lobby - Page 1412
-
Sur Numero Zéro d'Umberto Eco, en hommage /Théories du complot : l'inutile découverte
par François-Bernard HuygheEx: http://www.huyghe.fr
Dans son dernier roman Numéro zéroUmberto Eco décrit la rédaction d'un futur quotidien au début des années 90. On y bidonne tout, des horoscopes aux avis mortuaires, et le journal, aux rédacteurs ringards et aux moyens restreints, et il n'est en réalité pas destiné à paraître. Il servira plutôt d'instrument de chantage à un capitaine d'industrie : il menacera ceux qui lui font obstacle de lancer des révélations scandaleuses ou des campagnes de presse.Cette histoire, et cette critique un peu convenue des médias "classsiques" se croise avec la naissance d'une théorie que l'on dirait aujourd'hui conspirationniste : un des journalistes commence à se persuader que ce n'est pas Mussolini qui a été exécuté et dont on a vu le cadavre pendu par les pieds à la Piazzale Loreto en 1945, mais un sosie. Partant de détails du récit des derniers jours ou de l'autopsie qui ne colleraient pas, le journaliste ne cesse de trouver des bizarreries dans l'histoire de ce cadavre. Par ailleurs, le vrai cadavre du Duce, enterré secrètement a été effectivement enlevé par un commando de jeunes néo fascistes pour finir remis à sa famille en 1957. Un essai de Sergio Luzzato, récemment traduit, "le corps du Duce" analyse d'ailleurs cette histoire vraiment très romanesque de cadavre caché, enlevé, encombrant, honoré, retrouvé, etc.Et Eco de décrire la construction d'une théorie par le journaliste qui part du postulat que les partisans n'ont pas tué le bon Mussolini. Dans un pays où l'on pratique beaucoup le "dietrismo" (l'art d'imaginer de tortueuses manœuvres derrière -dietro- la version "officielle" de l'Histoire), cela marche bien. Tous les ingrédients qui nourrissent les bonnes conversations de table en Italie - Vatican, affaire Gelli, organisation Gladio chargée de faire du "stay behind" en cas d'invasion soviétique, tentative de putsch du prince Borghese bizarrement annulée, inévitable attentat de la Piazza Fontana et autres massacres d'innocents qui le suivront, autres "coïncidences", contradictions et affaires jamais expliquées sur fond de manipulations et stratégie de tension... Évidemment le journaliste se fait assassiner.Et c'est à ce moment que le livre, par ailleurs astucieux et entraînant, pose une hypothèse intéressante qui pourrait être que trop de complot tue le complot.Dans "Le pendule de Foucault", bien des années avant "Da Vinci Code", Eco imaginait un délirant qui, partant d'éléments faux, construisait une explication de l'Histoire par des manœuvres secrètes, Templiers, groupes ésotériques et tutti quanti. À la fin du livre, l'enquêteur se faisait également tuer, et l'auteur nous révélait à la fois que les constructions mentales sur une histoire occulte, qu'il avait fort ingénieusement illustrée pendant les neuf dixièmes du livre, étaient fausses, mais qu'il y avait aussi des dingues pour les prendre au sérieux. Et tuer en leur nom.Ici, dans "Numéro zéro", il se passe presque l'inverse. Le lecteur (qui n'a pas pu échapper aux nombreux livres et articles sur les théories du complot ne croit pas une seconde aux hypothèses du journaliste. Quand il est assassiné, son collègue (l'auteur parlant à la première personne) se sent menacé. Mais, coup de théâtre, à ce moment est diffusée une émission de la BBC "Opération Gladio" (authentique : on peut voir sur You Tube ce documentaire de près de deux heures et demi. présenté pour la première fois en 1992, année où est sensé se dérouler le livre). Or, le documentaire, truffé d'interviews des acteurs, révèle d'effroyables histoires sur une supposée armée secrète d'extrême droite, en rapport avec la CIA, le MI6, l'État italien et autre, exécute secrètement crimes et massacres, y compris en tentant de les faire attribuer leurs méfaits à l'extrême gauche. Ce qui, soit dit en passant, devrait nous rappeler que la théorie du complot n'est pas un monopole des populistes de droite."Numéro zéro" se termine un peu en queue de poisson, du moins du point de vue narratif : puisque toutes ces histoires de complot sont notoires, plus personne n'a de raison de tuer personne, et l'histoire se finit bien.Mais le paradoxe soulevé mérite l'attention. Il y a des dizaines de théories sur l'assassinat de Kennedy, à peu près autant sur les massacres des années de plomb. Parmi toutes ces théories, il y en a forcément une qui doit être vraie mais nous ne saurons sans doute jamais laquelle.En revanche, l'inflation des révélations et pseudo-révélations a produit quelque chose qui ressemble à une incrédulité résignée de masse. Il faut s'habituer à l'idée qu'une vaste partie de la population puisse simultanément se persuader d'être abusée par les mensonges fabriqués par des appareils politiques et médiatiques et ne pas se révolter, ou du moins accepter de continuer à subir un système qu'ils croient profondément perverti et néanmoins indépassable. Comme si Eco nous suggérait que, quand tout le monde sait qu'il y a secret, ce que cache le secret n'a plus aucune importance.Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, géopolitique, lobby 0 commentaire -
Nous sommes en plein coup d'État
De la disparition soudaine de nos libertés, du changement constitutionnel à la carte blanche donnée aux forces de police pour la répression. -
Agriculture : « mensonge et compromis, les deux mamelles de la France »
La FNSEA pourrait avoir la décence de ne pas présenter d’excuses pour un fait que l’ensemble des acteurs agricoles devraient soutenir.
