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lobby - Page 1350

  • Poutine: La Syrie est l’épicentre de la lutte contre le terrorisme

    Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que "la Syrie est l’épicentre de la lutte contre le terrorisme" ajoutant que " la fin du conflit en Syrie est encore loin" ont rapporté les médias russes.
    S'exprimant, lors de la réunion des ambassadeurs de Russie dans le ministère russe de la Défense, Poutine a déclaré que "les terroristes cherchaient à s'emparer d'armes chimiques et qu'il était difficile de prédire quelle cible ils allaient frapper la prochaine fois".
    Et de poursuivre : "La Syrie est l’épicentre de la lutte contre le terrorisme. Je n'exagérerais pas si je disais que l'avenir du Proche-Orient dépend du destin de ce pays. L'issue de la guerre contre Daech se décide sur le sol syrien. Les terroristes et extrémistes de toutes sortes se sont rassemblés sous la bannière de Daech, ils sont réunis par leur aspiration commune à prendre le contrôle de tout le monde islamique".
    "Bien que la fin du conflit en Syrie soit encore loin, l'expérience de ces derniers mois dans ce pays a démontré que la création d’un front antiterroriste commun, mainte fois prôné par la Russie, permettrait de faire face aux dangers, au terrorisme et aux autres défis qu'affronte l'humanité", a souligné Poutine.
    Poutine a remercié les militaires russes "qui avaient fait tout leur possible pour faire reculer les terroristes" et les avaient empêchés d'intervenir dans les affaires intérieures de la Syrie. Le président a en outre souligné que les militaires russes avaient beaucoup contribué à la préservation de l'indépendance de l'Etat syrien.
    Le potentiel de conflit dans le monde ne cesse de croître

    Pour ce qui est de la situation en Europe, Poutine a estimé que "le potentiel de conflit dans le monde ne cesse de croître et que les risques touchent de nouvelles régions".
    "Le potentiel de conflit augmente, les risques dans le domaine de la sécurité économique et humanitaire ne faiblissent pas mais au contraire se multiplient et englobent de nouvelles régions du monde. Je suis persuadé qu'on peut éviter des perturbations dangereuses et un développement incontrôlable de la situation seulement par la voie du dialogue et la coopération", a souligné Vladimir Poutine.
    Et d'ajouter : "​L'Otan fait des pas réels de confrontation à l'égard de la Russie. L'Alliance renforce ses positions près des frontières russes ce qui vise à ébranler la parité militaire".
    "Nous sommes souvent accusés d'entreprendre des activités militaires. Où? Sur notre propre territoire? Et tout ce qui est déployé près de nos frontières est biennormal", a martelé Poutine.
    "En Pologne et dans les Pays baltes, des forces d'action rapide sont déployées, des dépôts d'armes offensives sont réapprovisionnés. Tout cela vise à ébranler la parité militaire qui se formait depuis des dizaines d'années", a-t-il ajouté.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyZkAEuVlPKYZXJwY.shtml

  • Rama Yade : cachons ces « Français de souche » que nous ne saurions voir

    N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent.

    Rama Yade, candidate surprise à la présidence de la République, est représentée par un superbe dessin en couverture du dernier numéro du magazine Charles, sous-titré Racisme et Politique. En exergue, une citation de l’ancien secrétaire d’État des Affaires étrangères et des Droits de l’homme du deuxième gouvernement de François Fillon :« Les Français de souche n’existent pas. »
     
    Certes, Rama Yade est coutumière des approximations, des déclarations à l’emporte-pièce et des anachronismes. Mais il fallait tout de même oser affirmer pareille sottise. Un peu comme s’il me prenait subitement l’envie de déclarer que la France n’était qu’un énième « hoax de l’extrême droite », que Charles de Gaulle avait été inventé par l’imagination fertile de ces esprits paranoïaques qui propagent des théories complotistes ou que Rama Yade provenait d’une souche enracinée en Aveyron depuis le XIe siècle après Jésus-Christ. J’aurais tort, et on me le ferait remarquer.
     
