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lobby - Page 1235

  • Zemmour sur la PMA : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches »

    BILLET - L’autorisation par le gouvernement de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, fait grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 14.09]. Ne nous plaçant - sans les méconnaître ou les nier - ni sur le terrain moral ni sur le terrain religieux, mais seulement politique et social - nous partageons cette analyse.  LFAR   Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années », lance Éric Zemmour. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l'égalité, ajoutent les mouvements homosexuels », poursuit-il un brin railleur. « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l'externaliser du corps de la femme pour qu'elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.
    « Au nom de l'égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale », prédit Zemmour. « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches », assure-t-il. Et Éric Zemmour d'inviter l'actuel chef de l'État à se méfier : « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par apparaître comme l'homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical ». 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Réforme du Travail: aux sources du malaise français, le code civil par Philippe Simonnot

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    49.couv_-214x300.jpgAux sources du malaise social français, n’y aurait-il pas le Code civil, vieux de plus de deux siècles, qui a fait de la France l’ultime champion (avec la Corée du Nord !) de l’anticapitalisme ?

    Le Code civil, issu de la Révolution française, a certes voulu donner ses lettres de noblesse au salariat, mais non sans réticences, regrets, hésitations, remords. Aussi étrange que cela puisse paraître, aujourd’hui que le salariat s’est étendu à presque toutes les couches de la société, les rédacteurs du Code civil craignaient que l’établissement du salariat ne conduisît au rétablissement de l’esclavage. Il eût été bien étrange que la Révolution compromît l’héritage du bon roi Louis X, qui avait proclamé qu’au royaume des Francs, chacun doit naître Franc, et donc libre de toute servitude.

    Le Code civil apprend ainsi à distinguer deux sortes de travail : le travail manuel et le travail intellectuel. Le second est sorti du champ. Il ne peut faire l’objet d’un échange marchand. Il est rétribué par des « honneurs ». Seul le travail manuel relève du marché.

    La suite sur Causeur

  • Sale temps pour la Licra

    Comme le disait ce grand poète qu’était le lutteur américain Richard Robinson au 2e tour du Kumite de 1975 en balançant dans le public (au sens propre, une main sur le fond de pantalon et une sur le col) son adversaire malchanceux Tse Hung : « Le temps se brouille ! ».  C’est ce qui arrive à la LICRA qui en quelques jours s’est pris un double camouflet.

    Le premier a déjà été évoqué sur MPI, a été le refus par le Conseil constitutionnel du diktat licrasseux qui lui aurait donné les pleins pouvoirs pour l’élimination des dissidents. Le second a été la démission de l’organisation racialiste de Mohamed Sifaoui, qui servait en quelque sorte de « caution musulmane ». Sur Twitteril annonça le 6 septembre les motifs de sa décision, à savoir que la LICRA refuse d’avoir en son sein des cadres d’origine maghrébine.

    Né le 4 juillet 1967, ce réalisateur algérien est connu pour sa déontologie, disons, très personnelle (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Sifaoui), notamment sur ses reportages bidonnés, les véritables raisons de son départ d’Algérie et ses « révélations » sur la disparition d’Estelle Mouzin, sans parler bien sur des récurrentes accusations de racisme par L’Humanité (les piolets volent bas à gauche de la gauche…)

    Son tweet annonçant sa démission est très intéressant, montrant notamment sa naïveté (parce que je n’ai pas de preuves pour l’accuser de duplicité). Il y dit notamment :

    «  À la Licra il y a des militants et des cadres formidables. Je les ai côtoyés et c’est la stricte vérité. Ceux-là sont des personnes désintéressées ayant suffisamment d’utopie encore pour continuer de donner de leur temps pour servir la cause antiraciste. Mais il y a aussi un aspect peu connu : cette association est, par ailleurs, largement noyautée par des individus, des femmes et des hommes, qui n’ont strictement rien à faire dans des organisations antiracistes. Ceux-là sont nourris, pour la plupart, par un communautarisme abject, motivés, le plus souvent, par une ambition personnelle qui leur permet d’être des petits barons locaux ou nationaux, mais plus grave de dévoyer au passage l’antiracisme et de trahir la Lica de Bernard Lecache et la Licra de Jean Pierre-Bloch…. La Licra d’aujourd’hui est une Licra de postures et non pas de convictions, c’est une Licra de calculs et non pas d’engagements, une Licra aussi de salons et Non pas de terrain, une Licra enfin d’ambitions personnelles non pas de militantisme sincère… »

    Oui, oui, mais non… Visiblement Sifaoui n’avait aucune connaissance de la LICRA… Un bref rappel historique sur ce qu’étais la LICRA,  réalisé à partir de trois livres indispensables, ceux (par ordre chronologique) de Yann Moncomble (Les Professionnels de l’antiracisme), d’Henri de Fersan (L’Imposture antiraciste) et de Annie Kling (La France LICRAtisée). Petit rappel sur Lecache pour commencer : Bernard Lecache, fondateur de la loge maçonne L’Abbé Grégoire et membre de la Loge Paris, a fondé ce qui n’était alors que la LICA pour venir en aide à un agent soviétique, qui avait assassiné le chef de la résistance ukrainienne. Ce qui vaudra à la LICA un financement par Staline via l’ambassade d’URSS et le journal de la LICA Le Droit de vivre et l’envoi de l’agent 19 du NKVD, autrement dit le futur président tchécoslovaque Benes.  Jean Pierre-Bloch était lui aussi franc-maçon, depuis plus longtemps encore que Lecache (loge Liberté). Il était également membre des B’naï B’rith, une loge raciste américaine dont il fut le chef pour la France (Emmanuel Ratier a publié un excellent livre à ce sujet : Mystère et secrets du B’naï B’rith) et a collaboré avec la Securitate de Ceaucescu pour tenter de faire extrader vers la Roumanie où il était condamné à mort l’évêque roumain et ancien déporté à Buchenwald Vasile Boldeanu. Robert Badinter échoua à 6 reprises de l’envoyer à la mort. Pierre-Bloch, tout comme son comparse de la LICRA Louis Joxe (responsable du génocide harki), était un fréquent invité de l’ambassade d’URSS à Alger. Rappelons aussi que l’épouse de Pierre-Bloch, Gabrielle Sadourny, a été décorée par Staline de la Médaille du Soviet Suprême…

