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lobby - Page 1139

  • Les droits de l’être humain s’acquièrent et se méritent

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    Bernard Plouvier

    Tous les hommes naissent inégaux. Quelques-uns naissent avec des droits, hérités du labeur, des efforts, des sacrifices de leurs ancêtres en faveur de la patrie. Les fameux droits de l’homme (comme ceux de la femme et de l’hybride inclassable) ne sont que l’apanage des seuls citoyens.

    Au XVIIIe siècle, lorsque Thomas Jefferson a lancé sa phrase qui a servi de fondement à l’Occident moderne : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droits », n’importe qui comprenait qu’il ne pensait qu’aux seuls citoyens, nullement aux esclaves, parfois moins considérés que ne l’étaient les chevaux, et que la maxime n’avait de valeur que dans les pays où la majorité des humains ne vivait pas dans l’esclavage.

    En 1776, nul ne se serait avisé de parler des droits du moujik, du coolie chinois ou des sujets soumis aux caprices des rois africains et des sultans mahométans. De nos jours encore, un enfant de pauvre né en Amérique cocaïnée, en Afrique, au Moyen Orient, en Corée du Nord naît sans droit, étant exposé à quantité de risques, dont la mort violente prématurée n’est pas forcément le pire si l’on croit au mythique paradis.

    L’Isonomia, notion née en Grèce antique au 6e siècle avant JC - soit l’égalité de tous devant la Loi - ne fut jamais qu’une affaire de citoyens. Les étrangers ne jouissaient pas des mêmes droits que les citoyens. Quant aux esclaves, ils étaient des « choses », négociables, utilisables, voire périssables à volonté. Les Athéniens firent sensation dans le monde grec, au 5e siècle avant JC, quand, par une loi, ils interdirent aux maîtres de tuer un esclave par simple caprice.

    Il ne peut y avoir de droits sans devoirs, c’est ce qu’avaient compris les rédacteurs de la Constitution de 1795, en l’An III de la Ière République française. Et l’on mesure notre déchéance d’Occidentaux, lorsque l’on compare le bon sens d’hommes qui avaient survécu aux bacchanales révolutionnaires à notre veulerie d’individus repus, autant de biens que de propagande lénifiante.

    Pour accroître les bénéfices de la grande distribution, l’on importe une énorme quantité d’immigrés, assez peu pourvus de talents immédiatement utilisables, mais qui découvrent avec stupeur qu’ils peuvent, au moins dans un premier temps, consommer sans travailler. Car, de nos jours, tout immigré, même clandestin (variantes : irrégulier, sans papier) a des droits, du seul fait qu’il existe et qu’il s'installe dans un pays réputé riche et accueillant.

    Dans son pays d’origine, il n’était qu’un paria, voire une future victime (ou « dommage collatéral ») des guerres de gangs, des guerres religieuses ou des guerres néocoloniales, soit un pion minime et parfaitement négligeable dans le jeu d’impérialismes rivaux. Débarqué en Occident, il devient une personne nantie de droits : à la nourriture, au logement et au vêtement, avant même d’être astreint (et pas toujours) au travail.

    Ce n’est pas du tout ce qu’ont vécu nos ancêtres, ceux-là mêmes dont le travail accumulé durant des millénaires a produit notre civilisation, avec son bien-être, dont la Justice fait partie. Et Justice ne signifie nullement complaisance ou bêtise.

    C’est une dangereuse sottise que d’importer d’énormes cargaisons d’hommes jeunes, d’autant plus avides de jouissances qu’on leur répète qu’ils ont des droits par le simple fait qu’ils sont arrivés dans l’el Dorado.

    Il existe, dans notre Occident, quantité d’individus de tous sexes et genres qui se sentent sexuellement frustrés ou insatisfaits et favorisent l’immigration dans l’espoir de trouver, sinon « l’âme sœur », du moins un compagnon ou une compagne de jeux amoureux. De la même façon, quantité d’idéalistes irréfléchis se font une joie de transférer leur capacité de sympathie, autrefois dévolue aux bébés phoques, aux baleines, aux forêts, etc. à nos « frères et sœurs en humanité ».

    En une époque où les revendications syndicales ne font plus vraiment recette, où le mariage et l’adoption pour les couples les plus bizarres sont devenus des articles d’usage courant, l’accueil des immigrés peut sembler une autre façon de cultiver leur droit à la différence et de témoigner de leurs capacités de nuisance pour les agité(e)s du bocal.

    La Nation de chaque pays d’Europe occidentale et scandinave n’a toutefois pas à se suicider pour plaire aux frustrés, aux idiots généreux avec l’argent des autres, aux niais adeptes de croyances politiques ou religieuses destructrices de l’Ordre et du Bien commun, en résumé : les anarchistes avec ou sans paillettes métaphysiques, les postmarxistes en cours de recyclage, les psychopathes avides de sensations fortes perpétuellement renouvelées.

    S’il est de rares lois enseignées par l’histoire des civilisations, il en est d’évidentes : un Droit, cela se mérite ; il n’existe pas de Droit sans Devoir ; être venu au monde n’autorise pas à jouir de biens sans les avoir gagnés.                       

    Le sujet des Droits de l’Homme est le terrain d’affrontement idéal entre l’esprit voué à l’Ordre et au bons sens (en littérature, on parlerait de classicisme) et le libéral, qui généralement parle plus vite qu’il ne réfléchit, mais opine dans le sens d’une générosité instinctive, volontiers irrationnelle (un romantique, en quelle que sorte).

    Dans son ultime opus (verbeux, comme à l’accoutumée), Parier pour l’homme (écrit en 1972 et paru l’année suivante de façon posthume), Pierre-Henri Simon a donné une excellente définition des grands libéraux qui ont empoisonné notre monde contemporain par leurs excès : « Le romantique crie pour prolonger l’écho de son inquiétude et met son génie à étendre la pagaille ».

