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lobby - Page 1621

  • Le califat voulu par les Etats-Unis

     url de l’article en français:

    http://www.mondialisation.ca/le-califat-voulu-par-les-etats-unis/5451858

    Pendant que le groupe armé État Islamique (Daesh) occupe Ramadi, la deuxième ville d’Irak, et le jour suivant Palmyre dans le centre de la Syrie, en tuant des milliers de civils et en en contraignant des dizaines de milliers d’autres à la fuite, la Maison Blanche déclare « Nous ne pouvons pas nous arracher les cheveux à chaque fois qu’il y a un obstacle dans la campagne contre l’EI *» (The New York Times, 20 mai). La campagne militaire, « Inherent Resolve », a été lancée en Irak et Syrie il y a plus de neuf mois, le 8 août 2014, par les USA et leurs alliés : France, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Bahreïn et autres. S’ils avaient utilisé leurs chasseurs-bombardiers comme ils l’avaient fait en Libye en 2011, les forces de Daesh, opérant dans des espaces ouverts, auraient été une cible facile. Celles-ci ont au contraire pu attaquer Ramadi avec des colonnes de véhicules blindés chargés d’hommes et d’explosifs. Les USA sont-ils devenus impuissants ? Non : si Daesh avance en Irak et en Syrie, c’est parce qu’à Washington on veut justement cela.

    C’est ce que confirme un document officiel de l’Agence d’intelligence du Pentagone (DIA), daté du 12 août 2012, déclassifié le 18 mai 2015 par initiative du groupe conservateur « Judicial Watch » dans la compétition pour les présidentielles. Il rapporte que « les pays occidentaux, les Etats du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition qui tentent de contrôler les zones orientales, adjacentes aux provinces iraniennes  occidentales », en les aidant à « créer des refuges sûrs sous protection internationale ». Il existe « la possibilité d’établir une principauté salafiste en Syrie orientale, et cela est exactement ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition, pour isoler le régime syrien, arrières stratégiques de l’expansion chiite (Irak et Iran) ». Le document de 2012 confirme que l’EI (Daesh), dont les premiers noyaux viennent de la guerre en Libye, s’est formé en Syrie, en recrutant surtout des militants salafistes sunnites qui, financés par l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies, ont été approvisionnés en armes à travers un réseau de la C.I.A.(documenté, en plus du New York Times, par un rapport de « Conflict Armament Research »).

    Cela explique la rencontre en mai 2013 (documentée photographiquement) entre le sénateur étasunien John McCain, en mission en  Syrie pour le compte de la Maison Blanche, et Ibrahim Al-Badri, le « calife » à la tête de Daesh. Cela explique aussi pourquoi Daesh a déclenché l’offensive en Irak au moment où le gouvernement du chiite al-Maliki prenait ses distances de Washington, en se rapprochant de Pékin et Moscou.

    Washington, en déchargeant la responsabilité de la chute de Ramadi sur l’armée irakienne, annonce maintenant vouloir accélérer en Irak l’entraînement et l’armement des « tribus sunnites ». L’Irak est en train d’aller dans la même direction que la Yougoslavie, vers la désagrégation, commente l’ex-secrétaire à la défense étasunien Robert Gates. Pareil en Syrie, où USA et alliés continuent à entraîner et armer des miliciens pour renverser le gouvernement de Damas. Avec la politique du « diviser pour régner », Washington continue ainsi à alimenter la guerre qui, en 25 années, a provoqué massacres, exodes, pauvreté, au point que de nombreux jeunes ont fait des armes leur métier. Un terrain social sur lequel font prise les puissances occidentales, les monarchies qui sont leurs alliés, les « califes » qui instrumentalisent l’islam et la division entre sunnites et chiites. Un front de la guerre, à l’intérieur duquel il y a des divergences sur la tactique (par exemple sur quand et comment attaquer l’Iran), pas sur la stratégie. Front armé par les USA, qui annoncent la vente (pour 4 milliards de dollars) à l’Arabie Saoudite de 19 autres hélicoptères, pour la guerre au Yémen, et à Israël de 7400 autres missiles et bombes, parmi lesquelles celles anti-bunker pour l’attaque de l’Iran.