    Ce sont ces personnages que Sifaoui tient comme « références morales » et dont il accuse la LICRA d’aujourd’hui d’avoir « dévoyé » le message…  Rappelons simplement qu’en janvier dernier, c’est Alain Finkielkraut qui démissionnait de la LICRA suite à l’affaire Bensoussan…, ne la trouvant plus assez pro-juive ! Il déclarait ainsi sur RCJ :

    « Un antiracisme dévoyé demande de criminaliser l’inquiétude au lieu de combattre la réalité sur laquelle elle se fonde. Ce qui a nourri l’antiracisme en France c’est l’idée que le racisme n’avait qu’un visage, celui de « Dupont-Lajoie », et plusieurs cibles, le noir, l’arabe, le musulman, le rom. Cette vision du monde a été démentie par les faits. Les associations antiracistes fuient ce démenti dans le déni. La LICRA, longtemps accusée de favoriser les juifs, s’aligne. Elle rejoint le parti du déni. Elle s’associe à tous les collectifs contre la liberté de pensée et le droit de regarder la réalité en face. Elle opte pour l’inquisition. Elle tombe corps et biens dans l’obscurantisme idéologique. Je faisais partie du comité d’honneur de la LICRA. Cette organisation s’étant déshonorée, j’ai envoyé dès le lendemain du procès ma lettre de démission et j’invite, j’invite tous les militants, tous les adhérents, tous les sympathisants de la LICRA a tiré, eux aussi, les conséquences de l’ignominie qui vient d’être commise ».

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/sale-temps-pour-la-licra/80158/

  • Colbertgate? Couscousgate?

    « Il y a toujours une tragédie au bout de la bêtise humaine » notait Benoist-Méchin.  Cette réflexion est à méditer à l’heure ou le phare de la penséeLouis-George Tin, à la tête d’une coquille vide communautaire mais très médiatique, le Cran (Conseil représentatif des associations noires de France) persiste dans son négationnisme historique. En l’espèce dans sa relecture simpliste, anachronique de notre passé pour mieux  culpabiliser le gaulois. Une entreprise qui reçoit comme d’habitude le soutien intéressé d’un certain nombre de lobbies frayant dans les eaux troubles du mondialisme militant. Dans une tribune publiée dans Le Monde (après celle qui lui a été offerte dans Libération après les événements  de Charlottesville) résume pour sa part David Namias sur le site de BFMTV, M. Tin  expose de nouveau « les raisons pour lesquelles il faudrait abandonner la référence »  au ministre Colbert.   « Celui qui fut avec le Code noir l’un des législateurs de l’esclavage, reconnu, en France, crime contre l’humanité depuis 2001. » Une loi portée en son temps par l’ex militante indépendantiste guyanaise Christiane Taubira, devenue comme chacun le sait sous le quinquennat de François Hollande un des ministres les plus impopulaires de la Ve république. « Les noms de bâtiments ne servent pas à garder la mémoire des criminels, ils servent en général à garder la mémoire des héros » affirme M. Tin  dans cette tribune  « qui prend pour appui le déboulonnage des statues à la gloire des généraux sudistes américains (…)  pour exposer ses doléances » et signée notamment par  « le philosophe (?) Louis Sala-Molins, le journaliste Harry Roselmack ou le footballeur Lilian Thuram. » 

    Membre du Haut conseil pour l’intégration (HCI) et du collectif  Devoirs de mémoires, militant pour une « République multiculturelle et postraciale », fait officier de la légion d’honneur par François Hollande en 2013,  Lilian  Thuram est-il, comme le président du Cran,  le mieux placé  pour nous donner des leçons de fierté,  d’Histoire?  En novembre 2007, souvenons-nous,  à l’occasion du match de foot France-Maroc au stade de France où notre hymne national avait été copieusement sifflé par un public majoritairement maghrébin, Lilian Thuram, alors capitaine de l’équipe de France, avait déclaré que « les sifflets, ( ne le choquaient) pas plus que ça, il faut se poser la question Pourquoi?  Ce sont des raisons d’ordre historique, il y a un mal-être dans la société. Et c’était peut-être le moment, inconsciemment, de faire passer un message. » Message que M. Thuram avait  fait également passé  en août 2006, lorsqu’il avait invité dans ce même stade pour la confrontation entre la France et l’Italie, 70 immigrés clandestins  expulsés du squat de Cachan.

    Dans cette tribune du Monde, résume encore BFMTV,  Louis-Georges Tin affirme encore que « louer la qualité du ministre de Louis XIV qui a redressé l’économie du royaume en oubliant que Jean-Baptiste Colbert a aussi légiféré, en posant les fondements du Code noir, pour permettre le développement de l’esclavage est un argument bancal. C’est, développe-t-il, comme de saluer Pétain vainqueur de Verdun en oubliant celui de l’Etat français et de la collaboration avec le régime nazi. »

    La comparaison ne doit rien au hasard mais tout à l’actualité dont s’inspire ici le président du Cran. D’une  épuration l’autre, et pour le coup franchement bancale,  le site de cette même chaîne relevait  que le maire de New York, Bill de Blasio, dont l’inculture crasse  et/ou la soumission au politiquement correct sont assez ahurissantes,  a affirmé sur twitter qu’ «Après les événements violents de Charlottesville, la ville de New York va étudier tous les symboles de haine présents sur son territoire ».  «La plaque commémorative en l’honneur du maréchal Pétain, collaborateur nazi, située sur la promenade du Canyon of Heroes, sera la première que nous retirerons.  » « Comme les autres noms apposés sur la célèbre avenue, précisait BFM, le maréchal français avait eu l’honneur d’une parade sur la célèbre avenue, en 1931 »…en tant que vainqueur de Verdun et artisan majeur  de la victoire sur l’Allemagne…  Bref, un utilisateur de twitter, réagissant aux vœux du président du Cran et de ses amis  pose la bonne question : « Et pourquoi pas carrément débaptiser la France tant qu’on y est ? On pourrait la renommer pays d’accueil ou Hall de gare. »

