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Macron, le candidat du lobby pharmaceutique - Journal du mercredi 8 mars 2017
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L’affaire Fillon, prétexte d’une vaste recomposition
Derrière l’affaire Fillon se cache la création d’un futur « parti progressiste » voulu par le président de la République et une partie des élites financières. Cette recomposition politique a besoin de l’implosion de l’UMP. Eclairage.
Comment expliquer l’acharnement judiciaire et médiatique sur un candidat à l’élection présidentielle qui, lors de son passage à Matignon, a montré une posture favorable à l’Union européenne, à l’immigration et aux créanciers de l’Etat français ?
Un candidat qui, en cas de victoire, pourrait nommer comme premier ministre Henri de Castries, ancien patron du géant financier Axa et actuel président du comité de direction du lobbie mondialiste Bilderberg ?
Les événements actuels semblent prendre racine dans la volonté déterminée de recomposer le paysage politique français. François Hollande en personne l’a affirmé : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri. Il faut liquider le PS pour créer un Parti du Progrès » (Un Président ne devrait pas dire ça, propos tenus le 12 décembre 2015 et rapportés par Gérard Davet et Fabrice Lhomme – éd. Stock, 2016).
« Liquider le PS pour créer un Parti du Progrès » (Hollande)Constatant la fin de course du Parti socialiste après le dernier mensonge de son candidat en 2012 (« Mon ennemi, la finance »), les scissions internes et la chute de sa popularité, face à un Front national aux portes du pouvoir, l’exécutif et ses soutiens cherchent désormais à repeindre le paysage politique.
L’Elysée pilote la montée en puissance de son ancien homme de main, Emmanuel Macron. Le battu de la primaire du PS, Manuel Valls en personne, s’en est ému dans L’Obs du 19 janvier dernier : « J’en ai marre de voir que le secrétaire général de l’Elysée aide à lever des fonds pour celui qui veut tuer notre parti [le PS] ».
Le ralliement soudain de François Bayrou au mouvement d’Emmanuel Macron (il aurait négocié environ 90 circonscriptions pour les prochaines élections législatives) et le départ de certains cadres du PS (dont le financier Jean Pisani-Ferry, en charge du programme), sonnent le début d’une recomposition des partis.
L’implosion recherchée de l’UMP
A l’heure de la montée des ‘populismes’, les enjeux sont importants. De puissants intérêts entrent dans le jeu.
Les propriétaires de presse Pierre Bergé (Le Monde, L’Obs, Télérama, Challenges, etc) et Patrick Drahi (BFM, RMC, L’Express, Libération) affichent un soutien sans faille à Emmanuel Macron, les médias publics semblent tenus à une relative bienveillance, la banque d’affaires Rothschild – principal relais des créanciers de l’Etat français – active ses réseaux.
Mais le projet n’est pas complet : il manque le ralliement des principales composantes du parti LR (ex UMP). La charge violente et continue contre son candidat actuel pour des emplois familiaux présumés fictifs aurait pour but de renverser François Fillon en faveur d’Alain Juppé, lequel est plus favorable à la « réunion de tous les progressistes » (Emmanuel Macron). François Baroin est également cité.
Le FN, cible ultime
De fait, les affaires ont fini par scinder le parti dit de droite : l’UDI, son allié de toujours, vient d’annoncer qu’il s’en détachait. Il pourrait attendre les prochaines législatives afin d’annoncer son ralliement au futur « Parti progressiste ».
Si certains, à l’UMP, se sont félicités de leur départ (« Le QG de Fillon est nettoyé des éléments perturbateurs » affirmait Charles Beigbeder), la droite européiste perd ainsi des centaines de cadres, des financements précieux et un certain nombre de voix pour les prochaines élections.
Les futurs scrutins pourraient voir un jeu à trois voire à quatre partis. Avec le Front national devenu arbitre, mais toujours cible ultime…
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La Russie pour cible
Georges Feltin-Tracol
Il ne fait pas bon d’être russe en Occident ces derniers temps. D’habitude si attentives à l’Autre, les instances politico-médiatiques occidentales ne cachent même plus leur profond mépris à l’égard de la Russie coupable de revenir sur la scène internationale, ce qui est scandaleux venant de l’État le plus étendu au monde, en outre deuxième détenteur d’ogives nucléaires de la planète.
