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lobby - Page 1351

  • Nigel Farage : il y a 17 ans vous vous moquiez de moi, aujourd’hui vous ne riez plus

    http://www.contre-info.com/

  • Des députés dénoncent la tentative du gouvernement socialiste d'entraver la liberté scolaire

    Tribune du député MPF Véronique Besse cosignée par 47 députés parue aujourd’hui dans Le Figaro :

    Madame le Ministre,

    Le 9 juin dernier vous annonciez votre intention de modifier la procédure d’ouverture des écoles privées indépendantes (sans contrat d’association avec l’Etat), en passant d’un régime de déclaration à un régime d’autorisation. Cette réforme serait adoptée par ordonnance, comme l’a prévu l’amendement du gouvernement, adopté la semaine dernière en commission, dans le cadre de la discussion du projet de loi « Egalité et citoyenneté ».

    Avec cette réforme, vous entendez poursuivre la lutte contre la radicalisation. Un objectif louable et partagé par tous. Malheureusement, le moyen choisi n’est ni adéquat, ni souhaitable. Il semble évident, tout d’abord, qu’un prêcheur radical ou un djihadiste n'aille ni demander l’autorisation d’ouvrir une école, ni le crier sur tous les toits.

    Par ailleurs, cette nouvelle procédure risque fort de décourager toutes les initiatives de création d’écoles. Si les écoles hors-contrat ne peuvent pas et ne doivent pas remplacer l’Education nationale, (elles ne représentent qu’à peine 60 000 élèves, sur les 8 millions d’élèves ayant l’obligation de scolarité), il n’en demeure pas moins qu’elles permettent de mettre en place des innovations pédagogiques qui participent à lutte contre les inégalités et contre le décrochage scolaire.

    Nous pensons notamment à toutes les écoles Montessori ou Steiner, qui, par des méthodes pédagogiques qui ne peuvent être enseignées dans le cadre, forcément plus contraint, de l’Education nationale, permettent à de nombreux enfants de développer leur intelligence et leurs sens, à leur rythme, de façon différente. Nous pensons aux écoles régionales, ou aux écoles Espérance-Banlieues, installées dans des cités difficiles. Nous pensons également à toutes les écoles indépendantes qui garantissent un petit effectif, permettant aux enseignants d’offrir un accompagnement très personnalisé à chaque élève mais aussi à toutes celles qui perpétuent la tradition d’un enseignement rigoureux, digne descendant des écoles des hussards de la République.

    Il ne faudrait donc pas que toutes ces écoles, toutes ces initiatives disparaissent ou soient considérablement ralenties, à cause d’une poignée d’écoles soupçonnées, souvent à raison, malheureusement, de radicalisme religieux. Les moyens judiciaires et administratifs de fermer ces écoles radicales existent déjà. Au gouvernement auquel vous participez de les utiliser

    Plus généralement, la liberté de l’enseignement est un principe intangible, reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ou encore par le Protocole additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il serait donc inacceptable que ces grands principes soient amendés ou mis à mal par ce projet.

    La lutte contre la radicalisation, aussi essentielle soit-elle, ne doit pas servir de prétexte à la réouverture d’une guerre scolaire, qui serait irresponsable.

    Nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’assurance de notre considération distinguée.

    Michel Janva

  • Des députés dénoncent la tentative du gouvernement socialiste d'entraver la liberté scolaire

    Tribune du député MPF Véronique Besse cosignée par 47 députés parue aujourd’hui dans Le Figaro :

    Madame le Ministre,

    Le 9 juin dernier vous annonciez votre intention de modifier la procédure d’ouverture des écoles privées indépendantes (sans contrat d’association avec l’Etat), en passant d’un régime de déclaration à un régime d’autorisation. Cette réforme serait adoptée par ordonnance, comme l’a prévu l’amendement du gouvernement, adopté la semaine dernière en commission, dans le cadre de la discussion du projet de loi « Egalité et citoyenneté ».

    Avec cette réforme, vous entendez poursuivre la lutte contre la radicalisation. Un objectif louable et partagé par tous. Malheureusement, le moyen choisi n’est ni adéquat, ni souhaitable. Il semble évident, tout d’abord, qu’un prêcheur radical ou un djihadiste n'aille ni demander l’autorisation d’ouvrir une école, ni le crier sur tous les toits.