    Les Français justement constate Bruno Gollnisch ne veulent pas que leur pays soit définitivement transformé  en hall de gare… ou en « hôtel » comme le souhaite et l’a dit Jacques Attali,  le mentor d’Emmanuel Macron.   Le site RT  rapportait le sondage Ipsos publié le 16 septembre, « une légère majorité de Français (53%) pense qu’il y a trop d’immigrés en France. C’est moins qu’en 2016 (57%), mais plus que la moyenne des autres pays sondés (48%) et que l‘Allemagne (50%), qui a vécu l’arrivée de pus d’un million de migrants ces deux dernières années (…). Plus significatif encore : seuls 14% des sondés en France estiment que l’immigration a un impact positif sur leur pays. Dans le détail, 16% pensent qu’il s’agit d‘une bonne chose pour l’économie  et ils sont 55% à estimer que l’immigration met trop de pression sur les services publics. En outre, 49% des Français jugent que l’immigration force leur pays à adopter des changements qui leur déplaisent , un chiffre en baisse de 5 points par rapport à 2016, mais toujours plus élevé que la moyenne mondiale (44%).  »

    « De plus, 61% pensent que la plupart ne sont pas vraiment des réfugiés et viennent en France pour des raisons économiques. Par ailleurs, 75% des sondés pensent que des terroristes se cachent parmi les réfugiés (…) Enfin, les Français jugent très sévèrement la gestion de la crise des réfugiés par leurs autorités, puisque seuls 12% des Français pensent que la France a bien réagi. »

    C’est dans ce contexte que certains décrivent avec une joie gourmande  un FN  qui serait en train de se déchirer autour de la question de la place  de l’euro dans son  programme et du lancement par Florian Philippot de l’association Les PatriotesMarine a tenu à clarifier la situation ce matin sur RTL en insistant sur l’importance de « la grande œuvre de refondation » du Mouvement national . «Il n’y a pas de crise »  au FN a-t-elle (r)assuré.  «Il (Florian)  sait que la création des patriotes au moment des législatives a créé une forme d’émoi et certaines inquiétudes auprès des adhérents . » «Il est évident que s’il passe son temps à faire la communication des Patriotes, les adhérents du Front National vont se sentir orphelins. »

    Autant dire qu’à l’aune des défis qui nous attendent,  les attaques portées contre Florian au motif qu’il a dîné dans un restaurant  de couscous à Strasbourg sont peu finaudes, même si ledit repas symboliserait aux yeux de certains son peu d’appétence et d’intérêt  pour la défense de l’identité charnelle de notre pays, les  questions liées à l’immigration,  ce que l’intéressé conteste formellement.

    Certes, s’il est évident que ce ne sont pas les restaurateurs Marocains qui menacent le devenir de la France,  le goût de nos compatriotes pour le couscous (plat délicieux s’il en est)  est souvent  utilisé par nos adversaires comme preuve des bienfaits de l’ouverture de notre pays aux flux migratoires venant du sud. En avril 2012, dans son discours  Porte de Versailles, Jean-Luc Mélenchon l’avait repris à son compte : « Je le dis et j’en suis fier : tout le monde mange des merguez et du couscous dans ce pays, l’intégration est réussie !» (sic).  Plus sérieusement, Henri Guaino rappelait ces dernières heures sur Sud radio que la popularité du couscous en France doit au moins autant  à l’arrivée en métropole après 1962  de nos compatriotes Français d’Algérie qu’à l’immigration maghrébine.  Pieds Noirs qui ont été nombreux à monter des restaurants de couscous (plat pied noir par excellence !!!) , dont un certain nombre baptisés l’OASis étaient fréquentés assidûment par les nationaux et étaient un clin d’oeil assez transparent à leur nostalgérie française

    Citons pour mettre tout le monde d’accord cette célèbre formule de Gault et Millau, qui aura l’adhésion de tous les frontistes et plus largement de tous les Français, peuple amoureux de la bonne chère… et de  la mesure:  «Le nuoc-mâm dans le cassoulet, l’harissa dans la choucroute et le ketchup dans tout, nous font entrevoir les limites du métissage des cultures ». Bref il n’y a pas plus de raison de débaptiser les lycées Colbert que d’accepter une immigration-invasion planétaire ou de créer artificiellement un couscousgate au FN  ! A bon  entendeur!

    https://gollnisch.com/2017/09/19/colbertgate-couscousgate/

  • Après la polémique Nathan : toi aussi, apprends à compter les migrants !

    Minute-couv-migrants-Nathan-251x350.jpg« Toi aussi, apprends à compter les migrants ! » : telle est la Une de l’hebdomadaire Minute paru ce matin, qui rebondit, en mode politiquement incorrect, sur la polémique suscitée par le manuel de mathématiques des éditions Nathan. Extrait.

    « Des migrants fuyant la guerre atteignent une île en Méditerranée. La première semaine, il en arrive 100. Puis chaque semaine, le nombre de nouveaux arrivants augmente de 10 %. a) Par combien est multipliée une quantité lorsqu’elle augmente de 10 % ? […] f) En déduire le nombre total qui seront arrivés dans cette île au bout de huit semaines. Arrondir à l’unité. » Tel est le problème que l’on pouvait trouver il y a encore quelques jours dans un manuel de mathématiques édité par Nathan à destination des classes de Terminale. […]

    Après 48 heures de tempête sur Twitter, les éditions Nathan (anciennement Fernand Nathan, FN éditions eût été amusant…) ont présenté leurs « vives excuses » aux « associations d’aide aux migrants, réfugiés et demandeurs d’asile » et retiré le livre des épiceries où il était en vente. Un nouveau tirage devrait bientôt être réalisé avec un nouveau problème. Pour notre part, à « Minute », chauds partisans d’une pédagogie intersectionnelle, nous nous permettons de livrer à la réflexion de nos camarades de FN-éditions les pistes suivantes.

