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  • 80km/h sur les routes ? Macron Stop !

    automobile.jpgLe gouvernement veut limiter la vitesse à 80 km/h sur 400 00 km de routes. Il affirme, et il en est certain,  que cela va diminuer le nombre de morts, de 350 à 400.

    Que de beaux chiffres, que de belles promesses ! On se croirait dans une campagne pour l’euro ou pour l’Union européenne. Demain tout sera plus beau, plus de croissance, moins de chômage, plus de pouvoir d’achat etc. Vrai ou « fake news » ?  Le Président du Sénat, Gérard Larcher a été obligé de réclamer la publication des résultats de l’expérimentation menée sur les tronçons à 80 depuis 2015.  Car les résultats des tests menés à la demande de Manuel Valls n’ont jamais été publiés ! On le comprend à la lecture de l’hebdomadaire  Auto Plus qui a mené une enquête qui révèle que l’expérimentation avait été accompagnée de 16 millions de travaux, et que les accidents, plutôt que de baisser, s’étaient déportés sur d’autres axes proches. Si le gouvernement va jusqu’au bout, que les citoyens ne se mobilisent pas suffisamment, cela va handicaper un peu plus les habitants éloignés des grands centres urbains. Et c’est tout l’opposé du dynamisme que prétend insuffler Emmanuel Macron à la société française. Non, Emmanuel, non Edouard, ce n’est pas la vitesse qu’il faut faire baisser, ce sont les impôts, c’est l’insécurité, c’est l’immigration, c’est le chômage, la dette et pas sur le dos des automobilistes.

     Pour une conduite responsable

    Il faut traiter les automobilistes comme des personnes responsables. Il ne s’agit pas d’obliger quiconque à rouler vite, mais de laisser libre d’adapter raisonnablement sa vitesse aux circonstances. Il n’est pas question de pousser les conducteurs à oublier que par exemple les enfants, un dixième des piétons tués, sont particulièrement vulnérables, et doivent donc faire l’objet d’une prudence redoublée. Comme d’ailleurs les personnes âgées. Il ne s’agit pas d’être insensible ou inconscient, que ce soient les blessés, les handicapes, les morts, cela peut toucher tout le monde. Mais il convient aussi de resituer le sujet dans son ensemble :   les morts sur la route c’est 3 500  personnes par an, le tabac c’est 22 fois ce chiffre, les accidents domestiques : 20 000 décès par an !

    Stop au racket

     On constate quand il y a une diminution de la vitesse autorisée une explosion des amendes et des retraits de points. Par exemple on estime à 3.5 le coefficient multiplicateur sur le périphérique parisien pour le passage de 80 à 70 km/h, et à 4 sur les portions de routes où ont été menées l’expérimentation à 80.  En plus l’argent des radars est détourné : il devrait normalement servir à l’amélioration du réseau… Mais refaire un carrefour dangereux est plus coûteux qu’un radar et cela ne rapporte rien (à part des vies sauvées !). C’est la Cour des Comptes qui a relevé que plus de 50% des recettes des amendes (837 millions d’€) ne vont pas à la sécurité routière. Alors qu’on met souvent en cause la vitesse dans les accidents, en réalité, en cas de revêtement usé, la distance de freinage peut ainsi être multipliée par deux.

    Et à l’étranger ?

    Les Britanniques roulent à 97 km/h, les Allemands à 100 km/h et dans ces deux pays on compte moins de tués sur les routes.  Le site Réinformation TV rapporte qu’en  janvier 2018, enAngleterre, la limitation actuellement appliquée dans les zones de travaux sur autoroutes, pour la sécurité des automobilistes,  est passée à 60 miles par heure, (environ 96,5 km/h) au lieu de 50 miles. « Cette décision a été prise à la suite d’une recherche novatrice moyennant des moniteurs cardiaques : les résultats sont sans appel, les automobilistes sont plus détendus à une vitesse supérieure. Ils se sentent en effet plus en sécurité en roulant un peu plus vite car ils n’ont pas le sentiment de devoir sans cesse vérifier leur compteur de vitesse, et en outre cette allure un peu plus élevée leur permet d’accélérer pour s’éloigner des gros semi-remorques. » Rappelons que la somnolence est la première cause de mortalité sur autoroute (27%), une manœuvre dangereuse, la deuxième cause de mortalité sur autoroute (20%), l’inattention (smartphone, GPS) la troisième cause de mortalité sur autoroute (16%),  au même niveau que la vitesse ! Pourtant il y a 5 fois moins de morts sur autoroute que sur route,  où la vitesse autorisée est de 130. C’est une double discrimination qu’imposerait le gouvernement, pour ceux qui éloignés d’une autoroute sont obligés d’emprunter le réseau secondaire et pour ceux qui n’ont pas ou plus les moyens de payer un péage.