    Par ailleurs, cette nouvelle procédure risque fort de décourager toutes les initiatives de création d’écoles. Si les écoles hors-contrat ne peuvent pas et ne doivent pas remplacer l’Education nationale, (elles ne représentent qu’à peine 60 000 élèves, sur les 8 millions d’élèves ayant l’obligation de scolarité), il n’en demeure pas moins qu’elles permettent de mettre en place des innovations pédagogiques qui participent à lutte contre les inégalités et contre le décrochage scolaire.

    Nous pensons notamment à toutes les écoles Montessori ou Steiner, qui, par des méthodes pédagogiques qui ne peuvent être enseignées dans le cadre, forcément plus contraint, de l’Education nationale, permettent à de nombreux enfants de développer leur intelligence et leurs sens, à leur rythme, de façon différente. Nous pensons aux écoles régionales, ou aux écoles Espérance-Banlieues, installées dans des cités difficiles. Nous pensons également à toutes les écoles indépendantes qui garantissent un petit effectif, permettant aux enseignants d’offrir un accompagnement très personnalisé à chaque élève mais aussi à toutes celles qui perpétuent la tradition d’un enseignement rigoureux, digne descendant des écoles des hussards de la République.

    Il ne faudrait donc pas que toutes ces écoles, toutes ces initiatives disparaissent ou soient considérablement ralenties, à cause d’une poignée d’écoles soupçonnées, souvent à raison, malheureusement, de radicalisme religieux. Les moyens judiciaires et administratifs de fermer ces écoles radicales existent déjà. Au gouvernement auquel vous participez de les utiliser

    Plus généralement, la liberté de l’enseignement est un principe intangible, reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ou encore par le Protocole additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il serait donc inacceptable que ces grands principes soient amendés ou mis à mal par ce projet.

    La lutte contre la radicalisation, aussi essentielle soit-elle, ne doit pas servir de prétexte à la réouverture d’une guerre scolaire, qui serait irresponsable.

    Nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’assurance de notre considération distinguée.

    Michel Janva

  • Cour européenne des droits de l’homme : pourquoi en sortir est un impératif démocratique

    Certains croient que tous les malheurs de la France et des nations européennes viennent de l’Union européenne. Le mal est infiniment plus profond. La souveraineté à été accaparée par les juges qui interprètent à leur manière – la plus politiquement correcte possible – des principes généraux. De ce point de vue – et sur les questions de valeurs et d’identité – il y a pire que Bruxelles : Strasbourg où siège la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Il faut en sortir selon le “groupe Plessis”, un groupe de hauts fonctionnaires. Nous reproduisons ici leur point de vue paru dans Figarovox. Polémia 

    FIGAROVOX/ANALYSE : Alors que les Britanniques s’apprêtent à voter pour ou contre leur appartenance à l’Union Européenne, le Groupe Plessis attire l’attention sur une autre institution européenne, la CEDH, qui influence la fabrique des droits nationaux. Le Groupe Plessis est le pseudonyme d’un groupe de hauts fonctionnaires.

    Le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne est imminent. Nous saurons bientôt si les Britanniques feront le choix de se libérer de cette envahissante, et surtout inefficace, technostructure ou si les pressions et les menaces auront raison de l’esprit d’indépendance de ce grand peuple européen. On ne peut, nous Français qui avons vu notre «Non» au référendum de 2005 sur la constitution européenne bafoué en 2008 par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, qu’être envieux de la liberté ainsi donnée aux Britanniques de choisir démocratiquement leur avenir. Un «leave» suffirait-il néanmoins à faire réagir nos dirigeants pour remettre l’Union en état de marche et faire en sorte qu’elle respecte les Etats ou, au contraire, encouragera-t-il les fanatiques de Bruxelles et du détricotage des nations à une fuite en avant fédéraliste?

    Une instance plus discrète, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est certainement l’autre pierre d’achoppement pour ceux qui espèrent que notre propre pays puisse un jour recouvrer sa souveraineté.