    Effectivement, par manque de réflexion sur les fondements de la vie en société, l’Occident s’est engagé, durant les années 1960 sq., dans un déclin durable. Il est temps de repenser les notions de Bien commun, de Devoir envers le pays et de Souveraineté de l’État qui ne peut être dévolue qu’à la Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/13/les-droits-de-l-etre-humain-s-acquierent-et-se-meritent-6016624.html

  • Idée fixe, Astérix, sémantique

    L’avis (facultatif) d’Edouard Philippe n’a pas été suivi, celui de la Licra et du Crif (impératif? ) oui. Antoine Gallimard a annoncé qu’il renonçait finalement à rééditer les trois pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, considéré par beaucoup comme  le ou l’un des plus  plus grands écrivains français du XXème siècle. D’une censure l’autre, en 2011, le nom de Céline avait été retiré  du « Recueil des célébrations nationales » où il apparaissait, présence jugée incompatible avec les « valeurs fondamentales de la nation et de la République », avait  justifié Frédéric  Mitterrand, alors ministre de la Culture. La question après tout peut avoir sa pertinence: dans le climat actuel cette réédition par les éditions Gallimard était-elle en effet opportune, même accompagnée d’un appareil critique comme ce fut le cas au Québec? Outre l’intérêt littéraire et/ou historique que  les spécialistes de l’oeuvre de Céline prêtent à  Bagatelles pour un massacre, L’école des cadavres et Les beaux draps, les défenseurs de la publication arguaient du fait qu’ils étaient déjà intégralement consultables ou à la vente,  sans filtre, sur internet. Le journaliste politique Olivier Mazerolle déplorait hier sur RTL, dans l’émission On refait le monde, que l’annonce de la réédition des pamphlets puis finalement  de son  report sine die,  allait conforter dramatiquement  la paranoïa des antisémitecomplotistes. Sur cette même antenne, sa collègue Elisabeth Lévy, faisait part de ses sentiments partagés. L’un des arguments les plus audibles en faveur de la non publication  par Gallimard  a été formulé (une fois n’est pas coutume)  par  Arno Klarsfeld qui a rappelé que l’écrivain  lui même  s’était opposé à cette réédition… mais une fois publié un livre appartient-il encore à son auteur?  Commentant  Bagatelles, André Gide écrivait: « il va  de soi que c’est une plaisanterie. Et si ce n’était pas une plaisanterie, alors il serait lui, Céline, complètement maboul. De même lorsqu’il fait entrer parmi les juifs  de son massacre, pêle-mêle, Cézanne, Picasso, Maupassant, Racine, Stendhal et Zola. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus? Comment marquer mieux que l’on rigole ? »

    Mais l’époque n’était pas franchement à la rigolade, et le talentueux journaliste, écrivain et homme politique Léon Daudet,  pressentait la tempête à venir quand il  écrivait dans L’Action française en 1938:  « qu’on ne s’y trompe pas , ce livre  est un acte et qui aura peut-être, un jour, de redoutables conséquences. Bagatelles pour un massacre, c’est un livre carnassier , et qui paraît, sous un ciel  d’orage, à la lueur des éclairs. » Reste qu’il parait difficile de croire qu’en 2018 les émules plus ou mois illettrés des  Fofana et consorts  se seraient précipités dans les librairies pour acheter les pamphlets de Céline afin de  se conforter  dans leur haine des juifs;  ils n’ont pas vraiment besoin de ce type de lecture pour cela.

    Les militantes extrémistes du vieux dogme soixante-huitard  féministe,   les harpies  de la lutte contre les inégalités de genre,  déplorent ces derniers jours une autre publication. Celle de la tribune cosignée par  une centaine de personnalités féminines, dont l’essayiste Peggy Sastre ,  la comédienne Catherine Deneuve,  la critique d’art et écrivaine  Catherine Millet,  l’ex actrice X et désormais chroniqueuse Brigitte Lahaie. Elles  sont sorties du bois pour dénoncer dans Le Monde les chiennes de  garde et autres  hystériques du combat contre la domination  et la prédation masculine. Un blasphème insupportable pour une  gauche  féministe qui existe encore médiatiquement mais  de plus en plus marginalisée  - là aussi le principe de réalité triomphe toujours - ,  quelques mois après l’affaire Wenstein et la douteuse  initiative balance ton porc.

    Pourtant, si  la tribune qui a fait bondir les complices de Caroline de Haas et de Marlène Schiappa  prônait  « une liberté d’importuner (les femmes), indispensable à la liberté sexuelle », rappelait que si   «le viol est un crime », « la drague insistante ou maladroite n’est pas (pour autant)  un délit, ni la galanterie une agression machiste », elle prenait aussi bien soin de rassurer sur la pureté progressiste des intentions des signataires. Certes, en accusant les féministes autoproclamées de favoriser ce  qu’elles prétendent combattre : « Cette fièvre à envoyer les porcs  à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires. »

    Julien Sanchez, lui,  n’entend pas balancer le porc des assiettes de nos chères têtes blondes fréquentant les cantines scolaires de la ville de Beaucaire (Gard) dont il est maire. Dans un entretien accordé à Valeurs actuelles qui a fait un certain bruit et dont il s’est de nouveau expliqué lors de ses récents passages médiatiques, Julien a redit son refus d’assister « au grand-remplacement du porc à la cantine. » « Parce que je me suis bien rendu-compte que d’année en année, de moins en moins de porc était servi. C’est une viande qui est souvent produite en France et il est également normal que nous choisissions de soutenir l’agriculture française. Ce n’est pas mon rôle d’y renoncer pour des raisons religieuses. J’insiste sur cette raison parce qu’elle me semble suffisante et fondamentale. Mais il y en a d’autres, comme l’apartheid que cela engendrait de fait. Je me suis aperçu que depuis la mise en place de ces repas de substitution par l’ancienne municipalité (en 2008), les enfants musulmans mangeaient sur des tables à part. Sans doute par souci d’organisation, ces enfants étaient séparés des autres et c’est inacceptable là encore, dans une école publique (…). A Beaucaire, ces repas de substitution concernaient 150 enfants sur 600, donc beaucoup de familles, c’est vrai. Mais je suis allé en commission des menus rencontrer les parents et tous ceux qui étaient de bonne foi – y compris les parents musulmans – étaient tout à fait satisfaits de cette décision (…).  En France, en Gaule, on mange du sanglier depuis toujours, comme illustré dans Astérix ! »

