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lobby - Page 1413

  • Edelman : la défiance dans les médias est plus accentuée en France que dans le reste du monde

    Source : OJIM
    Depuis 2001, l’agence de communication et de gestion des relations publiques Edelman (une des plus grosses du monde) mène une enquête annuelle sur l’état de la confiance de l’opinion publique dans le monde. Les conclusions de son enquête pour 2015 sont à présent disponibles et sont intéressantes autant par les chiffres bruts que par leur évolution sur les dernières années, notamment lorsqu’on s’intéresse à la France. En substance, la population de l’hexagone se montre de plus en plus méfiante vis-à-vis des médias et des politiciens…

    Le premier point que soulève l’enquête réside dans la différence de comportement existant entre le public informé (il s’agit en gros des diplômés de 25 à 65 ans, dans le dernier quartile de revenus, et qui indiquent clairement se tenir informés) et le reste de la population : l’enquête montre que les premiers accordent plus facilement leur confiance aux « vecteurs » d’information (les médias et les politiciens), et cette différence est en France parmi les plus grandes observées. Autrement dit, il y a un décalage important entre le public informé (ou qui se déclare tel) qui conserve un niveau de confiance élevé dans les informations qui lui sont délivrées, et le reste du peuple, qui n’y croit pas.

    Pire : l’enquête montre en plus que cette confiance s’érode nettement d’année en année et que l’écart de comportement observé entre le public informé et le reste de la population s’accroît, plaçant même la France dans les pays où le décalage croît le plus.
    Le constat est sans appel : alors que le reste du monde semble accorder un regard confiant envers ses institutions et ses médias, les Français, au contraire, montrent tous les jours plus de défiance vis-à-vis d’eux. Mais peut-on réellement les blâmer ? …
    La perte de crédibilité des journalistes provient probablement d’un mélange de plusieurs facteurs, qu’on peut analyser comme suit.
    D’une part, à force sans doute de copier-coller de l’AFP qui donnent un aspect unanime aux informations dans tous les organes de presse qui se prétendent concurrents, cette notion même de concurrence et donc de recherche de l’information la plus juste s’est progressivement évanouie. Les Français comprennent confusément qu’il s’agit d’une concurrence de pacotille puisque justement, beaucoup de médias dépendent de subventions (et donc du contribuable pour vivre).
    Les médias actuels sont l’exemple type d’une industrie en économie administrée, même s’ils ne veulent pas l’admettre, ce qui biaise énormément la concurrence. Il devient d’ailleurs difficile de ne pas voir au moins une corrélation entre la baisse de crédibilité et la baisse de lectorat (la bonne question étant de savoir laquelle des deux entraîne l’autre).

    D’autre part, l’aspect « milieu fermé » du journalisme joue beaucoup. Les analyses, les éditos « enflammés », les buzz médiatiques semblent un peu tous formatés sur le même moule. Or, de la même façon que l’ENA a largement contribué à une pensée unique en politique, les écoles de journalisme et Science Po ont certainement concouru à formater le discours médiatique, voire à l’orienter carrément. Par exemple, on ne compte plus les études qui montrent assez clairement le franc biais à gauche du journalisme français. Le traitement francophone du réchauffement climatique est presque caricatural : force est de constater que le discours sceptique a été longtemps et systématiquement tourné en dérision dans les médias français traditionnels, qui ont clairement fait le choix de n’accorder de crédit qu’à la thèse d’un réchauffement climatique anthropique.
    On assiste par exemple à l’habituelle déferlante annuelle d’articles sur « l’année la plus chaude jamais enregistrée », sans aucune remise en perspective des informations fournies : non seulement, l’année 1998 a été plus chaude que l’année 2015, non seulement, le terme « enregistré » est trompeur, mais l’effet El Niño de 2015 est considéré comme plus fort que celui d’alors, pour un résultat moindre ce qui tend à confirmer qu’on est loin de maîtriser réellement les phénomènes derrière les températures mondiales, et, par voie de conséquence, encore moins de pouvoir prétendre les corriger, dans quelque sens que ce soit. Cet exemple du réchauffement n’est évidemment pas le seul, mais illustre assez bien le propos : la concurrence a, pour ainsi dire, disparu.