    Pour justifier son assertion, Rama Yade brode une argumentation assez perverse jouant sur deux tableaux : le registre victimaire habituel et un républicanisme abstrait aussi insipide que bourré de clichés. Elle affirme notamment qu’il « n’y a pas de droit du sang » en France, ce qui est parfaitement inexact.

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  • I-MEDIA S03E22 Brexit sectarisme des journalistes

  • Najat Valaud-Belkacem rallume la guerre scolaire

    Le ministre de l'Éducation dite nationale, Najat Valaud-Belkacem, rallume la guerre scolaire, en s'en prenant, cette fois, aux écoles hors contrat et à l'éducation à domicile : les établissements hors contrat devraient, dès la rentrée 2017, être soumis à un régime d'autorisation préalable d'ouverture, et non plus à un simple signalement aux autorités après ouverture ; quant à l'enseignement à domicile, il serait plus étroitement contrôlé, les parents pouvant être soumis à des contrôles écrits ou oraux de la part des rectorats.

    Pour le ministre, il s' agit officiellement d'empêcher que ces formes d'enseignement soient l'occasion d'un « repli communautaire » et favorisent la radicalisation des jeunes de religion islamique. Mais la vérité est que le gouvernement, ayant vu d'un bien mauvais œil la progression de l'éducation à domicile depuis 2014, date de l'introduction de la théorie du genre à l'école (de 19 000 enfants à 25 000 actuellement !), veut relancer le combat laïciste et reprendre en mains tous les enfants français. II s'agit donc d'une mesure éminemment liberticide que la dame ministre entend imposer par ordonnances afin d'aller vite et d'esquiver tout débat parlementaire.

    Les parents sont donc réellement agressés et dresseront sans doute une levée de boucliers qui ne manquera pas de faire du bruit. Ils ne se laisseront pas déposséder de leurs droits et de leurs devoirs concernant leurs enfants, dont ils sont, par nature, responsables devant Dieu et devant les hommes. L'on risque fort de voir réapparaître le climat irrespirable des années 1981 à 1984. La république a besoin de se retremper périodiquement dans ses sources terroristes...

    Rapt d’enfants

    Les socialistes n'ont rien appris ni rien oublié depuis le fameux plan dit Lange-vin-Wallon de 1947. Ce texte d'inspiration communiste était très clair : « Ce sont, les services dépendant du ministère de l'Éducation nationale qui ont en charge les responsabilités de l'enseignement et de l’éducation à tous les niveaux et sous tous les aspects... C'est à l'Éducation nationale qu'incombe la mission de l'éducation pour tous les enfants. »

    Voilà pourquoi la république socialo-communiste doit être considérée comme une vaste entreprise de rapt d'enfants !

    Tapis dans l'ombre et piaffant de n'être pas encore au pouvoir, les socialistes ont fortement influencé la politique scolaire sous la IVe république et au début de la V. Ils étaient déjà dans la place au ministère de la rue de Grenelle, et les ministres fantoches, prétendus de droite, ne manifestaient aucune volonté d'échapper à leur influence, si bien que la loi Debré du 31 décembre 1959, établissant un semblant de paix scolaire par le régime des contrats, s'en ressentit : Charles De Gaulle avait trop besoin du soutien de la gauche pour perpétrer son mauvais coup contre l'Algérie française...

