En cumulant les catégories A, B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 34.300, soit 0,7%, pour s’élever officiellement à 5.020.200 en métropole et 5.320.000 en incluant les départements d’Outre-mer.
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Ces chômeurs “invisibles” ou “découragés” qui doublent le nombre de sans-emploi
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Ce n’est pas faute d’avoir prévenu…
L’air est connu, commentant publication des nouveaux chiffres du chômage, le nombre de demandeurs d’emploi ayant atteint un niveau historique, dramatique de 3,388 millions en métropole, Manuel Valls a clamé que « l’heure est à l’action ». Comprendre à s’entêter à utiliser les mêmes mauvaises recettes qui ont fait la preuve de leur inefficacité. Pathétique. Si les Français font grise mine, les Algériens eux aussi sont passés à l’action et faisaient la fête hier soir pour fêter le match nul de leur équipe face à la Russie qui la propulse en huitième de finale de la Coupe du monde de football. Belle démonstration de patriotisme, les joueurs algériens ont fait le tour du terrain à l’issue de la rencontre en brandissant le drapeau de leur pays. La liesse populaire était aussi de mise en Algérie, dés le coupe de sifflet final, mais elle ne s’est pas manifestée là bas par les violences et les dégradations qui se sont déroulées sur notre sol….comme ce fut le cas déjà lors des deux derniers matchs des « fennecs » dans ce Mondial. Violences sur lesquelles les grands médias audiovisuels ont curieusement choisi très largement de ne pas informer les Français.
Omerta qui s’est tout de même un peu fissurée car internet est passé par là, et il devient difficile d’occulter totalement la réalité, si ce n’est à accréditer encore plus l’idée , déjà largement répandue dans l’opinion, de la malhonnêteté foncière des médias dominants…De nouvelles scènes d’émeutes et de haine antifrançaise ont donc éclaté hier soir à Paris, Lyon, Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Marseille, Lille, Roubaix, Tourcoing, Maubeuge, Valencienne, Grenoble, Le Havre et dans de nombreuses autres communes plurielles.Véhicules de « gaulois » et mobiliers urbains incendiés (les Français paieront…) , passants et policiers agressés, pillages, caillassages … : de nombreux supporters algériens ne se sont pas contentés de bloquer la circulation et de faire du raffut en brandissant des drapeaux.
Comme l’a noté Marine hier après-midi lors d’une conférence de presse à Nanterre, « ce qui est malheureux avec les matchs de l’Algérie, c’est que qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, de toute façon, on a des violences, des dégradations et des agressions ». «C ’est le seul pays avec lequel il y a ce genre de problèmes », avec des supporters « animés par un esprit de revanche » contre la France. La présidente du FN a encore relevé que les gouvernements français et algériens seraient bien inspirés de rappeler à l’ordre les binationaux se livrant à de telles exactions.
Hier également, sur le site du Point, Charles Consigny réagissait pour s’en féliciter, à l’arrêt rendu la veille par l’assemblée plénière de la Cour de cassation qui a confirmé le licenciement de Fatima Afif, la salariée voilée de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) qui refusait d’enlever son foulard islamique sur son lieu de travail, affaire que nous avions évoqué sur ce blog.
Pour autant, « nous venons peu à peu (en France), hélas, au communautarisme constate M. de Consigny, en raison d’une lâcheté politique d’une part et d’un refus d’intégration (ne parlons pas d’assimilation) des populations immigrées d’autre part, ce refus étant une conséquence, à laquelle on pouvait et on devait s’attendre, d’une politique migratoire délirante qui fait entrer tous les ans en France deux cent mille personnes venues de l’étranger ».
« La conception française de la laïcité est attaquée à l’intérieur de la République, jusque par des conseillers d’État, comme M. Tuot dont le rapport sur le sujet préconise de créer les conditions d’une société inclusive qui s’adapterait aux exigences minoritaires. Elle est attaquée, aussi, de l’extérieur, par l‘Union européenne mais aussi par l‘ONU, dont diverses littératures pressent la France de s’adapter à ces nouvelles populations et de se préparer à être submergée par d’autres dans des proportions folles, aux fins d’opérer à des rééquilibrages de peuplement au niveau mondial – ce faisant, l’ONU dénie aux nations toute identité, elle fait du monde un vaste territoire avec des pions qu’on déplace et des frontières qu’on redéfinit au gré des besoins du moment ; autrement dit, elle acte la fin de l’histoire, et nous devons résister à ce mouvement ».
