veut-toujours-plus_a192252.html
    (8) http://www.liberation.fr/futurs/2011/04/16/le-medef-pour-l-immigration-et-contre-la-prime-de-1000-euros_729656
    (9)
    http://www.telegraph.co.uk/news/politics/12063052/Mass-migration-driving-down-wages-offered-to-British-jobseekers.html
    (10) https://www.youtube.com/watch?v=nsCaoc-FuiA
    http://www.ventscontraires.fr/2015/12/limmigration-detruit-lemploi.html

  • Salaires, assistanat et fierté du travailleur

    Indépendamment de l’énorme problème du chômage en Occident, nos maîtres commettent une énorme série d’erreurs psychologiques, qu’une étude de l’histoire moderne aurait pu éviter.
    L’homme, moderne ou antique – c’est tout un -, a toujours aimé se considérer comme un être efficace, productif : un individu de valeur. Du moins essaie-t-il de s’en persuader et d’en persuader ses proches. Pour obtenir ce résultat, il y eut longtemps la valeur guerrière –dévalorisée depuis quelques lustres, mais son heure de gloire reviendra et probablement plus vite que l’on croit en Occident. Il y eut toujours « le pain quotidien », de nos jours avec beurre et confiture, viande et barres chocolatées etc., gagné par le père de famille ou la mère célibataire, nouveauté de notre époque.
    Or, depuis les débuts de l’ère mondialiste, nous en sommes revenus à une époque de bas salaires. Après défalcation du loyer – ou du prêt immobilier -, de la part de dépenses alimentaire (de nouveau croissante, alors qu’elle avait nettement chuté durant les années 1960-1995), des coûts en carburants et services – toujours plus variés et jugés « indispensables » -, du renouvellement des vêtements et chaussures, enfin des impôts, il ne reste guère de fonds pour de quelconques économies… c’est d’ailleurs le but de nos maîtres : obtenir une consommation intégrale du produit des salaires et allocations diverses.
    Pour compenser chômage et salaires insuffisants à la vie de consommation, l’État redistribue une part de plus en plus grande du produit des taxes et des emprunts en allocations diverses. Et tout semble fonctionner, sans autre mouvement social que les fiestas pluriannuelles et les émeutes raciales, moins fréquentes, des fruits pourris de l’immigration extra-européenne.
    Tant que les caisses sociales fonctionnent (quel qu’en soit le mode de financement), tant qu’il n’existe pas de mouvement insurrectionnel – par exemple déclenché par une guerre de races ou de religions -, le désordre profond des mentalités n’apparait pas… mais il n’en existe pas moins.
    En 1918-19, les ouvriers allemands jouissaient depuis les années 1890 des meilleures lois sociales de la planète, mais les salaires réels n’avaient absolument pas bougé durant les 25 années qui avaient précédé la Grande Guerre, alors même qu’explosait la croissance industrielle et commerciale du IIe Reich. Une guerre perdue, même avec panache, suffit à les précipiter dans la sottise marxiste.
    Une excellente législation sociale et des œuvres de bienfaisance (le patronat allemand était réellement de type paternaliste sous Guillaume II) ne remplacent jamais ce que l’on gagne par son labeur. La fierté humaine exige, intuitivement ou explicitement, que soit reconnue la valeur du travail fourni, en quantité et en qualité : c’est la notion de juste salaire. Un grand industriel, Henry Ford – le Ier de la lignée –, avait compris cette profonde vérité psychologique.
    Nos politiciens ont cru acheter, à coup de milliards d’unités de compte, la paix sociale dans les sites d’immigration extra-européenne massive. On savait, dès la fin de la décennie 1980,
    que c’était un échec… très prévisible : la fierté des bons-à-rien était offensée par les subventions et allocations, tandis que le chômage de longue durée – qui ne faisait que refléter leur totale inadéquation au marché de l’emploi – ternissait leur image de marque, face à leurs proches et à leur miroir.
    Les bas salaires représentent une forme identique de dépréciation des travailleurs, d’autant que, mois après mois, les réseaux sociaux voués à l’information claironnent les superbénéfices engrangés par certaines sociétés multinationales – et personne ne s’intéresse à celles qui stagnent ou sont en déficit. Le contraste entre le médiocre ratio : salaire/travail fourni (ou estimé fourni) et la bonne santé d’un nombre plus ou moins grand de multinationales forme un cocktail explosif, qui demeure stable tant que les conditions d’embrasement social ne sont pas réunies.
    Morosité et absence d’avenir sont les pires ingrédients sociaux. Ils deviennent réellement explosifs quand les parents estiment que l’avenir de leur(s) enfant(s) risque d’être pire que leur présent.
    Nos maîtres sont peut-être des champions de la spéculation et de l’exploitation du travail humain et non-humain. Ils manquent néanmoins de connaissances historiques et de subtilité.

