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lobby - Page 1623

  • Apocalypse bientôt

    Ils sont quatre et ils assurent la défense de la France dans son ensemble et celle de chacun de ses citoyens. Ce sont les ministères régaliens -Défense, Affaires étrangères, Justice et Intérieur- et ils sont en danger de mort. La France ne leur consacre plus que 2,8 % de la richesse qu’elle produit chaque année, contre 4,5 % à la fin de la guerre froide et 6,5% en 1960. A ce rythme, ils auront disparu en 2050.

    A ce moment-là, ce sont des milices privées qui défileront le 14 juillet, si tant est qu’il soit encore possible d’organiser un défilé dans une France sans police, armée et justice pour tous. Il est donc conseillé dès à présent, pour ceux qui ne pourront leur laisser un pactole suffisant, d’apprendre les techniques de survie et d’auto-défense à nos enfants et petits-enfants.

    Pas besoin d’une guerre nucléaire ou d’une gigantesque pandémie pour aboutir à la désagrégation des États et donc des nations, l’inconséquence, sinon l’incompétence, d’une classe politique suffit.

    Ce suicide lent de l’État apparaît d’autant plus paradoxal que jamais les prélèvements publics n’auront été aussi élevés, 57 % du PIB en 2013 dont 3 % (donc plus que pour les quatre régaliens) donnés aux organismes créanciers.

    Depuis le début des années 1990 et le développement de la grande libéralisation des échanges en Europe et dans le monde, la croissance économique de la France stagne à une moyenne de 1,5 % par an. Par voie de conséquence, les recettes fiscales stagnent aussi et ce d’autant plus facilement que le nouveau contexte en favorise la fuite ou l’évitement légal, en particulier pour la toute petite classe, souvent improductive, qui capte la majorité des revenus supplémentaires.

    Dans ce contexte tendu, tout accroissement un peu sensible de la dépense publique rend tout de suite les comptes déficitaires. Avant la mondialisation, un peu d’inflation permettait de compenser cela en réduisant la valeur des remboursements, mais les organismes financiers (et l’Allemagne), beaucoup plus puissants que dans « l’économie ancienne », détestent ça.

    En résumé, dans le contexte d’une économie très ouverte, l’État ne peut fonctionner correctement que s’il s’appuie sur une économie en forte croissance. Sans celle-ci, il est condamné à la stagnation ou à l’endettement massif.

    Il reste à déterminer si cette économie mondialisée, ou du moins les conditions dans lesquelles elle s’y est mise en place, permet justement cette forte croissance dans des pays comme la France. Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’elle impose aussi des besoins croissants, comme la protection sociale de ceux qui en sont exclus, besoins qui s’ajoutent à ceux, mécaniques, des évolutions démographiques (accroissement naturel, vieillissement) et, surtout, besoins que l’immense majorité des gens ne peut financer elle-même en l’absence d’augmentation réelle des revenus.

    Dans les pays anglo-saxons, cela se traduit par un accroissement de la dette privée. En France, cela signifie un accroissement de la redistribution publique. C’est ainsi que les dépenses de sécurité sociale atteignent désormais un quart du PIB, constituant une première concurrence avec les prélèvements nécessaires au fonctionnement de l’État.

    Une politique mal maîtrisée de redistribution des pouvoirs et des compétences vers les collectivités territoriales en a créé une deuxième qui atteint désormais 11 % du PIB. Alors que les dépenses directes de l’État sont les seules soumises à la contrainte européenne, celles-ci ne peuvent plus bénéficier que des marges de ressources de plus en plus réduites.

    On se trouve ainsi dans la situation de quasi-faillite où les prélèvements obligatoires atteignent des sommets historiques sans pouvoir arrêter pour autant la progression de la dette publique.

    On pourrait s’interroger sur la cohérence de cet ensemble, on préfère accepter que le bateau de l’État coule en se concentrant uniquement sur le colmatage des fissures et même pas en fonction de l’ampleur des voies d’eau.

