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lobby - Page 1487

  • PS et PRG votent une loi pour améliorer l’accueil des immigrés

    Le Parlement a adopté définitivement jeudi un projet de loi controversé sur l'immigration qui propose d'améliorer les conditions de vie des étrangers résidant légalement en France tout en renforçant, disent les socialistes, « la lutte contre l'immigration illégale ».

    L'Assemblée nationale, qui a constitutionnellement le dernier mot, a procédé jeudi à la lecture définitive de ce texte.

    Le Sénat, où la droite est majoritaire, avait à chaque lecture durci le projet de loi et n'avait pu parvenir à un accord avec l'Assemblée en commission mixte paritaire (CMP). Mardi dernier, il a adopté une motion de rejet de l'ensemble du texte.

    Le groupe socialiste et celui des radicaux de gauche ont voté pour. Celui du Front de gauche et une partie des écologistes se sont abstenus. Les groupes Les Républicains (LR) et UDI (centriste) ont voté contre.

    « Ce projet de loi ne contient aucune disposition répondant aux failles de notre système migratoire », a dit Guy Geoffroy (LR) avant d'annoncer que les groupes LR de l'Assemblée et du Sénat saisiraient le Conseil constitutionnel. (Source)

    Cette loi poursuit, selon les socialistes, trois objectifs :

    Améliorer l’accueil et l’intégration des étrangers régulièrement admis au séjour,

    Renforcer l’attractivité de la France en facilitant la mobilité des talents internationaux,

    Lutter plus efficacement contre l’immigration irrégulière.

    Le projet de loi généralise le titre de séjour pluriannuel (de deux ou quatre ans) pour l’ensemble des étrangers, après un an de séjour en France. La demande d’un titre de séjour de dix ans ("carte de résident") pourra être effectuée ensuite directement. Parallèlement, un nouveau parcours d’intégration est défini, marqué par un renforcement du niveau de langue requis et une redéfinition des prestations servies par l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Le passeport "talents", titre de séjour valable jusqu’à quatre ans pour l’étranger et sa famille, constituera désormais le titre unique ouvert aux investisseurs, aux chercheurs, aux artistes et aux salariés qualifiés. L’emploi des étudiants étrangers qualifiés sera également facilité.

    Le projet de loi précise le droit au séjour des étrangers malades, avec la prise en compte désormais de la capacité du système de soins du pays d’origine à faire bénéficier l’étranger du traitement que sa pathologie requiert. L’Assemblée nationale a introduit une disposition prévoyant que la délivrance du titre de séjour à un étranger malade dépend de l’absence d’accès effectif aux soins dans le pays d’origine.

    Par ailleurs, il instaure un droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente.

    En matière de lutte contre l’immigration irrégulière, le texte fait de l’assignation à résidence la mesure de droit commun en matière de privation de liberté des étrangers en instance d’expulsion. Il s’agit d’éviter le placement en centre de rétention, désormais réservé aux cas où il y a risque de fuite. Il accroît le niveau des pénalités dues par les transporteurs qui ne respectent pas leurs obligations de contrôle. Il renforce les pouvoirs des préfectures en matière de lutte contre la fraude. L’obligation de quitter le territoire français peut être assortie d’une interdiction de retour sur le territoire français. Sauf menace grave pour l’ordre public, la durée totale de l’interdiction de retour ne peut excéder cinq ans. (Source)

    http://www.francepresseinfos.com/2016/02/ps-et-prg-votent-une-loi-pour-ameliorer.html#more

  • Apple et Google résistent au FBI en refusant d’installer des « backdoors » sur leurs mobiles

    La polémique enfle aux Etats-Unis sur la question du chiffrement des données et le sujet est en train de s’extraire du seul cadre des grands groupe tech, et de la problématique du respect de la vie privée des utilisateurs, pour s’inviter tout doucement dans la campagne présidentielle.