    Mais les socialistes, sentant que le pouvoir allait un jour tomber dans leurs mains comme un fruit mûr, multipliaient alors les textes annonçant leur volonté de rallumer la guerre scolaire. Dans le Plan socialiste de l'Éducation, Louis Mexandeau, futur ministre des PTT de François Mitterrand, disait vouloir utiliser le système éducatif « pour la stratégie de rupture avec le capitalisme », afin qu'il soit « un lieu privilégié  d'apprentissage de la démocratie autogestionnaire », une « école de front de classe », un « facteur d'émancipation et de contestation » et, comme tel, « se trouvant en convergence avec la classe révolutionnaire antagoniste de la classe dirigeante, [il sera] l'un des terrains et l'un des enjeux de la lutte des classes. » Et il ajoutait : « les socialistes refusent un dualisme scolaire qui consacrerait l'installation permanente de deux systèmes parallèles et concurrents, tous deux financés par l'État. » C'était très clair : on pouvait deviner à quelle sauce allaient être mangés les enfants français, avant même l'âge de six ans, sacrifiés sur l'autel de l'idéologie officielle.

    Les socialistes fauteurs de guerres scolaires

    L'on vit dès l'arrivée à l'Elysée de François Mitterrand en 1981 que les socialistes étaient bien décidés à appliquer leur programme d'assassinat de l'école libre. Ils rallumèrent sciemment, et farouchement, la guerre scolaire, sans même venir offrir à leurs adversaires l'honneur de tirer les premiers.

    Le parti socialiste était, et est toujours, un parti essentiellement et intrinsèquement éducateur. Il agit et agira toujours au nom d'une vision de l'homme et visera toujours à une refonte de l'homme et de la société. Pour réussir, il importe moins à ce parti de résoudre la crise économique, ou le problème du chômage, que d'amener les Français à se débarrasser de l'idée même d'un destin personnel, d'un salut personnel, d'une finalité que chacun accomplit au sein de sa famille, de sa profession, d'une responsabilité propre à chacun. Le socialisme réduit l'homme à sa seule fonction sociale, à sa seule dimension économique, il supprime tout ce qui relie l'homme personnellement à quelque chose de plus haut que l'organisation rationnelle et égalitaire des biens d'ici-bas. Quiconque refuse de se laisser ainsi réduire est un ennemi de classe, un bourgeois...

    Pour changer la société, il faut changer la mentalité du peuple. Il faut donc s'emparer de tout ce qui touche à la culture et mettre l'enseignement, depuis la maternelle jusqu'au supérieur, sous la dépendance du pouvoir de l'État. Si le quinquennat de François Hollande fut minable sur le plan économique et social, il aura quand même bien mérité du parti socialiste, car il aura réussi, semble-t-il, à changer les mentalités sur le mariage homosexuel, sur le divorce, sur l'école et sur mille choses qui tournent le dos à l'ordre naturel.

    Les grands ancêtres contre la famille

    Les grands ancêtres des socialistes d'aujourd'hui sont en fait les "philosophes" du XVIIIe siècle. Pour eux, il n'existait plus que l'individu seul, détaché de tout ce qui le caractérise : sa famille, son passé, sa région, son métier, sa religion. Cet individualisme forcené se dressait contre la tradition, contre le catholicisme, contre l'autorité, et même contre l'Histoire. On imaginait déjà la destruction de tous les organismes naturels - corporations, provinces, paroisses, religion - qui avaient toujours encadré l'homme et soutenu les individus ; de telles théories n'accordaient évidemment que très peu de place à la famille et au rôle de celle-ci dans la transmission des mœurs. Puisque tous les citoyens doivent se ressembler, libres et égaux, puisqu'il s'agit de les "libérer" des traditions qui créent entre eux des différences, mieux vaut que l'éducation soit confiée à l'État...

    C'est ainsi que ce siècle prétendu libérateur fut celui de l'exaltation de l'étatisme. Le rêve des philosophes était le « despotisme éclairé » et un Denis Diderot (1713-1784) écrivait à l'impératrice Catherine de Russie qu'elle devait se réserver le contrôle total de l'instruction publique. L'État devait en quelque sorte devenir directeur de conscience.

    Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) alla plus loin encore : il s'agissait de débarrasser l'individu de ses contrefaçons de civilisé. L'homme est né bon ; s'il y a des coquins, c'est parce que la civilisation, développant la propriété, donc l’égoïsme et les inégalités, a corrompu cet homme bon. Il faut donc régénérer l'individu, l'obliger à briser ses chaînes et remettre à l'État le soin de définir et de promouvoir la liberté. L'éducation aura pour but principal de développer la vertu chez l'enfant - entendez l'état de nature - et l'on trouve sous la plume de Jean-Jacques dans l’Encyclopédie : « On doit d'autant moins abandonner aux préjugés des pères l'éducation de leurs enfants qu'elle importe à l’État plus qu'aux pères. L'Éducation publique, sous les règles prescrites par le gouvernement et sous les magistrats établis par le souverain est donc une des maximes fondamentales du gouvernement légitime et populaire. »

    La croyance en un individu libre, partout égal à lui-même, ne devant rien ni à Dieu ni à la société, s'érigea vite en dogme qu'il fallait répandre comme on propage... une religion ! Et cette religion allait avoir ses dogmes définis et surveillées par une espèce de haute autorité agissant comme un clergé. Ce fut la franc-maçonnerie qui s'y employa dès la seconde partie du siècle, se posant comme le véritable pouvoir culturel, organisant ses universités et ses sociétés de conférences où, évidemment, étaient débattues les questions relatives à l'éducation.

    Puis, après 1789, vint le temps des discours grandiloquents. Sous la Constituante et sous la Législative, l'enseignement fut totalement désorganisé. Arriva alors la Convention qui créa un comité de vingt-quatre membres pour s'atteler à une « tâche éducative » : en firent partie des ennemis de la religion comme le chimiste Antoine-François Fourcroy (1755-1809) qui rêvait de réaliser le vœu de Voltaire « d'écraser l'Infâme », ou Anacharsis Cloots (1755-1794), un Prussien qui se déclarait « l'ennemi personnel de Jésus-Christ », ce qui n'était pas se prendre pour n'importe qui et qui ne l'empêcha pas de passer à la guillotine ! On entendit aussi cette phrase "inspirée" de Rabaut-Saint-Etienne (1743-1793), ce pasteur nîmois qui avait été l'un des principaux rédacteurs de la Déclaration des Droits de l'Homme : « L'enfant qui n'est pas encore né appartient déjà à la Patrie » (sic).

    Robespierre eut aussi des idées sur le sujet : « Les enfants sont la propriété de l'Etat, les parents n'en sont que les dépositaires. » (sic) Et de préconiser de mettre tous les enfants à l'école de l'État de cinq à quinze ans pour les garçons, de cinq à onze ans pour les filles. Mais l'œuvre éducative de la Convention fut lamentable et bien vite instituteur fut synonyme d'ivrogne, car on en trouvait rarement qui sussent lire.

    Les conventionnels affirmaient que l'enseignement était libre en France, mais la guillotine était là pour expliquer comment cela devait s'entendre. Dame Valaud-Belkacem ose, comme eux, déclarer que ses mesures contre l'école hors contrat et contre l'école à domicile respectent la liberté d'enseignement. Le mensonge est, cette fois, beaucoup trop gros pour dissuader les familles de se mobiliser...

    Michel Fromentoux Rivarol du 16 juin 2016

  • Logements sociaux trop nombreux et mal utilisés : une politique inefficace !

    Quarante milliards d’euros annuels sont dépensés, soit 2,3 % du PIB, c’est-à-dire deux fois plus que chez nos voisins européens.
    La fondation iFRAP s’est lancée dans un audit de ce que l’on pourrait appeler, selon l’angle choisi, le tonneau des Danaïdes, le rocher de Sisyphe, les écuries d’Augias : les logements sociaux !

    Le résultat, bien que poliment énoncé, est sans ambiguïté : la politique dans le domaine est trop coûteuse, inefficace et nuisible pour le secteur privé locatif.

