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lobby - Page 1619

  • Comme en Chine, Valls annonce une armée de blogueurs officiels contre le complotisme


    Comme d’habitude, la République profite des sujets qui font peur (islamistes) pour fliquer tout le monde.
    Après la censure, des « bataillons » de menteurs payés par l’Etat…
    Remarquez, que l’Union européenne envisageait déjà de payer une armée de « trolls » pour défendre son existence illégitime et ses projets monstrueux…

    « Manuel Valls a-t-il trop bien écouté les paroles de Lui Wei, le ministre chinois de l’administration du cyberespace, qui l’an dernier avait demandé à l’Europe de s’inspirer de la Chine pour faire d’internet « une place publique d’opinions honnêtes et raisonnables » ?

    A l’occasion d’une master class organisée par le Huffington Post, le Premier ministre a annoncé un nouveau volet de la stratégie de contre-propagande de l’Etat, après la censure de sites sur simple ordre administratif (et sans aucune explication fournie à ceux qui en réclament) et la création du site Stop-Djihadisme, que Google est payé à mettre en avant.

    La France va mettre sur pieds une Fondation de droit privé qui aura pour charge d’alimenter un « bataillon de community managers de l’État » en outils de contre-propagande pour s’opposer non seulement au djihadisme, mais plus largement aux discours dits « complotistes » qui peuvent miner la crédibilité donnée aux informations officielles de l’Etat. Cette affreuse expression anglaise de community manager, (« gestionnaire de communauté »), désigne quelqu’un qui est payé pour faire de l’animation sur les réseaux sociaux.

     

    « Nous nous adressons au coeur de cible : les jeunes en voie de radicalisation », annonce Manuel Valls. « Nous allons donc mettre en place un bataillon de community managers de l’Etat pour opposer une parole officielle à la parole des djihadistes, et ne pas leur laisser l’espace numérique ». « Mais nous savons qu’il est difficile pour les autorités, pour l’État, pour les adultes, de s’adresser aux jeunes concernés, les djihadistes utilisant la théorie du complot justement pour décrédibiliser la parole officielle. Il faut reconnaître que leurs sites, leur paroles, sont « très bien faites, très efficaces », c’est une véritable propagande utilisant les moyens modernes pour atteindre les esprits, les coeurs et les cerveaux ».

    INSPIRÉ PAR LA CHINE ?

    Ces « community managers » agiront-ils au grand jour en portant clairement les couleurs de l’État lorsqu’ils s’exprimeront sur le web, ou l’organisation d’impulsion étatique sera-t-elle plus proche de ce que fait la Chine avec son « parti à 50 centimes », qui constitue une armée de propagande de l’ombre, chargée de répondre aux prétendues « rumeurs » ?

    Pour le moment ça n’est pas clair. « Nous devons coordonner les acteurs sur la Toile, la société civile, les acteurs privés, et toute la société doit se mobiliser », explique Valls (déjà en mars dernier, la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire avait applaudit l’initiative pourtant très contestable d’un groupe Anonymous, de publier et dénoncer une liste d’utilisateurs de Twitter supposément proches de l’État Islamique). […]

    La Fondation devrait donc alimenter des associations comme SOS Racisme, la LICRA, le CRIF ou d’autres, pour « croiser le fer plus efficacement contre les recruteurs djihadistes sur la Toile, (et) ouvrir les yeux à ceux qui sont embarqués dans cette dérive ».

    Or rien n’interdira à ces blogueurs associatifs d’agir dans l’ombre. Et s’agissant d’une initiative sous droit privé, l’Etat n’aura pas de comptes à rendre. »

    Source Numerama

    http://www.contre-info.com/comme-en-chine-valls-annonce-une-armee-de-blogueurs-officiels-contre-le-complotisme#more-38152

  • La loi sur la protection des animaux ne remet bizarrement pas en cause le rendement productiviste

    L’animal a toujours pris une part importante dans la vie des hommes, le cheval ou encore le chien ont toujours eu une place importante auprès des hommes dans l’histoire, sans compter les différentes références aux animaux à travers la religion et les mythes. On sait aujourd’hui que les néandertaliens disposaient dans leurs grottes de crânes d’ours, faisant ressembler celles-ci à des églises préhistoriques ; Mahomet avait obtenu une place pour les chats dans son royaume ; culte du taureau Apis à Memphis (Caire) ; ou, dernier exemple avec l’Egypte Antique : dieu chacal Anubis, dieu faucon Horus, ou déesse chat Bastet. 
     