    Exercice historico-mathématico-civique n° 1 :

    « Sachant qu’une Française de souche ne fait en moyenne qu’1,5 enfant quand une migrante subsaharienne réussit généralement un strike à plus de 5, combien de temps faudra-t-il pour que la boucherie au coin de ta rue devienne halal ? (pour les vegans, on remplacera la boucherie par une épicerie bio, de même l’urine de chameau se substituera-t-elle au kombucha). »

    Exercice n° 2 :

    « Si 1 million de migrants arrive en Allemagne la première année, 500 000 la deuxième, calcule le nombre de viols à Cologne dès le deuxième Jour de l’An. Compare ce nombre à celui des viols commis par les Allemands de souche, achète une truelle et trouve le nombre de moellons indispensables à la reconstruction d’un mur. Donne la réponse en allemand et va te dénoncer ensuite au proviseur. »

    Exercice n° 3 :

    « Soit un peuple qui perd par mortalité 500 000 personnes par an, ne gagne par natalité propre que 400 000, combien de temps lui faut-il pour se rendre compte qu’il est remplacé ? Compte sur tes doigts, puis coupe-toi la main pour faire gagner du temps à ton futur prof de Charia. »

    Exercice n° 4 :

    « L’espérance de vie d’un esclave gaulois à Rome au Ier siècle avant J.-C. étant de 32 ans, celle d’un esclave angolais dans une plantation anglaise de Jamaïque de 30 ans, celle d’un eunuque nubien à Istanbul au XIXe siècle de 55 ans, calcule le montant des réparations dues par la France à l’Afrique et à la Turquie et dis merci à l’Italie de t’avoir civilisé. »

    L’intérêt de notre méthode est que […]

    Extrait d’un article de Philippe Martin à lire dans son intégralité dans Minute n° 2839 daté du 20 septembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • UNIVERSITÉ DE REIMS : 8.000 ÉTUDIANTS PRIVÉS DE COURS À CAUSE DE… 40 MIGRANTS !

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    Qu’est-ce que ces baudruches paralysées devant quarante personnes ?

    C’est la dernière histoire en date. L’université de Reims a interdit l’accès de son campus à ses étudiants parce qu’un camp d’une quarantaine de migrants s’y est installé. 8.000 personnes privées de cours quelques jours après la rentrée universitaire, où est le problème ?

    Message, dimanche soir, de Guillaume Gellé, président de l’université de Reims-Champagne-Ardenne (URCA) :

    « L’établissement restera fermé jusqu’à nouvel ordre. Je ne pouvais plus assurer la sécurité de tous, que ce soit celle des étudiants ou celle des réfugiés. Parmi eux, on dénombre une quinzaine d’enfants, dont certains ont moins de cinq ans. L’université ne pouvait pas fonctionner normalement face à cette occupation illégale. Tant que les conditions de sécurité ne seront pas rétablies, l’accès aux locaux de l’université restera interdit et les cours suspendus. »

    Ça s’appelle ouvrir le parapluie. Le Chamberlain, même. La capote XXL. Car se rend-il compte de ce qu’il écrit, ce monsieur Gellé ?

    Reprenons sa missive et faisons une petite analyse de texte : il ne pouvait plus « assurer la sécurité de tous, que ce soit celle des étudiants ou celle des réfugiés ».

    Que faut-il comprendre ? Que des étudiants excédés risquaient de s’en prendre aux campeurs ? Que les campeurs risquaient de s’en prendre aux étudiants ? Qu’un enfant s’écorche les genoux dans la cohue estudiantine et cela aurait déclenché un scandale propre à faire descendre toutes les belles âmes dans la rue ?

    Le président Gellé est « une belle personne ». Il ne souhaite pas porter plainte contre les miséreux qui sont passés du parc Saint-John-Perse, tout à côté, au campus universitaire. Un parc où ils séjournaient depuis des mois et qu’ils ont quitté suite à la plainte des riverains excédés. Ah, les méchantes personnes que voilà !

    « Il y a des échanges avec le préfet et l’État sur la suite à donner. Le but, ce n’est pas l’expulsion en tant que telle mais de rouvrir au plus vite le campus », dit M. Gellé. Nous voilà rassurés ! Les migrants aussi, sans doute…

    Je me répète : se rendent-ils compte de ce qu’ils racontent, tous ces éminents hauts fonctionnaires de la République ?

    Qu’est-ce que ces baudruches paralysées devant quarante personnes, incapables de gérer une telle situation ?

    On n’ose imaginer ce qui se passera le jour où les Afghans, Syriens, Érythréens, Pakistanais, Soudanais, etc., arrêteront de se faire la guerre dans leurs campements pour se joindre aux Albanais, Arméniens et Tchétchènes (les quarante du campus de Reims) et devenir une armée vindicative ? Ils prendront la mer, eux aussi, pour aller demander l’asile politique… où et à qui, d’ailleurs ?

    Enfin, comment compte-t-on faire durablement accepter aux Français la privation de leurs droits pour des équipements et des institutions qu’ils financent par leurs impôts ? Aujourd’hui l’université, hier et demain les gymnases réquisitionnés à chaque évacuation (plus de trente rien que pour Paris) et dont la transformation en dortoirs prive les populations locales de tout usage de « leur » bien.

    http://www.bvoltaire.fr/universite-de-reims-8-000-etudiants-prives-de-cours-a-cause-de-40-migrants/

  • Sans vergogne, sans style, sans culotte

    Cette fin de semaine, la Fête de l’Humanité n’a pas surpris le chaland ou les observateurs par la qualité de ses prestigieux visiteurs: le psychanalyste mélenchoniste Gérard Miller (les plus anciens se souviennent de la fessée verbale que lui avait administré Jean-Marie Le Pen sur le plateau d’Antenne 2 en 1995), Audrey Pulvar et ses lunettes qui ont (même) fait jaser en son temps Bruno Roger-Petit , l’archéo socialiste Gérard Filoche, des insoumis médiatiques comme Clémentine Autain, François Ruffin (qui animait le débat au comique involontaire sur le thème Comment faire reculer le FN dans les quartiers populairesle héros hébergeur de clandestins Cédric Herrou, Benoit Hamon, Anne Hidalgo… Les habituels représentants des officines antinationales, immigrationnistes financées également avec nos impôts avaient aussi pignon sur fête, notamment ceux qui dans l’entourage de la famille d’Adama Traore (paix à son âme) veulent acclimater sous nos latitudes des Black Lives Matter à la française, et autres collectifs en faveur de la régularisation des immigrés clandestins…