    Bel exemple de « fake news » démontée par La ligue de défense des conducteurs « Ce qui tue sur la route, c’est la vitesse » Depuis de nombreuses années, la politique de sécurité routière a concentré la majeure partie de ses moyens sur la lutte contre les excès de vitesse. « Une relation scientifiquement établie existe entre la vitesse et la gravité des accidents : 1 % de vitesse en plus, c’est 4 % de morts en plus » affirme Aurélien Wattez, le chef de département du contrôle automatisé du Ministère de l’Intérieur, reprenant la formule défendue par les « scientifiques » Nilsson, Elvik, Finch ou encore Taylor. Formule qui a fait de la vitesse l’ennemie numéro un de la sécurité routière. L’OCDE elle-même n’hésite pas à les reprendre dans un de ses rapports : « De très nombreuses recherches ont confirmé les effets négatifs de l’augmentation de la vitesse sur la sécurité routière. La relation entre vitesse, accidents corporels graves et nombre de tués a été modélisée par de nombreux chercheurs […] une augmentation de 5 % de la vitesse moyenne entraîne approximativement une hausse de 10 % du nombre total d’accidents corporels et de 20 % du nombre d’accidents mortels ». Reprises par la Sécurité Routière pour alimenter ses campagnes publicitaires, ces « études » sont désormais sacralisées comme une vérité absolue. Circulez bonnes gens ! La science a parlé, la vitesse tue ! Il n’y a plus rien à dire. Qu’en est-il réellement ? La ligue de défense des conducteurs a  confié à la Société de Calcul Mathématique, cabinet d’expertise mathématique indépendant, le soin d’analyser trois études :

    Impact du Contrôle Sanction Automatisé sur la Sécurité Routière 2003 -2005

    Fractions of fatal crashes attributable to speeding Evolution for the period 2001-2010 in France, Vivian Viallona, Bernard Laumon, Acident Analysis and Prevention 52 (2013)

    An Assessment of the safety effects of the French speed camera program, Laurent Carnisa, Etienne Blais, Accident Analysis and Prevention 51 (2013) 301-309

    Ces trois études ont pour point commun qu’elles établissent un lien direct entre vitesse et mortalité sur les routes. Appuyées par les théories de Nilsson, Elvik, Finch Ou Taylor, elles se veulent la preuve qu’en augmentant la vitesse des véhicules, le nombre de morts sur les routes augmente. Or, les conclusions de la Société de Calcul Mathématique sont sans appel : « du strict point de vue de la logique, les modèles utilisés par ces document sont inappropriés, incohérents et n’ont jamais fait l’objet de la moindre validation. Il ne s’agit que d’approches non scientifiques qui se citent entre elles. On ignore sur quelles données ils s’appuient et quelle est l’incertitude sur ces données. Les modèles ne font pas la distinction entre différentes situations qu’il faudrait manifestement différencier. ».

    Que faire ?

    Non, il n’est pas trop tard pour se mobiliser! Comment ? Avant tout il faut signer les pétitions, celle lancée par le Front National : il suffit de cliquer ici ; de même pour la pétition lancée par la Ligue de défense des conducteurs : ici. Ça prend quelques secondes et c’est important. Et si demain tous ceux qui en ont assez, des flashes, des PV de stationnement qui explosent, de la privatisation des contrôles, descendent dans la rue pour dire ça suffit. Alors les choses commenceront à changer sérieusement.

    Bureau de Bruno Gollnisch – BV- Bruxelles le 16 janvier 2018

    https://gollnisch.com/2018/01/19/80km-h-routes-macron-stop/

  • La politique autrement ? Un slogan creux, creux, creux !

    Dans cette tribune du Journal de Montréal [12.01] Mathieu Bock-Côté pointe la réduction du politique à la seule gestion et même bien souvent à un simple leurre. «Avant de faire de la politique autrement, nos politiciens auraient intérêt à faire de la politique, tout simplement. » A condition de savoir ce qu'il y a dans le politique, au sens plein, de supérieur et même de sacré.   LFAR  

    1841033494.jpgChaque fois que j’entends quelqu’un nous annoncer qu’il fera de la politique autrement, je me demande qui, dans la foule, le croit vraiment ou fait même semblant de le croire. 

    Je ne connais pas de slogan plus vide, plus creux, plus usé. On ne sait jamais à quoi il réfère et ce que veulent dire ceux qui nous le servent, sinon qu’ils semblent vouloir dire qu’ils seront plus gentils et respectueux que ceux qu’ils veulent remplacer. Et j'avoue que me méfie de ces politiciens qui se veulent tellement vertueux qu'ils se révèlent finalement impuissants et incapables d'avoir une emprise sur la société.

    La politique, quoi qu’on en pense, a quelque chose d’éternel. Il s’agit de prendre le pouvoir, de l’exercer, de lutter pour le conserver, et cela, idéalement, pour servir le bien commun, même si ce dernier reste difficile à définir puisqu’on en trouve plusieurs conceptions dans une société. La politique n’est jamais purement transparente et a toujours quelque chose de conflictuel. Car il y a toujours plus d’une personne à se vouloir chef et plus d’une équipe qui veut gouverner. Celui qui redoute le conflit et ne tolère pas d'être critiqué n'a pas grand chose à faire dans la vie publique.

    Évidemment, il y a de bons politiciens et de mauvais politiciens. Ils n’exercent pas tous leur art avec le même talent. Il y a des politiciens qui ont une autorité naturelle et le charisme correspondant. Il y en a qui ne parviennent pas à se faire aimer mais qui ont un talent véritable pour bien administrer la société. C’est comme cela depuis toujours et il en sera toujours ainsi. Cela ne changera pas tant que la bête humaine ne changera pas.

    Évidemment, qui reste au pouvoir trop longtemps s’encrasse. C’est à ce moment que se développe une tendance au népotisme. Quand un clan s’empare de la cité, qu’il la gère en fonction de ses avantages exclusifs, il corrompt presque inévitablement les institutions. Il faut alors faire le ménage, remplacer une élite par une autre, changer de personnel politique et donner de nouvelles orientations collectives. Tout cela relève de la politique éternelle.