Au moment où toutes les phobies, toutes les peurs collectives sont de plus en plus pénalisées, une seule est encouragée, voire valorisée : la russophobie. Russophobie 2.0 est d’ailleurs le titre du livre écrit par l’Italien Giulietto Chiesa (Le Retour aux Sources, 208 p., 19 €). Russophone et ancien correspondant de presse à Moscou, Chiesa fut député européen entre 2004 et 2008. Il dénonce dans cet essai « une constante au cours des cinq derniers siècles (p. 7) ». La russophobie qui s’étend jusqu’à une partie du peuple russe. « Tout au long de son histoire, l’intelligentsia russe a été éloignée de son peuple, et absolument incapable d’en partager les sentiments profonds, affirme-t-il. C’est ce qui explique également chez les intellectuels russes ce désintérêt collectif pour la nation à laquelle ils appartiennent (p. 152). » Le terme de nation apparaît ici inapproprié pour décrire l’ultime entité impérial existante. Fascinée par un soi-disant modèle occidental, cette frange infime de la société russe ignore que « les peuples américain et européen, insiste encore l’auteur, constituent de magnifiques cobayes pour le mensonge, mais il faut toujours faire attention à préserver la forme démocratique (pour l’instant, du moins) (p. 56) ».
Giuletto Chiesa estime que « l’Occident cherche à couper les ponts, pour supprimer toute possibilité de dialogue (p. 201) ». N’hésitant pas à considérer le 11 septembre 2001 comme un « attentat sous fausse bannière (p. 115) » et envisageant l’élection certaine de la néo-conservatrice belliciste Hillary Clinton – il ne pouvait prévoir la surprise Trump -, il affirme que « l’ère Obama n’a pas été qu’une suite de victoires médiatiques, elle a connu aussi des défaites politiques et diplomatiques pour les États-Unis. Poutine, à l’opposé, a systématiquement perdu les premières, mais remporté les secondes (pp. 191 – 192) ». Bien vu ! En revanche, on reste très sceptique à propos de son avis partisan sur la crise ukrainienne plus complexe qu’il n’y paraît Cet ancien candidat aux européennes du parti pro-russe en Lettonie ne peut pas s’empêcher de verser dans un antifascisme obsolète en qualifiant les courageux nationalistes-révolutionnaires ukrainiens de « néo-nazis ». On s’étonnera toujours que quelques personnes n’appliquent pas à toutes les communautés populaires enracinées le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 23, diffusée sur Radio-Libertés, le 3 mars 2017.
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Désislamiser l'Europe : le colloque
Deux-cent personnes ont assisté à cette journée donnant le cap à une « désislamisation » européenne , avec des solutions concrètes. Solutions politiques et donc juridiques, qu’aucun traité supranational ne saurait entraver si un volontarisme intransigeant préside cette action salutaire pour notre civilisation bimillénaire.
L’évènement était organisé par le collectif Saint-Michel Archange présidé par l’avocat international Philippe Chansay-Wilmotte, bon connaisseur du monde arabe-musulman, ayant conseillé des chefs d’état musulmans notamment au Soudan. Alain Wagner de l’International Civil Liberties Alliance, intervenant pour l’OSCE, a apporté toute son expertise, notamment sur les questions de jurisprudence islamique (Fiqh-Sharia), en tant que co-organisateur.
La qualité des intervenants : avocats, juristes, vétérinaires (Vigilance Halal), politiques (Siel), militaires (deux généraux), un prêtre, journalistes, Vigilance Islam, chacun expert en son domaine, ont permis de proposer une feuille de route pragmatique pour barrer la route au totalitarisme islamique.
Les vidéos sont mises en ligne progressivement sur www.islamisation.fr
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Christine Tasin et Marine Le Pen : deux scandales d’une justice socialiste soumise à l’islam
Communiqué de Riposte laïque et de Résistance républicaine
En 24 heures, deux événements judiciaires d’une extrême gravité, liés à l’islamisation de notre pays, viennent de se produire.
Ce mercredi 1er mars, Christine Tasin était jugée par la XVIIe Chambre, suite à la plainte du parquet de Paris (aux ordres du gouvernement socialiste). Les faits : la présidente de Résistance républicaine avait, après l’assassinat des deux policiers de Magnanville, tenu un discours au Trocadéro, à l’invitation du SIEL.
Elle avait ponctué ses phrases par l’expression « Islam assassin ». La LICRA a fait un signalement, et le parquet a cru utile de déposer plainte contre ces propos.