« Notre pays doit tenir. Il doit défendre sa civilisation, rappeler ses principes, ne faire aucune concession à ceux qui lui demandent de s’oublier, de se dissoudre, de se diluer dans legrand déménagement mondial ».
Bruno Gollnisch l’a souvent relevé, cette fermeté et cette volonté de défendre ce que nous sommes est bien rare au sein du Système. C’est pourtant par la réaffirmation des valeurs qui ont fait la force, le génie, et la grandeur de notre civilisation helléno-chrétienne, que nous gagnerions le respect des populations allogènes ; valeurs qui si elles étaient portées fièrement, seraient même un facteur d’assimilation. Mais valeurs piétinées allègrement le plus souvent par les autoproclamés défenseurs cosmopolites de la laïcité, d’une république bien peu romaine, mais progressiste, décadente, affaissée, sans âme…
La présence de fortes communautés étrangères sur notre sol, qui ne veulent ou ne peuvent s’assimiler, est bien évidemment un sujet d’inquiétude majeur pour l’avenir de nos enfants, la sauvegarde de notre identité et souverainetés nationales.
Jean Raspail le rappelait dans un entretien accordé à Valeurs Actuelles en octobre 2013, nous sommes confrontés au «problème fondamental : l’envahissement progressif de la France et de l’Europe par un tiers-monde innombrable ». «Le peuple sait déjà toutes ces choses, intuitivement : que la France, telle que nos ancêtres l’ont façonnée depuis des siècles, est en train de disparaître. Et qu’on amuse la galerie en parlant sans cesse de l’immigration sans jamais dire la vérité finale (…). Le peuple sait qu’on lui cache les choses. Aujourd’hui, des dizaines de millions de gens ne partagent pas le discours officiel sur l’immigration. Ils ne croient aucunement que ce soit une chance pour la France. Parce que le réel s’impose à eux, quotidiennement (…)».
Et l’auteur du Camp des saints d’en appeler au sursaut salvateur : « que l’on cesse de sacraliser l’Autre et que l’on redécouvre que le prochain, c’est d’abord celui qui est à côté de soi. Ce qui suppose que l’on s’assoit quelque temps sur ces idées chrétiennes devenues folles, comme disait Chesterton, sur ces droits de l’homme dévoyés, et que l’on prenne les mesures d’éloignement collectif et sans appel indispensables pour éviter la dissolution du pays dans un métissage général ».
Si les Français ont en effet pris pleinement conscience du tsunami migratoire, il faut désormais qu’ils en tirent urgemment la conclusion dans les urnes. Avant qu’il ne soit trop tard. 2017 c’est demain et « l’Histoire ne repasse pas les plats ».
http://gollnisch.com/2014/06/27/ce-nest-pas-faute-davoir-prevenu/
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Le chômage est toujours en hausse
Les derniers chiffres du chômage sont une fois de plus mauvais pour le gouvernement qui ne cherche même plus à minimiser. Selon un communiqué,ces chiffres:« sont le reflet d’une croissance plus faible que prévue au premier semestre qui entraîne des destructions nettes d’emplois marchands. »
En mai, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) augmente toujours et s’établit à 3,388 millions (+24.800, soit +0,7%). La hausse du mois de mai est encore plus forte que celle du mois d’avril (+14.800). Si l’on tient compte des trois catégories (AB et C), l’évolution est également de +0,7% (+34 300). Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans augmente légèrement (+2200). Toutefois sur un an, de mai 2013 à mai 2014, le nombre de demandeurs de moins de 25 ans en catégorie A, a diminué de -3,5%.
http://medias-presse.info/le-chomage-est-toujours-en-hausse/11935
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La valeur du travail chez les Français
Le Figaro du mercredi 25 juin nous livrait un rapport édifiant sur la durée moyenne du travail annuel dans les pays d'Europe. Edifiant pour la France, car selon ce rapport (rapport de l'institut Coe-Rexecode fondé sur des données européennes), dans une année (données de 2010 à 2013), les salariés français à temps complet travaillent cinq semaines de moins que les Allemands. La France se classe avant-dernière, juste avant les Finlandais, cocorico. L'étude pointe aussi d'importantes différences entre salariés. C'est en France que l'on constate que la durée du temps de travail annuel a le plus baissé ces quinze dernières années.