    De temps en temps, il faut un pouvoir d’expérience. De temps en temps, il faut rajeunir le pouvoir. De temps en temps, il doit s’exercer fermement. De temps en temps, il doit s’exercer plus consenssuellement. De temps en temps, il faut le contester ouvertement. Évidemment, au fil de l’histoire, le pouvoir s’est exercé à travers différents régimes, et la démocratie est celui que nous privilégions puisqu’il est fondé sur l’indispensable consentement populaire, que nous tenons avec raison pour quelque chose de sacré.

    Mais il s’agit toujours, néanmoins, d’exercer le pouvoir, et le pouvoir relève non seulement de la participation et de la délibération mais aussi de la décision. La rhétorique sur la politique autrement sert en fait à occulter une question bien plus importante: que veut-on faire avec le pouvoir ? En d’autres mots, en parlant toujours dans le vide de processus et de méthode alternative de gouvernement, on oublie de parler des finalités et du projet que l’on souhaite mettre de l’avant. C’est pourtant de cela dont on devrait parler en politique. La politique est-elle encore capable de porter un projet et d'inspirer à un peuple une mobilisation collective pour un avenir différent?

    En d’autres mots, avant de faire de la politique autrement, nos politiciens auraient intérêt à faire de la politique, tout simplement. C’est-à-dire qu’ils ne se contentent pas de gérer la société au rythme de l’actualité médiatique, qu’ils ne se soumettent pas aux juges ou aux fonctionnaires et qu’ils s’emparent des enjeux de fond qui traversent la société. Des politiciens qui sont à la hauteur des questions qui façonnent notre temps et qui croient en la politique. C’est cela qui nous manque, aujourd’hui.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • LES MÉDIAS DOMINANTS SONT LES PREMIERS PROPAGATEURS DE FAUSSES NOUVELLES

    snopes-fake-news-sites.jpg

    La médiasphère parisianiste endogame (MPE) est visiblement prise de panique depuis quelques années, tandis qu’une information alternative disponible principalement (et gratuitement) sur Internet (Boulevard Voltaire en est l’indiscutable preuve vivante, depuis cinq ans d’existence) prolifère et semble faire la joie de ceux de nos concitoyens qui ont fini par se lasser du discours monocolore, uniforme, biaisé et insipide journellement déversé par la presse « mainstream ».

    Attendu que la résistance s’organise peu à peu sur la Toile et les réseaux sociaux, ces médias subventionnés (par le contribuable ou la publicité) ont donc décidé de riposter par la mise en place de « décodeurs » (au Monde ou sur France Info) visant soi-disant à démêler le vrai scoop journalistique (estampillé « carte de presse ») de la fausse nouvelle forcément forgée et diffusée par les mains inexpertes des pieds nickelés de « l’extrême droite ».

    Récemment, c’est-à-dire depuis les vœux d’Emmanuel Macron à la presse, cette même MPE, prenant complaisamment le relais de l’Élysée, a opportunément saisi l’occasion de vilipender les « fake news ». Toujours l’insaisissable (mais bien commode) extrême droite en ligne de mire à laquelle (on ne prête qu’aux riches) on associera bien volontiers des suppôts de Vladimir Poutine et de Donald Trump.

    Sur le modèle des « Bobard d’or » imaginés par le talentueux Jean-Yves Le Gallou de la fondation Polemia, le président des États-Unis vient, précisément, de décerner ses « Fake News Awards » à la chaîne d’information CNN, au New York Times, au Washington Post ou encore au Time Magazine pour avoir publié des informations « fausses et malhonnêtes » dont l’objectif était de discréditer la campagne comme l’élection et les premiers mois de son mandat.

    On observe que la notion de « fake news » est d’usage et de sens variables à Washington et à Paris. De ce côté-ci de l’Atlantique, son utilisation constitue, à l’évidence, une étape supplémentaire dans la lutte ouverte (et à mort) contre la presse alternative. Se profile, à terme, un contrôle étatique sévère de l’Internet destiné à étouffer toute expression dissidente. 

    De plus, comme le remarquait Alain de Benoist, cette notion présuppose « que les “nouvelles” sont soit vraies, soit fausses », ajoutant qu’« en matière d’information, la vérité est qu’il n’y a pas de vérité (absolue). L’information objective n’existe pas : elle est toujours le reflet de la subjectivité de qui la fournit. Il y a seulement des journalistes qui s’efforcent d’être honnêtes, et d’autres qui ne le sont pas » (Breizh Info, 8 janvier).

    L’emploi de cet affreux anglicisme n’est évidemment pas neutre, puisqu’il s’agit de susciter dans l’inconscient collectif une opinion d’autant plus négative que les « fake news » sont imputées à des ennemis politiques apparentés à la Bête immonde et plus ou moins en cheville avec l’étranger.