    Dans son célèbre ouvrage L’Enracinement, Simone Weil développe une déclaration, non pas des droits de l’homme, mais des devoirs de l’homme envers l’homme. Depuis le célèbre livre de Peter Singer La libération animale, il y aurait même un droit des animaux, fondé sur leur capacité à souffrir. Bien sûr, et en toute logique, il y avait déjà des outils législatifs pour interdire les sévices faits aux animaux, s’approchant plus d’une notion de devoirs de l’homme envers l’animal. Mais la loi du 16 février 2015 est intervenue, contenant une disposition où, « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. […] les animaux sont soumis au régime des biens ». Deux points sont importants ici, non seulement le Parlement estime que les animaux sont doués de sensibilité, mais en plus, et paradoxalement, ils sont soumis au régime des biens. 
     
    Entendons-nous, le propos ici n’est pas anthropocentrique mais bien de décortiquer les solutions prises par les gouvernants, qui sont idéologiques mais n’ont aucune cohérence doctrinale. 
     
    Ainsi, la proximité historique et traditionnelle n’est pas remise en cause. Ce qui est remis en cause, c’est d’une part la reconnaissance légale de leur sensibilité, et d’autre part de les lier au régime des objets. Cette nouvelle rédaction de l’article 515 du Code civil est à mettre en lien avec l’article L 214 du Code rural et de la pêche maritime qui indique que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». D’accord, mais alors, pourquoi ne pas remettre en cause et directement au Parlement la ferme des milles vaches ou encore la nouvelle exploitation de plusieurs centaines de cochons ainsi que les différents sites industriels d’exploitation des animaux ? Pourquoi ne pas légiférer aussi sur l’interdiction d’utiliser les animaux comme cobayes, pharmaceutiques ou cosmétiques, alors que l’on connaît les souffrances horribles induites nécessairement par ces traitements ? Pourquoi ne pas interdire l’abattage rituel ? Concernant l’abattage classique, pourquoi ne pas demander un abattage direct au lieu de l’utilisation de matraques électriques qui font tout sauf endormir l’animal ? Quid de l’interdiction des expérimentations ? De manière expresse, les législateurs ont mis en avant leur propre hypocrisie, leur donner une sensibilité tout en les considérant comme des choses, ce qui ne remet pas en cause la vision des animaux dans le système libéral. 
     
    Cet amendement législatif n’est que de la poudre aux yeux qui occulte un problème bien plus grand concernant la cruauté exercée sur les animaux. Plus de 2 millions d’animaux sont utilisés chaque année en expérimentation en France, et près de 12 millions pour l’Union européenne. Il faut savoir que le programme REACH sur les produits chimiques a entraîné 16 millions d’animaux sacrifiés pour tester 30 000 substances chimiques sur le marché européen avant 1981 (il semblerait que 90% de ces animaux ont été utilisés pour étudier des effets secondaires sur la reproduction). 
     
    Encore une fois, l’idéologie et les bons sentiments sont intervenus dans un cadre qui occulte toute cohérence et tout raisonnement. A titre indicatif, la personne coupable de sévices pourra être condamnée à de la prison, une amende, mais aussi à la confiscation de l’animal ; ce qui est surprenant, c’est que le nouvel article du Code civil explique cependant – concernant la confiscation de l’animal –que « cette interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales » ; il faudrait qu’on nous explique pourquoi les corrompus ont introduit cette immunité pour eux. 
     