    Certes, ceux qui se rendent à ce rendez-vous incontournable annoncé à grands renforts de pub privilégient les concerts plutôt que les récitals de pipeaux des ateliers politiques ou encore le discours final du secrétaire national du PCPierre Laurent. Un homme dont le regard triste traduit toute la difficulté de la tâche: éviter (ou accompagner?) la mort thérapeutique d’un parti vidé de sa substance par les vipères lubriques trotskystes de La France Insoumise (LFI)… terrible revanche de l’histoire…

    Nos compatriotes, toutes catégories sociales confondues, veulent avant tout que leurs enfants puissent grandir demain dans une France libre, sûre, prospère, sans chômage de masse et ne partagent certainement  pas les obsessions multiculturalistes d’une extrême gauche qui vit sur la détestation d’une France charnelle, enracinée… française tout simplement. Français qui s’inquiètent pareillement à juste titre d’une des conséquences de la babélisation des sociétés européennes, à savoir le terrorisme.

    Bruno Gollnisch le rappelait, les extrémistes qui tuent au nom d’Allah ont beau faire sous nos latitudes infiniment moins de morts que les accidents de la route ou les infections nosocomiales, ces attentats-là  frappent durablement les esprits  et sonnent peut-être l’émergence d’une guerre civile, d’une balkanisation-libanisation définitive de notre territoire. François Hollande lui même avait confié ses inquiétudes aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme (propos retranscris dans leur livre Un président ça ne devrait pas dire ça). Il évoquait « l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue ». « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition. »

    Un terrorisme qui a encore  frappé la ville de Londres vendredi avec une attaque dans le métro qui a fait une trentaine de blessés. Donald Trump a crée l’émoi des bien-pensants en estimant dans un tweetque face à cette situation, « le décret anti-immigration des Etats-Unis devrait être étendu, plus dur et plus spécifique. Mais stupidement, ce ne serait pas politiquement correct! »

    Politiquement correct, le député mélenchoniste Alexis Corbière l’est lui jusqu’au bout de la barbe. Sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier samedi soir sur France 2, cet enseignant trotskyste sans-culotte n’a pas eu besoin de forcer son talent pour se coucher devant les assauts de la chroniqueuse Christine Angot. La fameuse Mme Angot, modèle de pertinence, d’élégance, de style, de finesse comme en témoignent son immense oeuvre littéraire que le monde entier nous envie et l’intelligence de ses admonestations. Le pauvre Corbière à dû se justifier de ce que la candidate de LFI face à Manuel Valls à Evry aux législatives, Farida Amrani (n’allait pas croire qu’elle ait été choisie pour bénéficier d’un vote communautaire), n’avait pas refusé officiellement au second tour les voix de l’humoriste Dieudonné (horresco referens), candidat dans cette même circonscription.

    Le mélenchoniste qui a par ailleurs avoué qu’il lui était plus facile de se faire élire dans le 9-3 que dans son pays d’origine, Béziers, face à Emmanuelle Ménard ou Robert Ménard, en a fait des tonnes pour montrer patte blanche, quand bien même la charge de Mme Angot était particulièrement stupide: quel est le candidat qui fait un tri dans les voix qui se portent sur lui pour en refuser?! Il a donc rappelé que comme Manuel Valls, « (il a)  été le premier a demander l’interdiction des spectacles de Dieudonné. » « J’ai rien à voir avec ce salopard antisémite, ni mes amis » a-t-il ajouté avant de rappeler son combat actif  pour la poursuite de l’immigration et l’aide aux clandestins (sans -papiers). Il ne faudrait pas non plus désespérer Saint-Denis…

    Désespérée ou à tout le moins passablement  énervée, la grande majorité des 8000 étudiants du campus de l’université de Reims l’est aussi  depuis l’annonce de la fermeture de celui-ci pour raison de sécurité. En l’espèce parce qu’une quarantaine d’immigrés clandestins et leurs enfants s’y sont installés pour réclamer sans tarder des papiers, la régularisation de leur situation et les avantages financiers afférents.  

    Même le président du conseil départemental de Charente-Maritime, président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) le très européiste Dominique Bussereau « tire  la sonnette d’alarme »  nous informe Le Figaro devant les conséquences  de la poursuite de l’invasion migratoire.  «Nous sommes confrontés, dit-il,  à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés »  – baptisés désormais dreamers (rêveurs) outre-Atlantique par les agences de com et les amis de M. Soros chargés d‘imposer une novlangue moins anxiogène aux populations  rétives à l’immigration, NDLR . «C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13.000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 % (…). Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements. »

    Bien  évidemment M. Bussereau ne fait pas amende honorable en confessant la responsabilité de ses amis politiques dans cette situation chaotique. Il ne  s’est jamais dans le passé prononcé pour le retour des frontières,  un arrêt de l’immigration et a toujours conspué le programme du FN dans ce domaine, appelant même à voter PS pour faire barrage aux candidats de l’opposition nationale. Les sans-culottes sont décidément partout!

    https://gollnisch.com/2017/09/18/vergogne-style-culotte/

  • LES ANTIFAS INCENDIAIRES SONT EN FAIT LES VICTIMES. SÉRIEUX ?

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    Si les procès se transforment en tribune contre les victimes, ça ouvre de chouettes perspectives !

    Le Monde est un journal sérieux, n’est-ce pas ? Un journal très sérieux. Peut-être même le plus sérieux d’entre tous, de l’avis général.