    Si la renommée d’Astérix n’est plus à faire, celle du Front National est au moins équivalente chez nos compatriotes,  grande popularité de la marque FN qui pèse bien sûr dans le questionnement actuel sur un éventuel changement de nom du FN.  Marine fait entendre des arguments très audibles, très défendables quand elle affirme, ce fut encore le cas dimanche dernier lors d’une conférence de presse à Alençon, dans le cadre de la  huitième étape de sa tournée de Refondation,  qu’il y aurait des avantages tangibles à un changement de nom.

    « Si un nom contient une charge qui puisse susciter des craintes, ou (a) une charge émotionnelle qui soit trop forte, a-t-elle dit, et il semblerait que ce soit quand même le cas du Front National, alors il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire.»  « Si nous voulons que ce mouvement soit entendu, envisagé comme parti de gouvernement, susceptible de nouer des alliances, alors il faut que ceux qui éventuellement seraient tentés par cette alliance se disent il y a un nouveau mouvement qui tient compte de cette capacité.  Il faut que le FN termine sa mue de parti d’opposition, de contestation en  parti de gouvernement. Nous ne pouvons pas réfléchir en terme de nostalgie. »

    « Un parti politique est un outil qui doit servir à arriver au pouvoir. Ce n’est pas une fin en soi ». Et « nous devons non seulement continuer à pointer du doigt les incohérences, les défaillances, les carences de la politique qui est mise en oeuvre aujourd’hui mais nous devons être aussi capables de présenter aux Français les projets qui sont les nôtres ». Toutes choses qu’ont réussi, a souligné la présidente du FN pour s’en féliciter,   les  mouvements de droite nationale actuellement au pouvoir en Pologne, en Hongrie, tandis qu’en Autriche, nos amis  du Parti de la Liberté d’Autriche ( FPÖ) – parti  qui  n’a pas changé de nom depuis sa création en 1955 – faisaient leur entrée à des postes clés dans un gouvernement de coalition.

    Marine a souhaité que cette question soit librement débattue, et les réflexions de fond amènent parfois à des révisions. C’est le cas notamment du député Gilbert Collard qui a confié sur LCP mercredi qu’il avait évolué.  « J’étais pour et j’ai changé d’avis. » « J’ai été le premier à dire qu’il fallait changer de nom. Mais maintenant, j’en arrive à me dire que ça ne servirait strictement à rien de changer de nom.  Je pensais que changer de nom favoriserait le processus de dédiabolisation. Et puis je me rends compte que de toute manière, quel que soit notre nom, même si on s’appelait la Baie des anges, on nous stigmatiserait, on nous diaboliserait parce que c’est un instrument dont les partis dits de pouvoir ont besoin pour s’entendre,  pour justifier leur reniement  leur revirement. »

    Son collègue sur les bancs de l’Assemblée nationale, Bruno Bilde,  estime pour sa part que la période actuelle ne serait pas la plus propice  pour un chargement de nom du FN. Ajoutons avec Bruno Gollnisch que c’est le programme même défendu par les nationaux, d’opposition frontale à l’idéologie mondialiste, à l’effacement de nos libertés, de notre souveraineté, de notre identité, qui font de nous des  infréquentables aux yeux des  politiciens  lâches et  pusillanimes,  des  figures  du Système et autres  précepteurs d’opinions…

    Dans La  Croix, le militant de gauche et  spécialiste es FN  Jean-Yves Camus ne  dit pas foncièrement  autre chose:  « La direction du Front National (?) a l’impression que le nom du parti reste un handicap majeur qui l’empêche de faire une percée électorale. Elle estime aussi que cela lui ouvrira des alliances avec le reste de la droite. Mais il paraît peu probable que cela rende le FN plus éligible à une alliance avec Laurent Wauquiez puisque ses positions sur l’islam, la laïcité, la sécurité ne devraient pas évoluer (…). Dans ce cas, pourquoi en effet changer de nom ? Il ne suffit pas de prendre un nouvel emballage si le fond du discours reste le même. » Et si le fond de notre  discours changeait, si nous renions nos idéaux et nos valeurs,  quelle serait notre raison d’être ?

    https://gollnisch.com/2018/01/12/idee-fixe-asterix-semantique/

  • Arrêtez d’emmerder, d’infantiliser, de racketter les Français !

    soumission.jpgOublions  les 350 000 euros qu’Edouard Philippe a pris dans nos poches de cochons de contribuables   pour louer un avion privée entre Tokyo et Paris, le Premier ministre nous veut du bien! :  « Je sais que, si nous annonçons cette mesure, je serai critiqué. Mais je sais qu’elle va sauver des vies, et je veux sauver des vies. Je comprends les arguments, et même la mauvaise humeur, mais je ne le fais pas pour augmenter les recettes de l’Etat – d’ailleurs, nous annoncerons des choses à ce sujet. Et si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j’accepte de l’être. » C’est en ces termes que M. Philippe  a justifié le souhait du gouvernement d’abaisser à 80 km/h la vitesse des automobilistes  sur les 400 000 kilomètres de notre réseau routier, départemental ou national, hors agglomération, sur lequel la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h. Il se base sur un rapport (en date de 2014) du Conseil national sur la Sécurité routière (CNSR) qui présente cette baisse comme une solution efficace pour faire reculer la mortalité sur les routes de notre réseau secondaire. Il est rappelé que la généralisation des radars automatiques et des contrôles a entraîné ces dernières années une baisse sensible du nombre de tués dans des accidents mortels ou la vitesse  excessive était en cause. L’exemple suédois est même mis en avant avec sa limitation sur les routes à 70 km/h, sa très faible mortalité routière, ses amendes faramineuses, très dissuasives, contre l’alcool au volant,  ses automobilistes disciplinés… Mais pourquoi ne pas citer aussi le cas du Danemark,  autre pays nordique où a contrario  la vitesse maximum autorisée a été finalement relevée ces dernières années  de 10 km/h…tandis que la mortalité sur les routes baissait dans le même temps de 13%.