    Dernier point, cette « avancée » a été le sujet d’une grande causerie chez les progressistes (Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Luc Ferry, Jacques Julliard), bref, des « intellectuels » non-juristes. Cette vision progressiste remet en cause les traditions ancestrales de la corrida, de la chasse et de la pêche, sans connaître l’histoire : depuis le développement de l’agriculture, la chasse était une nécessité pour protéger les cultures… Surtout, ces « intellectuels » faussaires se battent pour donner la personnalité juridique aux animaux (ce qui rentre dans la droite ligne des prométhéens qui souhaitent se marier avec un animal), alors que cela n’a jamais été le souhait des défenseurs des animaux classiques. 
     
    Comme le rappelle le Professeur émérite Philippe Malinvaud de Paris II, au regard de la nouvelle loi, tout animal est concerné : des mammifères en passant par les tétrapodes (reptiles, serpents, crocodiles, tortues), tous les insectes, coquillages, mollusques, jusqu’aux poissons ou anémones de mer. Doit-on donc désormais poursuivre une personne qui aurait écrasé une araignée ? Techniquement, selon la rédaction du texte, cela pourrait être possible. Allant plus loin, Philippe Malinvaud explique que « dans le même esprit, pourquoi n’y mettrait-on pas aussi les végétaux dont on rappellera que ce sont aussi des êtres vivants mais qui, à la différence des animaux, n’ont ni bouche, ni système nerveux, ni organes locomoteurs. Sont-ils pour autant dépourvus de sensibilité ? » 
     
    Surtout, et à contre-courant de ce que voulaient les rédacteurs socialistes-libéraux, cela permet d’ouvrir un porte pour demander l’interdiction de tous les pêcheurs qui utilisent les filets ratissant les fonds marins, de faire condamner les agriculteurs productivistes, d’interdire la fracturation hydraulique, de demander l’interdiction des pesticides, d’interdire la ferme des mille vaches, de demander l’arrêt de la construction de l’aéroport NDDL, d’arrêter la construction du barrage de Sivens, de faire interdire les expérimentations sur les animaux, etc… 
     
    Bien sûr, tout le monde aura compris que la loi ne touchera jamais aux grands cartels, car les hommes politiques nous ont appris qu’on pouvait marcher tête haute tout en brandissant l’arme de l’hypocrisie et de la fausseté. Une fois de plus, il est démontré que le progressisme est une aberration idéologique et que la protection de l’environnement doit être fondamentalement liée à la nécessité et l’urgence d’une prise en compte de l’écologie radicale.
     

  • Hollande contre Poutine : la liste noire qui fait marrer tout le monde !

    François Hollande qui bombe le torse contre Vladimir Poutine… C’est Julie Gayet qui doit être fière de son zigomar.

    Il est parfois des plaisirs jouissifs qu’il convient d’avoir connus avant de rendre l’âme : Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002, victoire des Bleus en 1998, DSK empêché d’Élysée et, tant qu’à faire, triomphe au Top 50 du sublime tube de camping « Quand il pète il troue son slip », de l’inégalable Sébastien Patoche, qui détrôna alors une chanteuse à cheveux gras, probablement lectrice de Télérama, aux paroles « exigeantes » et dont, fortuitement, le nom nous échappe.

    Aujourd’hui, encore un truc qui méritait d’être vécu, soit l’homérique bras de fer entre François Hollande et Vladimir Poutine. Résumé des épisodes précédents : l’Europe, ou, pour être plus précis, les instances technocratiques entendant la représenter, met 150 officiels russes sur liste noire ; c’est-à-dire, tricards en notre vieux monde. Riposte immédiate du tsar : 89 Européens deviennent à leur tour interdits de séjour, dont quatre Français. Et pas des moindres. Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes au Parlement. Henri Malosse, président du Comité économique et social européen, assez peu connu et devant sûrement gagner à ne pas l’être. Et, le meilleur pour la fin, le trublion Daniel Cohn-Bendit et le philosophe que le monde entier nous envie – hormis peut-être les Libyens -, sa seigneurie Bernard-Henri Lévy. Dans leur casting de guignols, force est de reconnaître que le Kremlin fait preuve d’un goût assez sûr.