    Manlio Dinucci

    Edition de mardi 26 mai 2015 de il manifesto

    http://ilmanifesto.info/il-califfato-voluto-dagli-usa/

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

    * En anglais : “Are we going to light our hair on fire every time that there is a setback in the campaign against ISIL?” M. Earnest utilise ISIL plutôt que l’acronyme ISIS (Islamic State in Iraq and Syria), EI ou EIL en français.

    Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres:  Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

    https://resistance71.wordpress.com/

  • Jean-Christophe Cambadélis, premier des socialistes ou premier des arrivistes ?

    Il n’est pas certain que tous les socialistes se retrouvent dans ce personnage, notamment les plus idéalistes.

    Jean-Christophe Cambadélis a été élu, jeudi 28 mai, premier secrétaire du Parti socialiste. En 2014, il avait été désigné par le seul Conseil national du PS après l’éviction d’Harlem Désir, récompensé de ses mauvais services par un secrétariat d’État. Le voilà donc enfin légitimé par les militants et il peut promener sa fière stature en bombant le torse. Dans sa profession de foi, il déclarait s’être présenté pour « renouveler le Parti socialiste » et « empêcher les interrogations voire les dissensions de se réinstaller ». Intronisé, il a aussitôt annoncé vouloir rassembler la gauche dans une « grande alliance populaire ». Il a déjà proposé aux signataires des motions minoritaires (1,5 % et 9,5 % des voix) d’intégrer le secrétariat national. Seuls les frondeurs, qui ont réuni près de 30 % des voix, sont laissés à l’écart : pas encore assez « mûrs » !

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  • Sortir de l'euro est une possibilité

    C'est Chritine Lagarde, directrice du FMI, qui le dit en parlant de la Grèce au grand mécontentement des dirigeants dogmatiques de l'Union européenne :

    La sortie de la Grèce (de la zone euro) est une possibilité. Un telle sortie ne serait pas une promenade de santé mais ne signifierait pas non plus la fin de l'euro" (source)

    "L'évocation par Christine Lagarde de la possibilité d'un "Grexit", pour reprendre le terme cher aux marchés, a fait d'autant plus de bruit que les dirigeants européens s'interdisent d'évoquer ce scénario en public, répétant à l'envi que la place de la Grèce est "dans l'euro" et qu'il n'y a "pas de plan B".(source)

    Sortir de l'euro semble donc possible en Grèce, sortir de l'UE semble possible démocratiquement en Grande-Bretagne... Nous aurait-on menti ?

    Philippe Carhon

  • Réformer l’Union européenne ? (Présent 8364)

    Actuellement en tournée européenne pour tenter de convaincre les responsables des États membres de la nécessité de réformer l’UE, le Premier ministre britannique a fait escale jeudi à Paris où il s’est longuement entretenu avec le président Hollande. Un entretien au cours duquel David Cameron, qui n’hésite pas à brandir la menace d’un retrait britannique de l’Union à l’occasion du référendum prévu d’ici à 2017, a réaffirmé sa volonté de voir l’Europe et ses membres se montrer plus « flexibles et imaginatifs ». Deux qualificatifs qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne font pas vraiment partie du répertoire bruxellois.8364-Une