Pour le détail du temps de travail par catégorie de salariés, on se reportera au document. Il faut quand même souligner que, toujours selon le rapport
"Les principales causes d’absence des travailleurs sont les congés et RTT (6,6 semaines), et non l’absence liées aux maladies ou garde d’enfant (1,6 semaine)."
Cette désaffection des Français à l'égard du travail a quelque chose de très préoccupant. On assiste à un phénomène curieux: dans un pays où le chômage est un fléau national et touche une partie chaque jour plus importante de la population, ceux qui ont la chance d'avoir du travail semblent s'en désintéresser et n'attendre qu'une chose, les congés et la retraite. Ceux d'entre vous qui sont déjà intervenus dans les "forums des métiers" des lycées pourront le confirmer : les questions des élèves sur les métiers tournent principalement autour des possibilités qu'offre chaque métier d'avoir a) un bon salaire, b) de bons congés, c) une bonne retraite pas trop tardive. Etonnant, de la part de jeunes qui n'ont même pas encore commencé à travailler, même si l'on peut comprendre leur volonté de gagner suffisamment: on ne vit pas de l'air du temps. Ce qui est plus déprimant, et reflète bien l'estime dans laquelle la jeunesse tient le travail, c'est que l'intérêt qu'offre tel ou tel métier au quotidien passe loin derrière les préoccupations matérielles.
Il semble qu'on ait perdu en France la notion de travail en tant qu'oeuvre valorisante de l'être humain. Le Compendium de la Doctrine Sociale de l'Eglisevient jeter un éclairage essentiel sur la valeur du travail, auquel l'Eglise accorde beaucoup d'importance:
"256 Le travail appartient à la condition originelle de l'homme et précède sa chute; il n'est donc ni une punition ni une malédiction. Il devient fatigue et peine à cause du péché d'Adam et Ève, qui brisent leur rapport de confiance et d'harmonie avec Dieu (cf. Gn 3, 6-8)."
St Paul considère que chacun doit avoir à coeur de travailler, afin de ne pas être un poids pour les autres, et de pouvoir partager avec les nécessiteux. Lui-même s'est fait « un point d'honneur » à travailler de [ses] propres mains afin de « n'avoir besoin de personne » (1 Th 4, 11-12)
"ORA ET LABORA": "Le travail humain, finalisé à la charité, devient une occasion de contemplation, se transforme en prière" [...]
[...] "Grâce au travail, l'homme gouverne le monde avec Dieu ;avec lui il en est seigneur. [...] L'oisiveté nuit à l'être de l'homme, tandis que l'activité bénéficie à son corps et à son esprit. Le chrétien est appelé à travailler non seulement pour se procurer du pain, mais aussi par sollicitude envers le prochain plus pauvre [...] Chaque travailleur, affirme saint Ambroise, est la main du Christ qui continue à créer et à faire du bien."
L'Etat n'est pas oublié, qui doit établir les conditions favorables pour que chacun ait du travail (et non le fournir lui-même avec des emplois aidés et autres artifices):
"[...] Le devoir de l'État ne consiste pas tant à assurer directement le droit au travail de tous les citoyens, en régentant toute la vie économique et en mortifiant la libre initiative des individus, que plutôt à « soutenir l'activité des entreprises en créant les conditions qui permettent d'offrir des emplois, en la stimulant dans les cas où elle reste insuffisante ou en la soutenant dans les périodes de crise »."
Il faut donc que notre pays retrouve le goût du travail et lui rende sa noblesse, que chacun ait la fierté légitime de son activité, quelle qu'elle soit, que la perspective du travail s'élargisse en perspective chrétienne. Il y a ... du travail !Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire -
Le plan d'économie de 50 milliards d'euros va supprimer 60.000 emplois
Un document de la rapporteuse du Budget indique que 190.000 créations d'emplois auront lieu d'ici 2017, insuffisantes toutefois pour compenser la suppression de 250.000 postes.
Un "impact négatif sur la croissance et la suppression de 250.000 emplois", voici ce que pourrait entraîner le plan d'économie de 50 milliards d'euros proposé par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, selon un rapport publié ce week-end par la rapporteuse générale du Budget.
Dans les chiffres, l'impact sur la croissance serait "de 0,7 % par an en moyenne entre 2015 et 2017", écrit la députée Valérie Rabault.
