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lobby - Page 1489

  • L'instant M : Yves de Kerdrel (Valeurs actuelles) "Squarcini révèle que la Syrie a la liste des djihadistes français opérant en Syrie, refusée par Valls...


    L'instant M : Yves de Kerdrel (Valeurs... par franceinter

    http://www.oragesdacier.info/

  • Fermetures des mosquées salafistes : bientôt 25000 signataires

    Notre pétition grandit d'heure ne heure. Et on apprend qu'un local musulman de la ville de Beausoleil, près de Nice, a été fermé, mardi après-midi, par un arrêté préfectoral. La décision évoque le "contexte marqué par la menace terroriste et les terribles attentats du 13 novembre 2015", et le fait que dans "les lieux de cultes qualifiés de clandestins", "les réunions pour la célébration du culte ne sont pas publiques ce qui ne permet pas une surveillance des autorités". Et aussi :

    "des individus appartenant à la mouvance islamiste radicale se réunissent dans le local".

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Non-assistance à peuple en danger » : les propos de Valls sur les frontières conspués

    Florian Philippot (FN) et Nicolas Dupont-Aignan (DLF) s’offusquent que le premier ministre ne croie pas aux frontières nationales pour protéger les Français des attentats. 

    C’est par deux exemples concrets que Manuel Valls a voulu désamorcer l’argument des défenseurs des frontières nationales. « Une dictature comme l’Espagne (de Franco), c’est-à-dire un régime policier, il y a avait des hommes, des femmes, des Basques qui traversaient la frontière entre la France et l’Espagne pour commettre des attentats » et ajoutant : « Quand Schengen n’existait pas, quand il y avait des contrôles aux frontières, la France était déjà touchée par des attentats ».

    Sur le plateau du journal télévisé de France 2, le premier ministre a jugé jeudi qu’on « peut toujours passer les frontières ». « Il n’y a pas de frontières hermétiques et donc il y a toujours ce risque ». Mais a toutefois lancé : « Moi je crois aux frontières mais aujourd’hui les frontières sont celles de l’Union européenne ». « Donc elles doivent fonctionner », a-t-il poursuivi, louant la réunion d’urgence convoquée ce vendredi, à Bruxelles, par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à destination de ses homologues européens. « Les frontières extérieures de l’Union européenne doivent être renforcées (...) Nous le disons depuis des semaines, des mois, des années », a complété le premier ministre qui a dit de « ne pas savoir » comment l’initiateur des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, était entré sur le territoire hexagonal.

    « Intoxiqués par des années d’idéologie européiste »

    Des déclarations conspuées par les défenseurs des frontières nationales. « Ces dirigeants PS comme ex-UMP sont intoxiqués par des années d’idéologie européiste et ils peinent à en sortir », commente le vice-président du Front national, Florian Philippot. Interrogé par Le Scan, l’eurodéputé juge « qu’ils s’accrochent à leurs dogmes révolus » tout en « se prenant le réel en pleine face ». Et de pointer du doigt une « contradiction » : « Pour Valls, les frontières nationales sont inutiles, mais il s’empresse de les remettre le soir des attentats ». [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Non-assistance-a-peuple-en-danger

  • Éditorial de L’AF 2920 : MAL DÉFENDUS

    Beyrouth-sur-Seine : avec leur générosité imbécile pour toute la misère du monde, leur géopolitique du Bien et du Mal et leur fausse diplomatie des droits de l’homme, leur « Padamalgam » pour toute morale pratique, leur « France ouverte » et leur multiculturalisme comme horizon indépassable de l’humanité, leur « république de la diversité », leurs « chances pour la France », leur société inclusive, ils sont comblés. Faire France, comme ils disaient ! Engagez-vous, rengagez-vous dans le camp de la mondialisation heureuse. La France est devenue un village festif.