    Ce journal sérieux, très sérieux, on ne peut plus sérieux, s’intéresse donc au procès – qui doit s’ouvrir mardi – des antifas à l’origine de l’incendie d’une voiture de police en mai 2016, en marge d’une manifestation interdite alors que la protestation contre la loi Travail battait son plein. Masqués, ils avaient harcelé des policiers dans leur véhicule jusqu’à y balancer un fumigène, mettant le feu à l’habitacle et blessant l’homme et la femme. La photo de la voiture carbonisée, hautement symbolique, avait fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive émotion.

    « Voiture de policiers incendiée : les antifas veulent faire de leur procès une tribune », titre Le Monde« Le collectif Libérons-les et les antifas veulent se servir de leur procès pour sensibiliser aux luttes contre la répression policière », lit-on encore sous la plume d’Abel Mestre.

    Sérieux ? C’est réellement ce qu’il voulait écrire ? Ce n’est pas une boulette, une coquille, un cafouillage, l’ajout traître et maladroit d’un Caïn chevelu, étudiant à Villetaneuse le jour et antifa la nuit, ou l’inverse, que Le Monde aurait pris en stage parce que son père est actionnaire du canard-le-plus-sérieux-de-France ? 

    Dites-moi, dites-moi… si les procès se transforment en tribune contre les victimes, ça ouvre de chouettes perspectives ! Les délinquants sexuels pourront enfin dénoncer ces pimbêches au cœur sec qui se refusent à eux, les cambrioleurs l’accueil peu amène que leur réservent la plupart des propriétaires quand ils débarquent dans leur salon, les assassins d’enfant l’agacement que suscite un gosse qui crie dans vos oreilles, les hommes qui battent leur femme la frustration engendrée par un dîner qui n’est pas prêt en temps et heure.

    Les violences policières existent sans doute, mais l’usage est de les dénoncer… dans les procès dont elles sont l’objet, non ? Et disons-le, qui a côtoyé des antifas et tenté une fois dans sa vie, fût-ce le plus pacifiquement et légalement du monde, de s’opposer à la terreur idéologique que leurs bandes font régner sur certaines universités – cela fait partie des multiples dossiers qui seront un jour ouverts quand la droite sera au pouvoir et aura retrouvé une once du courage, c’est-à-dire peu ou prou quand les poules auront des dents, diront les pessimistes – peine à les imaginer recroquevillés, désemparés, désarmés, tout amour et paix devant de méchants policiers.

    Un jeune « normal » arriverait au tribunal cou cravaté et mine contrite, battant sa coulpe et baissant les yeux : il n’imaginait pas les conséquences de son acte. Mais n’aurait pas l’outrecuidance de déclarer vouloir passer « de statut de poursuivi au statut de victime » au motif que leur manif était une « réponse légitime au rassemblement policier le même jour contre la haine anti-flics, où sont venues des personnalités de la droite extrême, chaleureusement accueillies, comme Gilbert Collard, Marion Maréchal ou Éric Ciotti ». Griller des poulets était donc justifié, doit-on sans doute comprendre. Avec une si limpide démonstration, qui pourrait le contester ?

    Dans un esprit de « convergence des luttes », nos jeunes antifas de beaux quartiers, représentés par Antonin Bernanos, entendent développer des « actions communes » avec « les collectifs qui se multiplient dans les quartiers populaires », notamment autour de l’affaire Adama Traoré. Et plusieurs personnalités ont appelé à se rendre tous les jours au procès, comme Danièle Obono, Olivier Besancenot ou encore Houria Bouteldja.

    Ce monde cul par-dessus tête – s’agit-il du nom propre ou du nom commun ? Les deux, peut-être ? Ils ne me l’ont pas précisé… – commence à SÉRIEUSEMENT insupporter les policiers.

     Ecrivain, journaliste Son blog 

    http://www.bvoltaire.fr/antifas-incendiaires-victimes-serieux/

  • Ludovine de La Rochère : "La loi Taubira est un engrenage et nous sommes pris dedans"

    6a00d83451619c69e201b7c9211525970b-250wi.jpgDiscours de clôture de Ludovine de La Rochère, prononcé hier en fin d'université d'été de La Manif Pour Tous :

    "Chers amis,

    Depuis 2012, nous nous sommes levés pour dire non au « droit à l'enfant ». Malgré les dénégations de Madame Taubira et d'autres, nous savions pertinemment que le mariage implique la filiation et donc, en l'occurrence, la PMA sans père et la GPA. La loi Taubira est un engrenage et nous sommes pris dedans. Nous sommes au cœur. Nous avions dit que le mariage impliquant le droit à l'adoption, cela impliquerait de nouvelles revendications sur la filiation : la PMA sans père puis la GPA. Les faits nous donnent manifestement raison.

    Bien entendu, au lieu de reconnaître que nous avions raison, nos opposants cherchent à nier la réalité. Certains osent ainsi nier que la GPA ne serait pas la suite de la PMA sans père. Ce n'est pas le cas de Caroline Mécary, fer de lance de la déconstruction de la filiation, qui reconnaissait elle-même hier soir sur un plateau télé que la GPA va avec la PMA sans père. J'ajoute que derrière ses habits de juriste, Caroline Mécary est une politique, élue, membre du groupe socialiste au Conseil de Paris.

    Nos opposants continuent, plus que jamais, à refuser le débat, le cœur du débat, à savoir les besoins de l'enfant. Leur seul argument : nous faire passer pour des « dogmatiques », des « extrémistes » et autres sottises : tenter de disqualifier est leur seule méthode. Pourquoi ? Parce que le « droit à l'enfant » est en vérité indéfendable ! Qui peut justifier de fabriquer volontairement un orphelin de père ? J'ajoute que lorsqu'ils parlent d'égalité, c'est toujours du point de vue des adultes, jamais celui des enfants.

    Mais quelle que soit leur méthode, nous ne lâcherons rien et maintenant, moins que jamais : la PMA sans père, annoncée par Marlène Schiappa, serait une injustice indigne de notre pays, ce serait la création d'une inégalité inouïe pour les enfants : comme l'écrivait hier la sociologue Nathalie Heinich, « Entre un enfant qui peut dire « mon papa » et celui qui ne le peut pas, n'y a-t-il pas plus criante inégalité » !?