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  • Mélenchon ou l’hystérie républicaine

    Avec alexis Corbière, ils ont fait grand bruit dans la réinfosphère en s’attaquant à l’émission « Secrets d’histoire ». Mélenchon, qui aime rendre hommage à Robespierre et Saint-Just, n’en est pourtant pas à son coup d’essai de Gardien du Temple Révolutionnaire. Portrait de « Santerre ».

    Le leader du Front de gauche fait partie de cette catégorie de républicains bornés pour qui l’histoire débute en 1789. Avec son comparse Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (PG), ils jouent les censeurs, chassent les tabous, en gros, tout ce qui contrevient un tant soit peu au mythe de la Révolution et de l’idéologie républicaine. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », c’est du Saint-Just, ça pourrait être du Mélenchon.

    Selon eux, Secrets d’histoire, c’est donc

    seulement 5 émissions, soit 6% (!) de la totalité, [qui] ont été consacré à des personnalités ou des lieux liés à la République.

    Dans cette émission populaire,trop de rois et reines, pas assez de républicains, donc. Mais aussi, histoire d’être bien politiquement correct, pas assez de noirs, pas assez de femmes… Ils voudraient bien l’interdire, au moins imposer des quotas de politiquement correct. Liberté d’expression, quand tu nous tient…

     

    La politique en noir et blanc ou Pour qui roule Jean-Luc Mélenchon ?

    Jean-Luc Mélenchon

    Fin 2014, Melenchon s’emportait déjà contre le jeu vidéo Assassin’s Creed Unity. Selon le censeur de service, dans le jeu,

    celui qui est notre libérateur à un moment de la Révolution, Robespierre, est présenté comme un monstre.

    Ubisoft, société française reconnue pour la qualité exceptionnelle des reconstitutions des villes et des époques qui forment la trame de la saga Assassin’s Creed, coupable de crime de lèse-révolution ? Elle a simplement mis l’accent, dans une bande-annonce du jeu, sur la période de la Terreur, où la guillotine fonctionnait en continu et ou Robespierre réclamait la tête de tous les contre-révolutionnaires réels ou supposés… avant d’être lui-même broyé par le système qu’il avait initié.
    Mais de tout cela, selon notre grand républicain, il ne faut pas parler pour ne pas écorner le mythe, comme d’autres taisaient le goulag pour ne pas désespérer Billancourt ou effaçaient les membres « purgés » du politburo des anciennes photos officielles, car réécrire l’histoire, c’est contrôler le présent.

    Bande-annonce du jeu Assasins Creed Unity

    Bande-annonce du jeu Assasins Creed Unity


    Si on le laissait faire, Mélenchon nous rétablirait bien la guillotine, juste pour les historiens… Encore un exemple ? En 2013, il écrivait à France3 pour demander un droit de réponse contre l’émission « Robespierre, bourreau de la Vendée ? », au motif que

     

    Le contenu idéologique, politique et historique, de cette émission de 52 minutes la range clairement dans l’arsenal de la propagande grossière. Elle reprend à son compte toutes les calomnies et les mensonges contre-révolutionnaires et antirépublicains d’inspiration d’extrême droite et monarchistes, qui persistent depuis plus de deux siècles.

    Robespierre

    Robespierre

    En clair, mentionner les lois d’extermination de 1793, les colonnes infernales, les charniers, les puits remplis de cadavres, tout cela est calomnie. D’ailleurs, le général Westermann, qui déclarait à la Convention en novembre 1993, après sa victoire de Savenay : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes qui, au moins celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… Nous ne faisons pas de prisonniers, car il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire. » était probablement un propagandiste royaliste et non le général des armées bleues de la République.
    Mélenchon, lui, enfonce le clou :

    Ce concept bricolé de « génocide vendéen », uniquement utilisé par quelques provocateurs à des fins polémiques et politiques pour salir la République, n’est pas acceptable.