    Après une plainte du FBI, un tribunal fédéral américain a mis en demeure, cette semaine, le groupe de Cupertino de débloquer l’iPhone 5C d’un des deux assaillants de l’attaque terroriste qui a eu lieu à San Bernardino en décembre dernier et a fait 14 morts. « Nous sommes obligés de résister face à ce que nous considérons être un abus de pouvoir de la part du gouvernement américain », a tranché, cinglant, Tim Cook, mercredi .

    Lire la suite sur lesechos.fr

    http://www.contre-info.com/

  • Vers un autre modèle d’agriculture français ?

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    En France, chaque jour, 36 exploitations agricoles ferment…
    En dix ans, c’est plus d’un quart des exploitations agricoles qui a disparu. Sur les 10 prochaines années, notre agriculture perdra encore 9 % de ses 872 000 emplois actuels et 40 % des agriculteurs partiront à la retraite.

    Les agriculteurs doivent faire face à l’émergence d’un modèle industrialisé et financiarisé de l’agriculture…
    …qui ne favorise pas la sécurité de leur activité : délocalisation, spéculation sur les cours agricoles, revenus incertains… Alors que les paysans ont besoin de stabilité, pour penser à long terme et croire en l’avenir.

    Notre modèle agricole vit aussi une crise morale sans précédent :
    Tous les 2 jours, un agriculteur se suicide en France, selon l’Institut national de veille sanitaire. Une des raisons est l’incapacité de subsister par son travail. Toutes les filières d’élevage (lait, porc, viande) traversent depuis des mois une crise sans précédent. Les agriculteurs vendent leur production à perte… d’où les manifestations actuelles.

    Pourtant, les agriculteurs ont un grand défi dans l’avenir : nourrir sainement et durablement les Français
    On observe déjà les prémices d’un renouveau. L’agriculture française porte en elle l’image de la cuisine française basée sur la qualité et la diversité de ses produits.
    La diversification des cultures et des variétés est indispensable pour concilier productivité et durabilité. La France est déjà en bonne voie pour développer la part d’agriculture biologique, avec plus de 1,2 million d’hectares de surfaces, en progression de 5 % l’an. Enfin, avec l’INRA, premier organisme de recherche agronomique européen, l’agriculture française dispose d’un atout en termes d’innovation et de recherche.

     

    http://fr.novopress.info/

  • La Suède veut louer un luxueux navire de croisière pour y loger 1800 clandestins

    L’Ocean Gala de l’affréteur US Shipmanagers

    Une petite croisière gratuite en Suède ? Vous feriez bien de vous faire passer pour un clandestin fraichement débarqué… Voici la fiche technique du prochain hôtel pour les réfugiés de Suède : ici.

    Trouvé sur Le Point :  La Suède veut louer un luxueux navire de croisière et l’ancrer dans un port de la mer Baltique pour y installer près de 1.800 migrants, a-t-on appris jeudi auprès de l’Office des migrations.

    Un affréteur américain, US Shipmanagers, met à disposition l’Ocean Gala (anciennement MS Scandinavia et MS Island Escape), un navire construit en 1982 par les chantiers Dubigeon en France et transformé en hôtel flottant.

    « Le fournisseur doit trouver un port d’attache et le navire doit être expertisé » pour s’assurer qu’il satisfait certains impératifs de sécurité et de confort, a indiqué à l’AFP une porte-parole de Migrationsverket, Alexandra Elias.

    Des négociations sont en bonne voie, selon l’office qui versera 450 couronnes suédoises (48 euros) par passager et par jour à US Shipmanagers.

    La Suède manque de place pour loger les 163.000 demandeurs d’asile arrivés sur son sol en 2015. Faute de lits suffisants dans les centres d’accueil, des milliers d’entre eux sont hébergés dans des églises, des mosquées, des gymnases, des centres d’évacuation de la sécurité civile.

    http://www.contre-info.com/

  • Bébés bulgares à vendre : 10000 à 12000€

    Lu ici :

    ""Iliana est partie enceinte en Grèce. Elle est rentrée en affirmant avoir perdu son bébé à la naissance". L'explication ne trompe personne dans ce ghetto rom de Bulgarie: le nouveau-né a certainement été vendu de l'autre côté de la frontière.