    Or, ces « fake news » sont bien le fait des grands médias à partir du moment où, comme le soulignait Vladimir Volkoff, ils ressortissent purement et simplement à « la désinformation [qui] consiste à propager délibérément des informations fausses prétendues de source neutre, pour influencer une opinion et affaiblir un camp » (Petite Histoire de la désinformation, Le Rocher, 1999). La preuve en est que cette presse prétendument probe et vertueuse en vient même à fabriquer de fausses « fake news » en faisant passer pour telles une vidéo parodique diffusée par le FN lors de la présidentielle (dénonçant, en l’espèce, les collusions de la présidente de France Télévisions avec le pouvoir).

    http://www.bvoltaire.fr/medias-dominants-premiers-propagateurs-de-fausses-nouvelles/

  • Notre-Dame des Landes et après ? - Journal du Jeudi 18 Janvier 2018

  • Femmes SDF en France : Elles vivent dans la rue pendant que les migrants dorment à l’hôtel

    On estime qu’en France, les femmes représentent 40% des sans-abri. 2 SDF sur 5. Elles sont de plus en plus nombreuses, mais personne ne les voit, ou si peu. Elles se rendent parfois invisibles, à cause des risques d’agression, plus grands quand on est une femme.

    Elles s’appellent Myriam, Barbara, Katia, Martine, elles tracent leur route et essaient de s’en sortir. Elles sont plus vulnérables et constituent souvent des proies. Pour se protéger, elles se cachent jusqu’à se rendre invisibles. Elles se cachent dans les cages d’escaliers ou les parkings.

    Rupture, divorce, accidents de la vie? A Paris, elles seraient 7 000 à vivre dans la rue. Leur situation est souvent plus précaire et dangereuse que celle des hommes. Barbara, Martine et Myriam évoquent leur réalité. Une rupture familiale, un divorce qui tourne mal, un accident de vie, chacune à son histoire.

    Elles tentent de se reconstruire afin de renouer avec leurs proches, retrouver leurs enfants et leur dignité. Elles expliquent à quelle pression bien spécifique elles sont soumises et pourquoi elles sont forcées de se cacher pour passer inaperçues.

  • Le politicien professionnel ne veut pas votre bien

    Le politicien professionnel est sans doute un mal nécessaire de la démocratie mais ce n’est ni un gentil ni un altruiste

    Par Dominique Philos.
    Un article de Témoignage fiscal

    Ex: https://www.contrepoints.org

    Les quelques réflexions qui suivent m’ont été inspirées par l’attitude de Thierry Solère, député Les Républicains, par ailleurs visé par une enquête fiscale, qui a changé « d’écurie » pour passer à LREM et qui s’est accroché à ses fonctions de questeur pour des raisons financières (doublement de l’indemnité de base de 5.600 € par mois) mais aussi de pouvoir ; et qui a dû s’incliner… de très mauvaise grâce tout en risquant finalement d’être exclu de LREM pour des petits arrangements entre amis avec Urvoas, ancien ministre socialiste de la Justice.

    Faire de la politique son métier

    Le politicien professionnel fait de la politique son activité exclusive mais reste marginal par rapport au nombre total d’élus, qui sont majoritairement des non professionnels. Or, il peut apparaître singulier de vouloir faire carrière dans un secteur qui relève en principe du seul mandat électif périodique ; lequel rend nécessairement aléatoire, en fonction du résultat des élections, toute projection de carrière.

    On connaît pourtant des politiciens professionnels qui ont eu quarante ans ou plus d’activité exclusivement politique ; ce qui justifie que l’on s’intéresse un peu à eux.

    Nul besoin de diplôme pour se lancer en politique ; il suffit d’avoir de l’audace, de l’ambition, pas trop de scrupules, une élocution aisée, une aptitude à mentir et à dissimuler.

    Le politicien professionnel cultive l’amitié politique et les réseaux essentiellement à des fins de Cursus Honorum et de pouvoir. Son ambition est d’arriver aux fonctions les plus prestigieuses et il va tout faire, une fois arrivé à la position convoitée, pour s’y maintenir.

    Les arguments du politicien professionnel pour être élu

    Le discours du politicien tourne toujours autour du même sujet et utilise toujours les mêmes arguments : Votez pour moi, je vais assurer votre bonheur et, évidemment, la population ne demande bien souvent qu’à croire aux belles promesses du politicien qui n’hésitera jamais à caresser l’électeur dans le sens du poil !

    La réalité qui se cache derrière ce discours est un peu plus nuancée… réalité qui révèle souvent une distorsion entre l’éthique affichée et des petits accommodements personnels.

    Le cadre d’action du politicien professionnel, spécialement en France, est l’État car c’est lui qui lui donne sa légitimité et ses moyens d’action tout en exploitant le besoin de protection et d’assistanat d’une partie notable de la population qui ne demande pas mieux que d’être prise en charge par un État présenté comme protecteur, de la naissance à la mort, avec un travail, une sécurité sociale, des vacances, des colonies de vacances, une retraite et un logement fournis par ce même État.

    Seulement, pas besoin de creuser bien longtemps pour s’apercevoir de la vacuité du discours car :

    Quand il promet qu’il va verser des aides sociales, il oublie juste de vous dire que ce n’est pas son argent qu’il va distribuer mais celui extorqué à d’autres, voire même, comble de l’ironie et du cynisme, à vous-même, mais le tout est de vous convaincre.

    Quand il promet des services publics gratuits, l’illusion trompeuse de la gratuité laisse à penser que le politicien œuvre pour le bien public, or si les services publics sont gratuits pour certains c’est qu’ils sont payés par d’autres ; les fonctionnaires ne sont pas des bénévoles.

    L’illusion maintenue avec l’argent public

    Quand il prévoit de financer des investissements (« ici l’État investit pour votre avenir»), il oublie juste de vous dire que ce sont vos impôts qui sont investis et que le politicien sait surtout dépenser avec prodigalité l’argent des autres ! Par ailleurs, les miracles accomplis par les politiciens se résument bien souvent à une illusion provoquée par l’escamotage des coûts réels des dépenses financées par l’impôt.