    Les 300 000 victimes (estimation moyenne) « bricolées » apprécieront, elles ne sont que fantasme de la propagande d’extrême-droite, Reynald Secher, Jean Tulard, Emmanuel Le Roy Ladurie, Stéphane Courtois et bien d’autres historiens respectés ne sont que des « provocateurs ».
    On reconnaît bien là la phraséologie gauchiste, ne manquent que des « agents de l’impérialisme » « tigres de papier » et autres « vipères lubriques ». N’oublions pas que le grand républicain était dans sa jeunesse (est ?) trotskiste tendance lambertiste. Son pseudonyme de combat était alors « Santerre », en hommage à Antoine-Joseph Santerre (1752-1809), qui participa à la prise de la Bastille en 1789 et conduisit Louis XVI à l’échafaud en 1793. Sans commentaire.

    http://fr.novopress.info/188482/melenchon-lhysterie-republicaine/#more-188482

  • Le maire de Suresnes finance la future mosquée de la ville

    Les élus municipaux FN préviennent la population :

    "L’association Islamique Al Badr peut avoir le sourire. Tous les élus municipaux Ump Ps pcf ont voté hier [28 mai] lors d’un Conseil municipal houleux un bail emphytéotique administratif pour l’inauguration d’une salle de prière musulmane de 349M² au 5 rue des Velettes.

    Laurent SALLES, Chef de file du FN Suresnois, a une nouvelle fois dénoncé le double jeu de la fausse droite qui, au niveau national reprend nos thématiques, mais qui au niveau local applique le programme du Parti socialiste. Cette délibération est symptomatique des libertés que l’UMPS prend avec les principes fondamentaux de la laïcité édictés par la loi de 1905. Depuis 2006, vraie gauche et fausse droite ont permis aux élus locaux decontrevenir au principe de non-subventionnement des cultes, grâce au bail emphytéotique administratif. Nous ne voyons pas en quoi un édifice ou un local cultuel constituerait une mission de service public ou même une opération d’intérêt général comme le sont les crèches, les commerces par exemple… alors que cela relève d’un intérêt privé. En achetant en VEFA ce lot nu au promoteur Bouygues pour 977 000€, on peut considérer que la Ville a pris à sa charge le coût du gros œuvre, ce qui est à notre sens un avantage considérable accordé à cette association cultuelle, même si il lui est laissé le soin de réaliser les travaux de second œuvre évalués par France Domaine à 506 000€. [...]

    Laurent SALLES s’insurgea contre le Maire C. Dupuy quand celui-ci évoqua le financement de lieux de culte antérieur à la loi de 1905 : « Monsieur le Maire vous n’allez tout de même pas comparer nos cathédrales, nos églises avec des mosquées en parpaing !?. Il s’agit là de notre patrimoine. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons chaque année 70 millions de touristes ! »"

    Les deux élus vont attaquer la délibération en justice devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

    Michel Janva

  • Le TTIP est sur les rails, grâce aux eurodéputés

    Jean-Paul Baquiast, ENA, ancien haut fonctionnaire avec une carrière administrative au ministère de l’Economie et des Finances.

    Les analyses n’ont pas manqué depuis des mois pour montrer que le TTIP (Transatlantic Trade and Investmen Partnership) était, en corrélation avec son frère, le TPA (transpacifique) une énorme machine de guerre montée par les intérêts financiers et industriels des Etats-Unis pour imposer une zone de libre échange mondial où disparaitront les spécificités des administrations et services publics nationaux ayant jusqu’ici relativement protégé les citoyens contre les abus des multinationales. Inutile de reprendre le procès ici.

    « Les électeurs nationaux n’auront rien à dire. Ainsi fonctionne la démocratie en Europe, plus que jamais colonie des Etats-Unis ».