    Le chagrin, bien sûr. 130 morts, à l’heure où nous écrivons. Le chagrin mais aussi la colère. Non pas devant le caractère inéluctablement tragique de l’histoire qui s’est rappelé à nous, brutalement, ce vendredi 13 novembre, mais devant son oubli par nos gouvernants, depuis tant de mois, d’années, de décennies, devant ce déni de réalité dont le massacre de la semaine dernière n’est que le fruit sanglant. Malheureusement, ces 130 morts ne leur ont pas plus servi de leçon que les premiers massacres de janvier ou la décapitation de juin : le semble-exécutif refuse toujours de nommer l’adversaire. Vendredi soir, Hollande n’a parlé que de « terroristes », alors qu’il savait déjà ; lundi matin, son ministre de l’intérieur Cazeneuve, martelant avec un air martial que « les terroristes ne détruiront jamais la République, c’est la République qui les détruira », n’évoque que du bout des lèvres des « imams prêcheurs de haine » pour mieux ne pas qualifier cette haine, qui est islamiste. Récidivant à Versailles devant le Congrès, le président de la république n’a évoqué le « terrorisme djihadiste » que pour mieux taire l’islamisme radical, s’enferrant dans une condamnation de « Daech ». Il ne faut pas déplaire à nos amis séoudiens ou qataris, financiers de ce même islamisme. Or ce n’est pas la « France ouverte », contrairement à ce que croit Hollande, qu’ont visé les agents de l’Etat islamique — parlons français ! —, mais en dépit ou à travers des valeurs républicaines dont ils se fichent éperdument, la France toujours considérée, à tort ou à raison, comme terre de Chrétienté. Ce sont des « croisés » qu’ils ont massacrés, indépendamment de la confession des victimes. C’est à l’identité profonde de la France qu’en dépit de nous-mêmes les assassins nous ont ramenés.

    D’où l’absence scandaleuse, samedi dernier, à la messe célébrée à Notre-Dame de Paris par Mgr Vingt-Trois pour les victimes des attentats, des membres du Gouvernement, du président de la République et de Nicolas Sarkozy, lui-même ancien président. Les présidents des deux assemblées étaient là, jusqu’au maire de Paris, des ambassadeurs, aussi, c’est-à-dire les représentants d’Etats étrangers, mais aucun de notre exécutif laïque et obligatoire. Pas même le ministre des cultes qui, il est vrai, considère que parler des racines chrétiennes de la France c’est « faire une relecture frelatée » de l’histoire de France, tandis que « prôner le djihad n’est pas un délit ».

    Alors que la France est en guerre, nous aimerions nous ranger, plus qu’à une union nationale, valable en temps de paix, à une Union sacrée, puisque c’est l’ultime qui est en jeu quand la brèche a permis à l’ennemi de franchir le rempart et d’envahir le pré carré. Mais l’union sacrée avec qui, quand le pays légal a totalement failli ? Oui, l’ouverture des frontières a permis à la mafia salafiste franco-belge d’agir en toute impunité ; oui, parmi les prétendus réfugiés se cachent des terroristes de l’Etat islamique : deux des assassins sont venus de Syrie par la Grèce à la faveur de la générosité lacrymale de l’Europe ; oui, la politique étrangère conduite depuis tant d’années par Sarkozy (Libye, Syrie) puis Hollande, poursuivant de sa vindicte davantage Assad et la Russie, que les islamistes (Fabius : « Al Nostra fait du bon boulot »), se révèle plus qu’un crime : un imbécillité sans nom ; oui, notre république immigrationniste a enfanté un ennemi intérieur, qui n’attend, avec l’aide de quelques convertis, que l’ordre d’agir, après avoir trouvé ses justifications tant dans les métastases d’une repentance nationale généralisée diffusée par les élites, que dans le mépris des racines chrétiennes et de l’identité charnelle de la France devenu dogme de la République