    En outre, difficile de ne pas factoriser aussi le décalage perçu par les individus entre ce qu’ils découvrent par les réseaux sociaux et ce que les médias leur relatent. Ainsi, le journalisme traditionnel semble toujours en retard sur les informations des réseaux sociaux. Ceci est parfaitement logique, le journalisme ne pouvant s’affranchir de recouper, vérifier et mettre en contexte les informations, ce qui demande du temps dont les réseaux sociaux ne s’embarrassent pas. À ce décalage s’ajoute cependant celui, moins évident à justifier, de l’intérêt porté par les uns à des sujets dont les autres ne s’occupent pas forcément, voire oublient carrément.
    On peut illustrer ceci avec deux faits diamétralement opposés : le premier, ce fut la noyade du petit Aylan dont la médiatisation a été essentiellement obtenue par le journalisme traditionnel, les réseaux sociaux servant très largement d’amplificateur de l’information. Inversement, les attaques à caractères sexuels de Cologne ont été d’abord relatées par ces réseaux sociaux et il a fallu un buzz médiatique sur les principales plateformes pour qu’enfin, les médias traditionnels s’occupent du phénomène, avec un temps de retard très au-delà de ce que l’habituelle vérification et collecte d’informations justifiaient.

    Bref : décalage des traitements, milieu fermé, ersatz de concurrence, ces éléments jouent très naturellement contre le journalisme traditionnel, et en France particulièrement où la remise en question n’a toujours pas eu lieu, même après les événements de plus en plus marquants dans le pays.

    Une presse de plus en plus coupée du peuple, des politiciens qui se nourrissent, à l’ancienne, des analyses de cette presse qu’on sent maintenant bien trop déconnectée… Tout ceci ne peut pas bien se terminer.

    Source h16free in #Médias Alain Vizet

    http://fr.novopress.info/198821/edelman-defiance-les-medias-accentuee-en-france-reste-du-monde/#more-198821

  • Adrien Abauzit sur Radio Courtoisie : Crise migratoire et collaboration de la classe politique

  • « Immigration : la catastrophe. Que faire ? » de Jean-Yves Le Gallou

    Le Marque Pages

         Immigration

    ♦ On en parle tous les jours mais jamais sur le fond. Avec Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Jean-Yves Le Gallou ne se limite pas à un constat mais revient sur les causes et esquisse des pistes.

    Car pour l’auteur, énarque et inspecteur général de l’Administration, la crise migratoire ne résulte pas de la seule conjecture, mais d’un « projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, facilité par la trahison des élites ».

    Polémique mais documenté et argumenté.

    Jungle de Calais

    Jungle de Calais

    J.-L. T.
    26/02/2016

    Jean-Yves Le Gallou, Immigration : la catastrophe. Que faire ? Editions Via Romana, 482 p., 23 €

    Voir : La boutique, où il peut être commandé

    Source : Fig mag du 26/02/2016

    http://www.polemia.com/immigration-la-catastrophe-que-faire-de-jean-yves-le-gallou/

  • Crise de l’élevage : Intermarché accepte d’acheter plus cher, l’Union européenne refuse !

    « La Commission européenne a ouvert une enquête sur Intermarché, car elle estime que le choix de l’enseigne d’acheter la viande plus cher aux éleveurs français est une entrave à la concurrence étrangère.

    Le groupement de distributeurs indépendants Intermarché (Les Mousquetaires) est sous le coup d’une enquête de la Commission européenne, après s’être accordé l’an dernier avec son concurrent Leclerc pour acheter du porc à un prix plancher, a affirmé vendredi son président Thierry Cotillard.