    Quand un rapport indique que la seule pratique du redoublement dans l’intouchable Éducation nationale représente un coût annuel de deux milliards d’euros pour une efficacité très discutable ; quand on constate que l’amende infligée à la BNP après ses petites magouilles va, in fine, représenter une perte de revenus fiscaux équivalente à ce qui l’on a économisé en supprimant 20.000 postes de militaires ; quand on entrevoit par ailleurs, par la modeste réforme territoriale en cours, l’ampleur de la gabegie administrative, on ne peut s’empêcher de penser que l’on plume plutôt surtout les oies non pas en fonction de leurs plumes mais de leur capacité à crier.

    Et là, les ministères régaliens, obéissants par nature et même parfois non-syndiqués, sont évidemment les oies les plus tentantes, d’autant plus que leur plumage ne provoquera pas de manifestations dans les rues. Cela provoque bien un transfert de votes vers le Front national mais même cela peut être utile aux ambitions personnelles, à défaut de la France.

    Le pire est que cet écrasement des ministères régaliens jusqu’au craquement est même économiquement contre-productif à long terme. Le gel du budget de la défense a contribué à la désindustrialisation du pays et à la faiblesse de l’innovation technique. Les coûts de l’insécurité engendrée par les dysfonctionnements de la justice ou de la police, sont plus difficiles à calculer mais sans aucun doute bien plus importants.

    Face à une telle inconséquence, mélange d’idéologie primaire, de clientélisme et de lâcheté sinon de corruption, il ne faut pas s’étonner si ceux qui proposent de protéger à nouveau les Français, et en particulier ceux qui sont victimes de la mondialisation, progressent malgré l’ignominie de leur discours. Dans cet apocalypse rampante il est peut-être temps de réagir.

    La Voie de l’Épée

    http://www.fdesouche.com/357001-apocalypse-bientot#more-357001

  • Est-ce bien étonnant ?

    En début de semaine le député maire LR de Nice, Christian Estrosi, écrivait une lettre  à Marine Le Pen  qui n’était  pas  d’une grande finesse tactique –euphémisme- mais qui avait pour objet de faire le buzz selon la mauvaise expression usitée. Le candidat des républicains a demandé à Marine  l’exclusion du Front National   de Marion-Maréchal Le Pen, son principal adversaire dans la bataille pour la présidence  de la région PACA. Et ce,  au motif que Marion serait plus extrémiste que ne le serait supposément son grand père puisqu’elle accueillerait sur sa liste un ex dirigeant du Bloc Identitaire, Philippe Vardon, s’inscrivant alors de fait « dans la tradition d’une extrême droite non pas Bleu Blanc Rouge comme elle le prétend mais bel et bien Bleu Brun, Noir » (sic). Ce qui est vrai, plus prosaïquement, c’est que M.. Vardon  est un adversaire intime de M. Estrosi, contre lequel il  a mené ces  dernières  années d’opiniâtres batailles, avec un certain succès,  notamment sur le front  judicaire, pointant notamment son  clientélisme communautaire.  

    En 2008, Christian Estrosi   avait promis mors de sa campagne municipale  la création d’une grande mosquée à Nice ; en  décembre 2014, il  avait accordé une subvention à l’association Jeunes Musulmans de France liée à l’UOIF réputée très proche des Frères Musulmans.

    Certes, cela ne l’a jamais empêché de jouer sur tous les tableaux,  assumant dans le même temps son « sionisme » militant,  ses  liens privilégiés avec la franc-maçonnerie B’nai Brith et  le lobby LGBT niçois.  Mais il ne plagiait pas alors comme aujourd’hui Aymeric Chauprade en dénonçant   les dangers d’une « cinquième colonne islamiste ».