    Le spectre du « Brexit »
    « Ma priorité, a ainsi expliqué le Premier ministre britannique, est de réformer l’Union européenne pour la rendre plus compétitive et répondre aux inquiétudes des Britanniques quant à notre appartenance (à l’UE). Le statu quo n’est pas suffisant, des changements peuvent être faits et bénéficier pas seulement à la Grande-Bretagne, mais aussi au reste de l’Europe. […] Nous voulons aider la zone euro à mieux fonctionner et nous ne voulons pas faire obstacle à une plus grande intégration. Ce qui est important, c’est que l’UE et ses 28 membres soient flexibles et imaginatifs pour répondre à ces enjeux et travaillent ensemble à trouver les réponses qui conduiront l’Union européenne à plus de réussite. » Des propos auxquels Hollande a répondu en réaffirmant le souhait de la France « que la Grande-Bretagne reste dans l’Union ».
    C’est que, derrière cette tournée, se profile le spectre du « Brexit » ou « British Exit » : la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, sur laquelle devraient se prononcer les Britanniques par voie de référendum d’ici à 2017. Une décision qui, à coup sûr, provoquerait un véritable séisme et suscite l’inquiétude de Bruxelles, qui craint qu’une sortie des Britanniques de l’Union n’entraîne une réaction en chaîne.

    Un levier pour réformer l’Europe ?
    Certains, d’ailleurs, se demandent si le moment n’est pas venu de profiter de l’initiative de Cameron pour « changer l’Europe ». Ainsi l’UMP Hervé Mariton expliquait-il jeudi, dans un entretien accordé au FigaroVox, que si « nous ne souhaitons pas quitter l’Union européenne, (…) nous exprimons des critiques et des propositions sur son évolution ». Or, poursuivait-il, « le débat provoqué par les Anglais peut être une occasion exceptionnelle de les faire avancer ». Et il ajoutait : « La France doit protéger ses intérêts, particulièrement en Europe. Nous devons donc défendre la vision de l’Europe que nous voulons. Sans leur donner nécessairement raison, il faudrait se servir de leur demande comme d’un levier pour réformer l’Europe dans le sens que nous voulons. »
    Pas bête. Mais reste à savoir si cette Europe que Vladimir Boukovsky qualifiait très justement de « nouvelle URSS » est vraiment réformable ou si, à l’instar du Moloch soviétique, elle est vouée à l’implosion.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • La Russie face à la russophobie occidentale

    Ceux qui haïssaient de Gaulle avec sa volonté de voir la France rayonner détestent aujourd’hui Poutine pour les mêmes raisons, avec la même arrogance de parvenus.

     

    Depuis le XVe siècle, l’insoumission à une religion, puis à un modèle culturel mondial est une des principales causes de la russophobie. Tout comme Constantinople a été le prolongement de Rome, Moscou a prolongé l’héritage byzantin. Il n’y a pas de troisième Rome mais une continuité de civilisation avec un déplacement de son centre.

    L’héritage byzantin a été reçu par Ivan III le Grand en 1472. Lorsqu’il accueillit sa future épouse Sophie Paléologue, nièce du dernier empereur byzantin, il refusa l’entrée de Moscou au cardinal Bonumbre qui escortait l’héritière. Le Vatican cherchait alors une alliance contre les Turcs. Contre un changement de religion, le pape offrait à Ivan III la couronne impériale avec comme conséquence la suzeraineté de Rome via le Saint-Empire romain germanique.

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  • Jours fériés : une tradition française

    La question du temps de travail est régulièrement relancée depuis quelques années, en particulier au mois de mai, lorsque se succèdent les jours de congé, de la fête du travail au lundi de Pentecôte : ainsi, les libéraux dénoncent-ils leur nombre, trop élevé à leur goût, tout comme ils prônent une plus large banalisation du dimanche, avec des arguments répétés mille fois, même lorsqu'ils sont contredits par la réalité visible dans d'autres pays ou par de simples réflexions de bon sens.

    Sur cette question comme sur d'autres, il faut éviter quelques pièges, du conformisme étroit à l'économisme réducteur, de la facilité (voire de la paresse...) intellectuelle au carcan dogmatique. Comme en d'autres domaines, il faut faire preuve d'une certaine souplesse, ce qui n'interdit pas la rigueur de la réflexion.