    Sur France 5 hier soir, Monsieur Castaner, porte-parole du gouvernement, indiquait qu'il y a discrimination pour la PMA parce que, d'après lui, elle ne serait pas ouverte à tous. C'est faux, c'est absolument faux : la PMA, qui est un acte médical, est ouverte à toutes les femmes, à tous les couples qui souffrent d'une pathologie de la stérilité médicalement constatée. Oui, Monsieur Castaner, il y a des conditions qui entourent l'accès à la PMA : bref, montrer qu'il y a une infertilité médicale. Et toutes les conditions contribuent à justifier le besoin d'une assistance médicale à la procréation. Il n'y a donc aucune discrimination ni une quelconque inégalité devant l'accès à la PMA, dès lors que son accès est conforme à ce qu'est précisément l'Assistance Médicale à la Procréation.

    La PMA sans père ferait sciemment, volontairement, délibérément des orphelins de père. Une injustice inouïe ! Une injustice indéniable : être privé de père, ou de mère, est un vide, une absence terrible, une « abîme », selon les mots de certains. Que des accidents de la vie rendent des enfants orphelins est une chose, mais instituer la conception d'orphelin de père est tout autre chose. Qui acceptera de rendre des comptes demain à une génération d'enfant sacrifiés, car fabriqués orphelins avant même leur conception et leur naissance ?

    Cette forme de PMA, en outre, ferait des enfants de père inconnu : elle priverait de la filiation paternelle, de la connaissance complète des origines : l'enfant ne saura pas de qui il est né, de qui il procède. Il lui manquerait, autrement dit, une part de son identité, identité dont il a éminemment besoin pour se sentir des ailes et se lancer dans la vie.

    Certains évoquent, à juste titre, les difficultés bien connues des familles monoparentales, difficultés éducatives, scolaires, économiques, etc. Ce sont en moyenne les familles les plus pauvres, et c'est l'honneur de notre pays que de veiller en particulier sur ces familles. Mais faut-il créer sciemment des familles monoparentales en ouvrant la PMA aux femmes célibataires ? D'autant que dans ce cas, contrairement aux familles monoparentales que nous connaissons, les enfants ne sauraient pas qui est leur père et ne pourraient avoir aucun lien, aucune relation, avec lui.

    La PMA sans père serait un détournement de la médecine à des fins sociétales. Ce serait l'ouverture de la boîte de Pandore : il y aurait ensuite, évidemment, trafic de gamètes, trafic d'embryons, GPA, etc, comme c'est déjà le cas dans certains pays. Contrairement à ce que certains pensent, le saut anthropologique, le franchissement de la frontière entre respect de l'Homme et manipulation de l'Homme commencerait avec la PMA sans père. Quant à la GPA, elle en serait la suite inéluctable. Ouvrir la PMA à des femmes qui veulent se faire faire des bébés en laboratoire avec du sperme anonyme revient à piétiner le besoin de l'enfant de se situer dans une généalogie, à faire disparaître les droits de l'enfant au profit d'un prétendu « droit à l'enfant » La PMA sans père revient à considérer que les enfants n'ont pas besoin de pères. Elle revient en outre à considérer que les femmes n'ont pas besoin d'hommes : elles n'auraient besoin que de pourvoyeur de sperme !

    Nous nous demandons souvent quelle planète nous laisserons à nos enfants, mais pensons aussi aux enfants que nous laisserons à la planète et aux générations futures. Comme le dit le proverbe, « on ne peut donner que deux choses à ses enfants, des racines et des ailes ». Parce que l'avenir est là, nous leur devons l'un comme l'autre. Face à ces immenses enjeux humains, et civilisationnels, le débat annoncé sera infiniment plus complexe que Marlène Schiappa ne l'imagine. La secrétaire d'Etat, de fait, semble n'en avoir aucunement conscience. Oui, si le débat devait effectivement s'ouvrir, il n'est pas dit, loin s'en faut, que Marlène Schiappa et ses amis obtiennent gain de cause car les Français ont le sens de la justice, et surtout pour les enfants !

    Et en ce qui concerne la PMA sans père, l'agence de la biomédecine y est opposée, le CCNE est divisé, le gouvernement est divisé (M. Gérard Collomb a déclaré aujourd'hui dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI que la PMA sans père n'était pas une priorité et qu'il préférait lutter contre le chômage. Nous ne pouvons que saluer la sagesse de tels propos, prémices d'un abandon souhaitable du gouvernement à passer en force sur ce sujet), les partis sont divisés... et les Français y sont très opposés : 77% d'entre eux, soit près de 8 sur 10 - c'est énorme ! - pensent que « L'Etat doit garantir à l'enfant né par PMA le droit d'avoir un père et une mère ». Quant à la GPA, les Français y sont encore davantage hostiles, scandalisés devant une pratique intolérable qui réduit l'enfant à l'état d'objet et institue l'asservissement des femmes, bref, un nouvel esclavage aussi lucratif qu'intolérable. Et pas seulement en France. Si l'on considère que la GPA doit être interdite, il faut non seulement empêcher la régularisation en France des GPA réalisées à l'étranger mais aussi s'engager pour obtenir l'abolition universelle de la GPA. La dignité des femmes et des enfants n'a pas de frontière !

    Oui, pour les droits des enfants, contre la PMA sans père et la GPA, nous sommes très largement majoritaires, en dépit de ce que croient certains. Par ailleurs, nous avons empêché la légalisation de la PMA sans père durant tout le quinquennat de François Hollande et ce, dans le contexte d'une majorité autrement plus solide que celle d'Emmanuel Macron aujourd'hui. Il n'y aucune raison de ne pas parvenir à protéger les droits de l'enfant dans les années qui viennent ! Et ne pensez pas que les dés du débat seront pipés. Ce serait un piège terrible, un mauvais prétexte de renoncement à défendre les droits de l'enfant : ne nous laissons pas impressionner par quoi que ce soit, pas même par les risques et les difficultés. La semaine qui s'achève a clairement montré au Président de la République que sur cette question de la filiation, il n'y a pas de consensus. La raison voudrait d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Après les vifs débats qui avaient marqué le début de son quinquennat, François Hollande avait eu la sagesse  de ne pas réveiller les passions et diviser les Français en passant en force sur la PMA sans père et le GPA. C'est un exemple à suivre pour Emmanuel Macron qui souhaite plus que tout rassembler les Français. Il ne tient qu'à lui de se sortir du piège sociétal tendu par sa secrétaire d'Etat. Depuis quelques jours d'ailleurs, nous voyons bien le malaise de ceux qui défendent un prétendu droit à l'enfant. Ils tournent autour du pot, ils n'osent pas nommer les choses en vérité, ils contestent le fait qu'il s'agit de créer un « droit à l'enfant », et pourtant c'est bien de cela dont il s'agit !

