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  • Loi Pleven : Vers la répression universelle

    Dans un article mis en ligne le 2 avril par Polémia contre la « Répression universelle… » (1), j’exposais la défense d’Alain-Jean Mairet, responsable du site suisse de Riposte laïque, que le Parquet de Paris poursuivait devant la XVIIe chambre du Tribunal correctionnel de Paris, sur dénonciation de la LICRA.

    Malheureusement cette défense n’a pas été entendue, mais le prévenu a interjeté appel du jugement de condamnation prononcé le 6 avril.

    Un jugement illogique, car fruit de la démesure

    La condamnation de M. Mairet du chef de provocation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination envers les musulmans (loi Pleven) suppose que la justice française puisse prétendre à une compétence universelle à l’instar des Etats-Unis, de la Chine populaire et, pourquoi pas, de l’Arabie (orfèvre en matière d’islam)…

    Pour mémoire, en France un délit n’existe pas si l’acte est commis par un étranger agissant hors du territoire de la République (voyez art. 113-2 du Code pénal). Selon le tribunal, il y a bien eu « diffusion [publique] en France » (jugement, page 2), au sens de la loi sur la presse à laquelle a été insérée, en 2004, l’expression « par voie électronique ». Cette précision est essentielle, car précédemment la lettre de la loi visait ce qui étaité mis par l’auteur, mais non pas l’intrusion individuelle, intime et volontaire qu’est une consultation en ligne.

    Or, pour entrer en voie de condamnation, les juges parisiens ont perdu de vue le raisonnement juridique, ce qui arrive quand on s’abandonne à la passion de l’ordre moral. Certes, il n’est pas contesté que des internautes français aient pu consulter en ligne le document litigieux sur le site de Riposte laïque. En revanche, c’est à tort que les juges ont prétendu que dès lors « les propos ont été publiés en France » (jugement, page 4).

    Qui commet le délit et où ?

    En fait aucun acte constitutif du délit n’a été commis « en France », contrairement à l’affirmation du tribunal (jugement, page 2) même si on n’a pu lire le texte litigieux de France : juge ou pas, sans syntaxe, il n’y a plus d’intelligibilité. En effet, le site sur lequel les internautes se trouvant en France pouvaient se connecter est installé hors du territoire de la République et sous juridiction étrangère. Ça s’appelle à bon droit, hé oui, … un site ! Et, dans le cas d’espèce ce lieu se trouve en Suisse et sous la responsabilité d’un citoyen helvétique résidant dans son pays. Aucun fait constitutif du délit d’opinion en cause n’a été commis en France par son auteur. Le paradoxe, insurmontable ici, c’est que les seuls actes avérés « commis en France » sont… les connexions volontaires de la LICRA et de la police judiciaire aux ordres du parquet !

    Au fond, qu’attend-on pour contester l’exception de divinité ?

    Mais, au fond, qu’attend Riposte laïque pour invoquer le caractère illégitime du délit d’opinion religieuse, ce que j’appelle l’exception de divinité ? Voilà qui serait laïc !

    En deux mots, pour les non-juristes, comment un Etat soi-disant laïc peut-il interdire que l’on dise que l’islam peut rendre pervers, alors que l’on peut le dire de toute mouvance profane ? Aussi peut-on dire impunément que le communisme peut rendre pervers et doit-on dire, à peine de poursuites, que le « nazisme » rend pervers. La critique n’est libre que lorsque Dieu n’est pas en vue…

    Dieu est avec nous – Gott mit uns (2) – n’est-il pas une devise de la soumission républicaine prophétisée par Michel Houellebecq ?

    Eric Delcroix, 11/04/2016

    Notes :

    (1) Répression universelle ou Le syndrome saoudien
    (2) Devise inscrite sur la boucle de ceinturon des soldats allemands avant l’avènement du IIIe Reich.

    http://www.polemia.com/loi-pleven-vers-la-repression-universelle/

  • Notre Ami Pierre Cassen victime de l'acharnement des forces de répression de l'oligarchie aux abois

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    Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, a donc été l’objet, ce jour, d’une perquisition en son domicile. Christine Tasin a pu le joindre, et mener cette interview, qu’elle vient de nous faire parvenir.