    Docteur Bernard Plouvie

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVuuyEupEgnOppnFB.shtml

  • L’indemnisation chômage au bord de l’implosion

    Alors que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi haut, les partenaires sociaux sont priés de trouver des économies. Vite, car le système menace d’imposer sous le poids de la dette.

    Le gouvernement aux abois met la pression sur les partenaires sociaux pour trouver des économies dans le régime d’indemnisation chômage. L’UNEDIC croule en effet sous le poids de ses 8,1 milliards d’euros de déficit. Sa dette a doublé en cinq ans et devrait atteindre 29 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.
    En cause, la fameuse courbe du chômage qui n’a cessé de flirter avec les records, négatifs bien sûr. Rien que sur les deux dernières années, ce sont 280.000 chômeurs supplémentaires qui ont dû être pris en charge et l’on compte 3,59 millions de demandeurs d’emploi sans activité en métropole fin 2015.

    Alors qu’il revient aux partenaires sociaux de définir le mode d’indemnisation des chômeurs, la ministre du Travail Myriam El Khomri s’invite dans le débat pour remettre sur la table une option controversée, la dégressivité des allocations. « Cela fait partie des choses qui seront discutées par les partenaires sociaux », a renchéri Michel Sapin, ministre des Finances. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en a remis une couche en précisant que « la dégressivité » des allocations chômage faisait partie des options « dont les partenaires sociaux auront à discuter ».
    Les règles d’indemnisation arrivent à échéance le 1er juillet. Syndicats et patronat, qui se retrouvent autour du 20 février pour négocier la prochaine convention, sont pour une fois unanimes : que le gouvernement nous laisse négocier en paix.

    L’option de la dégressivité des allocations chômage, déjà expérimentée avant entre 1992 et 2001, n’a pas démontré son efficacité : en septembre 2001, une étude de l’Insee a conclu qu’elle avait ralenti le retour à l’emploi, indépendamment de la conjoncture économique. À la CFDT, Véronique Descacq tacle la mesure « La dégressivité pourrait avoir un effet incitatif dans une période de plein emploi, mais avec notre chômage élevé, c’est humainement stupide et économiquement un non-sens ».

    Aujourd’hui, les demandeurs d’emploi bénéficient d’une allocation fixe (environ 57 % de l’ancien salaire brut, 70 % du net) tout au long de leur indemnisation (pour un montant moyen de 1 057 € net par mois fin 2014), qui peut durer jusqu’à deux ans, et trois ans pour les seniors, avant de basculer dans le régime de solidarité financé par l’État. Un système qui est supposé généreux, mais seuls quatre chômeurs sur dix (43,1 %) sont actuellement indemnisés, une proportion en net recul, rappellent les syndicats.

    À défaut de favoriser l’emploi, le gouvernement en est donc réduit à faire pression sur les partenaires sociaux pour faire des économies. Bercy a prévu, avant même de connaître l’issue des négociations, que l’assurance chômage devait économiser 800 M€ cette année. Une contribution réclamée au régime des chômeurs, pour réduire le déficit public de la France à 3,3 % du PIB et montrer patte blanche à Bruxelles. Le risque, pour le gouvernement, serait que les négociateurs se déchirent sans aboutir, laissant à Manuel Valls le soin de prendre la main pour décider, lui-même, d’un tour de vis aux chômeurs à quelques mois de l’élection présidentielle…

    http://fr.novopress.info/197722/lindemnisation-chomage-au-bord-limplosion/#more-197722

  • Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration

    A la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins !

    Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres du chômage, de la délinquance et de la démographie, ceux de l’immigration viennent de tomber. Mauvais, eux aussi. Certes, il n’y a rien d’étonnant, vu la crise migratoire que l’Union européenne, Mme Merkel et M. Hollande ont, par leur imprévoyance et leur inconséquence, amplifiée, créant les situations de chaos multiformes dont les symboles, désormais historiques, ont pour nom Calais et Cologne.