    « Sur le porc, l’été passé, Intermarché s’était accordé avec Leclerc pour acheter le kilo (de porc) 1,40 euro (…). Mais ça n’a pas tenu. Maintenant, Bruxelles nous tombe dessus et enquête« , a déclaré le patron d’Intermarché, dans un entretien au quotidien Libération mis en ligne vendredi soir.

    Le libre marché avant tout

    « L’Europe considère que cet accord était discriminant vis-à-vis des pays tiers. Donc maintenant, nous sommes très prudents pour trouver des solutions« , poursuit le dirigeant, précisant que son groupe risque une amende potentielle « à hauteur de 5% de notre chiffre d’affaires ».

    Il est urgent d’en finir avec l’Union européenne… Il faudra en finir avec les hypermarchés aussi d’ailleurs !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Marché transatlantique, « clan atlantiste »: une menace (aussi) pour nos agriculteurs

    Succédant à François Hollande sévèrement conspué par des agriculteurs étranglés, notamment des éleveurs en grande situation de détresse, Manuel Valls a reçu lui aussi un accueil houleux ce matin lors de sa visite au Salon de l’agriculture,   en présence du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et du président de la très décriée FNSEA,  Xavier Beulin. Une  agriculture française, répétons-le, qui contrairement  aux mensonges assénés  et répétés ad nauseam, n’est pas la grande bénéficiaire de la Politique agricole commune ( PAC), du  principe de la concurrence libre et non faussée qui a principalement profité  à l’agro industrie et aux spéculateurs.  Périco Légasse le rappelait dans un long entretien au Figaro, «ce salon a un sens très profond, celui de consacrer le triomphe de l’industrie agricole par l’éradication de l’agriculture paysanne. (…). Quand je vois le panneau géant à l’enseigne d’un célèbre distributeur low cost au milieu des vaches laitières alors que ses magasins vendent un infâme liquide blanc d’importation, en briques UHT, qui ruine les éleveurs français, je pense que la provocation a des limites. C’est la foire des voyous qui viennent narguer les gens qu’ils rackettent et tout le monde se balade dans ces allées en se disant que cette cohabitation est un formidable signe d’évolution sociale. De qui se moque-t-on? »

    Périco Légasse parle juste quand il souligne également la nécessité pour les Français d’être des consommateurs responsables, voire ajouterons nous de faire preuve aussi plus largement d’unnationalisme de la fourchette dans leurs achats. «Quand il en a les moyens financiers dit-il , et qu’il ne change rien à ses mœurs alimentaires dans le sens d’une attitude responsable et citoyenne, le consommateur participe aussi à l’effondrement de notre patrimoine agricole. D’où l’urgence, on ne le répètera jamais assez, d’une information civique pour les adultes sur les enjeux de consommation et une éducation du goût pour les générations qui constitueront la clientèle de demain.»

    Il est légitime de penser en tout cas que l’Etat serait plus inspiré de lancer des campagnes et des actions concrètes sur ce thème.  Plutôt que de mobiliser des millions, par exemple, pour financer les officines antinationales et sa propagande de lutte contre les discriminations  et pour le vivre-ensemble,  alors qu’un  pan entier de notre monde paysan est littéralement en train de crever.

    Les menaces sur le devenir de notre agriculture sont encore exacerbées par le Marché transatlantique (TTIP ou TAFTA), dont le but affiché est de lever certaines barrières commerciales, pour créer à terme un marché de 850 millions de consommateurs. Il s’agirait ainsi , c’est en tout cas comme cela que ce Tafta nous  est vendu, de  contenir et de faire pièce au rouleau compresseur chinois.

    Il nous est même promis que cet accord  qualifié de  gagnant-gagnant le serait encore plus pour les Européens, avec environ 120 milliards d’euros introduit dans  le circuit économique européen et 95 milliards «seulement» dans celui des Etats-Unis.  C’est là  le scénario idéal,  hollywoodien,  qui est présenté par  le Commissaire européen aux affaires économiques, l’inénarrable Pierre Moscovici.