    Nous ne souhaitons pourtant qu’une chose : que le pays légal réagisse enfin. Aussi comment ne pas être effaré d’entendre Valls réitérer sur RTL, ce lundi 16 novembre, ses propos de janvier : la France va « vivre longtemps » avec le terrorisme, justifiant ainsi son inaction depuis Charlie, sa passivité d’aujourd’hui, ses échecs probables de demain ? « Il faut, je l’ai rappelé depuis des mois [...] expulser tous les étrangers qui tiennent des propos insupportables, radicalisés contre nos valeurs, contre la République. Il faut fermer les mosquées, les associations, qui aujourd’hui s’en prennent aux valeurs de la République »... Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? N’est-il pas le premier ministre ? L’Esprit du 11-janvier, avec lequel nous le croyions en communication permanente, ne lui a-t-il pas inspiré des mesures efficaces ? Pourquoi les frontières sont-elles restées béantes depuis janvier ? Pourquoi les imams des mosquées salafistes prêchent-ils toujours librement la haine des croisés alors qu’ils devraient avoir été expulsés ou mis en camp de rétention ? Pourquoi ces mosquées sont-elles toujours en activité ? Pourquoi les mis en examen pour terrorisme ne sont-ils pas tous en prison ? Pourquoi, alors que tous les terroristes qui sont passés à l’action sont connus de nos services, puisque fichés S, ont-ils été laissés libres d’agir ? Pourquoi ce manque d’échanges entre services de renseignements belges et français ? Pourquoi a-t-il fallu attendre ces attentats pour effectuer toutes ces perquisitions manifestement efficaces ? Oui, pourquoi avoir attendu 130 morts pour commencer à agir ? Du reste, Valls y est-il vraiment décidé ? Le fait qu’il juge, toujours sur RTL, en contradiction avec Hollande soi-même, que « fermer les frontières ne changera rien » n’est pas fait pour nous rassurer. Manifestement les deux têtes de l’exécutif ne sont pas sur la même longueur d’ondes, ce qui est gravissime en temps de guerre. Quant à l’assignation à résidence des fichés S, Hollande s’en remet courageusement au Conseil d’Etat, c’est-à-dire à la Cour européenne des droits de l’homme.

    Les mesures annoncées en catastrophe par Hollande à Versailles témoignent de l’impréparation de la République à affronter les fruits de son incohérence politique. Maurras évoquait à la veille de la guerre de 1914 ces jeunes Français « couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue ». Rembaucher les policiers, douaniers ou gardiens de prison congédiés par Sarkozy, geler la baisse des effectifs des armées entamée par Sarkozy et Hollande, prolonger l’état d’urgence d’une réforme constitutionnelle permettant d’agir en situation exceptionnelle, tout cela peut être bel et bon. Le mieux est de l’avoir préparé en amont. Gouverner, c’est prévoir. La comble de l’incohérence ? Envisager, tout en sachant qu’on ne le fera pas — le Conseil constitutionnel, sous la coupe de Strasbourg et de Bruxelles, le refusera —, la déchéance de nationalité de binationaux même nés français. Quel aveu des contradictions insolubles dans lesquelles nous plongent la notion même de binationalité et le droit du sol pratiqué dans cette « France ouverte » si chère à Hollande.

    La République ne nous décevra jamais.

    François Marcilhac - L’Action Française 2020

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2920-MAL

  • Le refus de repérer le fait islamiste

    Partout dans le monde libre le deuil de Paris a été partagé. Au contraire, le triste débat du Palais Bourbon le 17 novembre a déçu ceux qui croyaient à la durée d'une entente nationale. Quatre jours à peine après les attentats du 13, et au lendemain de la séance du Congrès à Versailles le 16, ceci nous amène à revenir sur les causes du rapide retour aux discordances nationales.

    Votre serviteur a donc investi 38 minutes de sa journée du 17 à réécouter, plus attentivement, le discours présidentiel du 16.

    Difficile de souscrire entièrement au jugement d'un Juppé, sur RMC le lendemain, qui "salue un très bon discours".(1)⇓

    Parler d'un discours "habile", "diplomatique" et/ou "manœuvrier" l'eût qualifié plus exactement. Mais de là "mettre en garde" l'opposition comme le fait le maire de Bordeaux, voilà quand bien de l'audace.

    En l'occurrence cependant, dans les propos présidentiels, on pouvait repérer quelques habillages adroits et certaines annonces pertinentes dans la lutte contre Daech.

    Son propos commence assez bien par le constat que nous sommes en guerre. Et, du reste, les oppositions n'ont pas manqué, en gros, de reconnaître certaines de leurs idées et suggestions, reprises par le chef de l'État.

    On n'a guère insisté, c'est peut-être dommage, mais ce n'est pas fortuit, que le fait même de recourir à une loi du 3 avril 1955 correspond à une réalité de fait : la ressemblance assez étroite, entre les violences que nous vivons, et de nombreux aspects de la guerre d'Algérie. Il ne convenait pas alors d'en dire le nom : il fallait dire et on disait "les événements". La nouveauté réside à peine dans le discours qui les enrobe.