    Un parti pris électoraliste au nom duquel il était présent lundi aux côtés de Nicolas Sarkozy à Tunis (Tunisie) afin d’y draguer les électeurs de PACA d’origine tunisienne comme l’a laissé entendre explicitement le Huffington Post…

    D’une double hypocrisie l’autre,  on a vu ces dernières heures le PS s’égosiller, notamment pas la voix de Laurent Fabius et de Bruno Le Roux,  chef de file des députes PS à l’assemblée, contre la présence d’une délégation de parlementaires, principalement républicains, en Crimée. Une région faut-il le rappeler, très majoritairement  russophone,  rattachée artificiellement  à l’Ukraine par Joseph Staline après-guerre et qui a choisi par référendum de rester dans le giron de la Russie.

    «La visite des parlementaires français en Crimée est une honte», « c’est une soumission et une honte pour le Parlement français», a affirmé M. Le Roux  sur France Info ; c’est une «  violation du droit international » a renchéri M. Fabius, les deux hommes reprenant les éléments de langage des commissaires bruxellois.

    Double hypocrisie car pour justifier ce voyage, son initiateur,  le député  des Français de l’Etranger, Thierry Mariani, vice-président de l’Association Dialogue franco-russe,  a dénoncé         (avec justesse)  «l’absurdité d’une politique (franco-bruxelloise d’ostracisme anti russe, NDLR) encouragée par les Américains». Certes, difficile de lui donner tort.  Mais que fait alors M. Mariani au sein d’un parti dont le président, surnommé « Sarkozy l’américain » à Washington, s’est encore vanté, exemple parmi d’autres, lors de son déplacement  à Tunis,  de son inféodation  à l’atlantisme,  en tentant de légitimer la catastrophique intervention militaire contre la Libye en 2011 ?

    Catastrophique comme l’est  aussi la gestion par l’RPS des questions migratoires.  Les débats sur le projet de loi sur le droit des étrangers ont donné lieu des derniers jours à une attaque en règle du PS contre les dirigeants du FN,  qui ont dénoncé le laxisme criminel des partis du Système dans ce domaine.

    Le Secrétaire général du Front, Nicolas Bay , qui en appelait au respect du peuple français tabassé par le crise et menacé  dans son identité, a eu droit à des tweets d’une violence délirante du  député PS Alexis Bachelay. Ce dernier  l’a traité d’«ordure », a éructé contre  sa « bave anti-patriotique » (sic), dénoncé en la personne de Nicolas  «les héritiers des collabos et pétainistes » !

    Bref, constate une nouvelle fois Bruno Gollnisch, faute d’arguments valables ou avouables à nous opposer, toujours les mêmes mantras dérisoires et   honteux,  usés jusqu’à la corde, utilisés symétriquement par  le parti sarkozyste et la gauche contre l’opposition nationale. Mais est-ce bien étonnant ?

    http://gollnisch.com/2015/07/24/est-ce-bien-etonnant/

  • Marine Le Pen sur Vincent Lambert : il s'agit d'une condamnation à mort

    Concernant Vincent Lambert, Marine Le pen a déclaré hier matin:

    M"Le débat consistant à s’interroger sur le droit de tuer quelqu’un, de tribunaux en tribunaux et de journaux télévisés en journaux télévisés, est épouvantable".

    "Un pays doit pouvoir conserver sa liberté totale, notamment dans ce domaine et n’a pas à se soumettre aux exigences, y compris de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Surtout quand cette cour ne semble pas avoir le souci véritable de défendre Vincent Lambert. Quoi que l’on en dise, il s’agit d’une condamnation à mort car je précise que le cas de Vincent Lambert n’entre pas dans la cadre de la loi Léonetti(que je défends par ailleurs depuis toujours), car il n’est pas en fin de vie mais il est très lourdement handicapé. C’est la raison pour laquelle la condamnation à mort de ce très grand handicapé ne peut que heurter nos consciences ".

    Michel Janva

     

  • Quand le gouvernement encourage la paresse

    Depuis le 2 octobre 2014, le gouvernement expérimente la « garantie jeunes banlieues » : 434 euros par mois, versés dans un premier temps à 100.000 jeunes sans emploi et ne suivant aucune formation. En 2015, de nouveaux territoires en feront l’expérience.