    Quand il promet la création d’emplois, en fait, il ne crée pas d’emplois, au mieux il peut seulement recruter des fonctionnaires qui ne sont pas des emplois productifsmais uniquement des emplois payés par les impôts des autres. Il peut aussi distribuer vos impôts par le biais de subventions pour attirer des entreprises susceptibles de créer ces emplois.

    Finalement, la constante est que le politicien professionnel promet beaucoup en dépensant votre argent !

    Les  buts réels du politicien professionnel

    Contrairement à ce qu’il tente de faire croire, le politicien professionnel ne veut pas votre bonheur, il veut essentiellement le sien et fera toujours passer ses intérêts avant ceux de ses électeurs. Le politicien a, avant tout, pour but le pouvoir et l’argent (et le sexe en prime, parfois) mais il préfère faire croire à son engagement altruiste ; c’est à la fois plus glorieux et plus valorisant pour son ego… souvent largement dimensionné. On a quelquefois parlé d’hubris à propos de certains.

    En outre, il n’hésitera pas à sacrifier les intérêts de ses électeurs aux siens propres notamment lorsqu’il obéit à des directives d’appareil ; même si celles-ci sont contraires à l’intérêt de ses concitoyens. Car il est avant tout dans le calcul politicien.

    Ayant accès aux fonds publics, il va utiliser, en tant qu’élu, votre argent à son bénéfice personnel d’une part pour s’assurer un train de vie tout à fait confortable(on se souvient de la gauche caviar) et d’autre part pour assurer sa réélection c’est-à -dire son maintien en place.

    Pour cela, il faut qu’il soit populaire et surtout qu’on le voit et qu’on ne l’oublie pas. Il va donc sur les plateaux télé et participe à tous les évènements médiatiques (y compris à l’enterrement d’un chanteur populaire) pour y être vu ou pour discourir de sujets dont parfois il ignore tout. Il va aussi tenter de contrôler son image et notamment acheter la presse, avec vos impôts, pour qu’elle parle de lui favorablement ; car quoi de mieux qu’une presse subventionnée et complaisante et d’autant plus complaisante qu’elle dépend du politique pour sa survie.

    La manipulation de la population

    Il n’a échappé à personne que les politiciens professionnels exploitent tous les ressorts psychologiques, et quelquefois les plus vils, des électeurs pour arriver à leurs fins (cupidité, jalousie, victimisation …). En fait, le politicien professionnel se crée une clientèle c’est-à-dire qu’il va prêcher dans le sens des idées de la fraction de la population visée afin de recevoir son assentiment ; l’électorat n’étant finalement perçu que comme un marché à conquérir (le marketing politique n’est pas un vain mot).

    La désignation de boucs émissaires et de la responsabilité des autres est aussi bien une technique classique pour attirer un électorat que pour détourner l’attention et éluder ses propres responsabilités car, vous l’aurez peut-être remarqué, mais le politicien professionnel n’a jamais tort et ne se trompe jamais ! On l’a compris : la lâcheté ou, à tout au moins, le manque de courage est aussi un de ses traits de comportement.

    Il cherchera et trouvera, au moyen d’explications simplistes, des responsables à la situation et à l’insatisfaction de sa clientèle, et, de ce fait, il n’hésitera pas à s’attaquer aux étrangers, à l’Europe, aux riches, aux banques, aux juifs fraudeurs fiscaux qui « ruinent le pays » en n’acceptant pas la spoliation, à des profiteurs hypothétiques étant entendu que les profiteurs sont toujours les autres … tout en exploitant la crédulité, les sentiments xénophobes et la peur de la population.

    Manipuler l’opinion

    La promesse de faire payer les autres, surtout les autres, ne peut d’ailleurs que recevoir l’assentiment d’une population qui rêve du « grand soir » et qui a tendance à se victimiser.

    De ce fait, il n’aura aucun scrupule à manipuler l’opinion et à mentir pour parvenir aux fonctions qu’il convoite et utilisera à cet effet toutes les ressources de la démagogie et du clientélisme (il peut même défendre des idées auxquelles il ne croit pas) ; le cynisme étant d’ailleurs un mode ordinaire de gestion du politicien qui reste, quoiqu’il arrive, un opportuniste.

    L’électeur n’apparaît finalement être, dans ce schéma, qu’un instrument, un moyen pour permettre au politicien professionnel d’arriver à ses fins car le tout c’est d’être élu !

    Le rêve du politicien est en fait de contrôler la population qui devient soumise et obéit ; ce qui est facile dans les régimes autoritaires de type URSS ou Allemagne nazie mais est évidemment plus compliqué dans les démocraties où il est nécessaire de recueillir l’assentiment, au moins passif, des populations.

    Le politicien n’a alors que deux solutions : acheter les électeurs avec l’argent… des autres en organisant des transferts autoritaires de richesse au profit de sa clientèle ou leur faire peur afin de les rendre plus réceptifs, plus malléables à son discours. L’écologie, je devrais plutôt dire l’hystérie réchauffiste, (on nous parle désormais d’urgence climatique) est l’archétype du sujet qui permet de conditionner la population pour lui faire accepter une vérité officielle et la contraindre à accepter des contraintes et des impôts qu’elle n’accepterait pas autrement.