    La ligue de défense des conducteurs  (LDCa eu beau jeu de rappeler que les résultats complets de l’expérimentation menée en France sur  l’abaissement de la vitesse à 80 km/h n’ont pas été communiqués par le gouvernement. « On sait dorénavant que cette expérimentation a été faussée dès le départ par les autorités. En effet, des aménagements de chaussées et la pose de systèmes de sécurité ont été réalisés dès le début de l’expérimentation sur les tronçons routiers choisis pour cette dernière, faussant nécessairement le test du gouvernement. »

    La LDC poursuit: « la supercherie découverte, voilà l’expérimentation subitement considérée par le gouvernement comme non satisfaisante. La Délégation à la Sécurité Routière reconnaît même que la période considérée et le faible nombre de kilomètres concernés sont trop faibles et qu’une étude scientifique aurait dû durer cinq ans. Dès le début, les pseudos experts auraient donc dû savoir que l’expérimentation était faussée ! (…) Le gouvernement s’appuie même sur une estimation totalement erronée, soutenant l’idée que vitesse et mortalité routière sont liées par la règle mathématique de Nilsson  –  règle dite  du « modèle empirique agrégés du risque » citée par  le rapport de la CNSR pour en déduire, comme Edouard Philippe,  que  200 à 400 vies pourraient être sauvées chaque année sur nos routes en cas de baisse de la vitesse à 80 km/h, NDLR. Or, selon la Société de Calcul Mathématique, que la Ligue de Défense des Conducteurs avait mandatée pour la réalisation d’une contre-étude, ce modèle,  1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins , n’a aucun fondement scientifique. D’après l’analyse de la Société de Calcul Mathématique, non seulement de nombreux facteurs pouvant influencer le résultat ne sont pas pris en compte, mais les données sont carrément manipulées. »

    Nous le savons tous, si une  vitesse non appropriée  aggrave les conséquences d’un accident,  elle n’en est pas forcément la cause et n’explique pas la stagnation du nombre de tués sur les routes, voire sa légère hausse selon les périodes concernées comparées. Les causes principales  des accidents mortels, n’importe quel professionnel,  gendarme, pompier ou personnel du Samu vous le dira par expérience,  sont  le non respect des distances  de sécurité, l’utilisation du téléphone portable au volant, la conduite sous l’emprise de l’alcool, de psychotropes, de stupéfiants et les portions de routes accidentogènes qui ne vont pas en diminuant du fait des défaillances  inquiétantes,  dans certains secteurs,  du bon entretien du réseau…

    Bref rappelons cette évidence, ce n’est  pas la voiture qui tue  mais le conducteur qui la conduit et les têtes brûlées, les  racailles au volant doivent impitoyablement sanctionnées. Mais il est certes plus facile pour ces gouvernements,  forts avec les faibles et faibles avec les forts, de taper au portefeuille nos compatriotes de cette France périphérique qui seront les premières victimes financières de cette baisse de la vitesse sur le réseau secondaire. La voiture est  un outil d’autonomie, un instrument de liberté individuelle, souvent un moyen indispensable pour se rendre au travail.  Toutes choses qui justifient  dans l’esprit de nos dirigeants d’en infantiliser les propriétaires – pourquoi pas, pendant qu’on y est,   baisser la vitesse demain à   60 km/h  en ligne droite, sur  route dégagée et par beau temps? –   de les soumettre à un racket fiscal permanent et d’employer les  grands moyens pour se faire.

    La tolérance zero n’est appliquée que contre l’automobiliste.  Or,  comme le notait il y a déjà dix ans la LDC, « pour poursuivre les voyous, les voleurs, les forces de l’ordre manquent de moyens et de personnel. Mais pour vous persécuter sur la route, l’Etat mobilise des brigades entières de gendarmes ».

    Bruno Gollnisch qui dénonce depuis longtemps, comme Marine par ailleurs,  la persécution systématique des automobilistes, ne prône pas le laxisme, et les  sanctions contre les chauffards doivent être particulièrement exemplaires. Mais il se souvient aussi de  cet avertissement de Georges Pompidou à Jacques Chirac en 1966 qui, le moins que l’on puisse dire,  n’a pas été suivi d’effet: «Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! » Le Front National entend défendre l’immense majorité des gens dont le seul tort est de ne pas appliquer en permanence à la lettre des réglementations absurdes concoctées par des bureaucrates dont la principale préoccupation n’est pas la sécurité, mais le rendement financier…quoi qu’en dise aujourd’hui le Premier ministre.

    https://gollnisch.com/2018/01/09/arretez-demmerder-dinfantiliser-de-racketter-francais/

  • Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre

    6a00d83451619c69e201b7c944ef1b970b-250wi.pngOdile Guinnepain, infirmière en soins palliatifs et responsable de l’antenne « Nos mains ne tueront pas », a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :

    "Une délégation de professionnels de santé sera en tête de la marche pour la première fois cette année. Pourquoi ce choix ?