    Or malgré un rejet général de ce projet par les opinions publiques européennes (celles du moins ayant pris la peine de s’informer), nous apprenons le 28/05 qu’avec 28 voix pour et 13 contre, les eurodéputés de la commission « commerce international » ont apporté leur soutien jeudi au projet de traité de libre-échange avec les Etats Unis en y ajoutant quelques garanties, par exemple sur la protection des données personnelles. Ce compromis, débattu jusqu’à la dernière minute, prépare le terrain à un feu vert en séance plénière, à Strasbourg le 10 juin.

    Devant ce qu’il faut bien appeler cette trahison des parlementaires européens, les gouvernements les plus réticents, eux-mêmes travaillés en permanence par les lobbies n’auront plus qu’à s’incliner. A plus forte raison en sera-t-il des syndicats et mouvements politiques hostiles au traité.

    Certes, le texte sur lequel les élus européens ont voté n’est qu’un rapport d’initiative. Il est censé envoyer à la commission de Jean-Claude Juncker – qui négocie en ce moment avec Washington – les « recommandations » des députés. Or comme la Commission est, encore plus que les gouvernements, pénétrée par les lobbies et intérêts transatlantiques, ce ne sera pas d’elle que surviendront des objections, sauf sur des points mineurs. Si bien que les eurodéputés pourront, une fois les négociations terminées entre Bruxelles et Washington, valider ou rejeter le texte final. Le vote de ce jour permet d’anticiper une validation de leur part.

    Les électeurs nationaux n’auront rien à dire. Ainsi fonctionne la démocratie en Europe, plus que jamais colonie des Etats-Unis. On constatera sur cette question que se maintient la complicité des députés européens et de leurs collègues nationaux. Marine le Pen, pour sa part, n’aurait pas jugé bon d’assister à la séance du Parlement. Pourtant, si le TTIP était ratifié, cela en serait fini des quelques volontés d’indépendance des Européens. Munich avant la Deuxième Guerre mondiale avait montré ce par quoi se paie le renoncement. Mais qui parle de Munich à propos du TTIP et de ses nombreux soutiens en France?

    Jean-Paul Baquiast, 29/05/2015
    www.automates-intelligents.com
    www.admiroutes.asso.fr
    www.europesolidaire.eu/cont.php

    http://www.polemia.com/le-ttip-est-sur-les-rails-grace-aux-eurodeputes/

  • Bagarre entre clandestins, Calais sur le fil du rasoir

    Nouvelles violences entre clandestins à Calais,dans le camp poétiquement nommé New Jungle : 24 blessés, dont 14 ont été hospitalisés, rassurez-vous, « La situation a été maîtrisée à tout moment », a annoncé sans rire la préfecture.

     

    Alors que la police est au bord de l’explosion, que les habitants n’en peuvent plus etne reconnaissent plus leur ville, que les chauffeurs routiers Anglais veulent boycotter le port, c’est aussi au sein même des groupes de clandestins que la violence fait rage. Une situation habituelle, qui ne fait les honneurs de la presse que par soninhabituelle ampleur.

    La bagarre entre plusieurs centaines de clandestins, qui aurait opposé Soudanais et Erythréens, n’est que le dernier épisode d’une longue litanie de violences entre migrants (voir ici et  pour deux exemples récents) et surtout à l’encontre de la population.

     

    Certes, Calais n’est qu’un abcès de fixation, mais il est révélateur du cancer de l’immigration qui ronge la société française. Un cancer qui répand ses métastases un peu partout, avec bien sûr la bénédiction du gouvernement et de l’Europe.

  • Pétition contre le soutien de la Région Haute Normandie et de la métropole Rouen Normandie à la "PMA et GPA pour tous"

    "La Gay Pride du 6 juin 2015 à Rouen a pour mot d’ordre « PMA et GPA pour tous ». Cette manifestation a donc pour objectif d’obtenir la  légalisation en France de la gestation par autrui (GPA), c’est-à-dire le recours à une mère porteuse. La GPA est, selon les mots du Premier ministre Manuel Valls, « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ».

    Pourtant, la Région Haute Normandie, son président Nicolas Mayer-Rossignol, et la Métropole Rouen Normandie font partie des soutiens de cette manifestation.