    Alors, doit-on réduire le nombre de jours de congé actuels en considérant, comme les calculateurs patronaux du Medef, que « 2 jours de congé en moins, c'est 100.000 emplois en plus » ? Ma réponse est non, mais cette opposition n'empêche pas des aménagements, bien sûr, qui tiennent compte des conditions particulières de chaque profession et secteur d'activités, voire lieux de celles-ci : le tourisme n'a pas forcément le même calendrier que l'enseignement ou que l'industrie.

    L'argument du Medef ne tient pas, ne fait, et cela pour quelques raisons simples : tout d'abord, le nombre des jours véritablement fériés varie, en fait, d'une année sur l'autre, et l'an prochain, par exemple, deux d'entre eux tomberont un dimanche en mai (la fête du travail et la fête de la victoire de 1945), ce qui en limite forcément l'impact et, par ricochet, les retombées économiques pour les régions ou secteurs touristiques, en particulier littoraux : pas certain que cela soit forcément une bonne nouvelle pour l'emploi et les revenus de la côte normande qui profitent largement de la clientèle francilienne en cette saison... D'autre part, dans le passé, il n'a pas été constaté qu'une année avec moins de jours fériés et avec plus de dimanches travaillés dans le commerce et la grande distribution, était plus fructueuse et que le chômage baissait de façon déterminante : les chiffres sont cruels pour le Medef et ses revendications quand on les regarde attentivement.

    De plus, le Medef semble oublier que, depuis une dizaine d'années au moins, les grands centres commerciaux ne respectent plus les jours fériés, à part Noël, le Jour de l'an et, souvent, le 1er Mai : cela a-t-il empêché la forte hausse du chômage dans le même temps ? Là encore, les chiffres parlent d'eux-mêmes... Sans oublier que, les classes moyennes s'appauvrissant dans notre pays, leurs capacités de consommation se réduisent d'année en année, et ce ne sont pas les clients étrangers qui suffiront pour inverser la tendance.

    Une dernière remarque : la robolution, qui nous est annoncée pour la prochaine décennie mais qui a déjà commencé, a tendance à remplacer un certain nombre d'emplois de service par des machines qui, elles, détruisent encore plus d'emplois qu'elles n'en créent et n'en maintiennent. En fait, la proposition du Medef m'apparaît comme une régression sociale et une méconnaissance des nécessaires équilibres humains, mais aussi une volonté d'en finir avec une tradition française qui privilégie le temps libre à l'argent gagné : contrairement à la tradition franklinienne du « Time is money », les Français ont tendance à préférer « prendre leur temps », et ce n'est pas un hasard si nos concitoyens sont ceux qui, en Europe, passent le plus de temps à table... Méconnaître cette particularité française, c'est nier une part de cette « unité d'être et de vivre » qui constitue ce que certains, à l'instar de Fernand Braudel, nomment identité de la France.

    Cette tradition française d'un temps qui n'est pas seulement consacré à gagner de l'argent mérite d'être cultivée : c'est aussi une bonne réponse à l'utilitarisme contemporain, trop souvent oublieux des êtres et des vies...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1224:jours-feries-une-tradition-francaise-a-preserver&catid=49:2015&Itemid=60

  • Cette obsession pour la Seconde Guerre mondiale…

    Les programmes de nos télés officielles sont très étudiés et remplis de significations subliminales. L’éducation – ou plutôt la rééducation – des électeurs français doit faire l’objet de soins attentifs, n’est-ce pas ? Ainsi, récemment, nous avons pu visionner ou revisionner l’excellent Une journée particulière, très bon film sur Pierre Brossolette, le merveilleux Le Grand Charles et j’en oublie sans doute de nombreux…

    Tout ceci en plein battage hollandesque de panthéonisation largement surmédiatisée.

    Gageons qu’avant les élections régionales, nous aurons droit aux énièmes rediffusions du Vieux Fusil, de Lacombe Lucien et de Au bon beurre du regretté Hanin, accompagnées de quelques nouveautés judicieusement choisies.