    Reste que depuis Maastricht, nous avons appris légitimement à nous méfier des contes de fées racontés par les Bruxellois. Il n’échappe à personne que les négociations entre l’UE et lesEtats-Unis menées sous la mention restricted imposée par Washington, sont  d’une rare opacité, les documents rédigés en anglais sont notamment interdits de traduction et peu ou pas consultables par les élus.  Lesdites négociations  se poursuivent actuellement,  avec l’ouverture d’un nouveauround le 22 février à Bruxelles. Les négociateurs ont indiqué vendredi qu’un accord serait en vue d’ici à la fin de l’année.

    M. Légasse partage sur ce point le scepticisme et l’inquiétude du FN quand il affirme qu’ «aujourd’hui le cancer de l’Union européenne est le clan atlantiste qui agit au sein des institutions. Les conditions de la négociation sur le Traité transatlantique (…), sont hallucinantes. Le silence qui entoure ces tractations conduites pas des gens sans mandats ni représentativité prouve que quelque chose d’illicite se trame entre Bruxelles et Washington. A Paris, le thème est tabou quand on questionne le sommet de l’Etat: Ne vous inquiétez pas, ça ne pourra pas aboutir, l’Allemagne s’y opposera. Pour le coup, ce TAFTA est une grosse météorite américaine qui peut un jour nous tomber dessus.»

    Météorite qui précipiterait l’Armageddon à  venir,  sachant que c’est bien  le sort de notre agriculture qui se joue avec le Marché transatlantique. Fils d’agriculteur, le député socialiste Belge Marc Tarabella (souvent beaucoup moins bien inspiré) a fait état en décembre dernier d’ unrapport du ministère américain de l’agriculture. Il traite du TIPP qui, dores et déjà,  couplé à la production agricole américaine, garantit un revenu minimum aux agriculteurs d’outre-Atlantique, alors que le nôtres sont soumis à une PAC qui a été dépouillée de tous  mécanismes de régulation.

    Selon cet élu socialiste (qui devrait en parler à ses collègues…)  indiquait le site de RTL Belgique, les «conclusions (dudit rapport)  sont sans appel : d’une part, le secteur agricole Européen serait le grand perdant de cet échange, d’autre part les européens pourraient même subir des effets négatifs en cas d’accord. De l’aveu même des américains, les Européens n’ont pas grand-chose à y gagner (…). Plusieurs scénarii sont envisagés par les Américains. Deux leur sont extrêmement favorables. Il s’agit premièrement de l’abolition des droits de douane, qui rapporterait 5,5 milliards de dollars aux Etats-Unis là où l’Union européenne ne gagnerait que 800 millions. Le second serait cette même abolition à laquelle on ajouterait la suppression des mesures non tarifaires. Là, les USA gagneraient 10 milliards de dollars tandis que l’Union européenne seulement 2 milliards.»

    «Cette disproportion entre les gains potentiels au niveau agriculture de la signature d’un tel accord transatlantique –qualifiée de déséquilibre astronomique par Marc Tarabella- aurait de lourdes conséquences pour notre agriculture. En effet, cette nouvelle concurrence ferait plonger les prix pour les producteurs européens (…). Dans le texte, on peut également lire que le scénario qui serait néfaste (aux Américains, NDLR) serait celui de citoyens faisant de la qualité et des questions sanitaires une priorité (…). Les autorités US expliquent qu’alors les consommateurs se tourneraient vers la production locale. Dans un tel cas, les Américains conviennent que le TTIP n’aurait aucun intérêt. On imagine volontiers toute la détermination outre Atlantique d’éviter un tel scénario catastrophe pour les entreprises US.».