    Nous avons donc devant nous un travail immense pour protéger les enfants, leur lien et leur relation avec leur père. Pour les générations d'enfants à venir, nous allons tous devoir nous investir. Et le programme de notre mobilisation s'annonce dense : réfléchir aux enjeux, alerter des implications et conséquences, participer aux débats, éveiller les consciences, décrypter les informations, réaliser et diffuser des mails, des vidéos et des campagnes de communications, appeler à la générosité pour financer nos actions... et peut-être même manifester. J'espère, cependant, que nous n'aurons pas à en venir là, et que la raison prendra le dessus sans tarder du côté de l'Elysée et de l'Hôtel Matignon. Mais je puis assurer que toutes nos équipes opérationnelles sont prêtes à agir si nous devions retrouver le chemin de la rue. Chacun de nous a sa part de responsabilité, chacun de nous peut et doit apporter une aide, quel que soit son agenda, ses obligations, ses occupations. Les uns donneront tout leur temps, d'autres ne pourront donnerque quelques heures de temps en temps, d'autres encore nous donneront les moyens matériels, une manière aussi très importante de participer à ce combat.

    Ensemble, nous pouvons, nous allons empêcher le lancement de la fabrique d'enfants nés de père inconnu. Oui, grâce à l'engagement de chacun d'entre nous au sein de notre grand mouvement social, nous remporterons de nouvelles victoires. Pour les enfants et pour la société, vive la paternité, vive la maternité, vive la famille !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • PMA sans père et GPA : La Manif Pour Tous déterminée

    6a00d83451619c69e201b7c92114f7970b-200wi.jpgAprès les déclarations de Marlène Schiappa en début de semaine, La Manif Pour Tous a réunit ses cadres lors de sa 5e université d'été qui a rassemblé 370 personnes ce week-end à Etiolles (91). Objectif : préparer la mobilisation contre la PMA sans père et la GPA, concepts incohérents et dangereux, contraires au droit desenfants et à la dignité des femmes. Communiqué :

    "Comment peut-on imaginer fabriquer un enfant délibérément privé de son père ? Cette question résume la stupeur de La Manif Pour Tous devant la volonté affichée cette semaine par Marlène Schiappa d'ouvrir la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes. Etre privé de son père, c'est à dire être orphelin de père, est une souffrance immense. Il est donc inacceptable de provoquer volontairement cette souffrance, source d'injustice intolérable pour les enfants.

    Une stratégie claire chez les cadres de La Manif Pour Tous

    Lors d'une réunion à huis clos samedi matin réunissant une centaine de responsables des équipes départementales, le mouvement social qui a organisé les manifestations monstres (plus d'un million de personnes dans les rues de Paris à 3 reprises) contre le « mariage et l'adoption pour tous » a définit la stratégie pour les mois à venir. La question de la PMA sans père et de la GPA a été au cœur des échanges. « Malgré les intentions affichées par l'exécutif, le jeu est très ouvert » analyse Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « La semaine qui s'achève a clairement montré au Président de la République que sur cette question de la filiation, il n'y a pas de consensus : ni au gouvernement, ni dans la communauté scientifique, ni chez les Français. Il faut en tirer les conclusions qui s'imposent. Après les vifs débats qui avaient marqué le début de son quinquennat, François Hollande avait eu la sagesse de ne pas réveiller les passions et diviser les Français en passant en force sur la PMA sans père et la GPA. C'est un exemple à suivre pour Emmanuel Macron qui souhaite plus que tout rassembler les Français » poursuit-elle.

    Un soutien populaire claire aux droits DE l'enfant

    De fait, les enquêtes d'opinion confirment cette situation. Un sondage OpinionWay pour La Manif Pour Tous réalisé cet été montrait que pour 77% des Français, les enfants nés par PMA doivent avoir un père et une mère. Et près de 7 Français sur 10 estimaient que de tels débats de société sur la PMA sans père et la GPA conduisent à diviser les Français au lieu de la rassembler.

    Mobiliser les expertises

    Philosophe, juriste, psychothérapeute, sondeur, journalistes, chercheur... de nombreux experts ont animé cette 5e Université d'été de La Manif Pour Tous qui s'est clôturée par un discours mobilisateur de sa présidente, Ludovine de La Rochère. « Depuis 2013, nous avons réussi à empêcher la PMA sans père et la GPA. Nous allons continuer notre travail avec succès » a-t-elle déclaré sous les applaudissements et les drapeaux rose et bleu. « Nous sommes un mouvement social ouvert. Nous rassemblons tous ceux, et ils sont nombreux et majoritaires dans notre pays, qui considèrent qu'on ne peut pas remettre en cause ce qui est à l'origine de l'égalité : nous sommes tous nés d'un père et d'une mère, d'un homme et d'une femme. »

    Des militants regonflés à bloc

    Après cette rentrée réussie, les cadres du mouvement sont prêts à mettre en œuvre la mobilisation du mouvement partout en France. « S'il le faut, nous sommes prêts à manifester. Toutes nos équipes centrales sont opérationnelles » prévient Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous et organisateur de tous les défilés dont l'ampleur historique a marqué notre pays au cours des dernières années. « Pas sûr qu'Emmanuel Macron souhaite revivre cela après l'avoir vécu lorsqu'il était Secrétaire général adjoint de l'Elysée. Il ne tient qu'à lui de se sortir du piège sociétal que lui tend sa secrétaire d'Etat Marlène Schiappa » ajoute-t-il."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html