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a présenté des excuses pour les insultes jetées « en touffe » au Président, lors de sa visite du Salon de l’agriculture. « Ça n’est pas respectable, ni pour la fonction, ni pour la personne », a dit Xavier Beulin, le patron du syndicat agricole français. Le Salon a, en effet, résonné des quolibets comme « connard », « fumier » ou le classique – mais néanmoins efficace – « bon à rien » !
Il n’y a que l’oligarchie dominante pour s’offusquer d’une telle grossièreté, elle qui, depuis près de soixante ans, insulte les agriculteurs en leur faisant miroiter de fausses promesses, de faux marchés et de faux profits. La Ve République aura vu et provoqué la mort du petit exploitant agricole face aux grosses exploitations, en favorisant très largement les grandes surfaces et en s’intéressant plus à la politique agricole commune qu’aux producteurs français. -
Les CRS parlent , la guerre civile est imminente
VEUILLEZ LIRE, NE SERAIT-CE QUE POUR ETRE INFORMES DE CE QUE LES MEDIAS VOUS CACHENT…
Voici le reportage « Journal d’un CRS » que vous ne trouverez nulle part ailleurs car totalement interdit !
PAROLES DE POLICIER : (Prenez le temps de lire jusqu’au bout)
Ce journal de bord relate le quotidien des missions dont sont chargées nos CRS. Il ne s’agit nullement d’un texte d’anticipation mais de la narration sur le vif du début de la guerre civile qui a commencé sur notre sol. Pour le moment, cette guerre civile est contenue dans le périmètre de
«La Jungle» à Calais. Comme nous le prévoyons, attendez-vous à ce qu’elle se propage dès que sera donné le signal de l’assaut général. Un assaut minutieusement préparé contre la France. Contre notre civilisation. Contre vous…
Ce CRS raconte :
« Au rassemblement, on nous demande une fois de plus de ne pas dire ce qui se passe ici aux gens que l’on connaît. IL FAUT CACHER LA VÉRITÉ comme l’argent qui leur est donné chaque jour, les 3 repas par jour offerts, la nourriture distribuée directement au camp, les vêtements souvent neufs, le fait qu’ils aient tous, je dis bien TOUS, des smartphones dernière génération (ceux que l’on ne peut pas se payer en travaillant), les soins gratuits à outrance − d’ailleurs je plains les pompiers du coin − le fait qu’ils détruisent une partie de la nourriture qui leur est offerte car ils n’ont pas ce qu’ils ont commandé… »
Une honte de les garder sur notre sol !
« La matinée a été longue. Très longue. Le manque de repos sur cette mission commence à se faire sentir. Enchaînement incessant des services à différents horaires… De jour comme de nuit. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige… Enfin… Nous ressentons du dégoût à ne pouvoir faire du travail de police, grandir, ici et là, dans des conditions dangereuses. Nous sommes là et las.
En surveillance sur une bande d’arrêt d’urgence pendant six heures (endroit où l’on dit que la durée de vie est calculée statistiquement à moins de quinze minutes) constatant, impuissants, que les routiers de tous les pays empruntant cette voie, se moquent de nous, policiers présents… Ils débouchent sur ces voies rapides sans prendre gare aux véhicules déjà sur cet axe, à toute allure, nous rasent sans ralentir, s’engagent devant nos yeux sans respecter les règles de sécurité, les règles de priorité ni le code de la route… Nous sommes frôlés par ces semi-remorques lancés à plus de 90 km/h, ce qui rajoute au mauvais temps, une dimension surréaliste. En d’autres endroits, nous jouons les «cônes de Lübeck», ces fameux cônes en plastique orange aux bandes blanches réfléchissantes, qui servent à matérialiser un accident, un danger ou des travaux, posés devant des trous dans le grillage qui coûte une fortune. À chaque trou bouché ou pas, un ou deux policiers restent là, sous les caprices des éléments et du temps, à attendre une potentielle attaque !