    Tout simplement pour faire entendre la voix des soignants sur toutes ces problématiques liées à la vie parce qu’on oublie qu’elles les concernent directement. Qui pratique les IVG, les IMG, qui délivre les MCU (moyens de contraception d’urgence), qui administre les sédations terminales dont beaucoup sont euthanasiques, qui administre les traitements et pratique les actes pour la PMA, … ? Ce sont des professionnels de santé : médecins, sages-femmes, infirmières, pharmaciens, etc... Par la force des choses, tous ces actes nécessitent l’intervention de soignants. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils le font aisément ou dans une consciencieuse indifférence ! Nous n’avons pas choisi ce métier pour détruire la vie. Nous l’avons choisi pour la servir !

    C’est la raison pour laquelle nous serons présents en délégation à la MPV ; afin de manifester notre refus de participer et de nous rendre responsables de tous ces actes, et indirectement, de leurs conséquences ; mais aussi pour demander une clause de conscience beaucoup plus libre. Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre.

    Quels sont les enjeux pour les professionnels de santé de la révision de la loi de bioéthique qui s’ouvre actuellement ?

    Ils sont nombreux car les projets actuels ne visent qu’à transgresser toujours la loi naturelle ou à continuer d’ouvrir les portes de la culture de mort. Par exemple, la PMA, qui, déjà et en soi, transgresse la conception d’un enfant dans la relation homme/femme, va s’ouvrir à des femmes vivant ensembles ou à des célibataires. Les professionnels vont donc se rendre complices de faire « engendrer » des enfants fabriqués et non conçus que l’on fera sciemment orphelins de père ! Oui, dès les premiers actes, soit les injections aux femmes, d’hormones stimulant la production d’ovocytes (prescrites par des médecins et pratiquées par des infirmières hospitalières ou libérales), les soignants se rendront complices de ces « fabrications » d’enfants moralement illicites. Auront-nous l’accès à l’objection de conscience dans la PMA pour toutes ?

    Si l’aide médicale à mourir ou l’aide médicale au suicide sont légalisés, qui va injecter les produits létaux ? Ce sont les médecins qui vont les prescrires, ce sont les infirmières qui vont poser les seringues contenant les produits ou les injecter directement et ce sont les aides-soignantes qui poursuivront les soins de nursing et de confort en assistant aux agonies provoquées (pas forcément confortables !) des patients. Et ce sont les pharmaciens qui délivreront les produits létaux ! Comme pour la PMA mais aussi l’IVG, l’IMG etc.. à tous les niveaux de la chaîne, ces actes concernent éthiquement et en conscience tous les professionnels de santé : Sacré responsabilité morale !

    Il en sera de même pour la congélation des ovocytes ou des spermatozoïdes effectués par des biologistes, de même pour la GPA qu’elle soit « médicale » ou pour permettre aux hommes vivant ensemble ou célibataires d’avoir des enfants. L’acte et la surveillance médicale des mères porteuses étant faite par des professionnels du soin. Et tant d’autres violations….

    Comment jugez-vous la situation actuelle de la liberté de conscience du corps médical ?

    Actuellement, sous certaines conditions, les médecins ont accès à l’objection de conscience dans 3 problématiques :

    Actuellement, l’objection de conscience est accessible aux médecins pour trois types de situations :

    Le refus de stérilisation : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer cet acte visée contraceptive mais il doit informer l’intéressé de son refus dès la première consultation. » (article L.2123-1 du code de la santé publique).

    L’interruption volontaire de grossesse : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse mais il doit informer, sans délai, l’intéressée de son refus et lui communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention selon les modalités prévues l’article L.2212-2.  » (article L.2212-8 du code de la santé publique)

    « Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi. » (article R.4127-18 du code de la santé publique).

    Cependant, La loi n°2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et la contraception a supprimé une disposition de l’ancien article L.2212-8 du code de la santé publique qui reconnaissait aux chefs de services des établissements de santé publics la possibilité de à s’opposer ce que des interruptions volontaires de grossesse soient réalisées dans leur service. Cela signifie donc que le chef de service a le droit de refuser de réaliser personnellement une interruption volontaire de grossesse mais il ne peut imposer ses propres convictions personnelles et professionnelles à l’ensemble de son service.

    La recherche sur l’embryon : « (…) aucun médecin ou auxiliaire médical n’est tenu de participer quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons ou sur des cellules souches embryonnaires autorisées en application de l’article L.2151-5. » (article L.2151-7-1 du code de la santé publique) ;

    Il est aussi important de préciser que ce n’est pas parce qu’un soignant ne pratique pas directement l’acte « grâce » à son objection de conscience qu’il en est complètement détaché. En effet, en âmont ou en aval, il administre les soins nécessaires aux femmes concernées. Ce n’est pas simple à vivre !

    Pour ce qui est de la fin de vie, on assiste à des dérives sérieuses et bien plus fréquentes qu’on ne le croit, au sujet de la sédation à laquelle les soignants ne peuvent rien dire. En effet, la « sédation profonde, continue jusqu’au décès » telle qu’énoncée dans l’article 3 de la loi Claeys/Léonetti, n’est pas « officiellement » un acte euthanasique, donc portant atteinte à une vie humaine ; donc pas de clause de conscience possible dans ces cas-là. Ce souci touche en particulier les infirmières. En effet, les médecins étant prescipteurs et décideurs, ils ne sont pas « obligés » de prescrire une sédation qui, dans l’acte, serait désorsonnée. Par contre, lorsqu’elle est prescrite par un médecin à qui cela ne pose aucun problème de conscience, l’infirmière a obligation d’appliquer la prescription. Beaucoup d’infirmières vivent très mal ces situations et peinent réellement à se faire entendre sur les questions éthiques que posent ces actes et leur multiplicité. [...]"

    Michel Janva

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  • Nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’avortement à une agressivité de plus en plus significative

    6a00d83451619c69e201b8d2cf4352970c-250wi.pngCécile Edel, présidente de l’association Choisir La Vie et vice-présidente de la Marche pour la Vie, a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :

    "L’adoption l’année dernière de loi sur le délit d’entrave à l’avortement a-t-elle eu des conséquences pour les associations pro-vies ?