    Le problème étant que nous doutons pour notre part des capacités des technocrates de l’UE à défendre non seulement l’agriculture européenne, mais  ce qui nous préoccupe  au premier chef, à savoir le devenir de  l’agriculture française D’ABORD. Agriculture nationale  qui est aussi rappelle Bruno Gollnisch,  et c’est tout sauf un détail dans les décennies troublées et lourdes de menaces à venir, une arme commerciale de plus en plus en jachère, mais aussi le gage de notre sécurité et de notre indépendance alimentaire.

    http://gollnisch.com/2016/02/29/marche-transatlantique-une-menace-aussi-pour-nos-agriculteurs/

  • La tentation totalitaire de Hollande

    Les masques « démocratiques » et « républicains » tombent. Hollande s’est déclaré favorable à la suspension des pays européens gouvernés par « l’extrême droite ».

    C’est un tout beau tableau totalitaire que nous dessine notre « président » : sur le plan intérieur, c’est la restriction tous azimuts des libertés publiques : loi anti-terrorisme, réforme du Code pénal, État d’urgence prolongé ad nauseam, campagne de propagande « anti-conspirationnisme »… Des mesures prise au prétexte de lutte contre le terrorisme, mais qui frappent avant tout les opposants de tous bords au régime, aussi bien les militants écolo-gauchistes opposés à la COP21 qu’un des blogs les plus pertinents contre le discours communautaire musulman.

    Sur le plan extérieur, c’est encore plus clair : Hollande a émis la possibilité de suspendre un État membre de l’Union européenne si un gouvernement d’extrême-droite arrive au pouvoir. « Un pays peut être suspendu de l’Union européenne », a déclaré François Hollande sur France Inter le 18 février. « L’Europe a les outils juridiques pour empêcher un pays de violer les principes démocratiques », a-t-il ajouté.
    « Quand la liberté des médias est en jeu ou quand les constitutions et les droits de l’Homme sont menacés, l’Europe ne peut pas simplement agir comme un filet de sécurité. Elle doit mettre en place des procédures pour suspendre les pays. Cela pourrait aller aussi loin que cela », a poursuivi le président.

    À ce jour, aucun pays n’a été suspendu de l’Union européenne pour cette raison ou pour une autre. Pour François Hollande, des « vérifications » pourraient être nécessaires pour surveiller les changements proposés en Pologne.
    Des propos à mettre en perspective avec ceux de notre Premier ministre, qui déclarait être « prêt à tout » pour empêcher le FN d’arriver aux responsabilités.
    Décidément, cette gauche aux affaires a une notion bien particulière de concevoir la démocratie…

    C.D.

    http://fr.novopress.info/

  • Du bon usage (électoral) de la torture des statistiques

    Dr Bernard Plouvier

    Notre bon Président – qui aura passé son séjour élyséen en tourisme de tous types, sexuel, gastronomique et intercontinental – l’a promis : il ne briguera un second mandat que si le chômage décroît… sinon il enverra le sémillant premier ministre au casse-pipes.

    D’un autre côté, tout le monde connaît, depuis le milieu du XIXesiècle – soit l’époque où les statistiques des États évolués sont devenues moins imprécises qu’auparavant – le dicton quelque peu agaçant pour un scientifique : « On peut faire dire n’importe quoi aux statistiques »… à quoi l’honnête homme répond en ajoutant : « à condition de les truquer », ce qu’un mathématicien « libéral » (entendre « de gauche ») corrige en parlant « d’interprétations innovantes ». En ce glacial mois de février 2016, nous sommes en pleine interprétation « innovante » (variante : surréaliste ; en plus simple : franchement malhonnête) des derniers chiffres du monstre dénommé CHÔMAGE.