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, insécurité, lobby 0 commentaire -
ZOOM - Claude Huet : "Inacceptable de donner aux clandestins ce que l'on refuse à nos SDF"
-
La réalité derrière l’arc-en-ciel de l’Afrique du Sud
Lorsque le 5 décembre 2013, le gouvernement sud-africain annonce officiellement la mort de « Madiba Nelson Mandela », c’est un hommage quasi-unanime que rend la communauté internationale à celui qui avait contribué par son combat quotidien, à la chute du système de ségrégation raciale (apartheid), mis en place en 1948. Mais derrière ce manichéisme, dont la presse nous abreuve depuis des décennies, la réalité est moins multicolore qu’elle n’y paraît sous l’arc-en-ciel sud-africain. Décryptage d’un pays qui s’enfonce lentement vers l’explosion.
Le 27 avril 1994, les premières élections législatives multiraciales portent au pouvoir l’African National Congress (ANC) de Nelson Mandela qui remporte 63% des suffrages loin devant les 20% du très blanc National Party de Frederik de Klerk et du zoulou Inkhata Freedom Party avec 11% des voix. Après avoir passé 18 ans sur l’île-prison de Robben Island où il était enfermé depuis le procès de Rivonia en 1964, 6 ans dans une prison près de Paarl et ses 2 dernières années en résidence surveillée, Nelson Mandela prête enfin serment comme le premier Président noir de l’Afrique du Sud. C’est le dernier pays de l’Afrique, dirigé par des blancs (afrikaners), a enfin avoir accordé à sa majorité noire le droit de vote après le Zimbabwe en 1980 et la Namibie en 1990. Avec son arrivée au pouvoir, le pays peut désormais oublier ses 3 ans de guerre civile (1991-1994) qui ont précipité les ethnies les unes contre les autres, les noirs contre les afrikaners ou divisé tous les partis politiques sur les alliances à adopter. L’ANC avait alors basé le programme de sa campagne sur une Afrique du Sud non raciale, sociale et égalitaire.
Dès le début de sa présidence, Mandela va subir les pressions, non seulement de la part des cadres de l’ANC mais aussi des tenants de l’ancien régime. Les premiers reprochent au héros de la lutte contre l’apartheid et prix Nobel de la paix d’avoir une attitude trop conciliante vis-à-vis des afrikaners quand ces derniers lui reprochent à leur tour de tenter de supprimer la culture boer. Au sein du gouvernement multiracial qui a consacré la nomination de 2 vice-présidents (Thabo Mbeki pour l’ANC et De Klerk pour le NP), c’est la crispation. Il éclate en juin 1996 après la proclamation de la nouvelle constitution. Aucune des demandes du NP n’a été satisfaite, de l’enseignement libre en afrikaans au droit des patrons de fermer leurs usines en cas de grève. Marginalisé, le NP va se dissoudre en 2004 et laisser ses membres les plus conservateurs, rejoindre le Freedom Front. Ce parti d’extrême-droite de l’afrikanerdom qui avait accepté de rejoindre in extrémis les élections contre la vaine promesse d’un référendum sur la création d’un volkstaat (état) blanc.
La mise en place de l’Affirmative action, qui impose un certain quota de blancs, noirs, indiens dans les entreprises, va jeter dans les rues des milliers de petits blancs que l’ancien système protégeait à outrance. Si le gouvernement accélère la construction de centaines de milliers de logements avec accès à l’eau potable, la réforme agraire de redistribution des terres tarde à venir et le programme social est rapidement abandonné au profit d’un choix économique plus libéral. La corruption entre de plein fouet dans le gouvernement avec ce scandale qui va forcer Winnie Madikezla-Mandela à démissionner de son poste de vice-ministre de la Culture, seulement quelques mois après sa prise de fonction. L’épouse de Nelson Mandela est sulfureuse, suspectée d’avoir organisé le meurtre d’un opposant au sein de l’ANC et tient régulièrement un discours très radical qui plaît aux noirs issus des townships mais qui déplaît fortement à l’ANC. La politique étrangère du pays sera un échec palpable qui écornera l’image de Mandela. Lors de son départ du pouvoir (1999), sa présidence est jugée internationalement plus que mitigée. On est loin de l’image édulcorée voulue par le film « Invictus », produit par l’acteur Clint Eastwood, montrant copieusement un Nelson Mandela réussissant à rassembler pacifiquement les ennemis d’hier sous son aile. Les tensions raciales demeurent présentes comme les inégalités sociales qui ont renforcé le pouvoir des principaux syndicats de gauche comme la COSATU.