    C’est dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale que ce pseudo-RSA, pour les 18-25 ans, avait été proposé en décembre 2012, payé finalement par le travailleur français sur ses impôts.

    Quel est l’intérêt de distribuer de l’argent à des jeunes qui ne font rien ? Est-ce dans un but purement électoral ? Est-ce du rafistolage pour éviter un embrasement de banlieue ? Triste message passé par notre gouvernement auprès d’une partie de notre jeunesse et de ceux qui gagnent leur vie à la sueur de leur front.

    Certains jeunes, de tout milieu social, en échec scolaire, veulent travailler et doivent être accompagnés dans leurs démarches, par la mise en place des formations qualifiantes, accessibles financièrement. L’apprentissage et l’éducation sont nécessaires pour tous les Français et permettent d’inculquer aux jeunes l’insertion dans le tissu social et d’aimer notre pays.

    De même, tout travail mérite salaire, principe basique de notre société au même titre que le respect de nos lois.

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  • En Russie, des députés français dénoncent les sanctions

    La délégation des parlementaires français arrivée jeudi à Moscou a rencontré le président du chambre basse du parlement russe Sergueï Narychkine avant d’entamer leur visite en Crimée. Le Quai d’Orsay estime que ce territoire est «occupé», la raison pour laquelle le ministre Laurent Fabius a déconseillé aux parlementaires d’entreprendre ce voyage.

    Le président de la délégation, député «Les Républicains» et coprésident de l’association du «Dialogue Franco-Russe», Thierry Mariani a raconté que le but de ce voyage en Crimée était de découvrir la situation réelle sur place.

    «Certains d’entre nous estiment que le retour de la Crimée [au sein de la Russie] est parfaitement logique, d’autres veulent se faire une idée de l’état d’esprit des habitants, parce que ne pas comprendre l’état réel de choses est le pire de ce qui peut arriver».

    Le député croit que la reprise du dialogue entre Moscou et Paris sera bénéfique pour les deux parties.

    «Tout comme plusieurs autres députés, ceux qui se trouvent ici maintenant sont hostiles aux sanctions». «Les producteurs agricoles français protestent, les éleveurs protestent aussi. Les sanctions touchent aux intérêts de la Russie, mais ils touchent aussi directement aux intérêts des agriculteurs français». «Cela souligne la stupidité de la politique des sanctions provoquée par les Etats-Unis».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le soulagement de Viviane Lambert

    Voilà le visage de l'intégrisme qui fait trembler la République selon Laurent Joffrin :


    Viviane Lambert "un grand soulagement" par UnionArdennais

     

    Michel Janva

  • Des Lorrains nationalistes persécutés

    La Taverne de Thor est une charmante grange située aujourd'hui près de Verdun dans la Meuse à Combres-sous-les-côtes après avoir égayé pendant des années les soirées à Toul de fiers Lorrains peu enclins à se mélanger à la fange urbaine et à la violence des mes. Nous nous rappelons à ce propos des agressions commises dans le Toulois à rencontre d'innocents lycéens par des allogènes excités ne supportant pas leur tenue vestimentaire caractéristique d'une belle conscience politique. Après une grande manifestation culturelle qui avait regroupé près de 2 000 Européens fiers mais d'un calme olympien et la grosse manipulation des média qui avaient décrit les participants comme de vieilles guenilles de SS rabiques de jeux vidéo, le lieu de rencontre enraciné avait dû fermer ses portes. La gauche imbécile qui aime se faire peur entend faire fermer le nouveau local en faisant pression sur les politiques locales par le biais notamment d'une pétition en ligne et la complicité de journaleux détestant la France, ses terroirs et son peuple. Alerté par cette décharge d'adrénaline, nous avons contacté Jérémy F., le propriétaire du local.

    RIVAROL : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et décrire les caractéristiques de votre établissement ?