    Les statisticiens séparent les chômeurs intégraux (réellement sans travail ou œuvrant « au noir », ce qui est un autre moyen de biaiser les statistiques), des chômeurs partiels et des individus travaillant de façon intermittente ou saisonnière. Dans le ragoût statistique, on mélange tout cela, d’où on exclut les « sans emploi en cours de stage professionnel » (autrefois on pouvait exclure temporairement les jeunes adultes envoyés au service militaire)… et toujours, l’on a joué sur ces volants pseudo-mathématiques, mais de grand intérêt pour la propagande en période pré-électorale.

    Les chiffres du chômage (comme pour n’importe quel autre ingrédient de la cuisine politicienne) sont manipulables au gré et à la fantaisie de chacun ayant intérêt à présenter des résultats partiels, caviardés. Soyons honnêtes, cette situation n’a rien de nouveau : presque toutes les études historiques doivent s’appuyer sur des archives d’État remaniées, des documents partiels et partiaux. Nos politiciens contemporains marchent dans les pas de leurs devanciers. Ils ne sont pas plus à blâmer que tous ceux qui ont trafiqué chiffres et documents ces derniers millénaires. Toutefois, ils pourraient le faire avec un peu plus de subtilité, puisque le public, dans sa frange éclairée, est un peu moins niais qu’autrefois.

    En l’occurrence, le Yo-yo statistique du chômage français (départements métropolitains & exotiques) est amusant à considérer de loin (il n’est nullement réjouissant pour un chômeur de longue durée… qui n’intéresse guère nos politiciens assurés d’être encore payés par l’État quelque temps après avoir été blackboulés).

    Mai 2012, à l’arrivée des néo-socialistes aux apparences du Pouvoir, l’on dénombre en approximation grossière 4,4 millions de chômeurs de tous types (A-B-C, non compris les stagiaires, cf. supra). Fin 2015 : 5,5 millions et notre bel ࣽÉlyséen promet etc. (voir plus haut). Miracle, hurlé sur tous les tons : en janvier 2016, l’hydre a reculé de 0,8% !

    Du côté des statisticiens-fonctionnaires, l’on observe une retenue certaine : ce « recul » est lié au « défaut d’actualisation de la situation de chômeurs en fin de droits »… autrement dit, des sujets, trop désespérés pour croire encore au système étatique de mise en rapport de la demande et de l’offre d’emploi, ne renouvellent pas leur inscription à une structure dont l’inefficacité est devenue proverbiale. Une fois encore, il serait inélégant de reprocher aux « chefs » du jour ce qu’ont fait tous leurs prédécesseurs : truquer, torturer, caviarder les chiffres à des fins électoralistes.

    Que devient la simple morale dans tout cela ? Tout le monde (officiel) s’en moque. Qui s’attaque réellement au problème qui ruine la vie de millions de Français de souche ? Personne. Nous sommes, en France, des minables en matière d’emploi, comparés non seulement aux valeurs sûres (Allemagne et Grande-Bretagne, Danemark et Suède, Belgique et Pays-Bas, Suisse), mais aussi aux États autrefois jugés peu compétitifs comme l’Irlande, la Lettonie, l’Islande.

    Plutôt que de truquer des statistiques, ce qui est à la portée du premier margoulin venu, l’on pourrait mettre en œuvre la politique de préférence nationale – soit en faveur des autochtones et non des naturalisés d’origine extra-européenne – en matière d’embauche, un recours au protectionnisme dans les secteurs sinistrés, la suppression de toute aide aux étrangers inutilement importés, la fin des dépenses absurdes d’un État considéré comme une pompe à subventions par les politiciens et leur clientèle de parasites, la fin des avantages sociaux qui plombent la compétitivité des entreprises… mais nullement la fin des lois sociales équitables, et l’introduction de la véritable participation de tous les travailleurs aux bénéfices des entreprises, au prorata de la quantité et de la qualité du travail fourni par chacun.  