L’après-Mandela a vu se succéder le falot Thabo Mbeki (1999-2008) dont la présidence rejeta systématiquement en bloc la thèse selon laquelle le syndrome d’immunodéficience ne serait pas lié au VIH, accusant les groupes pharmaceutiques de se faire de l’argent sur le dos de l’Afrique et refusant tous traitements anti-rétroviraux (l’Afrique du Sud a été toutefois le premier pays d’Afrique à légaliser l’homosexualité). Puis le fantasque et controversé Jacob Zuma qui incarne aujourd’hui « l’appétit insatiable d’enrichissement et de pouvoir qui règne parmi les cadres de l’ANC ». Avec 42% de jeunes de moins de 30 ans, la hausse constante des prix, une croissance en berne, le népotisme qui frappe le gouvernement, cette mosaïque d’ethnies et de clans qu’est l’Afrique du Sud menace aujourd’hui d’éclater dangereusement.
De nouvelles velléités indépendantistes ont refait surface avec des rois traditionnels qui ne cachent plus leur volonté de recouvrir ces indépendances acquises du temps de l’apartheid et qui les avaient érigés en bantoustans autonomes. Une partie de l’électorat noir s’est de nouveau radicalisé (notamment parmi les étudiants qui n’hésitent pas à s’attaquer aux statues représentant des figures du panthéon afrikaner) et a rejoint les rangs du populiste de gauche Julius Malema, dont le mouvement est devenu le second parti d’opposition noir lors des élections de 2014. Expulsé de l’ANC, cet ambitieux politicien, toujours coiffé d’un béret rouge révolutionnaire, ne cache pas son admiration pour Robert Mugabe, président du Zimbabwe (qui a ruiné économiquement son pays), ni sa haine des afrikaners à qui il a promis à chacun une balle. Sa verbe fait mouche auprès des déçus de l’ANC qui peine à réduire ces fameuses inégalités et les townships qui restent encore une mauvaise vitrine de l’Afrique du Sud post-apartheid. Pourtant le pays reste encore très attractif pour ses voisins avec un revers de médaille. L’immigration en masse, notamment dans les régions minières, a provoqué de fortes tensions l’année dernière avec des émeutes anti –migrants ou des grèves qui se sont terminées dans le sang comme avec la répression de Marikana en 2014 (34 morts, 78 blessés).
La mort de Nelson Mandela a brisé tous les remparts de tolérance que cette figure tutélaire imposait naturellement à l’Afrique du Sud. Si les tensions raciales n’ont pas encore mené le pays vers une guerre civile, les disparités demeurent. Aucune des communautés ne se mélange encore. Pis les afrikaners se sont réfugiés dans des quartiers résidentiels ultra –sécurisés avec la nouvelle classe émergente de de la bourgeoisie noire (Blacks diamonds) ou dans des villes-forteresse, refusant le moindre contact avec des africains (Orania). Avec 45 meurtres par jour en moyenne, le pays reste l’un des états de l’Afrique australe les plus dangereux. 2000 à 4000 fermiers blancs ont été tués depuis 1994. Démobilisés avec la fin de l’apartheid, les anciens guérilleros de l’aile militaire de l’ANC (Umkonto We Sizwe ou fer de lance de la nation) ou du PanAfrican Congress se sont reconvertis en meurtriers. Pour protester contre ce qu’ils considèrent comme « un génocide », les leaders afrikaners ou des chanteurs connus ont lancé conjointement une campagne appelée « Octobre rouge » (2013). Drapeaux de l’ancienne Afrique du Sud, protection des monuments liés à l’histoire boer, les afrikaners (8% de la population) réclame toujours l’établissement d’un Volkstaat. Le violent assassinat en 2010 du trublion leader du mouvement de résistance afrikaner (AWB), Eugène Terreblanche, a laissé une extrême-droite orpheline mais néanmoins toujours présente dans la vie politique du pays. Fracturée en divers groupes, elle a essayé d’organiser depuis 1994 des tentatives de déstabilisation, sans grands succès. Son vote est tout aussi divisé lors des élections et se reporte majoritairement vers le Democratic Party, qui bien que multiracial et premier parti d’opposition, a placé une afrikaner (Helen Zille) à la tête de la province du Cap depuis 2009.
Leur situation en Afrique du Sud reste pourtant toujours dominante. 80 % des entreprises sont toujours dirigées par des afrikaners, « le chômage touche plus de 25 % de la population noire, contre environ 5 % chez les Blancs », ils ont accès à un meilleur enseignement et gagne toujours 6 fois plus qu’une famille noire tout comme la communauté indienne d’Afrique du Sud qui dirige les activités commerciales du pays. Mais pour les plus conservateurs d’entre eux qui restent actifs au Freedom Front ou au National Front, les afrikaners sont victimes « d’un apartheid à l’envers » et craignent que le pays ne devienne un nouveau Zimbabwe.