    Source de l'entretien cliquez ici

    Riposte Laïque : Tu viens donc d’être l’objet d’une perquisition en ton domicile. As-tu été surpris ?

    Pierre Cassen : Même quand on se prépare à de telles éventualités, on a quand même toujours du mal à accepter de voir sa maison perquisitionnée, comme si on était un vulgaire malfrat. Bien que les policiers se soient montrés courtois, ma situation, ce soir, est que je n’ai plus d’ordinateur, ni de téléphone portable, avec naturellement ce que cela implique, dans mon quotidien. Je n’ai pas l’habitude de tourner autour du pot, ce matin, quand l’officier de police m’a annoncé, à l’issue de mon nième interrogatoire, qu’ils allaient perquisitionner chez moi, à près de deux heures de Paris, je n’ai pu m’empêcher de dire : « C’est scandaleux », et j’ai dû faire preuve de beaucoup de contrôle pour ne pas en dire davantage… Je considère qu’une personne comme moi, qui mène la bataille des idées, n’aurait jamais dû être traîné devant un tribunal, avec mon ami Pascal Hilout, ni être harcelé comme je le suis par le Parquet depuis plusieurs années. Je dois en être à une dizaine d’interrogatoires par des policiers, à qui je dis tout le temps que je ne suis plus responsable du site depuis 2012. Mais j’ai l’impression qu’en haut lieu, je dirais même en très haut lieu, on veut se payer Pierre Cassen par tous les moyens.

    Riposte Laïque : Mais avais-tu senti des signes annonciateurs de cette nouvelle étape ?

    Pierre Cassen : Oui, à deux reprises. Il y a plusieurs mois, le responsable de la Brigade pour la Répression de la Délinquance à la Personne (de l’enfumage pour ne pas dire la police de la presse) m’avait fait savoir qu’il avait comme consigne de la part du Parquet d’enquêter de manière soutenue pour prouver que je demeurais le véritable chef de Riposte Laïque, bien qu’une décision du tribunal de Versailles, datée de mars 2013, ait confirmé qu’à présent, ce sont les Suisses qui ont la main sur le site. Les socialistes sont pour toutes les délocalisations… sauf celle de Riposte Laïque (humour). D’autre part, il y a environ quinze jours, alors que j’étais à plusieurs centaines de kilomètres de mon domicile, j’ai reçu, à ma grande surprise, un coup de téléphone de policiers, m’informant qu’ils étaient devant chez moi. Je n’ai pu que leur faire savoir qu’ils auraient du me téléphoner avant, cela aurait évité un déplacement inutile. Alors, disons que je m’attendais un peu à un mauvais coup de la sorte, surtout dans le contexte où les juges viennent de condamner Caroline Alamachère à 10.000 euros d’amende et de dommages et intérêts, sans parler du verdict inique de la 17e Chambre, qui a osé sanctionner Alain Jean-Mairet (faudrait savoir, si on condamne notre directeur suisse, on ne peut pas en même temps dire que c’est Pierre Cassen le vrai chef !) à 8.000 euros d’amende et de dommages et intérêts. Enorme ! La France socialiste, police de la pensée du monde, condamne un Suisse qui, sur un site helvétique, a publié le texte d’un Tunisien ! Donc on sentait bien qu’il y avait, de la part du pouvoir et de ses exécutants, la volonté d’accélérer l’offensive.

    Riposte Laïque : Mais on te reproche quoi, exactement ?

    Pierre Cassen : Ils paraissent avoir du mal à accepter l’idée que cela soient des Suisses qui sont responsables de notre site, en toute légalité, et pas des Français. Ils semblent regretter le temps où ils pouvaient faire condamner Pierre Cassen, comme responsable du site, à des amendes exorbitantes, voire même réclamer de la prison avec sursis, rien de moins ! Au-delà de cette affaire de responsabilité de RL, ils me suspectent à présent d’avoir été l’homme qui aurait appuyé sur le bouton d’un tweet montrant Anne Hidalgo lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan à la mairie de Paris, ce qui n’est pas très laïque. Il paraît que cela est très grave, et que cela s’appelle « injure publique à une personne exerçant une autorité publique ». A noter que le maire de Paris, grande cheftaine de l’opération « Je suis Charlie », qui a osé faire de cet hebdo un citoyen d’honneur de la Ville de Paris, a également déposé plainte contre la dessinatrice Ri7, auteur du dessin originel. Ce régime, au lieu de mettre toutes les forces du pays contre les disciples de Merah, persécute donc les résistants à la barbarie qui s’annonce. Toute l’imposture de cette gauche se retrouve dans ces deux plaintes grotesques, ainsi que dans toutes celles qui ont suivi. Ces gens là se comportent comme les derniers staliniens d’Europe de l’ouest.