    Quel que soit le résultat, il ne faut pas oublier qu’une instance plus discrète, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est certainement l’autre pierre d’achoppement pour ceux qui espèrent que notre propre pays puisse un jour recouvrer sa souveraineté, c’est-à-dire la maîtrise de ses lois et de son destin. Et c’est d’ailleurs David Cameron lui-même qui envisageait en 2014 de sortir de la CEDH pour «rétablir la souveraineté à Westminster»!

    La CEDH, difficilement identifiable pour les non-initiés dans la jungle des institutions européennes fait partie de cette nébuleuse qu’est le Conseil de l’Europe (47 pays membres), la confusion devant être évitée avec la Cour de justice de l’Union européenne qui relève de l’Union à 28. La CEDH, dont le siège est à Strasbourg, est chargée de contrôler le respect de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (convention EDH), adoptée en 1950, ratifiée tardivement par la France en 1974 et dont la jurisprudence a pris un essor considérable avec la généralisation, en 1998, du recours individuel.

    La CEDH exerce une influence considérable sur notre droit. C’est ainsi, pour prendre quelques exemples récents, que la CEDH a imposé à la France de revenir sur l’interdiction des syndicats dans les armées. Elle a également imposé la présence d’un avocat dès le début de la garde à vue, compliquant singulièrement le travail de la police et confirmant ainsi qu’elle estimait la procédure plus importante que l’efficacité policière. L’article 8 de la convention EDH (respect de la vie privée et familiale) est utilisé comme une arme massive, et très efficace, contre la politique d’expulsion des étrangers en situation irrégulière et pour faciliter le regroupement familial. Dans le domaine ô combien sensible de la famille et de la filiation, la CEDH ne se prive pas non plus d’intervenir, prenant de court le législateur en imposant à l’Etat de reconnaître la filiation des enfants nés de mères porteuses à l’étranger, ouvrant la voie à tous les trafics. Dans la lutte contre le terrorisme, la Cour s’est illustrée par des décisions aberrantes, empêchant l’expulsion ou l’extradition de terroristes patentés au motif qu’il pourrait subir dans leur pays de destination «des traitements inhumains ou dégradants» !

    Un juge azerbaidjanais, albanais, moldave, géorgien ou turc, pour citer des ressortissants de pays réputés pour leur respect des droits de l’homme…, a ainsi une influence sur le droit français que pourraient leur envier bon nombre de nos parlementaires! Mais il est vrai aussi, et c’est peu connu, que le véritable élément moteur est l‘administration elle-même de la CEDH, le «greffe», qui prépare les décisions. Peuplé de militants, on reconnaît leur marque dans une jurisprudence qui privilégie une vision «progressiste» de la société: refus des frontières, défiance vis-à-vis des Etats, culte de la non-discrimination, primat de l’intérêt du délinquant sur celui de la victime, de la revendication individuelle sur l’intérêt collectif, de la procédure sur la décision et l’action, libertarisme moral…

    On note d’ailleurs que la CEDH paraît étrangement bien plus efficace quand il s’agit de s’acharner juridiquement sur les pays occidentaux, qui jouent le jeu, que lorsqu’il s’agit d’exercer sa vocation initiale envers d‘autres pays membres du Conseil de l’Europe où persistent, pour le coup, de véritables atteintes au noyau dur des droits de l’homme (tortures, assassinats politiques, élections truquées…).

    L’influence de la CEDH ne cesse de croître, avec l’interprétation de plus en plus libre (ce qu’elle appelle une «interprétation évolutive») d’un texte fondateur conçu à l’origine comme un rempart contre les dérives totalitaires, pour aboutir à des décisions qui n’ont plus qu’un lien très ténu avec ce texte et même avec un quelconque droit de l’homme. Parée des vertus faciles de protectrice des droits fondamentaux, la CEDH est ainsi devenu un objet étrange, à la fois législateur et cour suprême, ce qui n’est pas sans évoquer une sorte de Parlement d’Ancien Régime à l’échelle européenne, fonctionnant par des «arrêts de règlement» qui s’apparentent à de véritables diktats politiques.