En 2016, le pays va donc devoir faire face à d’importants défis. Acteur majeur des BRICS (organisation composée du Brésil, la Russie, l’Inde et de la Chine), l’Afrique du sud connaît déjà de fortes tensions sociales et raciales (en février des émeutes entre noirs et afrikaners ont éclaté sur le campus de l’université de Pretoria), une monnaie (Rand) qui a chuté et perdu ¼ de sa valeur face au dollar, un président accusé de corruption et contesté au sein même de l’ANC, déjà victime d’une scission de son parti en 2008. Si le pays reste encore un des géants du continent africain, les espoirs des 1994 se sont définitivement envolés. L’Afrique du Sud est désormais au bord de la guerre civile et les élections municipales prévues en août 2016 vont être déterminantes pour l’avenir du pays.
La nation arc-en-ciel a définitivement enterré Nelson Mandela ! Elle écrit un nouveau chapitre de son histoire déjà bien tumultueuse.
Frédéric de Natal
Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, immigration, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
La vie d’immigré payée par le contribuable français
Une famille de neuf réfugiés roumains vit depuis plus de cinq ans dans une résidence hôtelière : 5 300 euros par mois payés par le Samu social, donc le contribuable. Au plus grand bénéfice du propriétaire, qui touche avec toutes les familles « relogées » dans sa résidence plus de deux millions d’euros par an. Extrait d’Envoyé spécial du 25 février 2016. Un document à ne pas montrer aux agriculteurs…
Envoyé spécial. Logés à l'hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.
Envoyé spécial. Logés à l’hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.http://www.medias-presse.info/la-vie-dimmigre-payee-par-le-contribuable-francais/50037
-
Leurs leçons de bon goût ? On en a marre !
C’est ce mardi que Marine Le Pen passe toute la journée au Salon de l’Agriculture, notamment pour des rendez-vous avec des professionnels du secteur, où, sauf provocations orchestrées ou téléguidées en sous-main, elle devrait y recevoir, comme les années précédentes, un accueil des plus chaleureux. Les partis du Système s’inquiètent de la montée en puissance du vote FN chez les agriculteurs. Et ce, lien de cause à effet, au moment ou la FNSEA est désavouée par un grand nombre d’entre eux, le monde paysan prenant enfin largement conscience que la PAC et l’Europe de Bruxelles ne sont pas la solution mais bien le problème. Le site de BFM rappelle que le FN progresse fortement dans ce segment de la population -soit un million de Français, familles incluses, 8% du corps électoral. «Selon un sondage BVA pour la revue agricole Terre-Net, 36% des agriculteurs se disent prêts à voter Marine Le Pen en 2017. C’est presque deux fois plus qu’en 2012. La candidate avait alors obtenu 19,5% des voix paysannes, soit 1,5 point de plus que son score national, toutes catégories socio-professionnelles confondues, et six points supplémentaires que son père à la présidentielle de 2007.»
Pour faire bonne (mauvaise) mesure, cet article donne notamment la parole à Bernard Lannes,président de la Coordination rurale, qui affirme que «même si (le monde agricole, NDLR) souffre énormément de la PAC, qu’on se retrouve dans une impasse avec un marché aux mains d’ultra-libéraux, on est et on reste fondamentalement européen. La politique agricole nationale, prônée par le FN, c’est de l’idéologie et une pure utopie. On ne peut pas fermer les portes et les fenêtres de la France». Ce qui n’est pas le projet du FN mais sa caricature très simpliste, qui laisse penser que M. Lannes, qui peut être lucide et objectif sur les problématiques agricoles, n’a pas lu le programme du FN, ni écouté les propos de Marine Le Pen.
Pareillement, M. Lannes croit pertinent (?) de préciser «que les agriculteurs ne sont pas devenus racistes du jour au lendemain, ils n’adhèrent toujours pas aux fondamentaux du Front National». Faut-il de nouveau expliquer à ce monsieur que le «racisme» ne fait pas partie des «fondamentaux» du FN, mais plus prosaïquement la défense de notre identité et souveraineté nationales? Figure en effet au cœur du programme frontiste le refus de l’immigration de peuplement, aujourd’hui d’ailleurs de plus en plus dispersée en zone rurale, qu’un agriculteur comme un citadin est parfaitement en droit de contester; a fortiori au regard de la déferlante qui s’abat actuellement sur l’Europe…toujours sans frontières ?
Des Européens et des Français qui doivent faire plus d’efforts pour accueillir les vagues migratoires et lutter contre l’intolérance qui menace le vivre-ensemble. C’est en tout cas l’avis, relayé par l’Afp et de nombreux médias, des «experts de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), dans un (nouveau) rapport qui dénonce la banalisation des discours racistes en France, y compris de la part de responsables politiques, «l’accroissement des violences racistes, antisémites et islamophobes» mais «également l’homophobie et les discriminations anti-Roms».
«Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation, a commenté le secrétaire général de l’organisation paneuropéenne, Thorbjorn Jagland. Il a appelé les responsables politiques à s’abstenir de tenir des propos qui stigmatisent des groupes déjà vulnérables et attisent les tensions dans la société française.»
«L’ECRI demande aussi aux autorités de légiférer pour que le racisme ou l’homophobie constitue une circonstance aggravante de toute infraction pénale ordinaire (…). Ils (les«experts», NDLR) déplorent également une inflation de discours de haine sur internet et les réseaux sociaux, malgré les efforts des autorités pour endiguer ce phénomène, mais aussi lors des manifestations contre l’instauration du mariage homosexuel, début 2013. A cette occasion le «discours de haine homo/transphobe s’est cristallisé en France.»
Ce n’est pas faute pourtant des autorités françaises et de ses relais culturels de propager la bonne parole sur la «diversité». En témoigne la liste des nominations, et encore plus le palmarès, toujours tres (méta)politique des films finalement primés lors de cette cérémonie des Césars 2016. En cette période troublée, les minorités ont été mises à l’honneur. Sans préjuger de la qualité de ces films que nous n’avons pas vu, des prix ont été ainsi attribués à «Nous trois ou rien» de Kheiron Tabib; «Fatima» de Philippe Faucon (prix Louis-Delluc 2015) qui en engrange trois, dont celui dumeilleur film et le César du meilleur espoir féminin pour la franco-jamaïcaine Zita Hanrot; «Mustang» de Deniz Gamze Ergüven, déjà primé dans d’autres festivals et en lice pour les Oscars a raflé quatre prix, dont celui du meilleur scénario et du meilleur premier film.
Pour la petite histoire, notons la grosse bourde de l’officine communautariste Cran ( Conseil représentatif des associations noires de France), qui a annoncé que Zita Hanrot était la première femme noire récompensée aux Césars, alors qu’Euzhan Palcy, réalisatrice martiniquaise, avait remporté le prix de la meilleure première œuvre en 1984 avec Rue Cases Nègres. En 2012 déjà, le Cran s’était trompé dans le même registre en désignant Omar Sy comme le premier acteur noir primé, oubliant au passage le César du meilleur espoir décerné en 1987 à Isaac de Bankolé.
La question ethnique qui préoccupe nos élites est aussi en partie d’importation américaine. Elle a agité la cérémonie des Oscars 2016, avec la polémique sur l’absence ou le faible nombre d’afro-américains dans la liste des acteurs et/ou réalisateurs susceptibles d’être «oscarisés.»
Les médias français se sont aussi attardés sur le « choix surprise» de «Spotlight», réalisé par Tom Mc Carthy, film déjà célébré par la critique et dans d‘autres festivals, qui a remporté six Oscars, dont la récompense reine de meilleur film et celle du meilleur scénario original. «Spotlight» raconte l’enquête menée, au début des années 2000, par des journalistes du Boston Globe sur des prêtres catholiques de Boston dont les actes pédophiles ont été (en partie) couverts par leur hiérarchie. Ce récit n’est pas une charge brutale, grossière contre l’Eglise catholique et fait preuve de nuances dans son propos. Un récit nettement plus intelligent et fin note Bruno Gollnisch, que «Le nom de la Rose» (1986) réalisé par Jean-Jacques Annaud. Un film anticatholique, intellectuellement et historiquement très délirant, faux, caricatural et malhonnête, car tiré du roman éponyme de feu Umberto Eco, qu’Arte diffusait hier soir en hommage à l’écrivain italien disparu.
Les crimes pédophiles qui ont particulièrement éclaboussé le clergé nord-américain, ne furent pas niés par le Vatican. Benoît XVI donna notamment l’obligation aux évêques de signaler à la justice locale les cas d’actes de pédophilie, qui furent aussi utilisés pour le déstabiliser et attaquer l’institution catholique. Bien sûr, il serait stupide et injurieux pour les victimes d’occulter la réalité de cette pédophilie, ni son caractère particulièrement monstrueux quand elle est le fait de prélats qui usent de leur aura, de leur magistère pour souiller un enfant.
Rappelons cependant, comme nous l’avons déjà fait sur ce blogue, que ce type de crime reste extrêmement marginal au sein de l’Eglise. Selon une étude indépendante du John Jay College of Criminal Justice de la City University of New York, sur une période comprise entre 1950 et 2000 , si 100 prêtres ont été condamnés pour des faits de pédophilie aux Etats-Unis, 6000 professeurs d’éducation physiques et d’entraîneurs sportifs l’ont été dans la même période.