190.000 créations d'emplois
Elle tempère toutefois ces prévisions en estimant qu'"une partie de cet impact sera neutralisée par l'adoption de mesures fortes en faveur de la réduction des charges des entreprises et du pouvoir d'achat des ménages dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité"
Le gain de croissance escompté serait ainsi de 0,6 point avec 190.000 créations d'emplois d'ici 2017, indique le document de la rapporteuse du Budget.
Le projet de budget rectificatif doit être examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale. Début juin, des députés PS frondeurs s'en sont désolidarisés, proposant un contre-budget alternatif.
Des "calculs extrêmement théoriques" pour Sapin
Le ministre des Finances Michel Sapin a estimé lundi matin sur France Info étaient "des calculs totalement en chambre, des calculs extrêmement théoriques" venant "d'un certain nombre d'économiste", dont Valérie Rabault "se fait l'écho".La Tribune :: lien
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Astom: une mauvaise affaire pour l'Europe
L'accord qui vient d'être conclu entre le gouvernement, General Electric et Bouygues pour le rachat d'Alstom est une bien mauvaise affaire pour l'Europe. Pour l'union Européenne mais pas du tout pour la France.
Bouygues désirait se débarrasser des activités énergie d'Alstom et était favorable à l'offre de l'entreprise américaine. La France a mis son veto à une transaction sans garantie pour la pérennité d'un secteur économique important et sans certitude de maintien des emplois. Ce droit de veto, le gouvernement français se l'est donné à lui-même le 15 mai dernier. Il a utilisé le décret, datant du 30 décembre 2005 et signé par Dominique de Villepin, qui soumet un certain nombre d'investissements étrangers en France à l'autorisation du gouvernement. Il l'a étendu aux domaines de l'énergie, des transports, de l'eau, de la santé et des télécoms.
General Electric a dû promettre de protéger les emplois et l'implantation d'Alstom sur le sol national. L'Etat a ensuite racheté une partie des actions de Bouygues, ce qui lui donne un droit de regard sur le fonctionnement de l'entreprise.
Pour réaliser toutes ces manœuvres, il n'a pas été nécessaire de solliciter telle ou telle autorisation aux technocrates de Bruxelles. L'autorisation de Bruxelles est souvent l'argument avancé pour laisser faire les prédateurs, souvent fonds de pensions et d'investissement, qui dépècent notre économie.
Il n'a même pas été nécessaire de se plier à de longues discussions parlementaires. Il a suivi de publier un décret qui, par définition, n'a pas à être voté.
Finalement, le gouvernement Valls, pour lequel nous n'avons guère de sympathie, a agi dans le sens du patriotisme économique. Au nom du "Tout ce qui est national est nôtre", il faut lui donner un coup de chapeau.
Et, surtout, les leçons de l'affaire Alstom sont aveuglantes:
- quand des gouvernants sont décidés, ils peuvent sauvegarder l'intérêt français;
- il est possible de prendre des décisions sans mendier la bénédiction bruxelloise;
- l'Europe est une excuse pour les incapables et les traîtres à la patrie;
- pour agir efficacement, le gouvernement doit agir vite et fort, sans passer par les bavardages de l'Assemblée.
Donc, pour sauver la France:
- NON À L'EUROPE DE BRUXELLES !
- OUI À UNE FRANCE ROYALE !
http://www.af-provence.com/article-astom-une-mauvaise-affaire-pour-l-europe-123973617.html
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Le CV anonyme ou l’échec du modèle assimilationniste français
Reposant sur le postulat fantasmé d’un patronat raciste et xénophobe, le CV anonyme, comme il fallait s’y attendre, a atteint le but contraire de celui initialement recherché.
« Dans les entreprises d’au moins cinquante salariés, les informations mentionnées à l’article L. 1221-6 et communiquées par écrit par le candidat à un emploi ne peuvent être examinées que dans des conditions préservant son anonymat. Les modalités d’application du présent article sont déterminées par décret en Conseil d’État. » Ainsi est rédigé l’article L.1221-7 du Code du travail, issu de la loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances. En 2011, Christian Vanneste, alors député, faisait remarquer à Xavier Bertrand, ministre du Travail, que ce que l’on appelle couramment le CV anonyme n’avait toujours pas fait l’objet d’un décret d’application, son absence rendant ce dispositif d’une parfaite innocuité juridique.