    Auto-proclamée gardienne de l’ordre public européen, la CEDH paraît donc saisie de démesure, comme toutes les institutions non contrôlées (on sait depuis Montesquieu qu’un pouvoir doit être limité par un autre pouvoir). Dans une démocratie, c’est en effet au législateur, et non au juge, a fortiori à un juge étranger, qu’il appartient de définir l’intérêt collectif. La CEDH, qui fait désormais intrusion au cœur même de la légitimité politique, pose donc un véritable problème démocratique

    Cela ne s’est pas fait sans la complicité des tribunaux français, administratifs et judiciaires, qui ont trouvé dans l’application directe de la convention EDH et de la jurisprudence de la CEDH, le moyen de contourner la loi et d’accroître leurs marges de manœuvre, faisant de cette convention une sorte de constitution bis. Cette autonomisation du juge français par rapport au législateur était manifeste dans un arrêt récent (31 mai 2016) du Conseil d’Etat qui, en écartant d’un revers de main la loi française pourtant explicite, a souverainement autorisé l’exportation vers l’Espagne de gamètes congelées du mari défunt d’une requérante, au nom du respect de sa vie privée et familiale.

    Le droit national, pouvoir législatif et pouvoir réglementaire confondus, est ainsi cerné: par la jurisprudence de la CEDH, par les tribunaux français mettant en œuvre à la fois cette jurisprudence et leur propre interprétation de la convention, sans parler naturellement, dans d’autres domaines, des textes émanant de l’Union européenne, dont la Cour de justice adopte d’ailleurs dans sa jurisprudence beaucoup des positions de la CEDH, Union européenne qui a aussi vocation, selon le traité de Lisbonne, à adhérer à la convention EDH, ce qui complétera la manœuvre d’encerclement et achèvera de soumettre le droit français à la fatale étreinte du boa constrictor.

    Se dégager de cette étreinte est désormais une priorité si, d’un point de vue opérationnel, l’on veut retrouver des marges de manœuvres s’agissant notamment de la lutte contre l’immigration ou le terrorisme, mais surtout, si, d’un point de vue symbolique et politique, on veut redonner à la France son autonomie juridique. Certes, la CEDH a pu permettre, c’est indéniable, certaines avancées en matière de protection des droits. Mais notre pays dispose des instruments nécessaires au respect des droits de l’homme, dont les principes figurent dans notre «bloc de constitutionnalité», et particulièrement dans la déclaration de 1789, leur respect étant notamment assuré aujourd’hui par le mécanisme de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

    Force doit être maintenant de reconnaître que le droit issu de la convention européenne n’est plus celui auquel la France avait adhéré en 1974. Face à l’emballement de cette machine, peu de solutions s’offrent à nous: abdiquer et subir, renégocier le fonctionnement de la Cour dans le cadre du Conseil de l’Europe mais cela paraît très improbable, sortir de la convention EDH, ce qui n’exclut pas d’ailleurs une négociation ultérieure, plus simple, pouvant par exemple tendre à faire de la CEDH une instance consultative. Contrairement à certaines idées reçues, quitter la CEDH est juridiquement tout à fait possible: l’article 58 permet de dénoncer la convention EDH «moyennant un préavis de six mois, donné par une notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe». Mais la question n’est pas tant juridique que politique. Le vrai sujet, c’est de trouver la volonté politique de se libérer de ce carcan, c’est la place que l’on veut redonner à la souveraineté nationale qui, selon l’article 3 de notre constitution, «appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.»

    Source : lefigaro.fr -21/06/2016

    http://www.polemia.com/cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-pourquoi-en-sortir-est-un-imperatif-democratique/

  • Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »

    Voilà une information significative , rapportée par le parti patriote : « UPR » , sur son site. Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’un représentant de l’oligarchie mondialiste ne se manifeste à propos du Brexit. Voilà , où nous en sommes.

    La démocratie ne peut en aucun cas venir contrarier les décisions de l’Olympe de la finance internationale. Sûr de lui et sans complexe, le patron de Goldman Sax , dont le pédigrée édifiant est fourni à la fin de cet article, annonce tout simplement qu’on ne devra pas tenir compte du référendum de Grande Bretagne. Il précise , bien entendu , que c’est pour le bien des générations avenir qu’il faut agir. car lui, et ses congénères, plus que tout autre, sait où est le bien du peuple. Et celui-ci , n’est pas suffisamment compétent ou savant pour décider de son propre avenir. Autrement dit, cette poignée d’hommes qui a travaillé sur plusieurs générations pour obtenir le pouvoir suprême dans le nouvel ordre mondial, n’entend pas se laisser déposséder par un vulgaire référendum populaire.