Ce procès, auquel LICRA et LDH se sont associées, était déjà en lui-même un scandale pour la justice française, puisqu’il signifiait que dorénavant la critique de la seule idéologie islamique serait interdite par nos juges. Il s’est trouvé, en outre, un procureur de la République, qui est payé pour rendre la justice au nom du peuple français, pour oser demander 3 mois de prison, même avec sursis, contre Christine Tasin, au nom de la défense du « vivre-ensemble ». Premier scandale !
Ce jour, l’Union européenne, par un vote à main levée d’un certain nombre de députés présents, vient de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Cet acte n’a été possible que parce que le parquet de Nanterre (aux ordres du gouvernement socialiste), s’est permis de demander cette sanction au Parlement européen. Le crime de la présidente du FN ? Grossièrement insultée par Jean-Jacques Bourdin, qui avait comparé son parti à l’Etat islamique, elle avait répondu par un tweet montrant des scènes barbares commises par les djihadistes. Le parquet, avec une rare malhonnêteté, au service du pouvoir, a cru y voir l’apologie du terrorisme. Il a donc demandé la levée de l’immunité de Marine le Pen, et vient d’obtenir satisfaction, pour la plus grande joie du pouvoir. Deuxième scandale !
En Grande-Bretagne, des tribunaux islamiques remplacent les tribunaux publics pour rendre la justice au nom de la charia. Faut-il rappeler que les Droits de l’homme en terre d’islam, votés par l’ensemble des pays musulmans au Caire, en 1990, interdisent, dans l’article 22, toute liberté d’expression qui ne serait pas compatible avec la charia ?
Certes, la décision de la XVIIe Chambre n’est pas encore rendue, et nous pouvons encore espérer dans le bon sens des juges. Mais qu’un procureur du parquet de Paris puisse demander de la prison contre Christine Tasin, et que le parquet de Nanterre ose demander la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen pour les faits cités ci-dessus, montrent une inquiétante dérive de la justice française – devenue bras armé du pouvoir socialiste – vers la soumission aux lois de l’islam.
Riposte laïque et Résistance républicaine
Fait à Paris, le 2 mars 2017Voir aussi : Islam assassin : le procès contre Christine Tasin est une honte pour la justice française
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Deux agriculteurs américains témoignent des méfaits des OGM
« Les OGM détruiront votre modèle d’agriculture familiale s’ils sont adoptés ! »C’est en substance le message que sont venus porter en France deux agriculteurs américains « repentis » des OGM. L’un, Wes Shoemyer, petite barbichette, grand sourire et chevalière frappée d’un symbole franc-maçon, dirige une exploitation de 1 200 hectares dans le Missouri, l’Etat abritant le siège de Monsanto. Elu démocrate au sénat du Missouri, il est en lutte contre « l’accaparement monopolistique de l’agriculture par une poignée de firmes ». A ses cotés, Wendel Lutz, la cinquantaine débonnaire du typique « mid-west farmer », l’air tragique en plus de l’homme en résistance. Ils ont été invités à témoigner par Greenpeace afin de raconter « leur réalité ».Solidement installé au fond de sa chaise, Wes Shoemyer raconte : « Avant l’introduction des OGM, nous utilisions déjà l’herbicide Roundup pour brûler les mauvaises herbes, c’était miraculeux ! Entre 1996 et 2001, au moins 80% des agriculteurs ont adopté ce système des OGM. » L’élu reproche aujourd’hui à Monsanto d’avoir mis en place une stratégie de capture du marché avec des prix attrayants, en particulier sur le Roundup, pour ensuite organiser l’envolée des prix. Il est inquiet de voir « les agriculteurs payer de plus en plus cher, non plus pour financer la recherche ou améliorer leur production, mais pour s’acquitter d’un brevet contrôlé par une seule compagnie ». Aux États-Unis, la technologie brevetée Roundup Ready de Monsanto est présente dans 94% des variétés de soja génétiquement modifié et 70% du maïs génétiquement modifié d’après le ministère de l’Agriculture.
Des mauvaises herbes résistantes au RoundupAux Etats-Unis, entre 2000 et 2011, la consommation annuelle de glyphosate, la substance active du Roundup est passée dans les champs de maïs de 1,8 million à 30 millions de tonnes dues à l’expansion massive des OGM. Une explosion de la consommation qui s’explique également par l’augmentation des doses pour tenter de contrôler certaines mauvaises herbes devenues tolérantes au Roundup, découvertes pour la première fois en 2000 dans le Delaware. Une mauvaise surprise dure à digérer pour Wendel Lutz : « C’est en 2011, que j’ai observé les premiers plants d’amarantes rugueuses résistants au glyphosate se développer dans mes champs. C’est injuste qu’après seulement cinq ans d’exploitation des OGM mes champs aient été envahis, c’est à ce moment que j’ai décidé d’arrêter et d’alerter mes collègues ! »Au moins 5 millions d’hectares de cultures, d’après l’industrie, seraient contaminés par ces « super adventices », capables de résister à plusieurs classes d’herbicides. L’organisation internationale chargée de leur contrôle (ISHRW), financée par les producteurs de pesticides, a déjà recensé 23 espèces sauvages résistantes, un chiffre sous-estimé selon d’autres experts.