    C’est juste une version actualisée de la carotte et du bâton.

    L’envers du décor est que le jour où il faudra solder les dettes de l’État et sa dette colossale (pour l’instant arrêtée à 2.200 mds €), ces mêmes politiciens sauront vous expliquer qu’il faut payer, mais de responsable… vous n’en trouverez pas ; car, et c’est le défaut de notre démocratie, le politicien peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir de sanction (à part électorale), à la grande différence d’un mandataire social (gérant ou PDG de société) qui, s’il gère mal, sera révoqué très rapidement et fera probablement un séjour en prison.

    En outre, volontiers moralisateurs, les politiciens professionnels font preuve d’une bonne dose de vénalité et d’absence de scrupules. En témoigne la liste, arrêtée en 2013, de 160 politiciens de tous bords condamnés (ici).

    Rapporté au nombre total d’élus (5 ou 600.000), ce nombre est certes dérisoire mais si on le rapporte aux 577 députés et 348 sénateurs, la proportion devient alors beaucoup plus significative parce que, on omet en général de vous le dire, les politiciens condamnés sont la plupart du temps des politiciens professionnels.

    Le verrouillage du système

    Les politiciens ont su organiser le système de telle façon qu’on ne peut plus se passer d’eux et le système électoral fait qu’il suffit de recueillir l’assentiment de la plus forte minorité pour arriver au pouvoir (puisque la démocratie moderne n’est pas le gouvernement par la majorité mais bien celui de la plus forte minorité) bien aidé en cela par un système électoral à deux tours calculé pour éliminer les concurrents, éviter la dilution des votes et canaliser l’électorat !

    De plus, il est nécessairement en faveur de l’accroissement du rôle de l’État, et si vous y prêtez un peu attention vous observerez que les politiciens professionnels évoquent souvent le rôle, l’importance et les missions de l’État pour la raison qu’il va en résulter pour eux une augmentation parallèle de leur pouvoir sur la société ; lequel va leur permettre, en s’ingérant et en légiférant sur tous les aspects de notre vie, de devenir des intermédiaires ou des arbitres indispensables.

    L’opportunisme plutôt que les convictions

    En fait, si l’on y regarde bien, l’utilité du politicien est tout à fait marginale et on connaît des cas où des États ont pu fonctionner sans gouvernement et sans dommage pendant de longues périodes (en Belgique notamment pendant 18 mois).

    Opportunisme, clientélisme, ambition démesurée, veulerie et vacuité sont les traits de comportement habituels du politicien professionnel et vous pouvez lire l’article de Nathalie MP sur son site (ici). Il vous éclairera sur la réalité de la politique française et « l’engagement » de politiciens sans conviction mais opportunistes.

    Vous me direz : On ne demande pas aux politiciens d’être gentils mais d’être efficaces et compétents.

    Seulement, le problème est qu’ils sont très rarement compétents et donc, a contrario, le plus souvent sont totalement incompétents et s’en remettent aux spécialistes c’est à dire …. à l’administration.

    En fait, le politicien professionnel est le plus souvent un individu ordinaire, sans talent, sans compétence, vénal et sans scrupule qui exploite la naïveté de ses électeurs et n’hésitera pas à mentir pour justifier ses propres actions (on se rappelle la déclaration de celui-là selon laquelle « il ne pouvait pas dire la vérité aux français car ils ne comprendraient pas »).

    Finalement, bien qu’omniprésents, il ne faut surtout ne pas se faire d’illusion quant à leurs convictions et leur rôle dans la société. Le politicien professionnel est sans doute un mal nécessaire de la démocratie mais ce n’est ni un gentil ni un altruiste.

    Je ne sais pas si cela peut vous rassurer mais c’était déjà le cas sous la République Romaine du temps de Jules César. Nous n’avons visiblement pas fait beaucoup de progrès depuis.

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  • DE LA DELIQUESCENCE VERS LA DECADENCE ET LE DECLIN.

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    Pieter Kerstens

    Pendant une trentaine d’années, j’ai connu en Espagne les commémorations appelées « Los Moros y Cristianos ». Ces fêtes qui honoraient la date anniversaire des batailles entre Chrétiens et Musulmans se déroulaient chaque année sur les lieux de la délivrance des villes et des villages par les armées espagnoles tout au long de la Reconquista : de la bataille de Covadonga en 711 par le roi Pelayo jusqu’à la reconquête de Grenade à la Noël de 1492, par la reine Isabelle la Catholique et le roi Ferdinand d’Aragon.

    C’est donc en hommage à cette lutte et aux victimes de l’occupant islamiste, que durant des siècles, les municipalités ont organisé ces festivités. Mais vers les années 1980, et la montée de la démocratie totalitaire, les autorités locales et provinciales ont imposé le« politiquement correct », le « vivr’ensemble », le« Touche pas à mon pote !» et autres niaiseries destinées à culpabiliser les hispaniques et à occulter l’invasion musulmane qui occupa la péninsule pendant 8 siècles. Fin donc de ces fêtes populaires.

    La fierté espagnole en a fortement été affectée et c’est tout juste si les Espagnols n’ont pas du se repentir et se flageller pour avoir bouté les envahisseurs hors de leurs terres natales.