    Concrètement, dans l’exercice de nos actions quotidiennes au service de la vie, non, pas spécialement, excepté pour les antennes d’écoute aux femmes enceintes, dont celle de Choisir la Vie « Sos femmes enceintes » qui, ont depuis l’an dernier subit une baisse significative d’appels en raison de la méfiance qu’a pu engendrer le vote de cette loi. Encore une fois d’ailleurs, ce sont les femmes enceintes en difficulté qui en sont les premières victimes car finalement, si on regarde bien, cette loi n’a apporté aucune solution ni à leur détresse, ni à leur souffrance.

    En revanche un constat inquiétant : depuis le vote de cette loi, sur les réseaux sociaux ou dès qu’il y a débat sur l’avortement, nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’IVG, à une agressivité de plus en plus significative. Un climat malsain de délation et de dénonciation s’est instauré avec souvent des menaces de poursuites judiciaires juste parce que nous avons osé écrire ou dire que nous étions contre l’avortement ou même tout simplement qu’un embryon n’était pas qu’un amas de cellules ! C’est très grave ! Nombreux sont ceux qui utilisent aujourd’hui cette loi (alors qu’ils n’ont même pas lu les termes de celle-ci) pour faire taire ceux qui défendent la vie et entraver leur liberté d’expression.

    La dénonciation s’est en quelque sorte institutionnalisée. En effet, sans qu’elle soit explicitement mentionnée, celle-ci est en fait sous-entendue et même induite par les textes eux-mêmes. Un des effets pervers de la loi est ainsi d’inciter finalement des particuliers à opter pour une attitude de dénonciation des associations susceptibles d’apporter un autre discours sur l’avortement que celui autorisé par la pensée unique L’aspect répressif de la loi l’emporte largement sur la reconnaissance de droits, le soupçon de mensonges est omniprésent. Tout discours, vérité, arguments qui, normalement participent à tout débat, sont, venant de nos associations, considérées comme des preuves d’un soit disant « délit d’entrave ». [...] 

    Michel Janva

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  • Vers un Waterloo des européistes?

    6a00d83451619c69e201bb09e60c68970d-120wi.jpgC'est le sens de l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le dernier numéro de Politique Magazine.

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    Bien des choses sont en train de changer en Europe. Chacun veut s’en rendre maître. C’est une lutte de projets.

    Le dernier sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles, le jeudi 14 décembre, s’est déroulé dans une lourde atmosphère. Aucun accord n’en est sorti. Il n’est pas douteux que les sommets suivants s’en ressentiront. Le Conseil des chefs d’ État et de gouvernement qui était le lieu habituel des discussions et des compromis, dominé par les principaux États qui s’assuraient une sorte d’hégémonie, Allemagne, France principalement, se transforme en lieu d’affrontements. L’actualité médiatique en a fait peu état. Ce dernier Conseil de l’année 2017 fut, pourtant, révélateur de la profonde disharmonie qui, maintenant, caractérise l’Union européenne : elle devient, chaque jour davantage, une désunion.

    La querelle migratoire

    Les Vingt-Sept se sont disputés sur la question migratoire puisque tel était l’ordre du jour. L’Allemagne de Merkel est, une fois encore, à l’origine des désaccords. On se souvient comment les décisions du gouvernement allemand, en 2015, avaient aggravé le problème des flux migratoires, en provoquant des surplus d’arrivées massives, incontrôlées et incontrôlables, de migrants, qualifiés , à l’époque, de Syriens. Il ne s’agissait pas seulement d’ouvrir les frontières, il fallait encore accueillir, « relocaliser », surtout répartir les migrants par pays et par quotas.

    C’était pour la chancelière Merkel « la solution » qu’elle prétendait apporter et surtout imposer par voie européenne et communautaire, avec l’appui de Juncker, à tous les pays de l’Union, sans même, d’ailleurs, les consulter. Les résultats sont connus. Les flots devinrent ininterrompus, se frayant tous les passages possibles maritimes et terrestres en colonnes continues. Chaque pays n’avait plus qu’à essayer de faire front pour échapper à la submersion. L’Allemagne et les pays du Nord en ont, d’ailleurs, subi les conséquences ; les Allemands ont de quoi s’en souvenir : les incidents de Cologne restent gravés dans leur mémoire.

    Merkel tenta de régler, seule encore, et souverainement – financièrement aussi à coups de milliards – au nom de l’Europe – Hollande n’existant pas –, avec la Turquie cette question des frontières.  

    La Turquie, bien évidemment, en profita et en profite, d’ailleurs, encore pour exercer son chantage ; Erdogan mène sa politique sans scrupule et menace, une Europe qui avait décidé fort imprudemment de l’accueillir en son sein ; l’Allemagne en a su quelque chose, insultée qu’elle fut par le Sultan !

    Et maintenant qu’Erdogan se hisse au rang de haut représentant des intérêts musulmans, il est à prévoir que ses exigences seront de plus en plus implacables.

    Réalités et idéologies

    Sur tout le pourtour de la Méditerranée le même genre de pression se fait sentir sur l’Europe, alimentée en outre par les migrations de plus en plus importantes et organisées venues d’au-delà du Maghreb, du Sahel, voire de l’Afrique profonde. Macron voudrait, lui aussi, résoudre le problème à la source ; louables intentions, mais encore faudrait-il avoir une politique africaine dont il a déclaré qu’il ne voulait plus, pour mieux rompre, paraît-il, avec le passé, remettant l’avenir, là aussi, à une Europe future qui n’existe pas et qui, elle-même, n’en veut pas.

    Alors que faire ?  Verrouiller l’Europe ? Mais où et comment ? Aucune troupe, aucune flotte n’y suffirait et, d’ailleurs, il s’agit plutôt de sauver tant de malheureux livrés aux hasards de la mer !  Laisser le contrôle à la Turquie qui abuse de sa situation, et à la Libye où les passeurs et les modernes négriers ont installé des marchés d’esclaves ?  