    Factuellement, voilà ce qu’il en est :

    L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :[...]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-president-de-Goldman-Sachs 

     

  • Christian Combaz : Anne Hidalgo, ce maire qui n’aime pas les pauvres !

    Anne Hidalgo prétend désormais interdire l’entrée de Paris aux véhicules et aux deux-roues anciens (15 ans et plus) qui polluent trop. Christian Combaz, qui roule à moto (une Honda de 1994), proteste contre cette mesure qui ne vise, selon lui, qu’à brimer encore une fois les pauvres. L’occasion de souligner qu’en France, « la loi n’est plus faite par le peuple mais contre lui ».

    http://www.bvoltaire.fr/christiancombaz/anne-hidalgo-ce-maire-qui-naime-pas-les-pauvres,265181

     

  • GPA : Petra de Sutter ne lâche rien, mais nous non plus !

    De Ludovine de La Rochère :

    Petra de Sutter s’apprête à donner une conférence, ce jeudi 30 juin, dans l’enceinte du Parlement européen. Sénatrice écologiste belge et membre de la Commission des Questions sociales du Conseil de l’Europe, elle est mise en cause dans le cadre d’un conflit d’intérêt : en effet, elle est rapporteur sur la GPA (Gestation Par Autrui) pour ladite commission du Conseil de l’Europe alors qu’elle pratique elle-même des GPA dans son service hospitalier de Gand (Belgique) - elle est gynécologue-obstétricien - et qu’elle conseille même une clinique de GPA en Inde, autrement dit une société commerciale de location de femmes et trafic d’enfants. Rien d’étonnant donc, à ce que Petra de Sutter milite en faveur de la GPA.

    Bien introduite là où il faut, elle a déjà tenté deux fois, en quelques mois, de faire avancer le GPA au sein du Conseil de l’Europe. D’après elle, la GPA prétendument « gratuite » serait plus acceptable que la GPA payante. Il faudrait donc encadrer la pratique de la GPA - en clair, la légaliser - pour que les mères porteuses ne soient pas rémunérées, ce qui serait le gage d’une pratique « éthique »… et tant pis si les cliniques touchent, elles, le gros lot, sur le dos des femmes. Et tant pis si cela ouvre la porte à une généralisation et banalisation de la GPA partout dans le monde. Fort heureusement, notre mobilisation collective a permis de faire échouer ces tentatives.

    En dépit de ce conflit d’intérêt évident et de ses échecs répétés, Petra de Sutter essaye maintenant de faire avancer le sujet à Bruxelles. Le procédé mérite attention :

    • La conférence proposée s’intitule : « GPA : législation, droits humains et éthique ». Elle se présente donc aussi proprement que possible, faisant mine de prendre en compte les droits humains et l’éthique. Comme si la GPA pouvait aller de pair avec le respect des droits de l’Homme et de l’éthique !
    • Outre la sénatrice belge, les intervenants sont une photographe, également mère porteuse (Pauline van Berkel), une directrice adjointe du Centre for private International Law de l’Université d’Aberdeen(Katarina Trimmings), une spécialiste des droits de l’enfant de l’International Social Service (Mia Dambach) et une membre du European Women’s Lobby (Elina Nilsson).

    Autrement dit, un savant mélange des genres comprenant une photographe faisant un très beau travail sur le nouveau-né qui, au passage, l’utilise pour donner une idée positive de la GPA ; une juriste représentant un organisme qui travaille activement à faciliter le trafic d’enfants pour répondre aux désirs des adultes sous couvert de droit international privé et d’intérêt de l’enfant (on connaît la chanson !), une personne représentant un organisme officiel et reconnu de défense de l’enfant (la meilleure des couvertures !) et, enfin, la représentante d’une association internationale féministe opposée, jusqu’à présent, à toutes formes de GPA.