    Je suggère les sujets suivants : Les derniers jours de Pétain, Regards sur la vie de Klaus Barbie, un téléfilm sur une journée au camp de Beaune-la-Rolande, un débat sur Papon, une enquête approfondie sur les compagnies de chemin de fer françaises et la déportation, une étude sur les pétainistes à Alger en 1941, une histoire illustrée complète de ce qui fut appelé l’État français. Moyennant quoi, les téléspectateurs-électeurs seront bien « inculqués ».

    J’ai le sentiment étrange que, si la France était une voiture, le conducteur foncerait les yeux rivés sur le rétroviseur. Cette bien triste époque 1940-1944 obsède curieusement certains « créateurs », politiques, cinéastes. C’était pourtant quand même il y a 70 ans ! On s’y croirait encore ! Il y a bien d’autres sujets historiques à montrer aux Français.

    La guerre de 1914-1918 en fournit une mine inépuisable. Elle est loin d’être très exploitée, non ? La guerre d’Indochine n’a pas existé. La guerre de 1870 ? Personne ne sait ce que c’est. La guerre d’Algérie, pourtant source de repentance potentielle évidente, est bien peu illustrée… Il y a surtout bien d’autres époques, récentes, à évoquer pour ouvrir les yeux des Français, la Belle Époque, les Années folles, et plein de chroniques à inventer sur fond de Trente Glorieuses.

    Mais non, il faut en remettre couche sur couche sur les « heures-sombres-de-notre-histoire », sur la haine de soi à la française, sur le « ventre-encore-fécond-de-la-bête-immonde ». Suivez mon regard, lequel est, bien sûr, objectif, désintéressé, fraternel et humaniste. Bref, nous sommes en pleine liberté de pensée médiatico-socialiste.

    Et, tandis que le bon peuple télé-guidé (au sens propre du terme) pense avec 70 ans de retard, il ne voit pas venir le reste…

    Jean-Charles Mignard

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFklZFpElTcnKdbLy.shtml

  • La purge continue au FN : Bruno Gollnisch viré de la Commission des conflits

    Lu sur Marianne :

    « Marie-Christine Arnautu a été débarquée de la Commission d’investiture du parti et Bruno Gollnisch, ancien rival de la présidente du FN, de celle des conflits. Des sanctions qui font suite au limogeage de plusieurs secrétairesdépartementaux. Quant à Jean-Marie Le Pen, on vient de lui retirer l’usage personnel d’une carte bancaire du parti…

     

    Puuuurge
    Bruno Gollnisch a été viré à la veille d’une réunion de l’instance destinée à faire le ménage parmi les candidats aux élections départementales qui s’étaient distingués par leurs proposantisémites ou homophobes.

    Michel Janva  dans Le Salon Beige

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-purge-continue-au-fn-bruno-gollnisch-vire-de-la-commission-des-conflits_135607.html#more-135607

  • Laurent Ozon : « Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé ! »

    Le 26 mai dernier à Bruxelles, Laurent Ozon, président du Mouvement pour la Remigration (que nous avions interrogé il y a peu), faisait face aux clandestins qui manifestaient à Bruxelles pour réclamer des droits. Leur réaction (violente) ne s’est pas faite attendre, comme en témoigne la vidéo visible ci-dessous. Pour le Bréviaire des patriotes, M. Ozon revient sur son action.

    ► LBDP : Pouvez-vous nous livrer le récit des événements et nous parler du discours que vous avez tenu ce jour-là ?

    L.O. : L’objectif de cette petite opération était de montrer à chacun que nous n’étions pas obligé de rester coi devant l’ahurissante campagne de justification des médias et des pouvoirs publics pour nous imposer les clandestins. Nous avons d’abord repoussé ceux qui étaient sur le monument, puis, en équilibre, je suis monté pour me faire entendre de cette petite foule de 200 personnes. À la fin de mon intervention, nous avions ce que nous voulions : une attaque violente en règle de clandestins et une véritable petite émeute en plein centre-ville qui a nécessité l’intervention des brigades anti-émeute.