    On aurait pu espérer que notre gouvernement, contraint d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du désastre et d’abandonner la politique des « frontières ouvertes », ait enfin pris le taureau par les cornes. Le grand aggiornamento idéologique des socialistes au pouvoir, qui piochent désormais sans retenue dans le langage et les préconisations de la droite ou du Front national, pouvait le laisser croire. Et M. Cazeneuve, nous dit la presse, comptait hier, lors d’une réunion à Amsterdam avec ses homologues, « taper du poing sur la table » pour exiger que l’Union en finisse avec l’Europe passoire de Schengen.

    Sauf que la fermeté médiatique et européenne de M. Cazeneuve sur la question des migrants a été contredite hier par les chiffres qui concernent, précisément, le domaine dont il est directement responsable : à la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins ! Sur 100.000 clandestins appréhendés, moins de 20.000 ont été reconduits aux frontières, soit 7 % de moins qu’en 2014 !

    Plusieurs parlementaires de droite pointent le double langage du gouvernement : alors que M. Valls a assuré que les 50.000 déboutés du droit d’asile devaient être renvoyés dans leurs pays, la France ne renvoie que 20.000 clandestins au total !

    Pire : la majorité de gauche légifère dans le sens du laxisme, défaisant à l’Assemblée ce que les sénateurs avaient durci dans le projet du gouvernement sur le « droit des étrangers ». Il s’agissait de faciliter les éloignements en plaçant les clandestins en rétention et en diminuant les délais de recours.

    Si MM. Hollande, Valls et Cazeneuve veulent vraiment nous convaincre de la sincérité de leur conversion, il faudra qu’ils puissent nous fournir des preuves, des lois et des chiffres. Or, pour le moment, on est très loin du compte !

    Mais le peuvent-ils seulement ? Comme pour l’affaire de la déchéance de nationalité, leur virage droitier ne fait qu’exacerber les contradictions de la gauche, qui se révéleront explosives. D’ailleurs, ces jours-ci, l’hypothèse que M. Hollande ne soit même pas en situation de se représenter refaisait surface chez plusieurs membres du premier cercle…

    Pascal Célérier, 26/01/2016

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/apres-le-chomage-la-delinquance-et-la-demographie-voici-les-mauvais-chiffres-de-limmigration/

  • Sanctions contre la Russie: boomerang contre la France

    Les sanctions économiques contre la Russie et les mesures de rétorsion russes qui ont logiquement suivi sont désastreuses pour l’économie française. À la suite de la crise ukrainienne, le gouvernement français, oubliant le principe de souveraineté nationale, a choisi une stratégie anti-russe, dictée par Washington et adoptée par les autres pays de l’UE. Cette position est catastrophique pour les intérêts français – mais aussi européens.

    L’avertissement de l’ambassadeur de Russie

    La dégradation de la relation franco-russe, création d’une inimitié factice, nuit plus à la France qu’à la Russie. La politique étrangère française commet une grosse erreur d’analyse, sur les plans politique comme stratégique. M. Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, déplore cette situation dans ses vœux : « je suis obligé de constater avec regret que la France, tout comme un certain nombre d’autres pays de l’UE, suit les règles d’un jeu qui n’est pas le sien en s’enfonçant dans une confrontation absolument inutile, insensée et dangereuse avec la Russie que J–P. Chevènement a qualifié de ”spirale de la folie” ».

    Et il donne des statistiques inquiétantes : en 2014, déjà, le chiffre d’affaires des échanges et coopérations franco-russes avait chuté de 17,6%. Mais, en 2015, en milieu d’année (dernières statistiques connues), il s’est effondré de 44% ! Les sanctions contre la Russie de l’UE risquent de coûter 0,5% de PIB à la France et lui faire perdre 165.000 emplois. Sans compter les perspectives d’investissements, d’exportations futures compromises, les projets économiques annulés. Il ne s’agit pas seulement des programmes d’investissements français en Russie mais aussi des plans d’investissements russes en France.

    De plus, nombre d’exportateurs français ne peuvent plus avoir la Russie comme client, notamment dans la filière agricole, à cause de l’embargo. Cela a les mêmes effets que si les Russes boycottaient les produits français. On se tire vraiment une balle dans le pied ! Il paraît (dixit M. Macron) que les sanctions pourraient être levées pendant l’été 2016 ; mais le mal est fait, même s’il dit la vérité.

    Le mécanisme russophobe de soumission de l’Europe à Washington

    Le gouvernement français a commis une bévue majeure. Et en parallèle, il s’apprête à valider le traité de libre échange transatlantique, imposé à l’administration de l’Union européenne très attentive aux lobbies industriels américains. 