Plus globalement, le journal italien l’Avvenire (édition du le 13 mars 2010), indique qu’ont été déposées ces 9 dernières années dans le monde 3000 plaintes contre des prêtres, dont 10% pour des attirances envers des « mineurs impubère». Depuis 2001 le nombre des prêtres accusés de pédophilie s’établit donc environ à 300 pour des faits s’étendant sur les 50 dernières années. Si l’on rapporte ce chiffre aux 405 000 prêtres dans le monde, nous arrivons au pourcentage suivant:0,074% des prêtres ont été accusés (et non pas condamnés) de pédophilie.
Pourcentage que l’on pourrait comparer, si cela était possible, au nombre des pédophiles occupant ou ayant occupé des fonctions éminentes au sein d’autres confessions religieuses, ou membres d’associations humanistes, laïques, de groupes de pression… Pour ne rien dire des cinéastes ou des hommes politiques, jamais avares quand il s’agit de donner des leçons de mondialisme, de bon goût et de progressisme à nos compatriotes…qui en ont marre !
http://gollnisch.com/2016/03/01/leurs-lecons-de-bon-gout-on-en-a-marre/
-
Agressions de Cologne : « oui, il y a un racisme qui insinue qu’on peut violer une non-musulmane sans conséquences »
Je viens d’entendre, dans la revue de presse de France-Inter, quelques phrases qui me sont allés droit au cœur et à l’intelligence. La journaliste radio citait une chronique parue sous la signature de Fawzia Zouari dans l’excellent magazine Jeune Afrique.
Cet article, en voici ce qui m’a paru essentiel. Mais vous pouvez le trouver in extenso ici :
« Hier porté au pinacle, l'écrivain et chroniqueur algérien Kamel Daoud est désormais cloué au pilori.
Pourquoi ? Parce qu’il a osé affirmer que les viols perpétrés à Cologne par des immigrés issus du monde arabo-musulman sont la conséquence logique d’une tradition portée sur la répression sexuelle et génératrice de frustration chez les jeunes. Que n’a-t-il dit ! Culturalisme radical, clichés orientalistes, islamophobie, en a conclu un collectif d’intellectuels dans les colonnes du quotidien français Le Monde (...)
Contents, les intellectuels de Paris, vous qui observez nos sociétés de vos balcons et les jugez à l’aune de vos théories ? Je vous défie de démontrer le contraire de ce qu’affirmeKamel Daoud, qui, lui, vit sur le terrain, observe quotidiennement un monde où les femmes doivent arriver vierges chez leurs maris et où les célibataires sont rendus fous par la misère sexuelle, subit cette loi qui ne permet ni à l’homme ni à la femme d’avoir des relations physiques hors mariage. De quel droit lui déniez-vous la liberté de dénoncer un puritanisme réel et le courage de souligner les travers des siens ?
Il faut un « débat apaisé et approfondi », allègue ce collectif bon teint. C’est-à-dire ? Renoncer à franchir la ligne rouge en soutenant, comme le fait Daoud, que, oui, il existe une psychologie de la foule arabe ; oui, nous trimbalons une mentalité millénaire qui définit la femme comme un appât et une honte ; oui, il y a chez nous un rapport pathologique à la sexualité ; oui, il y a un racisme qui insinue qu’on peut violer une non-musulmane sans conséquences ; oui, certains nouveaux arrivants en Europe doivent se faire à l’égalité des sexes et à la laïcité ! »
Voilà qui mouche ces pseudo intellos donneurs de leçons, ces idiots utiles, que dis-je, ces crétins complices des sinistres barbus nazislamistes. Et Fawzia Zouari enfonce le clou :
« N’en déplaise à nos avocats autoproclamés, de plus en plus d’intellectuels arabes refusent la vision d’un Orient lisse et innocent aussi erronée que celle d’un Orient obscurantiste et haineux. Ils ne veulent plus jouer les admirateurs béats de leurs propres traditions et de leur religion. Ni devenir les otages d’un monde occidental traumatisé par l’accusation d’islamophobie et plombé par les scrupules d’une gauche qui va jusqu’à leur dénier le droit d’aimer dans l’Occident l’espace de liberté et d’émancipation auquel ils aspirent (...) »
Et elle conclut :
« Kamel Daoud dérange le confortable angélisme sur l’islam et les musulmans. (…) Il s’inscrit dans une autre lignée de musulmans : celle des écrivains rebelles et des penseurs du doute qui travaillent à desserrer l’étau du dogme et à faire naître l’individu musulman. Celle que nos signataires du Monde viennent d’acculer au silence. Voilà comment on fait de l’islamisme comme Monsieur Jourdain de la prose… »
http://www.jeuneafrique.com/mag/304007/societe/polemique-kamel-daoud-a-raison/
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/agressions-de-cologne-oui-il-y-a-178099
-
« Targeter », « value », « input » : j’ai découvert la novlangue d’HEC
Imaginez l’étonnement d’un étudiant qui, après deux ou trois ans d’études axées sur la pratique typiquement française de la dissertation, assiste pour la première fois à un cours dans l’enceinte d’HEC.Tandis que des concepts et des mots étrangers valsent rapidement sur un Power Point squelettique, vaguement assorti de schémas aussi complexes qu’inutiles, il craint de ne pas tout comprendre. Mais la voix rassurante de son professeur résonne aussitôt : « Vous avez tous un login ? Je vous forwarde les slides à la fin de l’heure. »
On croirait à une blague si l’emphase et le sérieux n’accompagnaient pas doctoralement ces mots.Dire qu’une entreprise se « rationalise over-time » est-ce plus convaincant ou plus consistant qu’une entreprise qui se rationaliserait au cours du temps ? Vaut-il mieux « targeter » que cibler ? Pourquoi faut-il « implementer » une stratégie, plutôt que de la mettre en œuvre ? Est-ce plus efficace d’« incentiver » des employés que de les stimuler ou de les motiver ? L’externalisation s’avère-t-elle plus coûteuse que l’« outsourcing » ? La « willingness to pay » du consommateur a-t-elle plus à nous dire que sa propension à dépenser ?En somme, ces signifiants sont-ils plus simples, plus courts, plus percutants ? Quelle est la plus-value sémantique ou fonctionnelle de ce patois managérial qu’HEC semble avoir pour mission de répandre ?