    Sur le site internet de l'Élysée en effet on peut lire une forte pensée de Monsieur Hollande diffusée elle-même sur son compte Twitter : "A la barbarie des terroristes, nous devons opposer l'invincible humanité de la culture."

    À cet apophtegme, beau comme l'antique, certains pourraient préférer toutefois qu'on souligne plutôt la redoutable efficacité de nos trop rares Rafale.

    "L'invincible humanité" (sic), en effet, a connu diverses défaites dans le passé, et ses victoires ont plutôt été enregistrées sur le terrain militaire : Reconquista espagnole, siège de Vienne, libération de la péninsule balkanique, etc.

    "Le terrorisme, dit-il, nous le combattons partout". Les mots n'ont pas été choisis par hasard. On répète l'erreur que je relevai dans ma chronique du 16. La France officielle se dit "en guerre" sans qu'elle accepte de désigner clairement son/ses adversaires : qu'on n'emploie pas les généralisations comme "islam", "musulman", "loi coranique", etc. cela heurte le sens commun mais cela découle d'une logique, d'un mot d'ordre absolu : pas d'amalgame, pas d'islamophobie, ne stigmatisons pas.

    On pourrait parler des racines de cette violence, à partir notamment de la volonté d'appliquer la "charia" laquelle ne saurait s'imposer autrement que par la coercition, aboutissant notamment à l'oppression des femmes. Faute même d'envisager "l'islamisme", les expressions utilisées contournent la distinction islam/islamisme, évitant de s'interroger sur les racines totalitaires intrinsèques à ce monothéisme radical. On entend ainsi parler d'une "armée djihadiste", du "groupe Daech", du "terrorisme djihadiste" ou même de "combattants étrangers". Ce dernier point est un mensonge : les seuls "étrangers" sont belges, ce qui est une sorte d'exploit puisqu'ils ne sont, à vrai dire, comme le roi des Belges en personne, ni Wallons, ni Flamands.

    Plus loin Monsieur Hollande remarque pourtant "ce sont des Français". Et il nous parle enfin de "crimes commis au nom de cette même idéologie djihadiste", des mots destinés à esquiver les choix obligatoires que la France doit imposer à ses ressortissants.

    Non par conséquent M. Juppé : même si l'on admet un minimum civique en la circonstance tragique que vit le pays, il n'est pas possible de parler d'un "très bon discours". La France officielle refuse de repérer le fait islamiste. Le monde entier des peuples libres l'a compris, mais notre gouvernement, lui, comme à son habitude, reste dans le déni.

    JG Malliarakis

    Prochaine conférence de l'Institut d'Histoire sociale

    Mercredi 25 novembre de 18h à 20h au café du Pont Neuf 14 quai du Louvre, Paris 1er
    par JG Malliarakis autour du livre de "La Faucille et le Croissant"
    Congrès de Bakou : Quand le Komintern appelait les musulmans au djihad
    http://est-et-ouest.fr/conferences/conf151125.html

    À lire en relation avec cette chronique

    livres sur l'Islam et l'islamisme à commander aux Éditions du Trident.

    Apostilles

    1) cf. Libération du 17 novembre

    http://www.insolent.fr/2015/11/le-refus-de-reperer-le-fait-islamiste.html

  • Changer de cap, en finir avec la ligne bisounours

    Un nouvel attentat-suicide revendiqué par la secte islamo-mafieuse Boko Haram, perpétré  par deux  fillettes d’une dizaine d’années,  a fait 15 morts et plus de 50 blessées hier dans un marché de Kano, du nord du Nigeria. De son côté l’Etat islamique a annoncé le même jour l’exécution de deux otages qu’il détenait, un Chinois et un Norvégien. Une atrocité qui parait presque ordinaire au vu des exactions quotidiennes de l’EI. Cette organisation vient de  de publier des images (info ? intox ?) de  la bombe artisanale qui a été placée sur l’avion russe qui s’est écrasé dans la péninsule égyptienne du Sinaï fin octobre 2015 et qui a causé la mort de  224 personnes. Au sommet du G20, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre en Turquie,  Vladimir Poutine a  appelé à «(l’union) des efforts internationaux pour combattre ce groupe terroriste (Daech)». Le président russe a  indiqué avoir présenté des exemples de financement de l’EI  par despersonnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20…une pierre dans le jardin des pétromonarchies…

    Il a ainsi  martelé l’urgence de taper l’Etat islamique  au portefeuille en  empêchant la vente illégale de pétrole, source de financement majeur de cette organisation.  Un juteux business, rappelons-le  dans lequel le propre le fils du Premier ministre turc  Erdogan avait été impliqué.