     Comme citoyen français, électeur et contribuable, je m’oppose fermement à l’utilisation des fonds publics pour la promotion de la gestation par autrui. Qu’elle soit gratuite ou payante, encadrée ou pas, réalisée au profit d’individus ou de couples, la pratique des mères porteuses exploite des femmes et consiste à faire du trafic d’enfants.  Or la femme ne peut être réduite à son utérus et l’enfant ne peut être ni donné ni acheté : il n’appartient à personne, pas même à ses parents. De fait, considérer qu’un être humain est la propriété de quelqu’un, c’est le principe même de l’esclavage !

     La pratique des mères porteuses est illégale en France. Cet interdit essentiel ne saurait être remis en cause et doit, au contraire, être respecté et même renforcé.

    Je demande que la Région Haute Normandie, son président Nicolas Mayer-Rossignol et la Métropole Rouen Normandie :

    • affirment leur refus clair et sans ambigüité de l’utilisation de la femme et du trafic d’enfants par la GPA ;
    • condamnent la revendication de « PMA et GPA pour tous » de la Gay Pride de Rouen et retirent leur soutien ;
    • renoncent à tout financement de cet événement et des associations qui portent de telles revendications.

    Je demande que Monsieur Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du Parti socialiste, s’assure que la Fédération PS de Seine Maritime retire son soutien à la Gay Pride 2015 de Rouen et renonce à tout soutien financier des associations concernées.

    Visuel-petition-rouen

     

  • Au bal des faux-culs, les énarques sont rois

    Hollande s’en est ému et aurait passé un savon à Fleur Pellerin. Bruno Le Maire est monté sur ses grands chevaux en pourfendant les fonctionnaires qui font de la politique. Mais de qui se moque-t-on ? Après l’affaire des notes de taxi d’Agnès Saal à l’INA, l’affaire Saal recasée au ministère de la Culture a agité le Landerneau politique, probablement pour que Marine Le Pen ne puisse s’en saisir la première, sauf que le scandale n’est pas là où on croit.

    Rappelons que Hollande et Le Maire sont passés par l’ENA, et qu’ils connaissent les règles d’affectation de la fonction publique. M. Hollande ayant profité toute sa vie du privilège exorbitant de faire de la politique sans risques, avec la garantie de retrouver son poste de conseiller à la Cour des comptes. Quant au vertueux M. Le Maire, sa démission du ministère des Affaires étrangères ne date que de 2012, et son premier mandat d’élu à 2007, son retrait ostentatoire ayant beaucoup à voir avec les ambitions présidentielles caressées par ce brillant surdoué.

    Mme Saal est énarque, elle n’a jamais eu de mandat d’élu ou fait de politique comme telle. Il est fort normal (le statut de la fonction publique l’y autorise) qu’un haut fonctionnaire en position détachée ou en disponibilité puisse revenir à son ministère d’origine une fois terminé son mandat dans un établissement public tel que l’INA. Si Mme Saal n’avait pas été reclassée à la Culture, elle serait restée chez elle, payée à ne rien faire !

    Ce que Hollande reproche à Pellerin, dans l’attribution à Agnès Saal d’un poste de chargé de mission à la Culture, c’est la maladresse du procédé. Il aurait fallu un placard à la dame, sans publication au JO, comme cela se fait quand l’impétrant doit se faire oublier pour quelque temps. Dans l’administration, on case et on paye des émoluments quoi qu’il advienne, c’est le statut qui veut ça. Là est le premier scandale.

    Qu’Agnès Saal eût été outrageusement politisée, jouant cul et chemise avec les huiles du Parti socialiste et en se livrant à des ripailles de prébendes, de réseautage et de renvoi d’ascenseur pendant vingt ans, soit. Sauf que cela est l’ordinaire des hauts fonctionnaires qui gravitent autour du pouvoir, entre les postes des cabinets ministériels, ceux à la nomination du gouvernement et même les emplois de ministères, et là est le deuxième scandale.