    Il y a de véritables réformes sociales et d’énormes économies à réaliser, ne serait-ce que de rendre au secteur privé une notable partie des 6 millions de fonctionnaires dont chacun connaît la remarquable productivité. L’on n’a nul besoin de truquer les chiffres ou de donner la parole aux démagogues. L’on a besoin de bon sens, de rigueur et d’honnêteté. Cela ne peut se faire que grâce au retour à une véritable indépendance de la Nation française.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La France et sa démocratie au risque totalitaire

    Il n'y a pas de surprise : le totalitarisme républicain en France est né dans l'idéologie et imposé dans le sang des martyrs. Il y avait moins d'évidence totalitaire dans la forme qu'il prend quelques temps après, la démocratie. Voici donc un article très intéressant sur cette approche. Difficilement sécable, il està découvrir ici dans sa totalité.

    "Dans son analyse magistrale Le système totalitaire, Hannah Arendt démontre la place importante de l’idéologie dans l’avènement de tels régimes (stalinien et hitlérien). L’atomisation et l’isolement des individus en masses soumises, l’installation d’un système complètement irrationnel dont le seul but est d’assurer le pouvoir du leader, la pratique du mensonge et de la propagande, la destruction du droit et de la morale, le déplacement du pouvoir vers la police, l’instabilité, la dissimulation, la duplication et l’atomisation de la hiérarchie, tous ces marqueurs totalitaires se sont chaque fois accompagnés d’un « idéalisme, c’est-à-dire d’une foi inébranlable en un monde idéologique fictif » sans lesquels de tels régimes n’auraient certainement pas atteint la dimension qui fut la leur. Selon l’auteure, ce dernier élément serait même le but ultime « plutôt que l’appétit de pouvoir »1 de tout régime totalitaire. C’est dire la dangerosité de l’idéologie !

    Pour Hannah Arendt, toute pensée idéologique contient trois éléments de nature spécifiquement totalitaires2 :

    -1) La prétention à tout expliquer,

    -2) Dans cette prétention, la capacité à s’affranchir de toute expérience,

    -3) La capacité à construire des raisonnements logiques et cohérents permettant de créer une réalité fictive à partir du résultat attendu du raisonnement, et non pas à partir de l’expérience.

    À la lecture de ces trois marqueurs toxiques, de ces trois facteurs favorables au totalitarisme3, comment ne pas faire immédiatement le lien avec la France ? Son inclination socialiste si ce n’est marxiste4 n’obéit-elle pas à ces trois critères ? Par conséquent, la France serait-elle en danger ? Et ce danger serait-il en voie de résorption, ou au contraire en phase d’expansion ?

    La France, un pays à risque élevé

    Nos voisins étrangers le disent et le répètent au gré de leurs étonnements successifs : la France est un pays qui préfère théoriser, s’abstraire plutôt que de discuter des faits concrets, et de leur chercher des solutions adaptées. Et même s’il s’agit probablement d’un trait culturel, force est de constater que ce penchant français pour le concept est très fortement idéologisé. Le phénomène est connu : à cette abstraction théorique hexagonale s’ajoute une dimension idéologique de nature politique particulièrement développée.

    Les preuves tangibles de ce refus des faits pour des raisons purement idéologiques sont légion et continuellement renouvelées. On pourrait toutefois ne citer que les plus criantes, les plus factuelles et les plus gigantesques d’entre elles, parmi lesquelles :

    La France abuse du keynésianisme depuis le milieu des années 1970 environ. Le keynésianisme est efficace lorsqu’il s’agit de traiter une insuffisance de la demande. Il sert notamment de tampon pendant les crises d’ajustement de l’économie, en aidant les ménages le temps nécessaire, etc… Or la part de marché mondiale française a été divisée par deux depuis cette même période, ce qui prouve qu’il existe un problème de compétitivité, ou plus exactement, un problème d’offre, problème que cette succession presque ininterrompue de politiques de relances de la demande n’a bien évidemment pas réussi à enrayer (la France a d’ailleurs disparu ou presque de la plupart des secteurs à forte croissance actuels, les secteurs de l’innovation tels que l’informatique, l’électronique, les biotechnologies).