    Riposte Laïque : Es-tu inquiet, suite à cette perquisition, des conséquences de ce que les policiers pourraient trouver sur tes ordinateur et téléphone ?

    Pierre Cassen : Je voulais d’abord dire à nos lecteurs ce que cela provoque, en soi, de se voir barboter des affaires aussi précieuses. C’est comme si on se permettait de vous voler votre journal intime. Il y a comme une sorte de viol. Mon ordinateur, comme mon téléphone, sont des objets précieux, où sont conservées des choses très personnelles, qui n’appartiennent qu’à moi et à ceux que j’aime. Je trouve intolérable que quelqu’un comme moi puisse voir des personnes que je ne connais pas avoir accès à mes dossiers personnels. Après, on verra bien si ce qu’ils trouvent dans mes affaires leur donne la possibilité de me mettre en examen, ce dont certains rêvent. J’avoue avoir assez confiance, et en plus, l’adversité me galvanise, mais avec de tels dirigeants politiques, je m’attends à tous les coups tordus. Donc, j’étais déjà déterminé à dire tout le bien que je pensais des socialistes avant cette perquisition (lire mes articles sur Razzy Hammadi hier, et ce jour sur Manuel Valls sur Boulevard Voltaire), inutile de vous dire qu’après une telle journée, ma détermination est décuplée. Je n’ai jamais supporté des modèles de société totalitaires, et je trouve qu’on s’en rapproche de plus en plus dangereusement.

    Riposte Laïque : As-tu peur pour ton avenir ?

    Pierre Cassen : La peur n’évite pas le danger. De quoi parles-tu ? Les socialistes et leurs obligés ne m’inquiètent absolument pas, malgré leur capacité de nuisance et leurs pulsions totalitaires. Dans un an, ils ne seront plus aux affaires, alors que Riposte Laïque sera toujours présent, et fêtera ses dix ans d’existence. D’ici là, Cazeneuve nous aura fait quatre procès. Hidalgo deux, et Bergé un… Eh bien, on réclamera une amnistie générale pour tous les délits d’opinion quand on se sera débarrassé de ces haineux. Je fais confiance à nos amis rédacteurs pour ridiculiser comme ils le méritent ces tristes sires, et retourner ce procès contre ceux qui les intentent. Ma sécurité ? Quand on a choisi le type de militantisme qui est le mien, et le tien, on ne se cache pas derrière son petit doigt, on se sait un peu plus exposé que le Français moyen. Je vis avec. Mais ce sont des Français moyens qui sont morts au Bataclan, et des Belges moyens qui sont morts à Bruxelles. J’ai davantage peur pour ceux que j’aime, et qui sont bien plus jeunes que moi. C’est d’ailleurs pour cela que je milite, partout où je le peux, contre l’islamisation de notre pays, pour convaincre mes amis que la seule réponse est l’éradication de l’islam sur le territoire français et la remigration massive de tous ceux qui veulent nous imposer la charia en France. Je n’ai pas l’ombre d’un doute, depuis plus de dix ans que je milite pour cela, nous avons raison, et ce combat est vital pour l’avenir de notre pays, de ses valeurs et de sa civilisation. Et si cela nous vaut encore des procès, eh bien, on fera face !

    Riposte Laïque : Tu veux ajouter quelque chose ?

    Pierre Cassen : Je suis très fier du combat que nous menons depuis plus de dix ans, ensemble et avec d’autres patriotes. Très fier de ce qu’est devenu Riposte Laïque, d’avoir impulsé ce journal cinq années durant, et d’avoir su passer la main, tout en continuant à travailler avec mes amis. Je prends ces plaintes à répétition, et cette perquisition, comme un hommage, qui prouve que nous tapons juste, et que nous faisons mal à ceux qui trahissent la France. Longue vie à Riposte Laïque, et que mes copains continuent à s’occuper tous les jours des islamo-collabos!