    Quelques échanges de coups ont été nécessaires pour nous protéger, même si je tiens à le préciser, je n’étais pas venu pour cela. Il nous a seulement fallu répliquer lorsqu’ils sont passés des projectiles et des ruades aux coup de poings. Bref… Mon discours consistait en synthèse à rappeler qu’ils n’étaient pas les bienvenus, que nous étions chez nous et que nous les ferions repartir.

    ► Vous attendiez-vous à une telle réaction ?

    Oui. Nous ne nous faisons aucune illusion sur l’état d’esprit de personnes capables de noyer leurs congénères en mer parce qu’ils sont chrétiens ni de la nature agressive de leur démarche en arrivant chez nous. Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé. C’est parce qu’ils ne rencontrent pas les réactions de la population qu’ils peuvent jouer aux misérables devant les journalistes.

    ► Vous dites (à Breizh-Info) que de nombreux policiers vous ont soutenu, bien qu’ils aient dû obéir aux ordres…

    C’est plus tard, en essayant de revenir sur la place qu’un cordon de gardes m’a bloqué et que durant ces minutes, nous avons reçus les aveux et sympathie des policiers. Si un jour quelqu’un donne l’ordre à ces hommes et ces femmes de nettoyer la place et de rembarquer ces intrus, croyez-moi, ce sera fait et avec le sourire. Voilà pourquoi la politique reste un objectif incontournable.

    ► Bien que certains vous accuseront de provocation gratuite, cet affrontement casse-t-il l’image des « gentils clandestins » que l’on tend à nous montrer dans les médias ?

    Oui c’est bien le but de cette opération, démasquer ces gens. Pour ce qui est de la « provocation », je crois bien que c’est la présence massive de clandestins dans nos villes, hébergés et nourris avec nos impôts qui constitue une provocation.

    ► La remigration se veut un plan pacifique et réfléchi. Ce genre de débordements ne fait-il pas mentir votre analyse, selon laquelle il existe une solution « douce » au problème migratoire ?

    Il existe une solution douce mais elle sera politique et diplomatique. Ce n’est pas une raison pour que les citoyens ne manifestent pas leur mécontentetement d’ici-là. Après, si ces clandestins ne gardent pas leur calme, on verra bien. Nous avons le droit et même le devoir de nous faire entendre. Nos institutions politiques tiennent leur légitimité de leur mandat d’assurer nos droits, de faire respecter nos lois et de protéger les citoyens contre l’abus, la violence, l’anarchie. Si elles n’agissent pas, elles perdent leur légitimité à assurer le monopole de la violence légitime. Nous devrons alors agir pour faire respecter nos droits, nos familles, nos terres et nos biens. Qu’elles prennent garde.

    ► Pour finir, comment voyez-vous l’issue du drame qui se joue actuellement en Méditerranée ?

    Tout cette affaire est fabriquée pour mettre le feu aux poudres. Le problème c’est que si nous ne réagissons pas, nous disparaitrons. C’est bien dans cette impasse que l’Oligarchie nous conduit. Il faut agir vite tant que cela peut encore être possible. Dans deux ans, ce pourrait bien être trop tard et nous pourrions assister à la deuxième partie de leur opération : un État aux prérogatives totalitaires gérant une guerre civile endémique en nous imposant une mixité forcée et la fin de nos libertés comme peuple.

    La souveraineté est aux peuples ce que la liberté est à l’individu. Le droit de pouvoir décider chez nous de ce qui est bon pour nous. Ils sont faibles. Ne nous laissons pas tétaniser par la crainte, les campagnes de désinformation qui veulent ridiculiser ou démoraliser nos réactions. C’est le moment de se lever !

    Propos recueillis par Christopher Lings

    NB : Laurent Ozon souhaite organiser une autre action à Bruxelles dans les prochains jours. Pour y participer, manifestez-vous rapidement à cette adresse : laurent.ozon@gmail.com

    source

    http://www.oragesdacier.info/