    Le troisième motif d’énervement tient au fait que nos hauts fonctionnaires bénéficient d’une impunité à toute épreuve. Jamais de sanctions, même pour faute grave ou de concussion ou de prévarication. Les notes de taxi de Mme Saal ou les « ménages » d’Aquilino Morelle pour une firme pharmaceutique, c’est du pipi de chat, c’est le 0,1 % d’une administration incapable de faire régner un semblant d’État de droit et de punir ses fonctionnaires indélicats.

    Dans les quatre « grandes » écoles de la fonction publique (ENA, X, ENM, ENS), l’allégeance politico-syndicale prime désormais sur la compétence, la conformité sur l’originalité, la souplesse de caractère sur la rigueur et la droiture. Nous avons une haute fonction publique très corrompue : moralement, financièrement, politiquement.

    Michel Debré, qui a créé l’ENA en 1945, et de Gaulle, qui a fait des énarques les grands commis de son État, ont été trahis. Il faut lire le chapitre au vitriol de Zemmour sur Louis Schweitzer, énarque et ancien patron de Renault puis de la Halde, dans Le Suicide francais.

    Stephan A. Brunel

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFFEFllFEAJkxDFSs.shtml

  • Que vaut une liberté d'expression qui ne sert pas le bien commun ?

    Aymeric Pourbaix est interrogé dans Valeurs Actuelles. Extrait :

    "La liberté d'expression est un bien, mais elle ne peut pas être un absolu. Après les attentats de janvier, on a eu l'impression qu’elle était érigée en rempart contre le terrorisme. Mais en réalité, il s'agissait d'une ligne Maginot bien fragile… Rien ne peut justifier ce qui s’est passé, mais que vaut une liberté d'expression qui ne sert pas le bien commun, demandait déjà le pape Léon XIII ? Une liberté qui se réduirait à la critique de toute autorité, des institutions, des religions en général et de l’Église en particulier ? Les mots peuvent, comme les actes, véhiculer de la violence, et c’est justement là que réside la responsabilité du journaliste. À l’inverse, la liberté d'expression exercée vers le bien et le vrai est capable d’élever le monde. Le pape François a d’ailleurs rappelé après ce drame que « la liberté d’expression devait être prudente et éduquée ».

    Avez-vous l’impression que la liberté d’expression soit en danger ? Qu’est-ce qui la menace ?

    Ce qui la menace peut-être le plus aujourd'hui est justement qu'elle soit vidée de son sens, et entendue comme la liberté de dire tout et n'importe quoi. Tout ne se vaut pas. Simone Weil, dans l'Enracinement, expliquait déjà que « quand les possibilités de choix sont larges au point de nuire à l'utilité commune, les hommes n’ont pas la jouissance de la liberté ». Il s'agit donc à travers la liberté d'expression, de réaffirmer ce qui fait le socle de notre civilisation et de notre culture.

    Qu’est-ce qu’un journaliste chrétien ? Est-il "neutre" ? N’est-il pas influencé par ses convictions ? Comment concilier déontologie journalistique et croyances ?

    Un journaliste chrétien est tout sauf neutre, si la neutralité existe. Sa déontologie est en tout point conforme à celle des autres journalistes, sa pratique professionnelle se doit d'être irréprochable, mais il y a effectivement une différence, qui le fait serviteur de ce qui le dépasse. Cela a plusieurs conséquences, comme celle de savoir voir ce qu'il y a de beau, ce qui construit, sans naïveté, mais sans catastrophisme non plus. Il sait aussi se situer parfois à contre-courant, quand la dignité de l'homme est en danger : je pense aux débats sur l’euthanasie, le mariage homosexuel, la GPA, le travail du dimanche...

    C'est finalement ce service de la vérité qui constitue la grandeur de sa mission. Comme les autres journalistes finalement, sauf que pour lui la vérité est une personne, le Christ, pour lequel certains en Orient acceptent de mourir. Ce n'est donc pas uniquement un concept, une idée abstraite..."

    Michel Janva

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