    Jérémy F. : Tout d'abord nous tenons à vous remercier de nous permettre d'apporter quelques réponses que vous serez les seuls à obtenir car nous connaissons le sérieux de votre journal. Nous sommes un petit groupe d'amis âgés en moyenne d'une trentaine d'années. La plupart d'entre nous sont pères de famille, travaillent et sont parfaitement en règle avec tous les aspects de l'administration de ce pays (qu'elle soit fiscale, judiciaire etc.). Nous avons depuis longtemps pris le parti de passer du temps entre nous afin de ne pas être importunés ni d'importuner qui que se soit (au vu des réactions hystériques provoquées, nous pensons une fois de plus être dans le vrai). Nous avons eu l'opportunité d'investir justement pour pouvoir jouir d'un espace de tranquillité. Il est évident que nous partageons tous une même philosophie de vie qui a priori n'est pas du goût de certaines personnes aussi intolérantes que mal informées. Il s'agit d'un hangar agricole situé près d'une petite route en sortie d'un charmant village de la campagne meusienne. C'est une petite structure d'environ 350 mètres carrés destinée à nous permettre de nous retrouver occasionnellement loin des lieux dits "culturels" entre gens de bonne compagnie. C'est-à-dire que nous désirons tout simplement pouvoir être épargnés de temps à autre par les « progrès sociaux » tels que la drogue et ne pas nous sentir obligés d'avoir les yeux partout de peur qu'un respectable pédophile traîne le sourire aux lèvres et les poches pleines de bonbons autour de nos enfants... Nous n'y pratiquons aucune forme de propagande, ne marchons pas au pas de l'oie et sommes une fois de plus victimes d'une chasse aux sorcières diligentée par des ignorants peu scrupuleux aux pratiques douteuses venues d'un autre âge. Bref ce n'est ni plus ni moins qu'un petit lieu de convivialité sans prétention mais agréable.

    R. : Votre public ou clientèle a-t-il effrayé les habitants du village ?

    J. F. : Absolument pas. Il est même peu probable que qui que ce soit n'ait, ne serait-ce qu'entraperçu un des "monstres" ! composant ledit public (nous n'avons aucune clientèle). Nous sommes au moins surs d'une chose ; si nous avons foi dans nos estimés média, les gens sont apeurés... Si effectivement certaines personnes ont peur cela n'est dû qu'à une surconsommation de déontologie médiatique.

    R. : Pourquoi de telles réactions de la part de ces politiques et associatifs selon vous ?

    J, F. : Il serait assez facile de reprendre le leitmotiv de ces amusants personnages : l'ignorance engendre la peur qui conduit à la haine.... Il est beaucoup plus simple de se dire que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. A tel point que même les adjectifs dont nous sommes affublés sont périmés. Nous avons une fois de plus à faire à des gens qui meublent leur néant idéologique par des extrapolations, mensonges, etc. Si l'on tient pour acquis les racontars nous organiserions entre autres : des combats de chiens... (ils sont tellement bien nourris qu'ils ne se battraient même pas pour une croquette), des combats free fight... (non seulement c'est faux mais en plus une question se pose : depuis quand serait-il prohibé de pratiquer du sport France ?), des soirées à 2 000 personnes... (nous ne ferons pas l'insulte à vos lecteurs de leur demander de compter mais 2 000 personnes dans 350 mètres carrés ?). Nous sommes accusés d'afficher des drapeaux à la symbolique plus que controversée (qu'ils se rassurent, même en Meuse les forces de l'ordre ne sont ni aveugles ni stupides et il n'y a ni constatation ni plainte). Et encore nous ne sommes pas exhaustifs. Il est vrai que si nous avions voulu contenter tout ce beau monde, nous aurions ouvert une salle de shoot ou pourquoi pas détruit le gagne-pain d'un honnête agriculteur en organisant une rave party. Cela au moins leur aurait épargné encre et salive. C'est également plus facile (et hypocrite) de critiquer ce qu'ils imaginent de nous plutôt que de se pencher sur les problèmes causés par leur bonne conscience bien-pensante comme par exemple la mort de milliers d'émigrés en Méditerranée venus goûter au miracle de la terre d'accueil. Et en creusant bien, au vu de leur manque de réflexion, ils devraient plutôt nous remercier de donner un sens à leur vie inepte. Nous ne sommes rien de plus qu'une cible de la jalousie qu'ils éprouvent à regard de gens qui, comme nous, veulent une vie saine et n'ont pas l'intention de participer à leur grand suicide collectif.