Camoufler un discours videVoici ce que dira un professeur de stratégie, par ailleurs consultant chez McKinsey, au sujet d’une chaîne de cinéma : « Cette entreprise a tout intérêt à se rationaliser over-time en targetant de nouveaux prospects. » Cette phrase est vide de sens dans la mesure où elle peut s’appliquer à n’importe quel contexte.Bien plus qu’une prosternation ridicule et puérile devant la langue originelle du management, cet abandon systématique du français manifeste donc la volonté de saupoudrer un discours superficiel d’une couche de modernité et de précision. Mais ce n’est pas tout.
Assommer d’un argument d’autoritéLes écoles de commerce n’ont pas vocation à garantir le respect scrupuleux des usages linguistiques, et rien n’est plus normal que de familiariser les futurs managers aux tournures langagières de l’entreprise. Néanmoins, plus qu’une langue vouée aux échanges commerciaux, ce jargon dissimule des enjeux de puissance où l’anglicisme inutile fuse comme un argument d’autorité qui donne nécessairement raison à celui qui l’emploie.Tel le « novlangue » inventé par Georges Orwell dans son roman « 1984 », il se compose de notions toutes faites, aboutissant à un appauvrissement de la pensée. Des expressions comme « business model », « dead line », « stakeholders », « process », « short term », « value », « data », « focus », « checker », « suppliers », « business unit », « input », affluent par milliers de la bouche des consultants : autant de termes péremptoires qui n’appellent aucun examen critique du signifié.Sur le « marché linguistique », pour employer une expression propre à Bourdieu, certains ont le monopole d’un certain jargon investi d’un pouvoir magique qui assure leur domination. L’anglo-saxon donne l’illusion d’un surplus sémantique et culturel auquel seront sensibles le locuteur et son destinataire.Celui qui parle se sentira valorisé par l’emploi de termes neufs et opaques ; celui qui l’écoute acquiescera pieusement.
Se rassurer par un discours d’appartenanceOn fait finalement dire aujourd’hui dans un dialecte mystificateur ce qu’on pourrait tout aussi bien désigner dans un français correct. Si l’anglais est utilisé dans les échanges commerciaux, pourquoi ne pas utiliser simplement cette langue dans la majorité des enseignements, plutôt que d’employer un français maltraité ?Peut-être parce que ce langage utilisé pour enseigner la finance, le contrôle de gestion, la comptabilité, la communication ou encore la stratégie a précisément pour objectif de donner aux futures élites économiques les moyens de se retrouver entre elles autour d’un même système de signes, qui définit leur appartenance à une identité commune.
Une méthode appliquée par les élitesLes résultats sont visibles au plus haut sommet de la sphère politique et du CAC 40. La plupart des anciens d’HEC délaissent ou malmènent le français avec un sens aigu de la communication.François Hollande, en pleine campagne, se laisse tenter par une obamisation de sa candidature en choisissant un slogan foudroyant : « H is for Hope ». Il rejoint ainsi le tout aussi persuasif « Yes we Kahn » de l’ancien directeur du FMI, passé par la même école. Ou encore certaines déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur la fermeture éventuelle d’une centrale nucléaire : « Si Fessenheim avait été insecure, je l’aurais fermée. Fessenheim est secure, on la laissera ouverte ». What else ?
Sourcehttp://www.oragesdacier.info/2016/02/targeter-value-input-jai-decouvert-la.html