Ce 18 juin, saisi par La Maison des potes – Maison de l’égalité, le MoDem Sciences Po et un étudiant en droit, le Conseil d’État examinera leur requête aux fins d’enjoindre le Premier ministre d’édicter ledit décret. Rappelons que le CV anonyme se définit comme ne devant nullement faire apparaître les mentions des nom et prénom, l’adresse, le sexe, l’âge ou la date de naissance, le lieu de naissance, la nationalité, la situation de famille et la photo du candidat à l’embauche. Avant d’être éventuellement étendu à tout le pays, il était expérimenté dans huit départements pilotes (Nord, Bas-Rhin, Seine-Saint-Denis, Paris, Hauts-de-Seine, Loire-Atlantique, Rhône, Bouches-du-Rhône).
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Franc-parler…chiche?
Selon l’Insee qui publiait la semaine dernière ses données définitives, 21.700 postes ont encore été détruits dans le secteur marchand au premier trimestre, bilan qui intervient au moment même ou le Royaume-Uni annonçait son plus bas taux de chômage depuis 2008…L’emploi est-il la priorité des acteurs sociauxdans notre pays ? On peut en douter à la lecture du papier publié dans Marianne faisant état du congrès de la CFDT qui s’est tenu à Marseille au début du mois, au cours duquel son secrétaire général, Laurent Berger, et les militants « se sont interrogés sur le pacte de responsabilité signé par leur direction avec un Medef, prêt à le torpiller ». Mais dans les faits constate Marianne, « estomaqués par le raz-de-marée du FN aux européennes, (les militants) resserrent les rangs derrière leur secrétaire général » dont « le discours reflète (…), les états d’âme de ses militants, complètement sonnés par le score du FN et celui de l’abstention aux européennes ».
« Cette fois c’est bien plus grave que ne l’admet la direction du PS, met en garde René Briesch, un Lorrain, ancien président du Comité économique et social européen, les électeurs qui ont voté Front National, ne l’ont pas fait pour protester. 97% adhèrent à ses thèses nationalistes et sa dénonciation de l’immigration ! ».
«Bien sûr qu’en signant un pacte de responsabilité avec un patronat qui joue les chochottes, nous avons pris un risque, s’épanche (Laurent Berger) en conférence de presse. Je ne l’ai jamais caché. Mais dans deux ans, si l’on ne tente rien, qui sait si la démocratie ne sera pas menacée par un parti qui nie nos valeurs les plus chères ? » (sic).
Même catastrophisme sur le site de la revue de Bernard-Henry Lévy, La Règle du jeu. Le dénommé François Margolin y a pondu un papier dans lequel il s’inquiète de l’habileté diabolique d’un FN qui durant « cette dernière campagne électorale », « a si peu parlé d’immigration mais beaucoup plus de Bruxelles ou de la misère sociale ». Certes il tient à contenter ses lecteurs en quête de grands frissons d’épouvante et englués dans une grille de lecture aussi primaire, débile qu’obsolète : le FN est toujours le parti de la « haine » de l’étranger.
« Mais ajoute-t-il, rien ne dit que le Front National n’aura pas l’intelligence, si le mot a un sens en la matière, de se reconvertir sur un autre front : celui de la misère sociale. Comme ses ancêtres, les partis fascistes des années 30, ceux de Mussolini, de Jacques Doriot ou de Hitler. Un front – sans jeu de mots – qui a, malheureusement de beaux jours devant lui, si les partis politiques traditionnels n’en prennent pas la mesure. Raison de plus d’être vigilant ».
Sans oser proférer les mêmes énormités que M. Margolin, Manuel Valls a fait entendre un son de cloche similaire samedi devant le Conseil national du PS : « Le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle existe». « Nous pourrions basculer dans une nouvelle ère. Une ère dans laquelle un des grands partis républicains - est sans que cela soit une surprise – peut être absent de grand rendez-vous électoral. Rien n’est fait, cela peut être la droite, ce peut être nous. » « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen », « Oui la gauche peut mourir ». « Il n’existe pas d’alternative à gauche », « l’échec électoral du PS ne renforcera pas la gauche de la gauche » a-t-il encore prévenu.