    R. : Sous le prisme des média, on a vraiment l'impression que vous êtes la "haine" incarnée ?

    J. F. : Oui bien entendu. Nous sommes de véritables monstres. Nous jouons au ballon avec nos enfants, ne les battons pas et ne commettons aucun braquage. Horreur ! Aucun drogué chez nous. Ordures ! On travaille. Salauds ! Aucun pédophile dans nos rangs. Puritains ! On ne pratique pas de tournantes dans les caves. Nous tenons également à préciser qu'aucun d'entre nous n'est propriétaire d'un champ de coton, n'a fait partie de la bande à Baader, de la Fraction armée rouge, ne pratique la délocalisation ou se fait du fric sur le dos des syndiqués. On n'est pas plus protégé par le gouvernement que les sardines. La prétendue bienveillance qui nous serait accordée par l'Etat s'exprime généralement avec des bijoux (que nous appelons affectueusement menottes). Nous ne vénérons aucun des grands bienfaiteurs de l'humanité (Staline, Pol Pot, Mao, etc.) faute de goût ? 

    Nous ne sommes pas comme certains de ces bien-pensants qui font des rappels historiques (alors qu'ils seraient très certainement bien en peine de pointer notre région sur une carte) tout en voulant faire disparaître Charles Martel et Jeanne d'Arc des livres d'histoire. Nous savons également lire, écrire et compter, contrairement à certains fanatiques de la pétition. Nous remercions nos détracteurs de l'importance qu'ils nous accordent ; 80 personnes (hommes, femmes et enfants) deviennent sous leur plume environ 2 000 nazis assoiffés de sang... Qu'ils se rassurent, chez nous aussi les enfants jouent avec l'innocence qui leur est propre et que nous parvenons tant bien que mal à préserver. Ces chers bambins n'ont ni fusils, bottes ou casques allemands et, comble de l'horreur, ils ont même un papa et une maman. Nous ne sommes pas des nantis mais ils ne manquent de rien et ne grandissent pas dans des rues sordides. Si ce type d'environnement s'appelle « la Haine », alors nous sommes particulièrement fiers d'y vivre.

    PS : nous ne sommes pas non plus responsables de la disparition des dinosaures.

     

    Propos recueillis par François-Xavier Rochette Rivarol juillet 2015

  • L’islamo-fascisme est un concept parfaitement creux

    Jean-Yves Camus, « spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe », a participé à un séminaire organisé par France Stratégie (le “laboratoire d’idées” du gouvernement, héritier du Commissariat général au Plan), le jeudi 2 juillet, sur le thème « Protéger les jeunes du risque d’endoctrinement anti-républicain ». Il répond à L'Action française 2000 :

    C"Au cours de cette réunion, 80 % des discussions ont donc porté sur l’islamisme. L’interdiction des mouvements comme le vôtre serait absurde.[...] L’islamo-fascisme est un concept parfaitement creux, dont l’emploi peut, à la rigueur, permettre à des publicistes de “clasher” dans les débats télévisés, mais scientifiquement, il ne tient pas. Cela étant, il y a effectivement des points de convergence entre tel ou tel groupuscule – je dis bien groupuscule – d’ultra-droite et les discours délirants qu’on peut trouver chez les salafistes radicaux : sur le complot international, le rôle caché de tel ou tel groupe de pression qui dirigerait le monde en tenant les ficelles... Il y a également quelques cas rarissimes – on doit les compter sur les doigts de la main – de gens qui, tout en ayant eu un engagement à l’ultra-droite, sont passés ensuite à un engagement islamiste. Mais aujourd’hui, le problème qui se pose, ce sont les conversions, pas les passages de l’ultradroite au salafisme ! [...]"

    Michel Janva