    Dans un  entretien accordé  ces dernières heures à la télévision italienne, Bachar el Assad a affirmé  que les criminels se réclamant du takfirisme  qui ont ensanglanté  Paris sont  entraînés en Syrie. Et que leurs agissements ne sont rendus possible que  par  le  «soutien des Turcs, des Saoudiens et des Qataris, et bien sûr à la politique occidentale qui a soutenu les terroristes de différentes manières ».

    L’EI  «n’a pas démarré en Syrie. Il a débuté en Irak et avant, en Afghanistan», a affirmé le président syrien, rappelant pour l’occasion une  citation de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui n’est guère contestée,  selon laquelle « la guerre en Irak a contribué à créer l’EI».  «Son aveu constitue la preuve la plus significative », a insisté Bachar el Assad.

    C’est en effet toute l’ambiguïté, dans cet orient compliqué,   de la  lutte   des occidentaux, des Etats-Unis, de l’Otan et de ses alliés des pétromonarchies   contre l’EI,  qui est implicitement soulevée ici par le président russe comme par le président syrien (lui-même non exempt de reproches).

    Aymeric Chauprade en son temps l’avait rappelé, nous savons qu’al Qaïda fut «une légion arabe», « d’idiots utiles  au service la CIA», dont les membres étaient persuadés de lutter contre le grand Satan américain alors  qu’ils étaient pilotés à distance, instrumentalisés par ceux qu’ils croyaient sincèrement combattre.

    Il y a quatre ans le géopoliticien soulignait que comme  «l’Histoire l’atteste, le terrorisme, c’est d’abord un fait étatique, le fait de services de renseignement qui ont la volonté, la vision, les moyens, la logistique pour mener à bien ce genre d’opérations en utilisant les illuminés, les idéologues, les fanatiques». Et il existe des spécialistes très bien formés, rompus aux techniques de manipulations,  pour pénétrer des « cellules », utiliser tous les «moyens humains disponibles»,  repérer les profils psychologiques de ceux qui  ont de failles, des fragilités,  qui peuvent être conditionnés pour aller  jusqu’au bout, jusqu’à se faire exploser  au milieu d’une foule…

    Alors  l’Etat islamique  est une organisation monstrueuse qu’il s’agit d’éradiquer, ce qui commande pour mieux la combattre de  percer de la nature même de cette entité, constate Bruno Gollnisch. Nous évoquions sur ce blogue les analyses du criminologue Xavier Raufer,  qui est tout sauf un obsédé paranoïaque du complot, invité de l’antenne de TV libertés samedi pour parler de tragiques attentats de la veille.

    Concernant Daech, M. Raufer a fait part de son trouble : «aucun groupe terroriste dans l’histoire de l’humanité a eu plus de chars d’assaut que l’armée française (…). L’Etat islamique n’est pas un groupe terroriste ce n’est pas à l’échelle (…). Est-ce une guérilla? Non plus une guérilla attaque l’ennemi et se replie, l’EI ne se replie pas, se crée un fief, occupe le terrain  et y reste. Alors Qu’est ce que c’est?  La seule explication c’est que l’EI est une armée mercenaire. Au service de qui? A l’heure actuelle,  c’est tout sauf clair Pour le compte de qui frappe-t-elle? Tout cela est très bizarre, rien ne colle dans les pièces du puzzle (…). »

    « Contrairement  au Hezbollah, à d’autres groupes, l’EI ne va pas de soi » affirme encore Xavier Raufer. « Cette entité a-t-elle son libre arbitre, décide-t-elle de frapper ici ou là ou il y a-t-il quelque chose de très trouble derrière? Les questions que posent Daech sont très lourdes et très inquiétantes (…) ». Bref on ne sait pas très bien ce qu’est l’EI : « une étude a été faite récemment par des officiels sur le sujet. Vous avez une organisation, l’EI, qui fait des signes dans toute sa propagande d’une absolue  dévotion à l’islam», «c’est pour sa pureté soi-disant qu’ils égorgent de individus et brûlent des enfants vivants».  Or, « une analyse biographique a été faite des cinquante personnes au sommet de l’EI» et elle révèle qu’ « il n’y a  pas un seul islamiste » en haut de la pyramide  comme en atteste l’étude de leur passé, « al Baghdadi est un leurre  (…)».