La fuite en avant vers toujours plus de pesticidesWendel raconte : « Certains de mes voisins qui ont le même problème préfèrent continuer en augmentant les doses ou en cumulant plusieurs molécules. C’est une fuite en avant avec le risque qu’à terme la plupart des mauvaises herbes deviennent résistantes à tous les herbicides. »Une tendance que suit l’industrie. Sur 20 nouveaux OGM en cours d’évaluation auprès de la FDA, l’agence de régulation sanitaire américaine, 13 sont élaborés pour résister à de multiples herbicides. La firme Dow pense répondre à ce fléau en réintroduisant d’anciens herbicides comme le Dicamba ou le 2-4 D, ayant servi dans la composition de l’agent orange lors de la guerre du Vietnam et auquel des résistances de plantes sauvages ont déjà été observées.
Un retour aux semences conventionnelles ?Pour Wes, il est encore possible d’agir : « Il faudrait revenir en arrière, vers des semences conventionnelles ; certaines compagnies en ont fait une spécialité. Malheureusement, il y a une vraie dépendance des agriculteurs vis-à-vis de ces technologies que les compagnies ont intérêt à entretenir et cela au détriment des bonnes pratiques culturales. »Pour Wendel il faudrait « une impulsion économique, une plus grande demande pour du non-OGM, pour voir un changement d’orientation » dont l’étiquetage des OGM, actuellement en débat, pourrait être le socle.En guise d’avertissement final, Wes Shoemyer lance : « Si la France ou l’Union européenne adoptaient les OGM, cela aurait un impact majeur sur les campagnes. Si vous voulez de grandes fermes en monoculture, si vous souhaitez vider les zones rurales de leurs habitants, alors vous adoptez le modèle OGM. C’est cela l’expérience américaine : une agriculture sans agriculteur contrôlée par des entreprises multinationales ! »
Source Rue89 planète -
Calais – Migrants dans les bois, gauchistes sur la place publique
Trois mois après le démantèlement de la « Jungle », la tension est à nouveau à son comble à Calais. Les associations « humanitaires » ont réussi leur pari : faire revenir les migrants dont des mineurs qui étaient hébergés dans d’autres régions dans des Centres d’accueil et d’orientation (CAO). L’Etat et la Préfecture du Pas-de-Calais ne prenant aucune mesure concrète, des associations comme Utopia 56 organisent des distributions sauvages dans la Zone industrielle des dunes, à proximité de l’ancienne « Jungle » et du Bois Dubrulle qui est de nouveau occupé par les clandestins. Retour à Calais…
Vendredi 3 mars. 18h15
A la gare c’est comme un air de déjà vu. Les gendarmes arpentent le hall et les quais en attente de l’arrivée du train de Lille toujours squattés par des clandestins. Serge (*), nous attend en voiture à deux pas de l’Hôtel de Ville. Ecoeuré par la situation, ils nous a proposé de nous montrer les points de « fixation » qui sont en train de se recréer.
Direction, la rue des Verrotières, zone industrielle des Dunes. Nous empruntons la rocade portuaire. Près de la station Total, zone d’activités Marcel Doret et des parkings où stationnent les routiers en partance pour le Royaume Uni, des migrants se terrent derrière des barrières.« Ils attendent que la nuit tombe pour tenter de rentrer dans les remorques. Nous revivons l’enfer de ces dernières années et on se demande à quoi sert le mur de protection censé protéger la rocade … ».
En effet. Au rond-point de la station service, le mur n’a pas été achevé et les clandestins peuvent tranquillement passer pour accéder à la rocade.