    Quarante milliards d’euros annuels sont dépensés, soit 2,3 % du PIB, c’est-à-dire deux fois plus que chez nos voisins européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc total, contre 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

    Et entre blocage des loyers, réquisition des logements vacants, préemption d’immeubles et injonction faite aux communes d’en augmenter le nombre, la tendance n’est pas franchement à la baisse… le dernier chantier emblématique étant, bien sûr, la « cession » à un bailleur social – annoncée il y a quinze jours par Manuel Valls et Anne Hidalgo – de 14.000 m2 dans l’îlot Saint-Germain, ancien siège de l’armée de terre, afin d’y créer 400 logements au cœur d’un arrondissement (le VIIe) jusque-là récalcitrant.

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  • L’appel au djihad de Larossi Abballa déjà entendu !

    « Je vous appelle à privilégier les policiers », avait affirmé le djihadiste Larossi Abballa dans une vidéo que nous avions décryptée après avoir assassiné à leur domicile Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, un couple de policiers. Message reçu cinq sur cinq ! Le 22 juin, soit une semaine après le double assassinat de Magnanville, révèle l’hebdomadaire Le Point, deux hommes ont été interpellés à Mantes-la-Jolie, toujours dans les Yvelines, alors qu’ils effectuaient des repérages sur des policiers !

    « D’après les informations du Point, l’homme était en train de filmer des véhicules sérigraphiés et leurs occupants lorsqu’il a été arrêté au Val-Fourré, une cité sensible des Yvelines. Si le suspect à la caméra n’était pas connu des services de police, son frère, lui, est un islamiste radical de Mantes-la-Jolie. »

    « Dûment fiché, ajoute le journal, il était en lien avec Larossi Abballa, le tueur de Magnanville qui a tué le couple de policiers à son domicile. Gérant d’une pizzeria identifiée comme un lieu d’activisme, c’est lui qui avait conseillé Abballa, originaire comme lui de Mantes-la-Jolie, pour monter sa société de livraison à domicile de sandwichs hallal. L’enquête a montré que le conducteur de la voiture qui avait attiré l’attention était également répertorié comme salafiste par le renseignement intérieur. »

    Comme dit Hollande : « Ça va mieux. » Et même de mieux en mieux…

    http://fr.novopress.info/

  • La stratégie du chaos : le mode opératoire des mondialistes

    En évoquant à propos du Brexit, « la stratégie du chaos« , la présidente du Front national, Marine Le Pen, a parfaitement compris que les dirigeants actuels de l’Union européenne, la hargne au cœur, vont tenter de tout faire pour que les Anglais payent très chèrement leur audace de sortir de l’UE et rendre leur divorce le plus douloureux possible. Ils veulent déjà démontrer aux autres peuples, pour qu’ils ne puissent plus jamais envisager la moindre sortie, que l’on ne peut quitter l’UE sans dommages et intérêts. Mais ce pari est risqué et jouer avec la chaos pourrait avoir l’effet contraire… Dur, dur, d’être euro béat, aujourd’hui !

    Sidérés, vexés, ayant reçu une gifle magistrale, le ressentiment des gouvernants européistes est d’autant plus grand qu’ils ne croyaient pas vraiment à la possibilité de voir le peuple britannique voter à 52 % pour un « out ». Jusqu’au dernier moment, tous les sondages faisaient croire, dans les mêmes proportions, l’inverse. Grosse déception ! Le décalage de plus en plus profond, qui se creuse entre les élites et les peuples, se vérifie encore une fois. Les résultats confirment ce fossé : à part, Londres, L’Écosse et l’Irlande du Nord, qui ont voté pour le maintien dans l’UE, toute l’Angleterre a voté contre. C’est dans les secteurs les plus populaires ou les endroits les plus oubliés, que le « out » obtient les plus gros pourcentages ; neuf secteurs (anciens bastions de gauche) ont voté pour la sortie de l’UE, à plus de 70 % ! Même en périphérie de Londres, comme à Thurrock, avec 72 % !