     Merkel a trop usé de sa position dominante pour faire avaliser par l’Europe les dispositions qu’elle avait cru devoir prendre au nom de tous : un système de répartition qui était censé résorber naturellement  les flux migratoires. Les pays de l’Europe centrale ne s’y sont pas pliés. La Commission présidée par l’inénarrable Juncker,  n’hésita pas à traduire devant  la Cour de justice de l’U.E. les pays récalcitrants, Hongrie, Pologne, Tchéquie, au motif qu’ils n’ont pas rempli leur quota ! Inutile de souligner que de telles procédures ne laissent pas de créer des tensions dans la prétendue « Union » européenne qui, en tant qu’entité supranationale, passe son temps à faire la guerre sociale, économique, politique, non aux ennemis extérieurs, mais à ses propres membres qui n’entrent pas dans son idéologie.

    C’est ainsi qu’à peine 32.000 réfugiés ont été, selon l’expression consacrée « relocalisés » sur les 160.000 qui avaient été sélectionnés – en quelque sorte ! – pour être répartis dans l’année 2016 ! Alors, aujourd’hui…

    Et voilà que ce sommet de décembre se réunissait, dans de telles circonstances, pour reprendre et réexaminer le même problème mais en imposant toujours la même « solution », cette fois-ci de manière définitive et non plus provisoire devant la certitude que, de toutes façons, la crise migratoire n’était plus en soi « une crise », mais un « phénomène permanent » et « régulier » auquel il convenait d’apporter en conséquence des « règles permanentes » !. C’est ce qui se pense dans les hautes sphères des stratégies mondiales et mondialistes. Sur cette ligne se retrouvaient en principe Bruxelles, Berlin et Paris.

    Le refus des peuples

    Mais les peuples rechignent de plus en plus !

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    Paula Corbulon

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  • Vers le ministère de la vérité

    Logo-ojim-v5
    L'OJIM poursuit son admirable de travail d'investigation dans la médiacratie oligarchique, et relève notamment que "les grands journaux français (sont) payés par Facebook pour traquer les "fake news"". En cliquant sur le lien précédent, vous découvrirez, sous l'article que nous reproduisons ci-dessous, d'autres articles décrivant les multiples cas concrets de réduction de la liberté d'expression en France.

    La crise de la presse gagne en intensité – la preuve, la propagande médiatique contre les « fake news » ne suffit pas à convaincre les Français de ne lire que les médias du système, alors Emmanuel Macron veut les y contraindre de force avec une loi sur les « fake news » ouvertement dirigée contre les médias du web et les sites d’information russes (Sputnik et surtout RT) en France. Le Canard Enchaîné (3.01) met en lumière une autre facette de la crise : les grands journaux français sont payés par Facebook pour traquer les « fake news », vraies ou fausses… mais surtout pas les leurs !

    La collusion n’est pas une illusion, c’est un meurtre d’état

    Depuis février dernier Facebook a en effet pris langue avec certains journaux, notamment Le Monde ou l’Express pour traquer les fake news. Le « pragmatisme » financier l’a emporté sur les considérations morales. D’autant que certaines proximités personnelles ont pu jouer – ainsi Julien Codorniou, vice-président de Facebook chargé des partenariats, est membre du conseil de surveillance du Monde, révèle le journal satirique. Et ce « grand ami de Xavier Niel », copropriétaire du quotidien de centre-gauche, « figure aussi depuis peu au conseil de surveillance de Mediawan, le fonds d’investissement cofondé fin 2015 par un certain Niel Xavier ».

    Huit médias français ont signé un partenariat avec Facebook, expliquait le média spécialisé Next Impact le 26 avril dernierà savoirl’ExpressLibération, 20 Minutes, LeMonde,BFMTV et les agences d’État que sont l’AFP, France médias monde et France Télévisions. Mélange des genres garanti, d’autant que Facebookleur achète aussi (fort cher) des espaces publicitaires ou y diffuse des Facebook lives. Ce partenariat-ci passait par l’achat d’espaces publicitaires où Facebook mettait en avant son tutoriel pour repérer les fausses nouvelles, mais aussi la rémunération des médias pour le repérage des « fake news ».

    Éric Mettout, directeur adjoint de la rédaction de L’Express, l’avouait à Next Impact du bout des lèvres : « au début, c’était totalement gratuit. Ils sont ensuite revenus vers nous en disant qu’ils allaient rémunérer notre travail ». En revanche les responsables de Facebook, BFMTV ou encore Libération ont préféré ne pas répondre aux questions de Next Impact – un manque de transparence bien étonnant si le but est présenté comme louable. En fait, la discrétion est compréhensible : c’est un délicat fumet de collusion qui plane au-dessus de toute cette histoire, dénoncé avec force par RT (Russia Today). De quoi rappeler une fois de plus le slogan des nationalistes irlandais (collusion is not an illusion, it’s a state murder).

    Le Décodex du Monde mis à contribution

    Le Décodex du Monde – financé par Google– a été mis à contribution pour passer à la moulinette les vraies et fausses informations sur Facebook. En s’érigeant juge et partie du journalisme, Le Monde a aussi laissé à la postérité un outil partial et partiel – ouvertement dirigé contre la concurrence sur le web et les médias qui véhiculent des idées différentes – qui s’est retourné contre ses inventeurs. À force, il est même devenu une sorte de boussole qui indique le sud : un site marqué en rouge par le Décodex est digne de confiance, car il participe à dynamiter un monopole de la presse du système si utile et si solide qu’il faut l’imposer par la force.

    Quels sont les résultats après huit mois de travail ? Pas grand chose. Le Décodex a repéré 2865 infos bidon sur Facebook. Près de 1198 pages ont été épinglées et 147 fermées. Beaucoup de contenus n’ont été supprimés que le temps des élections présidentielles et législatives, principalement à la demande des structures d’État comme la plateforme gouvernementale PHAROS – comme l’a expliqué Facebook très récemment.