18h45
Nous arrivons sur la Zone des Dunes. Arrêt au bois Dubrulle située non loin d’un quartier résidentiel. En 2016, ce bois qui était devenu une décharge du fait de la présence des « migrants » a été entièrement nettoyé. Serge nous sort des articles de presse. « 40 tonnes de déchets ont été enlevées sur huit hectares ! La Ville de Calais avec le lycée de Coulogne a replanté un millier d’arbres. » Le site qui avait déjà été nettoyé une première fois en mars 2015 lors du démantèlement d’un squat était censé redevenir un lieu de promenade … « Qui va s’aventurer ici ? » s’interroge Serge en nous montrant un petit groupe de clandestins se diriger vers les bois pour rejoindre un point de distribution sauvage rue des Verrotières où sont installés des hangars et des entreprises.
Un groupe d’Africains, des adultes, a pris ses aises dans un terrain non loin du bois. A la vue de notre photographe, des cris. Un des membres du petit groupe ramasse des pierres pour nous les jeter… Pas de doute, les migrants sont de « gentils enfants ».
« On évacue, grommelle Serge. La maire Natacha Bouchart (LR) a bien tenté de prendre un arrêté «pour interdire les distributions. Comme il n’avait pas prévu de limiter l’interdiction dans le temps et l’espace, les associations se sont enfournées dans la brèche. »
Complètement dépassée, Natacha Bouchart, que Libération surnommait en 2015, « une maire pour les migrants » (1) a indiqué à la presse locale qu’elle prendrait de nouvel arrêté et qu’elle s’en remettait à l’Etat …
Agressifs, rue des Verrotières, les clandestins ont voulu jeter des pierres à notre photographe
19h
Sur la voie ferrée, non loin des hangars, des sacs de couchage et des vêtements abandonnés attestent d’une zone de passage. A notre arrivée, des clandestins âgés de 13 ou 14 ans se cachent. Ils seront interpellés par des CRS.
Quelques minutes plus tard, nous croisons d’autres adolescents qui ont eux aussi déserté les CAO. « Les associations ont tout fait pour les faire revenir, s’indigne Serge. Les migrants c’est la raison d’être des bénévoles et le fruit des subventions qu’ils perçoivent ».
Retour vers le centre-ville de Calais. Trois Erythréens, bien vêtus, les mains dans les poches, se dirigent vers un point de distribution. Ils sont propres, non pas d’effets personnels. Ceux là comme d’autres squattent donc quelque part … « Nous allons lancer une initiative citoyenne pour répertorier les points de fixation et les squats, explique Serge. Il est temps que les citoyens se mobilisent pour leur ville et ne laissent plus le champ libre aux associatifs »
interpellation Zone des Dunes
19h30
Boulevard Lafayette, au coin de la rue des Poilus, le local du Parti Communiste est devenu le refuge de la fange No Border . Comme à l’accoutumée, il regorge de militants et de clandestins. La mouvance « antifa » qui régulièrement fait de l’affichage sauvage dans le centre-ville, sans aucune réaction de la municipalité, annonce un rassemblement pour samedi matin, jour de marché, place d’Armes. Notre guide nous invite à rester une journée de plus.
Samedi 4 mars.
11h45
En maillots de bains, en peignoirs … Une quarantaine de militants pro-migrants, des mélenchonistes, font les clowns, place d’Armes sous le regard bienveillant de De Gaulle et de son épouse … « Des douches et un point d’accueil pour les migrants ». Le message est clair.
Dans la foule clairsemée, Jacky Hénin, l’ancien maire communiste de Calais, candidat aux légistatives, fait son come back. Il est vrai qu’il a écrit sur son blog « qu’il était prêt à aller donner un coup de main pour nourrir les migrants, chose qu’il n’a jamais faite jusqu’alors » (sic).
Des militantes distribuent des tracts appelant « à la désobéissance » tout en dénonçant Natacha Bouchart et « le danger fascisant qui laisse planer l’ombre brune et purulente de la haine sur toute une ville »… Le tout assorti d’un laïus sur la Fraternité « sans distinction de couleur ».
12h
A deux pas de la sauterie gauchiste, sous une arche, deux SDF originaires des Pays de l’Est dorment sur des matelas à même le sol. L’humanité bien pensante ici présente ne les a même pas aperçus. A Calais, le blanc pauvre… ne fait pas recette. Pas assez exotique, sans doute et pas assez rentable.
Clovis Just
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Temps de parole des candidats : la presse roule pour Macron
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Marine Le Pen va-t-elle être poursuivie pour apologie du terrorisme islamiste ?
Marine Le Pen va-t-elle être poursuivie pour apologie du terrorisme islamiste ? Ça n’aurait rien d’absurde quand son immunité parlementaire est levée à la demande du pouvoir socialiste pour la poursuivre parce qu’elle a diffusé sur son compte Twitter des photos des atrocités de Daech.