    Alors « qu’est-ce que c’est que ce machin ?  Personne n’a de réponse,  y compris la présidence des Etats-Unis.»  Interrogé en novembre 2014 (sous serment)  par le «congrès américain» relatait encore M. Raufer, «le général commandant toutes les troupes américaines du Moyen-Orient   a dit :nous ne comprenons même pas le concept. Cette nébuleuse bizarre qui a des gros moyens est-elle le faux nez ou le paravent à des Etats  X ou Y de la région ? Mais lesquels?»  Les saoudiens  jurent qu’ils ont  rompu depuis deux ans avec l’EI.  « Qui est derrière ?  c’est une  vraie question et moi je n’ai pas la réponse ».

    Ce qui est pour le coup certain c’est que l’EI frappe la France pour des raisons précises,  prioritairement en tant qu’adversaire militaire et politique qui contrarie ses plans, et non pas seulement  parce  qu’elle serait l’incarnation du vivre-ensemble, de l’hédonisme ou de l’existentialisme sartrien comme l’affirment  les  idéologues dépassés,  cramponnés à leurs certitudes,  les déboussolés, les naïfs qui luttent contre l’obscurantisme en envoyant  le symbole peace and lovesur les réseaux sociaux.  Si l’EI s’attaque à notre pays sur notre sol, c’est certes parce qu’elle sait aussi que la société française est fragile, traversée par des tensions, des violences, la montée des communautarismes. Toutes choses qui sont bien évidemment en rapport  avec l’immigration de peuplement, la  babélisation de beaucoup de nos quartiers…où le vivre-ensemblecher à Roland Barthes a disparu depuis longtemps.

    « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d’une société mourante » notait Aristote qui serait aussi effaré que nous le sommes d’apprendre que dans ce contexte, la Commission européenne a annoncé voici quinze jours la venue de trois millions de migrants d’ici 2017.  

    Lors d’une  conférence de presse à Berlin il y a deux jours, le ministre allemand de l’Intérieur,Thomas de Maizière, a juré qu’aucun élément formel ne permettait d’affirmer pour l’instant que des islamistes étaient arrivés en Europe parmi les réfugiés. Une certitude battue en brèche par les spécialistes du renseignement, d’autant que l’EI n’a pas fait mystère de l’aubaine que représentait  pour lui cette masse migratoire en mouvement vers les pays des croisés…

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban,  a  fait  part lundi de son pessimisme, en relevant  que  «de façon délibérée et organisée, les terroristes ont exploité les migrations de masse, en se mélangeant à la foule des gens quittant leurs foyers en quête d’une vie meilleure (…).»

    Dans un entretien accordé au Kronen Zeitung, l’Autrichien Gert-Rene Polli, ancien directeur duBureau fédéral de la préservation de la Constitution & de la lutte contre le terrorisme(Bundesamt für Verfassungsschutz & Terrorismusbekämpfung, BVT) a dit lui  aussi  exactement le contraire des assertions  de M. de Maizière et des tenants de la ligne bisounours.

    «La situation sécuritaire ne peut plus être maintenue sous contrôle», a-t-il estimé, pointant l’afflux d’immigrés (« migrants», «réfugiés») vers l’Europe. «Cette  migration absolument incontrôlée »  est un facteur de très grand risque, car il  est évident soulignait-il  que des terroristes  profitent de ce torrent migratoire pour s’infiltrer dans les pays de l’UE. Les  djihadistes «n’attendent pas que les autorités les arrêtent sans hâte, ils attaqueront avant. Nous verrons cela dans cinq mois au plus tard », mettait-il  en garde.  L’heure est au changement de cap, et vite.

    http://gollnisch.com/2015/11/19/changer-de-cap-en-finir-avec-la-ligne-bisounours/

  • Assaut à Saint-Denis : "Les suspects projetaient de nouveaux attentats à La Défense"

  • Santé, c’est l’Etat qui décide pour vous! (Claire Severac et Nicole Delépine)

    Dans la rubrique qu’elle anime pour Médias-Presse-info, Claire Severac reçoit aujourd’hui (13 novembre 2015), Nicole Delépine, l’ancienne chef du service de cancérologie pédiatrique de Garches, dont le combat contre Marisol Touraine pour le maintien de sa structure avait mobilisé les énergies l’an dernier.
    Elles abordent ici le sujet de la loi de santé si contestée aujourd’hui.