    "Les faits sont très difficiles à prouver. Les femmes sont des victimes, mais souvent ce sont elles qui ont cherché à vendre un bébé, et elles ne coopèrent pas pour faire accuser les trafiquants", soupire Ivan Kirkov, chef du parquet de Bourgas (sud-est), préfecture au bord de la mer Noire.

    Le trafic de nourrissons a pris pied dans les ghettos rom de la région il y a une quinzaine d'années, mais touche désormais d'autres provinces comme celles de Varna (nord-est), Aïtos, Karnobat, Yambol, Sliven (sud-est) ou Kazanlak (centre).

    "Iliana est partie enceinte en Grèce (...) C'est le troisième bébé qu'elle vend", chuchote une femme d'Ekzarh-Antimovo, un village rongé par la misère, à 40 kilomètres de Bourgas. [...]

    "Trois ou quatre trafiquants tiennent le marché grec", vendant "5-6 bébés par mois", y affirmait Plamen Dimitrov, un Rom de Bourgas chargé du transport des mères à Athènes, citant le cas d'une femme ayant vendu huit enfants. Le chef de réseau empoche selon lui 12.700 euros par transaction, dont 3.500 euros destinés à la mère biologique, somme conséquente en Bulgarie où le salaire moyen est de 470 euros par mois. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Madame Taubira ferait bien d'entendre les murmures de la jeunesse qui veillait sous ses fenêtres

    6a00d83451619c69e201b7c816eaba970b-800wi.jpgDans une tribune parue dans Valeurs Actuelles, Guillaume Peltier (LR) écrit :

    "[...] Les trop longs mois de présence de Madame Taubira Place Vendôme auront au moins eu cette vertu : elle aura pu découvrir, soir après soir, passées les immenses manifestations de rue, cette jeunesse de veilleurs qui murmure, dans le silence et dans le froid, une volonté farouche de garder précieusement ce qui dure vraiment.

    Il n'est pas certain que cette jeunesse, pourtant large d'esprit, trouve dans le manifeste de l'ex-Garde des Sceaux les réponses à ses attentes. Car Madame Taubira promeut la culture de l'excuse quand la jeunesse exige la responsabilité ; elle suscite le communautarisme et la division, quand la jeunesse a soif d'union nationale ; elle détruit les bases qui font une civilisation, quand la jeunesse ne veut que bâtir du neuf, en s'appuyant sur ce qui est solide, selon le mot si juste de Churchill : celui qui ignore le passé court le risque de le revivre indéfiniment...

    Non, plutôt que d'écrire des murmures à une jeunesse imaginaire,Madame Taubira ferait bien, désormais, d'entendre les murmures de la jeunesse bien vivante et bien réelle qui veillait sous ses fenêtres. Et qui continue de veiller sous les fenêtres de toute une classe politique qui peine encore à bien comprendre les valeurs d'avenir qu'elle porte en elle. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La désinformation » Trois questions à François-Bernard Huyghe

    Ex: http://www.iris-france.org

    2324830300.gifDocteur d’État en sciences politiques, François-Bernard HUYGHE est directeur de recherche à l’IRIS. Il répond à mes questions à l’occasion de son dernier ouvrage « La désinformation : les armes du faux » paru aux éditions Armand Colin, dans la collection Comprendre le monde.

    La désinformation n’est pas un phénomène nouveau. Prend-elle plus d’importance et de nouvelles formes aujourd’hui ?

    On pratique la diffamation, la ruse, l'intoxication, la manipulation, etc. depuis au moins l'Antiquité (en tout cas, on écrit là-dessus depuis vingt-cinq siècles). En revanche, la désinformation apparaît dans les dictionnaires soviétiques et pas avant les années 50. En tant que stratégie visant à "fabriquer" de faux événements - généralement des crimes ou complots attribués à l'autre camp comme fabriquer le virus du sida dans un laboratoire secret - et comme façon de répandre la fausse nouvelle par les mass-médias, comme si cela venait de source neutre, elle est une arme de guerre froide typique et souvent un travail de services secrets.