    Toutes ces données sont pourtant connues. Si la France a refusé de contrecarrer ce recul, ce n’est donc pas faute de ne pas être informée des faits, mais pour des raisons idéologiques. Quelque soit le gouvernement en place d’ailleurs (à quelques exceptions assez courtes près), la primauté a été donnée à la redistribution, à la protection des acquis sociaux (des insiders donc), au partage du travail (tocade unique au monde), avec pour conséquence la fuite en avant dans la vie à crédit et dans l’endettement…

    Aucune justification qui ne soit pas d’origine idéologique permet d’expliquer un tel évitement du réel sur une période d’une quarantaine d’années. Un pays ne peut persévérer dans l’erreur aussi longtemps sans de bonnes raisons. Certes, on peut toujours avancer le manque de courage de nos décideurs. Mais l’idéologie ne les a-t-elle pas considérablement aidés, en fournissant aux plus velléitaires d’entre eux les meilleures raisons à leur inaction ? N’est-il pas devenu inconvenant de parler d’effort et de restrictions ? N’est-il pas devenu grossier de suggérer de lancer des réformes ? Toucher au revenu minimum n’est il pas devenu criminel ? Assouplir le droit du travail humainement dégradant ? Se battre contre la concurrence mondiale inconvenant ? Quel que soit l’angle par lequel on analyse le problème, l’idéologie en est toujours l’épicentre…" (suite).

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/la-france-et-sa-d%C3%A9mocratie-au-risque-totalitaire.html

  • Le PS allemand paye des marginaux violents pour empêcher les manifestations d’opposants à l’immigration de masse

    Des documents du dernier congrès des « Jusos », les jeunesses socialistes du SPD, le parti socialiste allemand, font état de dépenses au profit de diverses associations Antifa.
    On peut voir en particulier sur la ligne 6 des dépenses horaires de 45 € par heure pour participer aux manifestations ainsi que des locations de 48 bus pour acheminer ces miliciens.
    On pourra constater ainsi que les Antifas qui se présentent comme des anarchistes ont monté une multitude de sociétés comme Antifa Reisen en charge des déplacements, Antifa Gmbh pour tout ce qui est publication et Antifa Catering pour tout ce qui est nourriture. Le document du congrès indique d’ailleurs que des sandwichs étaient prévus dans les dépenses.

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    Ces opérations correspondent en particulier aux violentes contre-manifestations qui avaient eu lieu contre PEGIDA à Dresde et Legida à Liepzig le 9 février 2015. Le gouvernement en avait fait porter la faute sur les « extrémistes » anti-immigration et aucune arrestation d’Antifa n’avait eu lieu.
    Il y avait déjà eu des rumeurs sur ces attaques si bien organisées et l’on pouvait voir un début d’organigramme sur le net où des associations de Demokratie-Vereine « pro-démocratie » financées directement par les autorités publiques redistribuaient ces fonds à diverses sociétés commerciales montées par les Antifas.
    Les « cartels » politiques SPD/CDU/Verts achetaient eux aussi des prestations auprès de ces entreprises estampillées Antifa.
    Ces accusations avaient été qualifiées de pure propagande et l’arrivée massive d’immigrées avait commencé à ce moment-là.

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    Les salaires horaires importants payés à ces délinquants professionnels sont un nouveau pas franchi dans la manipulation étatique. Il y a même un scanner dans les bus pour enregistrer les cartes de membre participants et faciliter le versement rapide de leurs primes.
    Les internautes se sont beaucoup moqué de ces antifas aux ordres des dirigeants du Système.

    Source journalistenwatch ;TAZ via novopress

    http://www.contre-info.com/le-ps-allemand-paye-des-marginaux-violents-pour-empecher-les-manifestations-dopposants-a-limmigration-de-masse#more-41129