Ce qui est pour le coup une vérité toute simple énoncée par beaucoup, notamment dernièrement par Michel Onfray dans l’article qu’il a donné au Nouvel Obs, et que nous avons déjà cité, pointant les similitudes pouvant exister entre le FN et le Front de Gauche. « Ce qui réunit les deux fronts est important affirme-t-il : un même refus de l’Europe libérale, une même condamnation des logiques de Maastricht, une même franche suspicion pour l’euro, un même ras-le-bol des partis qui défendent l’Europe libérale, une même condamnation de la quasi-totalité de la presse et des médias qui, aux mains des banquiers, se font les courroies de transmission quotidiennes de l’idéologie libérale, un même souci du petit peuple, une même condamnation des élites qui ont failli, une même défense de l’Etat et, c’est nouveau au FN, un même éloge des services publics. (…). Seule la question de l’islam distingue le FN du FG : un danger pour l’une, une chance pour l’autre. Voilà pourquoi la première rassemble le double de voix du second. Pragmatique, Marine Le Pen pose les questions que tout le monde se pose ; idéologue, Mélenchon estime que ces questions ne sont pas légitimes — elles se posent pourtant ».
Pour être tout à fait précis, indiquons cependant que ce n’est pas tant la question de l’islam qui sépare le FN du FG et de ses autres adversaires, que celle de l’accueil à haut débit sur notre sol de flux migratoires. Le FN serait tout autant opposé à l’immigration de peuplement affirme Bruno Gollnisch, si celle-ci concernait non pas des Musulmans mais exclusivement des millions d’Africains animistes, des millions de Tamouls polythéistes ou des millions de Chinois confucianistes…
Il faut posséder, petite parenthèse, la mauvaise foi militante du journaliste de RTL et de Canal plus, le socialiste Jean-Michel Apathie, pour prendre comme exemple la victoire lors de ce Mondial de football de l’équipe des bleus dimanche soir face à la modeste formation du Honduras, afin de réaffirmer péremptoirement que l’immigration est une chance pour la France ! Les Français sont un peuple accueillant et nullement raciste mais la coupe est pleine depuis déjà longtemps, elle déborde même sur de nombreux points de notre territoire. Une évidence que les Français ont aussi tenu à signifier aux partis du Système par leur vote le 25 mai.
Autant dire que l’historien et militant antiraciste Pierre-André Taguieff n’a que très partiellement raison quand il écrit dans son dernier ouvrage Du Diable en politique, réflexions sur l’anti-lepénisme ordinaire (Marianne s’en fait l’écho) que « trente ans de rhétorique anti-fasciste et son processus de diabolisation ont contribué à installer le Front National au centre de la vie politique française ».
Un FN que droite et gauche ont tenté d’instrumentaliser à leur profit, or la créature leur échappe ! « Les chiraquiens et les sarkozystes ont liquidé le gaullisme. Les jospinistes et les hollandistes ont ruiné le socialisme et réduits le PS à une machine de pouvoir incapable de la moindre réflexion ». « L’auteur décrit la disparition de l’homme de gauche réduit à un hybride social-libéral-écolo-conservateur-progressiste-républicain avec désormais la poche à droite et un vague souci de préserver les acquis sociaux ».
« Le Front National se retrouve donc être aujourd’hui au centre de la vie politique française (…). Marine Le Pen séduit les déçus des deux rives. Le Front National est devenu un parti attrape-tout, une formation qui profite de toutes les crises, réussissant l’une des alliances les plus fortes dans le champ politique français actuel : celle de l’aspiration nationale et de l’aspiration sociale ».
Pourtant, « totalement dédiabolisé, le FN perdrait une grande partie de son attractivité parie d’ailleurs Taguieff qui, au front républicain , substitue l’image de l’ estomac qui digérerait le Front National, comme il a digéré autrefois les royalistes contre-révolutionnaires. Une digestion lente. Cet estomac existe. En démocratie, il a même un nom : le débat politique ».
Ecrire que le succès du FN s’explique en «grande partie» par sa diabolisation n’est pas vraiment original et ressuscite un vieux débat. Il est légitime de penser a contrario que c’est justement le processus de dédiabolisation, engendré par le travail pédagogique accru de Marine comme par les événements validant les invariants du discours du FN, les fondamentaux de son programme, qui explique le succès grandissant de l’opposition nationale.