    Une dernière chose, que les amis qui m’ont laissé leur téléphone lors des trois derniers mois me le renvoient, ou l’envoient à Christine, cela peut servir…

    Propos recueillis par Christine Tasin

    NDLR : La direction de Synthèse nationale tient à exprimer ici sa solidarité avec Pierre Cassen et nos amis de Riposte laïque face à l'acharnement dont ils sont les victimes.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'infanticide des nouveaux-nés : une réalité en Europe

    L'ECLJ a organisé une conférence sur les infanticides néonataux au Parlement européen.

    • Remarques introductives, Grégor Puppinck
    • 2'41 : Données sur l'infanticide néonatal, Claire de La Hougue
    • 14'02 : 1er témoignage d'un médecin
    • 17'59 : 2ème témoignage d'une sage femme
    • 21'28 : 3ème témoignage d'une sage femme
    • 23'24 : 4ème témoignage d'une médecin
    • 31'20 : Éthique et droit international, Grégor Puppinck

    Voici la vidéo (durée : 45mn) :

    Grégor Puppinck a déclaré à Gènéthique :

    "C’est la première fois que des médecins français témoignent, à visage découvert pour deux d’entre eux, des infanticides néonataux auxquels ils ont assisté. Il s’agit de quelque chose de très fort car jusqu’à novembre 2014, il s’agissait d’une réalité qui restait confinée dans les hôpitaux. L’ECLJ a cherché depuis a libérer leur parole pour que cette réalité soit connue et que la violation des droits de ces enfants cesse. Voici des extraits de leur témoignage :

    «La femme avait accouché par voie basse et au moment de sortir, l’enfant était vivant alors qu’il aurait du sortir mort. La sage femme a été prise d’effroi, elle a à ce moment essayé d’étouffer au mieux l’enfant, de poser la main sur sa bouche pour qu’il ne crie pas […] [L’enfant] n’avait pas eu le droit de vivre » (Témoignage du docteur Chauvet, anesthésiste réanimateur – en charge d’une garde de maternité au moment des faits).

    « Il s’agissait d’une femme qui était en cours de travail dans le cadre d’une interruption médicale de grossesse vers 5 mois de grossesse. Il était 21h le soir, l’interne prenait le relai seul la nuit. J’étais assise à côté [d’eux]. Le médecin senior était en train d’expliquer à l’interne comment pratiquer l’IMG, j’étais à côté, et il lui dit : ‘A ce terme là il est possible que l’enfant naisse vivant, donc si tu vois qu’il respire tu appuies très fort ici et tu attends qu’il n’y ait plus de mouvement respiratoire’. Il s ‘est rendu compte que j’avais entendu, et il m’a dit de façon autoritaire : ‘et toi tu n’as rien entendu’. » (Témoignage de la sage femme) 

    « Une sage femme m’a dit aussi avoir pratiqué une IMG pour un fœtus qui avait une forte probabilité au test sanguin d’une trisomie 21 […] mais il n’avait jamais été pratiqué d’amniocentèse. Cet enfant est né décédé de l’avortement et il s’est avéré qu’il n’avait aucun signe phénotypique de trisomie 21 ».  (Témoignage de la sage femme) 

    « Le nouveau né présentait une morphotype de trisomie 21 [et] une souffrance cardiaque et hépatique majeur qui compromettait [sa] vie […] à court terme. La maman n’était pas au courant qu’il y avait danger de mort pour son enfant. […] Le médecin pédiatre se tourne vers l’anesthésiste et lui dit : est-ce qu’il te reste du produit péridurale ? […] Il injecte le produit à l’enfant. […] je comprends qu’ils ont décidé d’euthanasier l’enfant sans en prévenir les parents. […] L’enfant est décédé comme cela. Je sais qu’ils ne l’ont pas dit aux parents ».   (Témoignage d’un médecin) 

    Quelle suite espérez-vous ?