    C’est ainsi que, sous des dehors respectueux des apparences et du débat, Petra de Sutter, Pauline de Berkel et Katarina Trimmings, vont longuement pouvoir parler, au sein même du Parlement, du respect des droits humains et de la nécessité – on peut vous écrire leurs discours d’avance – de « régler le problème des enfants nés de GPA » et emmenés par « ces parents qui les aiment » si loin de leur mère et de leur pays que cela pose des problèmes inextricables. Et « ces problèmes sont si compliqués pour l’enfant, qu’il faut absolument, Mesdames-Messieurs, donner… un cadre légal à la GPA ». C’est par exemple tout le combat de Katarina Trimmings et de ses collègues du Centre for Private International Law auprès de la Cour de justice de l’Union européenne, de la Convention de La Haye et autres instances internationales.

    Une fois posé le cadre qui permet de faciliter la pratique de la GPA sous prétexte de l’intérêt de l’enfant, reste la question de la GPA payante versus la GPA gratuite. Et là, que dira Petra de Sutter à Elina Nilsson : que louer une femme gratuitement tout en achetant son enfant, c’est formidable ? qu’arracher un enfant à sa mère, c’est le plus beau des gages d’amour de la part de ses futurs « parents » ? Qu’avoir une mère donneuse d’ovocyte et une mère porteuse, c’est le double bonheur, même si l’enfant ne connaîtra jamais ni l’une ni l’autre ? Et tout ça au profit de qui ? De l’acheteur ou de la femme et de l’enfant ?

    Voici donc les questions que le Parlement européen accepte de voir débattre en son sein !

    Espérons que la représentante féministe sera ferme et déterminée pour défendre les femmes comme les enfants de toute avancée de la GPA, quelle que soit sa forme.

    Car la GPA, c’est comme l’esclavage : on ne l’encadre pas, on l’interdit !"

    Michel Janva

  • Les mondialistes perdront par déni d’humanité…

    Au-delà du Brexit, ce référendum marque un coup d’arrêt sur 40 ans de manipulation mondialiste.

    Les gratte-ciel continuent à tanguer depuis l’onde de choc du Brexit. Pour la première fois, les élites politiques, culturelles, financières et médiatiques ont conscience qu’elles peuvent perdre. Cependant, et au lieu de se remettre en cause et de tirer les leçons de leur échec, les mondialistes ressemblent à des enfants capricieux privés de dessert. Depuis vendredi, certains tapent du clic sur la table afin d’exiger un nouveau référendum. Pour eux, la démocratie est censée être du côté des gentils — ce qu’ils sont persuadés d’être —, et le gentil, eh bien, ça gagne toujours à la fin ! D’autres, souvent jeunes, déversent leur mépris sur ces « vieux » qui ont majoritairement voté pour le Brexit, et aimeraient qu’ils se voient retirer leur droit de vote. Face à la beauté et la dignité de ce que « la citoyenneté européenne » a réussi à produire, on ne peut être qu’admiratif et envieux…

  • Réussites bruxelloises?

    Les statistiques sont  formelles, depuis le référendum  de 2005 sur la constitution européenne,  les NON  Français et néerlandais, toutes les consultations populaires  qui ont porté sur l’Europe se sont traduites par un camouflet pour Bruxelles. La veille des résultats du référendum britannique, fort des derniers résultats des sondages commandés par des groupes financiers, Bernard-Henry Lévy se réjouissait pourtant un peu vite sur twitter d’une «déroute des souverainistes», et des «xénophobes» (sic). BHL a depuis mangé son chapeau, et exprime, à l’instar des autres figures de  la vaste tribu des euromondialistes, sa colère, voire  sa soif de revanche.  Loin de ce déchaînement outrancier, Bruno Gollnisch enregistrera pour sa part aujourd’hui, sur le mode apaisé qui le caractérise, sa traditionnelle vidéo d’entretien  depuis le Parlement européen. Elle sera consacrée exclusivement au Brexit, au décryptage du déferlement de commentaires (horrifiés et  apocalyptiques) qu’il a  généré, aux perspectives qu’il ouvre…