En décembre 2015, Marine Le Pen avait posté trois photos dont celles de l’exécution du journaliste américain James Foley, avec le texte : « Daech, c’est ça ! » En marque de protestation contre le parallèle ignoble fait par Jean-Jacques Bourdin entre l’Etat islamique et le Front national sur RMC-BFM. Lors d’une interview de Gilles Kepel, Bourdin avait déclaré : « Je voudrais revenir sur les liens… euh… entre Daech et le Front… enfin les liens, pas les liens directs, entre Daech et le Front national, mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d’esprit, parce que l’idée pour Daech c’est de pousser la société française au repli identitaire. »
Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ouvert une information judiciaire à l’encontre de la présidente du Front national pour « diffusion d’images violentes ». Pendant ce temps, personne n’inquiète Macron sur les 120 000 euros détournés de son ministère de Bercy pour le lancement d’En Marche !, ni sur les trois millions touchés chez Rothschild (il ne paie pas l’ISF) ni sur la sous-estimation de son patrimoine.
La levée d’immunité parlementaire de Marine Le Pen, votée à main levée au Parlement européen, a été dirigée par le député grec d’extrême gauche, Dimitrios Papadimoulis.
« Je suis député, je suis dans mon rôle quand je dénonce Daech », a déclaré la candidate jeudi, dénonçant « une enquête politique ». « Les députés européens qui ont voté la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen admettent donc qu’ils sont des godillots qui n’ont pour rôle que d’entériner les décisions des instances européennes antinationales et qui jouent le jeu des islamistes en cachant leurs monstruosités », a réagi le directeur de campagne David Rachline.
Ils n’ont trouvé que ça ? Parce qu’ils n’ont rien d’autre. Et en plus ils sont nuls. Ces poursuites contre Marine, parce qu’elle a dénoncé la barbarie des égorgeurs islamistes, vont évidemment lui attirer un immense courant de sympathie.
Caroline Parmentier
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 4 mars 2017
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Comment le Nord décide de tuer les enfants du Sud
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Il y a là quelques ministres (de la culture de mort), quelques représentants d’ONG (avortueuses) et l’assassin en chef, le directeur général de la Fédération internationale du planning familial.
Ils sont très fiers d’eux parce qu’ils viennent de réunir 181 millions d’euros pour contrer le décret de Donald Trump interdisant le financement américain d’organisations internationales qui pratiquent l’avortement.
C’est l’initiative « She decides » lancée par Lilianne Ploumen, ministre néerlandais du Commerce international, de la Coopération pour le Développement, pour défendre au niveau mondial les « droits sexuels et reproductifs ».
« C’est le plus beau jour de ma vie », a déclaré la Danoise Ulla Tørnæs, ministre la Coopération pour le développement (la 2e à gauche sur la photo), ce 2 mars, à l’ouverture de la conférence, organisée par le gouvernement belge à Bruxelles et à laquelle ont participé « les représentants de 50 pays et d’une multitude d’organisations et ONG », selon Euractiv qui publie un article aussi bavard et creux qu’enthousiaste. Toutefois ils ne sont qu’une petite vingtaine sur la photo…
La Finlande et la Suède ont promis 20 millions d’euros pour tuer les enfants dans le tiers monde, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et la Norvège en ont promis 10. La représentante de la Commission européenne était très frustrée de ne pouvoir rien donner que ses encouragements, l’avortement n’étant pas de sa compétence. Je ne sais pas comment on arrive à 181, mais on peut constater à quel point est caricatural ce financement de pays tous du nord de l’Europe pour tuer des enfants de l’hémisphère sud. C’était tellement visible que le directeur général de la Fédération internationale du planning familial a cru bon de préciser, sous les applaudissements des participants : « Ce n’est pas une initiative du Nord [pour le Sud]. Quand il s’agit de l’avenir des jeunes, il n’y a ni Nord ni Sud »…
Car bien sûr on parle de l’avenir des enfants, de l’égalité des chances, du droit à la « reproduction », selon le principe orwellien qui est au cœur de ce genre d’initiative (la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force).
Euobserver croit pouvoir préciser qu’on aboutit à 181 millions en ajoutant les… 50 millions d’un « donateur américain anonyme », le concours du Canada, et de la… Fondation Bill et Melinda Gates.
Euobserver précise également que la France et le Royaume Uni ont assisté à la conférence mais n’ont rien promis, et que « de nombreux grands pays, comme l’Allemagne, n’avaient pas envoyé de représentant »."