    Mais après la chute du Mur de Berlin, et à l'ère des télévisions par satellite, les États-Unis ou le camp occidental, utilisant parfois des sociétés privées d'influence, ont montré leur capacité à diaboliser les Saddam Hussein, les Ceausescu, les Milosevic et autres avec de véritables mises en scène de « Grand Guignol ». S'ajoute, depuis les années 90, voire avant, une désinformation à but économique avec de fausses révélations sur les dangers d'un produit, de faux mouvements de protestation "sociétale" (astroturfing), de faux messages, etc. pour déstabiliser des concurrents.

    Internet et surtout les réseaux sociaux "démocratisent" la désinformation. Chacun peut fabriquer de pseudo messages ou de pseudo images et les injecter sur la Toile. Surtout, les réseaux sociaux permettent de rassembler des communautés de conviction (ou de préjugés) qui partagent, argumentent et embellissent le faux. Du coup dès qu'un sujet devient très sensible (guerre, débat "de société", thème clivant) vous êtes certains de trouver en ligne des versions alternatives de la réalité, avec "preuves", souvent en images, démontrant des mensonges des médias classiques ou des autorités. Puis décryptage des falsifications ou erreurs des précédents et ainsi de suite en "mille-feuilles".

    Sous couvert de dénonciation du « complotisme », vous estimez qu'on essaie parfois d’empêcher une lecture critique du pouvoir. Pouvez-vous développer ?

    J'ai écrit depuis des années sur les mécanismes des théories du complot : découvrir partout des coïncidences troublantes, tout expliquer par les intérêts d'un groupe tout-puissant, hyper--rationnaliser ce qui ressort du hasard, tout ramener à un pouvoir conscient et diabolique, etc. Donc pas question de défendre les illuminés qui croient que les extra-terrestres ou les Illuminati nous dirigent, ou ceux qui réduisent l'Histoire du monde à l'action occulte d'un petit peuple ou d'un gros service secret. Mais à force de galvauder la dénonciation du « complotisme » et à utiliser le terme pour imposer le silence à un contradicteur, on court deux risques :

    ‒ L'anti-intellectualisme d'amalgame qui aboutit à qualifier Bourdieu, Chomsky ou d'autres de complotistes : réduire toute théorie portant sur les effets de la structure à une paranoïa, ce qui dispense d'une vraie critique de la critique.

    ‒ L'effet boomerang : à trop dénoncer les « complotistes » comme des comploteurs qui tromperaient les naïfs, surtout les jeunes, par des mensonges et des techniques, bref, à les juger sur des intentions supposées, on finit par donner l'impression qu'il y a une vérité officielle des dominants. Si nous devions être obligés de choisir entre "Ça n'a rien à voir ; qu'allez-vous imaginer ? Il n'y a pas d'alternative à la vision réaliste et pragmatique des élites" et "On vous ment, c'est de la faute de ....", ce serait déprimant. Par ailleurs, il faudrait quand même s'interroger sur les causes de ce scepticisme de masse qui fait que des millions de gens sont prêts à tout croire sauf ce que leur disent les médias "classiques", la classe politique et les experts.

    Il ne s'agit pas d'être "centriste" en disant quelque chose comme "il faut croire généralement le gouvernement et les médias mais regarder de temps en temps les idées alternatives" ; il faut maintenir une nette séparation entre le droit à la contestation ou à la lecture critique et, d'autre part, l'attitude des complotistes ; ils réduisent tous les faits, décrétés suspects ou symptomatiques, à un autre fait, carrément impossible celui-là : une intelligence supérieure qui planifie tout et trompe tout le monde (sauf le complotiste qui a relevé les indices surabondants). C'est donner trop de signification au chaos du réel. Leur croyance en ce fait « explique-tout » est stupide. La confrontation des théories sur l'interprétation du réel est indispensable.

    Face à la désinformation, le citoyen est-il mieux armé aujourd’hui qu’auparavant ?