    L’ECLJ espère d’une part que les parlementaires se mobilisent et enquêtent sur la situation de ces enfants nés vivants après leur avortement. Elle espère d’autre part que le droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires, sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, soit réaffirmé pour tous les êtres humains nés vivants. Enfin, l’ECLJ attend que les Etats membres prennent en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse (soit 22 semaines ou 500 g). Tout cela permettrait de mieux garantir le droit de ces enfants nés vivants qui sont, aussi sujets des droits de l’homme. A ce titre ils méritent de bénéficier de leur protection, comme toute autre personne. Ils méritent une prise en charge pour que leur confort et leur dignité soient assurés."

    Michel Janva

  • Pour Eric Zemmour, « le PSG, c’est Gugusse of Benetton »

    Eric Zemmour s’est fait tonton flingueur ce matin sur RTL pour commenter la défaite du PSG en Ligue des champions : « C’est le terminus des prétentieux, le retour à la maison mère des gugusses de Montauban,les gugusses les mieux payés du monde, des gugusses de tous les pays du monde », a-t-il ironisé, ajoutant : « Le Paris Saint-Germain, c’est gugusse of Benetton ; »

    Ce passionné de football a tout particulièrement soigné Zlatan Ibrahimovic, « en tête de gondole des gugusses » et qui est « arrogant avec les faibles du championnat de France et minable avec les grands d’Europe », mais qui n’est finalement « que l’arbre qui ne cache pas la forêt : tous les autres sont à mettre dans le premier autocar pour Montauban » – Laurent Blanc inclus.

    Car le PSG qui a failli, c’est « le PSG avec son équipe sans joueur français ou presque, le PSG avec son argent qatari et son panel cosmopolite » : « Le PSG, assène l’éditorialiste, c’est la revanche ironique du droit du sol sur le droit du fric. » A comparer avec ces équipes françaises qui, autrefois, perdaient aussi, mais qu’on aimait parce que « c’étaient nos petits gars : ils étaient de notre chair et de notre sang »…

  • PMA : comment les autorités sanitaires peuvent-elles admettre une technique comportant un taux aussi élevé d'échec ?

    Gènéthique dévoile les mauvais chiffres de la PMA, que l'Agence de Biomédecine a publié en catimini :

    "La PMA est aujourd’hui omniprésente, banalisée et représente 24 000 naissances par an en France. Promesse de l’enfant désiré, elle tend à devenir l’unique réponse de la profession médicale face à l’infertilité. Pourtant cette promesse n’est pas tenue, en témoigne les « taux de succès » qui ne s’améliorent pas.

    Dans ce contexte, l’Agence de Biomédecine (ABM), qui « a pour mission de suivre et d’évaluer les activités cliniques et biologiques d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP)» a publié lundi, en toute discrétion, son évaluation des résultats des centres de FIV et des laboratoires d’insémination pour l’année 2013. Des chiffres, des graphiques, des statistiques pour évaluer le nombre d’enfants « produits » : la froideur et l’indifférence du contrôle de l’efficacité technique.

    Ces résultats sont chaque année attendus et redoutés par les centres qui tiennent à leur réputation. Les taux de chaque centre sont comparés à la « moyenne nationale », ayant été au préalable ajustés selon l’âge des femmes, le nombre d’ovocytes recueillis par femme et le contexte viral.

    Depuis 2010, l’ABM se félicite d’avoir mis en place un « registre des FIV », qui lui facilite la tâche. Elle y collecte les données des 101 centres d’AMP français. Pour l’année 2013, l’ensemble des centres a réalisé 58 035 ponctions d’ovocytes, chez des femmes de 34,4 ans en moyenne. En moyenne, 8,7 ovocytes sont obtenus par ponction, et 4,5 embryons en sont issus. De là, seul 1,7 embryon en moyenne est transféré. Au final, le « taux d’accouchement issus d’embryons frais » est de 19,7%, et le « taux d’accouchement issus d’embryons congelés » de 14,4%.

    Concernant les « laboratoires d’insémination », 163 sont inclus dans les statistiques de l’ABM. Ils ont réalisés 50 324 inséminations artificielles en 2013, et le taux d’accouchement moyen est de 10,6%.