    Durant la période de 1980-2000, il en a été de même pour le déboulonnage des statues, le démontage des monuments, le martelage des inscriptions sur les façades, le remplacement des plaques de rues, de places, d’avenues et de boulevards, et forcément in fine, l’interdiction de commémorer le 18 juillet, date historique de l’Appel du Général Francisco Franco Bahamonde en 1936 à combattre l’hydre marxiste et les laquais du Front populaire, admirateurs de Staline, issus des élections de février 36’.

    De ces pages d’Histoire, les socialos-écolos-libéralisés espagnols ne veulent pas entendre parler !

    Et les Inquisiteurs de la Pensée Unique pourchassent sans répits nos camarades phalangistes qui, au nom de la liberté de conviction, exigent le respect des vérités historiques et le débat sur les criminels marxistes !

    Nous vivons une époque de gens sans culture, sans recul, sans profondeur, sans réflexion, qui se vautrent sans retenue dans la sensiblerie la plus vulgaire…et des rassemblements grotesques.

    Des pisses-froid engoncés dans l’aseptisé, la société « citoyenne » ; des bien-pensants bornés, des handicapés des neurones, le cul vissé devant leur télé, sans imagination, imperméables à la beauté, à la métaphore et à la poésie…

    Des ignares qui détestent qu’on leur rappelle que s’élever au-dessus de « l’état sauvage » est un combat difficile, périlleux, permanent et que pouvoir affronter la mort est salutaire, mais que nier son existence est une folie qui conduit à la violence la plus incontrôlée, comme on le constate très régulièrement dans nos banlieues et les transports publics.

    Des émasculés plus prompts à rejoindre les lobbies LGBT, les sectes véganiennes ou les cercles de défense de la mouche Tsé-Tsé, que de se précipiter au secours des ados ou des vieillards agressés par les racailles dans la rue.

    On vit un règne des minorités sectaires et dogmatiques, encensées par le pouvoir médiatico-politique.

    Les charlatans du prêt-à-penser nous imposent les éoliennes (réelle catastrophe en bilan CO2), l’interdiction de la voiture et le colmatage de la couche d’ozone dans l’atmosphère.

    Des tas de gens militent pour l’interdiction de la corrida, et c’est désespérément l’image de notre époque, tout comme ceux qui combattent le gavage des oies et la vente des Foies Gras, réelle merveille gastronomique française depuis des siècles et appréciée dans le monde entier !

    C’est l’une des tares de notre époque : interdire, supprimer, contrôler avec la bonne conscience, avec la certitude de ce que l’on désapprouve, ce que l’on ne comprend pas, et pour quoi faire ?

    Comme à Barcelone : transformer les arènes en Centre Commercial ? Quel progrès, quel symbole ?

    Temple de l’hédonisme pour petits-bourgeois. Ceux qui se drapent dans la défense des animaux et qui ne voient que la bête et le sang, ne comprennent rien. Ils sont hors sujet.

    Des fanatiques dont les sens sont tellement atrophiés qu’ils ne comprennent rien à ce qui se joue dans l’arène. On pourrait les plaindre, s’ils n’avaient pas la certitude inébranlable qu’il faut interdire la corrida.

    Le taureau est la Force, il est la Peur, il est le Courage, il est la nuit, la nature, la chance, le mystère, la vaillance, la malchance, la Vie … la Mort.

    Et la Vie est un combat contre le monde, contre les monstres, contre soi-même.

    Le sang peut couler, la peur existe et la mort guette et n’oublie personne.

    La tuerie des Ramblas à Barcelone en août 2017 est là pour nous le rappeler : l’homme est un tueur.

    Le matador sait tout cela. Il nous offre d’y penser, en mettant sa vie en jeu, avec grâce, intelligence, beauté, panache et désespoir…

    L’argent et le sexe mènent le monde. Le Pouvoir fascine et corrompt. Les salauds, les profiteurs, les charognards, les pervers et les prédateurs sont partout, comme les ignorants, les fainéants et les malfaisants. Anatole France a écrit : «  Le méchant se repose parfois. Le sot jamais. »

    C’est sûrement pour cela que les anti-corridas et les ennemis du Foie Gras sont infatigables. Et quand on additionne les deux, les méchants et les imbéciles, cela fait un sacré paquet et çà montre assez que le monde n’est décidemment pas très hospitalier.

    Les gens, peut-être pas tous, mais la plupart, sont des ordures, bien plus dangereux que n’importe quel taureau. Surtout ceux que le doute n’habite pas. Ceux qui croient dur comme fer en quelque chose, quelque soit leur croyance. Ils finissent par se transformer en Inquisiteurs de la Pensée Unique et en ayatollahs du Politiquement Correct, prêts à en faire baver à leur prochain, à l’exemple des Khmers verts qui nous imposent leurs utopies sectaires, avec un métissage à tous les étages.

    Je préférerais toujours le toréro aux crétins pleins de certitudes étriquées, aux hypocrites qui lancent des anathèmes et qui n’obéissent pas eux-mêmes à leurs règles imbéciles…

    Voyez les pourriticards du Régime !

    Ces donneurs de leçons, ces moralisateurs, religieux, politiques, tous ceux qui font semblant de savoir ce qui est bon pour les autres, ces élus qui se vautrent dans le luxe aux frais du contribuable en faisant des discours sur les sacrifices et la rigueur et qui détournent ou dilapident l’argent des impôts qui augmentent sans cesse…

    Les bons Chrétiens qui font semblant d’être indifférents à l’argent et au sexe, mais qui s’en gavent à la première occasion. Et ces bons Musulmans qui picolent en cachette et vont se taper des putes en Bulgarie ou en Thaïlande. Tous ceux-là ne s’appliquent jamais à eux-mêmes leurs préceptes si convenables et si bénéfiques.