Ce qui ne veut pas dire souligne Bruno Gollnisch, bien au contraire même, que le FN doit perdre son tranchant, manier la langue de bois ou de coton, abdiquer son franc-parler, accepter ou appeler de ses vœux un formatage qui précède bien souvent des reculs programmatiques.
Nos compatriotes attendent aussi du Front National qu’il continue de porter, sans outrances bien sûr, mais avec fermeté, le nécessaire combat en faveur du maintien de notre liberté d’expression, menacée par les pulsions totalitaires de la caste, les kapos du politiquement correct, les censeurs, les démagogues, les falsificateurs de l’histoire, les propagandistes d’une novlangue qui est un des instruments du contrôle des esprits.
Dans les faits, c’est bien le programme porté par le FN, de rupture avec les politiques euromondialistes de l’UMPS, qui séduit une large fraction de nos compatriotes. Et qui les séduiraient encore plus si celui-ci était réellement exposé, à parité avec celui des partis européistes. C’est-à-dire avec objectivité, bref « sans affect, sans émotion, sans fantasme, sans peur irrationnelle » pour parler le langage de M. Taguieff. Chiche ?
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Chômage, consommation des ménages, recettes fiscales,… C’est la cata !
Tout va mal ! C’est le terrible constat des différentes statistiques économiques. 14.800 chômeurs supplémentaires en avril et l’Unédic (qui gère l’Assurance chômage) qui annonce déjà une hausse de 103.000 demandeurs d’emploi pour cette année 2014 qui est loin d’être terminée.
Et la sécurité sociale ? Les chiffres de 2013 qui viennent d’être rendus publics confirment un déficit de 15,4 milliards d’euros, soit 1,2 milliard de plus que prévu.
Les recettes fiscales ? Deux fois moins élevées que ce qui était attendu !
Le logement ? C’est l’effondrement d’un tiers des ventes de logements neufs en un an…
La consommation des ménages ? Encore un recul de 0,3 % alors qu’elle était au plus bas.
Bref, le budget de l’Etat n’est pas réalisable et la France continue de s’enfoncer en même temps que la cote de popularité de François Hollande.
http://medias-presse.info/chomage-consommation-des-menages-recettes-fiscales-cest-la-cata/11349
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Votre patron va pouvoir modifier votre contrat de travail
La Cour de cassation considère désormais qu'un salarié ne peut plus refuser toute modification de son contrat voulue par l'employeur. Y compris une baisse de salaire, si elle reste mineure.
Un salarié ne peut plus refuser toute modification de son contrat de travail décidée unilatéralement par son patron. La Cour de cassation a modifié son point de vue dans un arrêt du 12 juin 2014. Alors qu'elle l'excluait formellement depuis de nombreuses années, elle juge désormais qu'un employé peut se voir imposer une modification de son contrat, à condition qu'elle n'empêche pas, objectivement, sa poursuite, et donc qu'elle soit mineure.
Il s'agit, de la part du juge, de l'introduction d'une certaine souplesse dans les relations employeur-employé, qui était absolument exclue jusqu'à présent. La Cour jugeait invariablement que ce qui avait fait l'objet d'un contrat signé ne pouvait en aucun cas être modifié par une partie sans l'accord de l'autre. Elle admettait seulement que la modification refusée, si elle était nécessaire, puisse justifier un licenciement, mais avec indemnités.
Cette modification mineure, que le salarié doit désormais accepter, peut même porter sur des éléments essentiels, comme le montant de la rémunération. Ce que les juges considéraient jusque-là comme absolument intangible, sauf accord des deux parties pour la modifier. La Cour de cassation n'admettait même pas que le mode ou le montant de la rémunération prévus au contrat soient modifiés dans un sens favorable au salarié, sans l'accord exprès de celui-ci.
Le salarié ne peut plus s'estimer licencié
Si le changement n'est pas un obstacle à la poursuite des relations de travail dans des conditions normales, le salarié ne peut plus s'estimer licencié, ni demander aux prud'hommes de constater la résiliation de son contrat aux torts de son entreprise. Ceci lui donnait droit à des indemnités de licenciement et dommages-intérêts pour licenciement abusif.
"Il ne peut plus sauter sur l'occasion pour quitter l'entreprise avec indemnités", résume un magistrat. La Cour de cassation vient en l'espèce d'admettre qu'un patron impose à son salarié une baisse de son taux de rémunération, parce que cette baisse "représentait une faible partie de la rémunération".L'Express avec AFP :: lien