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  • Au FN, critiquer la ligne du parti est impardonnable

    L'Opinion consacre un article à Jean-Lin Lacapelle, chargé de faire le ménage dans les fédérations du FN. Il a déjà changé de nombreux secrétaires départementaux. Ses critères de changement sont :

    1. Ceux qui ont démissionné.
    2. Ceux qui « n’avaient pas le niveau ».
    3. Ceux qui étaient là depuis trop longtemps

    Et puis il y en a un autre, dont s'est rendue coupable Barbara Mazières, ex-secrétaire départementale dans le Maine-et-Loire, virée pour « Double indiscipline » :

    "elle avait critiqué Florian Philippot sur le site Internet du Salon beige (blog des catholiques d’extrême droite [sic]), et retweeté un appel à défiler le 1er mai avec Jean-Marie Le Pen. Impardonnable."

    Un piège dans lequel Marion Maréchal Le Pen ne souhaite pas tomber, ainsi que le déclare Bruno Larebière à Atlantico :

    "[...] Puisque vous me demandez son état d’esprit, je dirais qu’elle est résignée. Résignée à ce que la ligne du parti, telle qu’elle est fixée aujourd’hui, s’impose jusqu’à la présidentielle, quand bien même considère-t-elle que c’est une erreur, tant sur le plan économique que sur le plan politique.

    Tout ceux qui parient sur un « conflit ouvert » entre la présidente du Front national et l’élue du Vaucluse avant la présidentielle de 2017 s’illusionnent. A moins d’un an du scrutin, Marion Maréchal-Le Pen ne fera rien qui pourrait nuire à la candidature de Marine Le Pen ou même qui pourrait être perçu comme étant susceptible de lui nuire. Elle est et elle sera un « bon petit soldat ». Elle lui a seulement fait comprendre qu’elle n’entendait pas avoir un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle, ce qui lui évitera d’avoir à défendre des positions qui ne sont pas les siennes.

    Pendant l’année qui vient, elle déroulera donc tout le pan du discours frontiste avec lequel elle est en phase, tout en continuant à faire entendre sa petite musique personnelle sur les points qui lui tiennent à coeur mais en évitant de se trouver trop en porte-à-faux par rapport au discours officiel. Car elle sait très bien qu’à l’heure du bilan, après la présidentielle, si la présidente du Front national n’en sort pas vainqueur, il lui serait reproché d’avoir porté tort à la candidate. C’est un numéro d’équilibriste mais depuis maintenant quatre ans, elle y est rodée. [...]"

    Michel Janva

  • Paris bientôt capitale de l’immigration clandestine ? Merci Anne Hidalgo !

    Paris et Londres ont plus en commun entre elles qu’avec les pays dont elles sont les capitales.

    Anne Hidalgo est la quintessence de cette gauche des grandes métropoles qui a définitivement troqué les classes populaires contre la sacro-sainte « diversité ». Sociétaliste forcenée, voire entêtée, madame le maire de Paris ne rate jamais une occasion de donner des gages de bonne conduite aux idées dominantes. Elle s’est, en effet, plusieurs fois illustrée ces derniers mois dans une course effrénée à la boboïtude la plus crétine.

    Concurrente directe du premier de la classe en mépris de classe qu’est Emmanuel Macron (qui déclarait, hier, au Club Bourbon que les gens « peu éduqués » avaient massivement plébiscité le Brexit), Anne Hidalgo peut aussi compter sur ses fidèles adjoints à la mairie pour faire de Paris une mégalopole mondiale bien éloignée de ses racines nationales. Sous l’influence de ses alliés d’Europe Écologie Les Verts, l’ambassadrice d’honneur du Qatar a interdit la circulation des vieilles voitures dans Paris intra-muros. Déjà forcés de vivre en banlieues par l’augmentation du coût des logements, les pauvres (qui ne peuvent pas s’offrir des SUV flambant neufs) ne pourront désormais plus conduire dans le Paris pasteurisé de la gauche des gentils.

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