    On comprend que ces chiffres n’aient pas fait l’objet d’une campagne dont l’ABM a le secret. Et l’on s’interroge : comment les autorités sanitaires peuvent-elles admettre une technique comportant un taux global aussi élevé d’insuccès et de pertes ?"

    Il existe des alternatives à la PMA. Par exemple la naprotechnologie, une technique scientifique utilisée dans le traitement de l’hypofertilité, c’est-à-dire dans une baisse de la fertilité. Cette méthode fait le pari que l’on peut restaurer la fertilité en traitant certains déséquilibres naturels souvent négligés par la gynécologie traditionnelle : problèmes hormonaux, malformations, ou encore déséquilibres nutritionnels. La naprotechnologie se diffère de la procréation médicalement assistée PMA car elle fait précéder le diagnostic avant toute démarche : les personnes qui viennent consulter  font tout de suite une batterie d’examens. Ce n’est que dans un deuxième temps qu’un médecin établit un diagnostic et propose un traitement. Dans une procédure de PMA, les examens médicaux s’effectuent au compte- goutte. Le seul objectif est de réussir la fécondation in vitro (FIV). Par conséquent, le sentiment d’être dépossédé de sa fertilité se double d’un jugement sévère sur le manque de rigueur scientifique pratiquée en PMA .

    La naprotechnologie permet ainsi de concilier approche médicale et respect des données naturelles. Car de nombreux couples se voient entraînés dans des parcours médicaux lourds, sans alternative. La médecine classique préfère orienter vers la PMA rapidement, tant on sait que les taux de réussite baissent avec le temps. L’objectif de la naprotechnologie est de comprendre l’hypofertilité avant d’agir : rythme de vie, freins personnels, histoires individuelles. Les médecins prennent donc en considération la personne dans sa totalité. Dans chaque démarche, deux personnes sont à l’écoute des couples : une instructrice pour écouter et enseigner le relevé des données, et un médecin pour traiter. Le parcours dure en moyenne 18 mois. En moyenne, ce sont 50% des couples suivis qui peuvent alors donner la vie naturellement. Le taux de réussite est quand même bien meilleur.

    Michel Janva

  • Najat Vallaud-Belkacem, ou l’art de la diversion « sociétale »

    Najat Vallaud-Belkacem mériterait bien une fessée pour son incompétence et sa rigidité sectaire.

    Que fait un ministre socialiste quand il rate tout ? Il fait diversion. Pour ce faire, rien de mieux que les diversions « sociétales ». Les fameux « ismes ». Au premier rang des « ismes », le « féminisme ». Par ordre d’apparition, la lutte féministe fut la première étape du marxisme culturel qui a progressivement remplacé le marxisme originel de lutte des classes sociales par la lutte des narcissismes tribaux (genre, ethnie). Simone de Beauvoir avait un certain talent, Najat Vallaud-Belkacem n’en a pas autant, elle fait donc comme elle peut.

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  • Barbara Mazières rappelle que le FN souhaite abroger la loi Taubira, sujet majeur

    Suite aux propos de Florian Philippot dans le Monde sur la loi Taubira, Barbara Mazières, chargée de mission FN du Maine-et-Loire, communique :

    "Les réseaux sociaux, fort utiles pour défendre notre liberté d'expression si malmenée, ont parfois tendance à s'enflammer. Il faut alors savoir raison garder. Je tiens à rappeler simplement et fermement que la loi Taubira, qui a entraîné, aux dires mêmes de sa principale rédactrice, un "changement de civilisation", est, par conséquent, un sujet majeur. Mais il faut rappeler aussi qu'il n'est nul besoin de réunir un collectif ou un comité Théodule sur ce sujet, sur lequel l'ensemble du FN est clair: nous souhaitons clairement l'abrogation de cette loi inutile et dangereuse. La clarté du FN sur ce sujet - qui, hélas, n'est pas partagée par l'ensemble de l'opposition au pouvoir socialiste actuel - a d'ailleurs été l'occasion de l'entrée au FN de bon nombre de cadres, militants et électeurs."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/04/barbara-mazi%C3%A8res-rappelle-que-le-fn-souhaite-abroger-la-loi-taubira-sujet-majeur.html