    Comme l’écrit Yves de Kerdrel : « les princes qui nous gouvernent […] n’ont pas encore compris que l’Amérique se fiche des Européens comme d’une guigne et que nous ne l’intéressons qu’en étant ses affidés dans l’Otan ou comme signataires d’un traité transatlantique qui donne tous les droits aux États–Unis. Ils ne veulent pas voir que notre intérêt à long terme est de nous rapprocher de la Russie plutôt que de lui appliquer des sanctions ridicules » (Valeurs actuelles, 21/12/2015 – 06/01/2016).

    Donc, d’un côté, l’Union européenne obéit à Washington pour prononcer des sanctions économiques contre la Russie qui nuisent aux économies européenne et russe, mais qui n’affectent en rien l’économie américaine, cette dernière ayant peu d’échanges avec la Russie ; et de l’autre, elle signe un traité commercial de soumission aux USA, qui est l’exacte réplique des fameux ”traités inégaux” et coloniaux imposés à la Chine au XIXe siècle !

    On repère ici un double mécanisme très logique : le but de Washington est de rompre à son profit les liens économiques UE–Russie dans le but d’affaiblir et l’UE et la Russie. Bien joué. On ne doit pas du tout en vouloir aux stratèges de l’État US. Bon coup de poker. En revanche, on doit se demander si certains dirigeants de l’UE, qu’ils soient élus nationaux ou parlementaires et fonctionnaires européens, ne sont pas achetés, donc corrompus par les lobbies américains. (1)

    Du fait de l’énorme baisse du prix international à l’export du pétrole (chute de 75% en dix–huit mois), la Russie, dont une trop grande partie de la balance commerciale et donc du PNB dépendent de ces exportations d’hydrocarbures) (2), se trouve dans une situation difficile. Les sanctions européennes, dictées par les USA, aggravent la situation russe. C’est le but. 

    Capitulation française

    La politique étrangère de l’Etat français contredit complètement les intérêts nationaux sur plusieurs points : hostilité à la Russie, obéissance à Washington, coopération soumise avec les monarchies sunnites dictatoriales du Golfe, notamment Arabie saoudite et Qatar.

    L’annulation (illégale au regard du droit commercial international) de la vente des navires militaires de la classe ”Mistral” à la marine russe, revendus à l’Égypte et payés par l’Arabie, a été une erreur géopolitique majeure. Une capitulation honteuse. On a vendu à de faux alliés des armes dangereuses destinées à de vrais alliés. Malheureusement pour nous, les Russes se souviendront de cette trahison. Comme ils se souviendront des sanctions économiques. Et bien d’autres pays se diront que la France n’est pas fiable dans ses contrats internationaux.

    Du temps de De Gaulle, la France était beaucoup plus sympathique avec l’Union soviétique que la France d’aujourd’hui avec la Russie qui est pourtant plus démocratique que la défunte URSS. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, la France était un pays indépendant . Plus maintenant. L’hostilité des pouvoirs français et européens envers la Russie n’est pas seulement provoquée par le fait que certains dirigeants français et européens sont personnellement tenus par les lobbies d’outre–Atlantique ; mais aussi en raison d’une russophobie aux racines idéologiques. 

    La cause idéologique et morale de la russophobie

    En effet la seconde cause de la russophobie de nos dirigeants ne s’explique pas du tout par la crainte d’ une prétendue ”menace russe” ou par le caractère ”dictatorial” du gouvernement de M. Poutine, affabulations auxquelles même les journalistes qui en font la propagande ne croient pas. Elle est que la Russie actuelle présidée par M. Poutine entreprend une révolution conservatrice ; c’est–à – dire un retour à des normes et des valeurs détestées par les oligarchies françaises et européennes.

    La Russie, beaucoup plus que l’URSS de jadis, heurte l’Occident. L’Occident et l’URSS s’entendaient bien, finalement. Avec la nouvelle Russie de M. Poutine, le courant passe moins. La raison est que cette dernière défend une vision du monde, politique et éthique, qui est à l’opposé de celle du nihilisme occidental.   