     

    http://www.medias-presse.info/sante-cest-letat-qui-decide-pour-vous-claire-severac-et-nicole-delepine/43748

  • L’Union européenne, victime collatérale des attentats

    Le pseudo-État islamique a gagné. Il a réussi, par les attentats du vendredi noir à Paris, à détruire une institution.
    Ce n’est pas de la République française et encore moins de la France qu’il s’agit. Non. C’est l’Union européenne que les terroristes islamistes ont, sans le vouloir, dynamitée.
    Et c’est logique car c’est cette construction technocratique abominable qui était condamnée d’avance par un déficit démocratique structurel, sapant dès l’origine ses fondations.
    Le président de la République, en annonçant le retour des contrôles aux frontières nationales et, donc, en dénonçant de fait et sans date butoir les accords de Schengen, a pulvérisé une première pierre angulaire, angulaire et branlante, de l’apatride Union européenne.

    Lire la suite

  • France Inter tente d'intimider Le Salon Beige

    Hier, nous avons diffusé une vidéo produite par Boulevard Voltaire concernant la désinformation pratiquée par une journaliste de France Inter, Géraldine Hallot. Certainement honteuse de cet article du 14 septembre, France Inter a modifié le titre, suite aux attentats qui ont montré que au moins un terroriste a pénétré en Europe parmi les "migrants". Arrêt sur images a également relevé cette opération de propagande.

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    Face au scandale, le directeur de la rédaction de France Inter se défausse en affirmant qu'ils n'ont fait que reprendre la position du ministre de l'intérieur. Elle s'est sans doute appuyée sur une information du ministère de l'Intérieur, pour accuser "l'extrême-droite". Par ce fait, elle a suivi un objectif idéologique, elle n'a pas fait de l'information.

    Toute honte bue, la direction de France Inter a demandé à ses avocats d'intimider Le Salon Beige. Voici un extrait du message que nous avons reçu :

    "Vous diffusez en ligne sur votre blog depuis le 17 novembre 2015 à 7h34   une vidéo intitulée «France Inter pris le nez dans la propagande »  d’une durée totale de 3’27 accessible au lien suivant : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html [sic]

    Dans le contexte actuel, la divulgation de l’identité de la journaliste et la réitération de la diffusion de son image dans le but de la désigner à la vindicte a été faite dans une intention de nuire et a de fait, suscité plusieurs menaces.

    Plusieurs passages mettent en cause nos clients dans des termes susceptibles de constituer le délit de diffamation publique envers particulier prévu et réprimé par les articles 29 alinéa 1 et 32 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881, et de constituer une atteinte à son droit à l’image

    -        Plan fixe  avec reproduction non autorisée l’image de Géraldine Hallot

    -        A 1’50 nom et prénom de Géraldine Hallot

    -        2’01 reproduction non autorisée de l’image de de Géraldine Hallot

    -        2’45 reproduction non autorisée de l’image de de Géraldine Hallot

    Nous  sommes contraints de vous mettre en demeure par la présente, en application des dispositions de l’article 6-I-5 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004, de procéder immédiatement à la suppression de la vidéo litigieuse

    accessible au lien suivant :            http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html [resic]"

    France Inter ferait mieux de s'excuser pour sa manoeuvre d'intoxication. Nous ne comptons pas obtempérer à cette demande : il s'agit d’un sujet majeur qui met en cause la vie et la sécurité des Français et c’est l’honneur d’un journaliste d’informer honnêtement, comme c’est le devoir d’un blog comme le nôtre de dénoncer une désinformation aussi spectaculaire et mue, non par un souci de réalité, même si elle est difficile à accepter, mais par une vision idéologique.

    Michel Janva