    Au nombre de celles-ci, Le Monde s’inquiète  du résultat de la présidentielle française l’année prochaine, affirmant que déjà en 2002, « la tragédie américaine (le onze septembre 2001, NDLR)  avait donné une redoutable résonance historique (à Jean-Marie Le Pen, NDLR) au triptyque gagnant de l’extrême droite, islam, immigration, insécurité (…). Quinze ans plus tard, l’Histoire semble se répéter, au profit désormais de Marine Le Pen (…). Comme lui, elle peut espérer, en silence ou presque, tirer bénéfice des soubresauts internationaux et de leur impact en France. Mieux que lui, même, puisque ce n’est pas un mais plusieurs traumatismes qui ont secoué le pays ces derniers mois : les attentats islamistes à Paris, en janvier et en novembre 2015, la lancinante crise des réfugiés qui frappent aux portes de l’Europe, enfin le référendum britannique et la victoire du Brexit  le 23 juin.»

    C’est ce mardi également que débute  le premier sommet européen depuis le Brexit en présence bien évidemment du Premier ministre britannique David Cameron. Il y sera bien évidemment question du calendrier de sortie du Royaume-Uni d’une UE à laquelle, ayant gardé sa souveraineté monétaire et non membre de l’espace Schengen, il était bien moins soumis que la France  y compris par toutes sortes de dérogations. Cette sortie du Royaume-Uni, possible en vertu de  l’article 50 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, devra incomber en octobre au successeur de M. Cameron, a annoncé  ce dernier. Trop long ( ?) pour François Hollande et le chef de l’exécutif italien Matteo Renzi,  qui veulent un départ rapide tout comme  le président  de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker  qui ,sur le ton de la menace, a prévenu que cette sortie de l’UE ne sera pas un «divorce à l’amiable. »

    Le gouvernement d’Angela Merkel campe lui sur une position plus souple vis-à-vis de Londres et semble même parfois remettre en cause les résultats des urnes. Le directeur de la chancellerie, Peter Altmaier, a ainsi été jusqu’à dire que «la classe politique (britannique) devrait avoir la possibilité de réfléchir une  nouvelle fois aux conséquences d’un retrait.»

    La crainte d’une contagion possible du vote britannique, de voir d’autres peuples européens réclamer leur liberté est en tout cas bien réelle. Mme Merkel  a annoncé le souhait des dirigeants de  l’Allemagne, de la France et de l’Italie de «donner une nouvelle impulsion» au cours des prochains mois «au projet européen», notamment  dans les domaines de «la défense, la croissance, l’emploi et la compétitivité.» Des formules mille fois entendues. Marine, le FN en France, le Parti National Slovaque (SNS ) en Slovaquie, le FPÖ en Autriche, Geert Wilders au Pays-Bas ont tous évoqué la possibilité d’un référendum dans leur pays respectif. Même le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, plutôt favorable jusqu’alors au maintien dans l’Europe,  a expliqué que le départ programmé du Royaume-Uni avait changé  la donne : «L’UE représente le désordre, la Hongrie représente l’ordre »

    L’historien Henry Rousso  évoquait hier dans  Libération, sa «colère» et son «inquiétude» après le vote des Britanniques et affirmait que « l’Europe des patries, fantasmes des souverainistes, n’a de fait jamais existé » (sic).  L’Europe que Jean-Marie Le Pen défendait lors de son discours du 1er mai en 1988  rappelait dans le même numéro le quotidien de Patrick Drahi, celle d’avant Maastricht et la chute des dictatures communistes à l’Est. Le président du FN réclamait alors  «la construction d’une Europe politique, économique et militaire», «cadre de la civilisation européenne». N’en déplaise à M Rousso, les dérives liberticides de l’ UE, la fuite en avant mondialiste, doivent laisser la place à une Europe de la libre coopération entre Nations souveraines, aux coopérations inter-étatiques. Ce sont elles qui sont constructives et bénéfiques  comme l’attestent  notamment les programmes Airbus, Ariane, le Cern , qui ne sont pas des réussites bruxelloises comme veulent nous le faire croire les  euro-atlantistes de la classe politicienne.

    http://gollnisch.com/2016/06/28/reussites-bruxelloises/