    Si un citoyen exemplaire veut faire l'effort d'apprendre une méthodologie pour remonter aux sources primaires d'une information, évaluer les réseaux par lesquels elle passe, comprendre quelle intention notamment idéologique guide ses propagateurs... Si ce citoyen apprend à maîtriser des outils techniques, comme des logiciels qui aident à trouver l'origine ou la date d'une image, s'il compare à d'autres sources dans d'autres langues ou d'autres pays... S'il est assez honnête pour admettre qu'il y a des faits qui contredisent ses préjugés ou qu'il peut y avoir mensonge des deux côtés. S'il est assez malin pour profiter des sites de décryptage et d'analyse, mais en même temps pour comprendre qu'il existe de la "métapropagande" (le fait de dire que tout ce que dit l'autre est propagande et désinformation) et que renvoyer à un chiffre ou à une source "officiel" n'est pas prouver. Si...

    Nous pourrons lui dire, comme dans le poème de Kipling, "tu seras un homme mon fils". Dans tous les cas, ce citoyen vertueux aura eu du temps et du courage. D'où un paradoxe : plus l'information est surabondante et gratuite (notamment en ligne où l'on peut recueillir tous les points de vue et toutes les versions), plus il en coûte de s'informer, sinon en argent, au moins en termes d'efforts et d'autodiscipline.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • « Comme à la veille de la Première Guerre mondiale »

    Initiée par le président socialiste du parlement européen, Martin Schulz validée avec bienveillance  par « la justice » alors  aux ordres de Christiane Taubira, la persécution judiciaire du FN, en l’espèce l’abracadabrantesque enquête ouverte sur les assistants parlementaires des députés européens frontistes, s’est poursuivie hier. Bruno Gollnisch  présent sur place pour une réunion l’a constaté «avec  effarement», le siège du FN à Nanterre a été perquisitionné par une vingtaine de policiers mais aussi les bureaux  de Jean-Marie Le Pen et les domiciles de certains assistants ou ex assistants parlementaires. Rappelons l’objet, le prétexte du courroux de nos adversaires et de ce déploiement de force en pleine menace terroriste et état d’urgence: lesdits assistants sont «soupçonnés d’œuvrer au bénéfice exclusif du FN en France, alors qu’ils sont rémunérés par l’institution européenne».

    Une manière aussi pour le pouvoir d’assimiler le FN aux affaires qui éclaboussent  toujours la  droite avec la nouvelle mise en examen mardi   de Nicolas Sarkozy  pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Pour ne rien dire du dernier rapport accablant de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France, traitant de la gestion de la ville de Levallois-Perret par le très républicain couple Balkany qui fait état, dans cette commune la plus endettée de France (par habitants), d’un «oubli» de 117 millions d’euros dans les comptes entre 2007 et 2013…

    Un  sujet qui paraît  anecdotique après le nouveau sanglant  attentat, attribué immédiatement  aux kurdes ou aux islamistes, qui vient d’endeuiller Ankara (Turquie), à  quelques heures du sommet, de nouveau désigné comme « crucial »  qui réunira  aujourd’hui à Bruxelles les 28 dirigeants des pays  européens  et s’achèvera demain.

    Il y sera traité bien évidemment de la manière de stopper  les velléités d’indépendances  des uns et des autres sous la pression des opinions publiques de plus en plus anti-bruxelloises. Plus spécifiquement et officiellement, de la manière d’éviter le départ du Royaume-Uni de l’UE (Brexit) par la satisfaction éventuelle des exigences britanniques (restriction des prestations sociales aux ressortissants européens travaillant en Grande-Bretagne, meilleur contrôle sur la gouvernance économique bruxelloise pour les Etats qui ne sont pas dans la zone euro…) avant le référendum prévu outre-manche cet été…

    Présidant ce sommet en tant que président du Conseil européen, l’ex Premier ministre polonais Donald Tusk a (sur)joué la carte de la dramatisation : «Nous avons des divergences sur certains points politiques et je suis parfaitement conscient qu’il sera difficile de les surmonter(…). Après mes consultations ces dernières heures, je dois l’avouer franchement: il n’y a toujours pas de garantie que nous parviendrons à un accord.»