    Cependant les « fermetures sont plus souvent liées à des contenus haineux ou racistes qu’à la chasse aux bobards », remarque le Canard.

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    Paula Corbulon

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  • La réalité, ce n’est pas l’islamophobie, mais l’occidentophobie

    Par Chantal Delsol, membre de l’Institut, professeur des universités, écrivain ♦ TRIBUNE – Pour la philosophe (*), il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

    Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié.

    Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des “cellules de déradicalisation” aussi ridicules qu’inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.

    Le déni de réalité est tel qu’on voit ces jours-ci des Espagnols défiler contre le terrorisme aux cris de “non à l’islamophobie”, comme si la raison de tout cela n’était pas, évidemment, l’occidentophobie. Qu’on le croie ou non, l’aveuglement des ex-communistes vis-à-vis des crimes de Lénine/Staline a été encore dépassé par l’aveuglement de nos contemporains devant les meurtres de masse auxquels nous sommes pratiquement habitués…
    On ne parle pas de l’occidentophobie. Et probablement, il est suspect d’en parler, parce que c’est une manière de mettre en cause une branche de l’islam. Pourtant, les attentats qui secouent nos villes à intervalles de plus en plus rapprochés, sont bien le fruit de l’occidentophobie. Il s’agit d’une récusation profonde de notre culture telle qu’elle se déploie dans nos sociétés, Europe et Amérique confondues. L’Américain John Updike a bien décrit cela dans son roman Terroriste: son héros, le jeune Ahmad Mulloy, ne supporte pas le spectacle de la vie quotidienne américaine : la consommation permanente et la passion des choses superflues ; les filles offertes dans un abus de nudité et de laxisme, où plus rien n’est interdit ; la vulgarité, la bagatellisation de tout, le refus de toute spiritualité.

    Au fond, ce qui est mis en cause ici, c’est l’athéisme, la sécularisation générale, l’égalité des sexes, le matérialisme, la priorité du plaisir. Les terroristes sont d’abord des gens qui ne supportent pas les droits égaux pour les femmes, la laïcité, la fin du machisme patriarcal.
    Un certain pourcentage de musulmans hébergés par l’Occident hait l’Occident. C’est un fait. Ils ont été accueillis ici mais se révoltent contre leur culture d’adoption. Ce sont des choses qui arrivent, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il ne s’agit pas d’un simple dégoût, sinon nos terroristes pourraient aller vivre dans des pays où le gouvernement est musulman et les femmes voilées. Il s’agit d’une haine, d’une volonté de faire disparaître une culture : une idéologie – cet islam veut le monde. Beaucoup d’Occidentaux croient naïvement que les idéologies, après l’enfer puis après le communisme, ont été supprimées. En réalité nous nous trouvons devant une nouvelle “guerre contre l’Ouest”, héritière de celle dont parlait le Hongrois Aurel Kolnai en parlant du nazisme.
    Les Occidentaux ont énormément de mal à admettre que des gens commandités par l’islam (même si évidemment aucun islam n’est tout l’islam) ont désigné l’Occident comme ennemi au point d’y commettre des massacres de masse. Car les musulmans, comme anciennes minorités opprimées, ont toujours raison : tel est notre mode de pensée. Incriminer des causes économiques ou psychiatriques des attentats, est chaque fois un moyen d’en rejeter la faute indirectement sur nous.

    Cet aveuglement a des raisons intéressantes, et des conséquences non négligeables. Nous sommes parfaitement capables d’expliquer pourquoi nous, Occidentaux, devons être occidentophobes : toute la culture de la déconstruction nous le répète à satiété depuis un demi-siècle. Nous sommes capables d’expliquer comment la culture occidentale, responsable des guerres de religions et des guerres mondiales, est haïssable. Mais nous sommes bien incapables de comprendre et d’expliquer pourquoi un jeune musulman d’aujourd’hui, abrité et éduqué par l’Occident, va haïr la laïcité et l’émancipation des femmes : nous n’avons pas encore accepté cette réalité, tant elle nous insupporte, parce qu’elle déprécie une minorité que nous avons opprimée, c’est-à-dire un groupe de héros.
    Nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de défendre notre culture, de plaider pour elle. Faire l’apologie de la culture occidentale, nous pensons que c’est vichyssois, voilà tout. Aussi demeurons-nous pétrifiés et impuissants, incapables de comprendre avant même de répondre. Il faudrait justifier nos propres racines, que nous passons notre temps à ridiculiser depuis cinquante ans. Nous ne savons même plus où elles sont. La tâche est pour nous effrayante. Elle nous demande un retournement complet.

    On ferait bien de cesser de pleurnicher sur la soi-disant islamophobie, qui n’existe que dans la mauvaise conscience, en ce cas mauvaise conseillère. La vraie réalité, qui se compte en nombre de morts, et cela est bien réel, c’est l’occidentophobie (qu’il vaudrait mieux appeler misoccidentie, si le mot n’était dissonant) : la haine de l’Occident. Il est probable qu’à force de vouloir nous déconstruire nous-mêmes, nous avons donné des armes à ceux qui déjà ne nous aimaient pas beaucoup – quand on bat sa coulpe en permanence, on finit par apparaître comme un raté. Mais enfin le mal est fait. Il nous faut tenter de comprendre, quand nous serons parvenus à prononcer ce mot, pourquoi pullulent les occidentophobes, habités par la nostalgie d’une société religieuse, patriarcale et machiste. Il ne nous suffira pas de les traquer physiquement, car c’est une bataille de croyances – on n’embastille pas des croyances. Où sont nos croyances ? Nous pourrions, avec profit, les rattraper dans le ruisseau où nous les avions imprudemment abandonnées.

    Chantal Delsol 07/09/2017

    (*) Membre de l’Institut, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié Un personnage d’aventure. Petite philosophie de l’enfance (Éditions du Cerf).

    Source : Le Figaro, 7 septembre 2017

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