    Patriotisme, natalisme, défense des traditions religieuses et familiales, enracinement dans l’Histoire, restauration de la puissance et de l’indépendance, etc. Toutes ces valeurs – qui sont pourtant les mêmes que celle que De Gaulle avait essayé de restaurer en France – sont détestées par les oligarchies européennes actuelles et par l’idéologie dominante, mais minoritaire. (3)

    Nous sommes là dans un champ encore plus important que la géopolitique : celui de l’idéologie et de l’éthique. Nos dirigeants voient dans la nouvelle Russie poutinienne une énorme menace d’attraction, le danger d’un exemple pour les peuples européens. Ils nomment cela le ”populisme”. Tout ce est qui pro–russe est dangereux parce que cela menace le simulacre de la démocratie occidentale. Leur cauchemar : que la nouvelle Russie de Poutine   

    Quoi qu’il en soit, notre intérêt serait, non pas un ”pacte transatlantique ” ni un mondialisme suicidaire mais un ”pacte euro–russe”. La France devrait montrer l’exemple. Cette position n’est pas du tout fondée sur l’anti-américanisme mais sur la réalité géopolitique fondamentale. La Fédération de Russie est notre alliée naturelle dans la ”maison commune”. 

    Notes:

    (1) Incroyable humiliation : l’actrice américaine bimbo et bas de gamme Pamela Anderson, par ailleurs femme d’affaire millionnaire et avisée, a été autorisée à faire devant l’Assemblée nationale française ( !) un discours contre le gavage des canards et des oies pour la fabrication du foie gras, spécialité française mondiale. Le lobbying est clair : casser une filière artisanale française au profit de l’industrie agroalimentaire US. Ceux qui ont autorisé le discours de cette actrice américaine de séries B devant les député(e)s – du jamais vu – peuvent légitimement être soupçonnés de connivences…Vous avez compris ce que ce mot sous-entend. Un mélange d’humiliation assumée, de corruption probable et de bêtise. 

    (2) Le principal défi économique de la Russie est de diversifier ses recettes extérieures par des exportations industrielles et de services hors matières première (pétrole et gaz). La Russie a donc besoin d’investissements européens. D’où la nécessité d’un bloc économique de libre échange euro-russe et non pas euro-américain.

    (3) Les dirigeants ”démocratiques” de l’Europe actuelle font des politiques et développent des idéologies qui ne sont pas approuvées par la majorité de la population. En revanche, la politique de M. Poutine est approuvée par une majorité des Russes. Cherchez l’erreur.

    http://www.gfaye.com

  • Le Forum de Davos annonce que 5 millions de personnes vont perdre leur emploi, mais encourage plus d’immigration vers l’Europe !

    Les puissants de ce monde se retrouvent comme chaque année au World Economic Forum de Davos.

    Leur message n’est guère réjouissant pour les simples et honnêtes citoyens. Les maîtres du monde font la promotion des robots et des nouvelles technologies qu’ils qualifient de quatrième révolution industrielle ou encore de révolution numérique. Mais tout en en faisant la promotion,  le rapport publié par le World Economic Forum (WEF), annonce que cette révolution numérique a un prix : la perte de plus de 5 millions d’emplois, au minimum, en cinq ans dans les principales économies mondiales. En clair, il faut prévoir bien plus de 5 millions de pertes d’emplois et ces emplois seront essentiellement perdus en Europe et aux Etats-Unis.

    Ce rapport publié deux jours avant l’ouverture du forum de Davos donne le ton. « En absence d’un plan d’action efficace, ces économies (ndlr : les nôtres) devront faire face à un chômage en hausse constante et à des inégalités importantes », indique les analystes.

    « Sur les 5,1 millions d’emplois perdus d’ici 5 ans, 52% concerneront les hommes et 48% les femmes », précise le rapport. Le secteur de la santé devrait être particulièrement touché par des pertes sévères d’emplois dans les cinq prochaines années.

    Rappelons que, dans le même temps, le tout nouveau rapport de la banque UBS et bien d’autres officines mondialistes représentées à Davos préconisent toujours plus d’immigration vers l’Europe, UBS osant recommander à l’Europe d’accueillir 18 millions de nouveaux immigrés sur les dix prochaines années ! Entre les robots et les immigrés, la place laissée aux Européens de souche est de plus en plus étroite.

    Ce World Economic Forum  se déroulera jusqu’à la fin de la semaine avec près de 3 000 représentants mondialistes arrivés sous haute protection.

    http://www.medias-presse.info/le-forum-de-davos-annonce-que-5-millions-de-personnes-vont-perdre-leur-emploi-mais-encourage-plus-dimmigration-vers-leurope/47664