    EUX, ils sont au-dessus ; EUX, méritent mieux ; mieux que « ceux d’en bas », mieux que les « sans-dents ».

    Ah, quelle est belle la société qu’ils nous préparent : sans voitures, sans énergie nucléaire, sans feu de bois dans l’âtre familial, sans livres d’Histoire, sans Foie Gras ni entrecôtes saignantes.

    Une société inodore, incolore, insipide et ….sans convictions, ni liberté d’expression !

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  • Macron à Calais : La répétition en Marche, par Etienne Defay

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    9032-20180119.jpgIl nous étonnait depuis six mois en recyclant les vieux slogans tout en les faisant passer pour des formules innovantes et audacieuses. Il maîtrisait comme personne l’art de ménager la chèvre et le chou. Prônant le conservatisme avec Blanquer, défendant la fermeté avec Collomb tout en ménageant le laxisme avec l’affable Nicole Belloubet. Sa tournée en Afrique était dans les mêmes tons : faire acte de repentance tout en souhaitant tourner la page puis humilier un président africain dans la pure tradition françafricaine.
    Humanité et fermeté, le concept éculé

    Bernard Cazeneuve, Claude Guéant, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls… Tous ont utilisé cette formule, tous ont prôné le concept. Et tous ont occupé la place Beauvau. Emmanuel Macron n’a donc rien inventé et l’Elysée utilise des éléments de langage de premier flic. Un slogan évidemment repris par ce concept novateur qu’est la République en Marche, et nous voyons depuis quelques heures le sémillant Benjamin Griveaux le rabâcher à tous les médias sur tous les formats comme si la formule sortait de quatre heures de « brainstorming ».

    Il faut dire qu’il y avait un enjeu derrière ce déplacement calaisien. Critiqué jusque dans son propre camp et par ses amis les plus proches, Emmanuel Macron se devait d’assumer et de porter sa loi Immigration. Si l’indigence des réformes proposées n’est plus à démontrer, il y avait un symbole à défendre. Encore une guerre de communication, encore des débats ne reposant sur rien. Mais telle est la métapolitique en vogue. Opposer du vent au vent pour faire tourner les grands bras des moulins. La guerre n’est pas dans le concret, elle porte sur les sondages et les annonces. Raymond Devos armé d’un accordéon avait bien prophétisé notre Président : « Quand on tape à droite ça siffle à gauche, quand on appuie à gauche ça siffle à droite et à l’intérieur c’est du vent. »

    Tiédeur quand tu nous tiens

    En bref, notre réincarnation louis-philippesque a encore montré toute la mesure de son talent à Calais ce mardi. Tapant sur les doigts des forces de l’ordre qui n’en demandaient pas temps, il a déclaré que désormais l’Etat prendra en charge l’aide logistique et humanitaire. Au grand dam des associations pour qui Calais est devenue un argument idéologique de poids. Et des forces de l’ordre qui se sont vues réclamer davantage de déontologie. En fin de compte, l’exécutif a fait une démonstration de communication impeccable, cela le locataire de l’Elysée nous y avait habitués avec la précision et le brio qu’on lui connaît. Et puis, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas le lui concéder. En revanche, on attend toujours les actes concrets. Par exemple, Emmanuel Macron a annoncé une prime spéciale pour les forces de l’ordre stationnées à Calais. Comment et sous quelle forme ? C’est un autre sujet.

    Le Président souffle donc le chaud et le froid en permanence, une stratégie qui n’étonne plus personne, car toute personne mélangeant de l’eau chaude et de l’eau froide connaît le résultat final : de l’eau tiède. Il en va de même pour la politique.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 18 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/209159/migrants-de-calais-la-repetition-en-marche-par-etienne-defay/

  • Trois remarques du FN suite à l’annulation du transfert vers Notre-Dame des Landes

    6a00d83451619c69e201b7c9464473970b-200wi.jpgIntéressantes remarques de Pascal Gannat, conseiller régional FN des Pays de la Loire et vice-président du groupe :

    "La décision du Président de la République Emmanuel Macron et du gouvernement d’Edouard Philippe sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes appelle 3 réflexions

    -L’archaïsme du fonctionnement des institutions politiques et administratives, pratiquant l’opacité sur les contrats avec VINCI, incapables de prendre les décisions nécessaires dans des délais évitant les divisions et le blocage du développement de Nantes Atlantique depuis 10 ans, ainsi que du schéma des infrastructures de circulation autour de la Métropole Nantaise et cet aéroport.

    -La tolérance inadmissible dont ont bénéficié des groupes ultra violents se disant Antifas, occupant des portions de la ZAD et saccageant régulièrement les centres villes de Nantes et de Rennes : leur évacuation et leur dissolution est un impératif de sécurité et de paix civile.

    -L’erreur politique de la majorité de la droite et du centre de Bruno Retailleau puis de Christelle Morançais qui ont fait alliance avec le PS pour soutenir NDDL, puis ont fait voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle : ils ont été balayés aux législatives dans notre région et viennent de subir une réplique de ce tsunami avec la décision de ce jour. Ce n’est pas avec Emmanuel Macron que la droite LR rebâtira une majorité dans l’avenir, y compris en Pays de Loire aux prochaines élections régionales, mais avec la Droite nationale."

    Michel Janva

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