    C’est en fait la possibilité offerte au peuple de donner son avis qui fait craindre le pire au très atlantiste M. Tusk : le Brexit selon lui « remet aussi en question l’avenir de l’Europe. Je crains que ce référendum ne devienne un modèle très attrayant pour certaines personnalités politiques qui souhaitent atteindre des objectifs personnels et internes. En réalité, j’en connais déjà certains qui copient ce modèle pour souligner leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles.»

    Autre question essentielle qui sera débattue lors de ce sommet, et elle l’est particulièrement pour les peuples européens qui se détournent de cette Union européenne là, celle des flux migratoires, «exode» de migrants en direction de l’Europe qui pourrait    durer «des années» pronostiquait Donald Tusk.

     Face à des  opinons publiques vent débout et qui constatent le cauchemar que vit actuellement l’Allemagne et les Allemands, les gouvernements européens ne se sont   pour l’instant répartis que  500 réfugiés sur le total de  160 000 qu’ils avaient promis de se «distribuer» l’été dernier.  C’est aussi l’avantage pour nos compatriotes  d’avoir un FN premier parti politique de France, les socialistes au pouvoir ont reculé et n’ont pas osé adopter le principe défendu par Angela  Merkel d’un « mécanisme permanent de répartition » des immigrés,  en coopération  avec laTurquie!

    C’est pourtant encore et toujours l’agitation des peurs, la  carte du chantage sur le thème  « c’est nous ou le chaos » qui est brandie par les européistes qui martèlent qu’hors cette UE  bruxelloise mortifère  il n’y a  point  de salut.

    Dans ce domaine, M Tusk est passé maître. Discourant devant les responsables locaux du Comité des régions à Bruxelles le 10 février il affirmait ainsi : «Je suis tout à fait conscient que la crise de la migration et le débat sur le Brexit reviennent à se demander comment survivre dans notre tradition de démocratie libérale. Comment survivre au radicalisme et à l’extrémisme», « Je ne veux pas faire dans le sensationnalisme, mais vous voyez ce que je veux dire. « Nous sommes comme à la veille de la Première Guerre mondiale. C’est vraiment une analogie parfaite, selon moi ».  

     Peut-être (quand bien même la  menace n’est pas celle d’un affrontement entre Européens)  mais la faute à qui ? Certainement pas de ceux qui ont avert,i depuis des décennies, sous les quolibets et les ricanements,  de l’aveuglement de nos élites devant les  des dangers d’un radicalisme,instrumentalisé par les  adversaires  de notre continent, de notre civilisation ,   dirigé contre les nations européennes et porté par une vague migratoire, démographique sans précédent

    « C’est facile de rejeter la faute sur l’UE dans cette crise» disait encore le président du Conseil européen. « Je crains que ce soit l’instrument le plus utile pour les eurosceptiques, qui veulent prouver à quel point l’UE est vulnérable aujourd’hui ».

    Monsieur Tusk se trompe. Ce n’est pas faire preuve de  facilité mais de lucidité que de dénoncer les travers d’une construction  bruxelloise dont le FN a été le premier a percevoir les failles, les dangers, les travers et le totalitarisme latent s’exerçant  envers  les défenseurs des patries et des peuples libres. Députés nationaux, patriotes, souverainistes contre lesquels Martin Schulz affirmait en 2007 qu’il fallait dresser « un cordon sanitaire».

    Elus frontistes qui continueront à clamer haut et  fort  leur refus des évolutions européistes,  de l’inféodation de nos souverainetés et indépendances nationales à Big brother. Ce que le think tank d’obédience socialiste Europanova avouait avec plus de franchise que les dirigeants des  partis bruxellois : « Malgré une dynamique chaotique, l’Europe demeure le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale… ».

    http://gollnisch.com/2016/02/18/comme-a-la-veille-de-la-premiere-guerre-mondiale/

  • Calais, la jungle

    Calais, ville en France et frontière qui protège le Royaume-Uni. Calais, ses habitants, désespérés. Calais, symbole d’une invasion qui ne dit pas son nom. Calais, sa jungle.

    Un reportage de Charlotte d’Ornellas.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/calais-la-jungle,239214