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lobby - Page 1620

  • Un Collectif lyonnais contre la GPA descend dans la rue le 8 juin prochain

    A quelques jours d’une décision décisive de la Cour de cassation, un collectif lyonnais, dont La Manif pour tous 69, appelle tous les citoyens à manifester pour dire NON à la gestation pour autrui.

    En effet, le 19 juin prochain, la Cour de cassation examine à nouveau le cas des gestations pour autrui pratiquées à l’étranger au mépris de la loi française. Ce sont les premières décisions attendues depuis la condamnation de la France par la cour européenne des droits de l’homme le 26 juin dernier, décisives quant à l’avenir de l’interdiction de la GPA en France.

    La manifestation aura lieu lundi 8 juin à 19 heures devant les 24 colonnes du Palais de Justice, Quai Romain Rolland à Lyon 5ème. Lyon dit NON au nouvel esclavage de la gestation pour autrui ! NON aux femmes esclaves ! NON au marché des enfants commandés, fabriqués, facturés, livrés, payés pour satisfaire le désir d'autrui et enrichir des médecins complices !

    Michel Janva

  • Manuel Valls a été franc-maçon de 1989 à 2005

    Le Premier ministre, Manuel Valls, a été franc-maçon entre 1989 et 2005, rapporte l'Express.
    C'est un épisode peu évoqué de la biographie de Manuel Valls que révèle mercredi l'hebdomadaire L'Express. Le Premier ministre a, en effet, été franc-maçon de 1989 à 2005. Manuel Valls a été initié, grâce au rocardien Jean-Pierre Antebi, à l’époque Grand Secrétaire aux Affaires extérieures au Conseil de l’ordre du Grand orient de France (GODF). Les deux hommes ont été présentés par Yves Colmou, ancien chef de cabinet de Michel Rocard à Matignon. Manuel Valls a été conseiller dans le cabinet de Michel Rocard entre 1988 et 1991.
    La loge frondeuse de Manuel Valls
    Assez étonnamment, le futur Premier ministre, a choisi de "recevoir la lumière"dans la loge Ni maître ni dieux qualifiée de "frondeuse" par le journaliste del'Express. "L'homme sans maîtres ni dieux, disponible pour toutes les remises en cause, doit mettre ses énergies au service de la construction des utopies qui assureront le progrès social de l'Humanité", peut-on lire dans la charte de la loge. L'entrée de Manuel Valls a, en tout cas, fait "mourir de rire" son ami et ancien Grand Maître du Grand Orient de France, Alain Bauer, avant de finir "par déceler dans cet engagement inattendu son gout de l'indépendance".
    Manuel Valls reste dans la loge Ni maîtres ni dieux jusqu'en 1995 avant de changer car les jours des réunions n'étaient plus compatibles avec ses nouvelles responsabilités au siège du PS. Grâce à Alain Bauer, il est alors transféré dans la loge l'Infini maçonnique, fondée l'année prècédente par son ami. Manuel Valls finira par quitter la loge par manque de temps. S'il démissionne officielllement en 2005, cela faisait plusieurs années qu'il n'était plus autant assidu aux réunions.

  • Victoire du Front national au Pontet (Vaucluse)

    Joris Hébrard, après avoir été élu conseiller départemental dès le premier tour en mars dernier, vient d’emporter les élections municipales dès le premier tour avec 59,43% des suffrages exprimés.

    Un joli mois de mai qui devait normalement bien se terminer pour les « happy few » de l’entre-soi républicain : entre panthéonisation et apothéose. La République pour Tous et à tous les étages, en quelque sorte : matin, midi et soir, en cachets, sous perfusion et même en suppositoire. Des mots.

    La panthéonisation : je veux, bien entendu, parler de l’élection de M. Cambadélis comme premier secrétaire du Parti socialiste. Un parti qui ressemble effectivement au Panthéon : une ancienne église, glaciale, dont les armatures métalliques sont rongées par le temps et la rouille. Une église sans âme dont le tabernacle a été vidé depuis longtemps. Une Petite Église, fréquentée par seulement quelques affidés qui y croient encore mais qui conserve un clergé sophistiqué et nombreux, attaché à ses rites antiques et vains, à ses prébendes aussi.

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  • Vers la fin du minimum d’achat pour régler par CB

    C’est en tout cas le projet de Michel Sapin, le ministre des Finances, qui a dévoilé, dans les colonnes du « Parisien », une série de mesures pour prétendument « faciliter la vie quotidienne des clients des banques françaises ».

    Souvent, dans les commerces, les vendeurs fixent une limite minimum pour pouvoir régler par carte bancaire.

    Le ministre des Finances veut mettre un terme définitif à cette liberté des commerçants.

    « Je souhaite qu’il n’y ait plus d’obstacles au paiement par carte bancaire », explique Michel Sapin.
    Il va parallèlement demander aux banques de revoir les tarifs applicables aux utilisateurs des terminaux de paiement, pour calmer les commerçants. Plus précisément, il s’agira de supprimer la partie fixe des frais (appelés commission interbancaire de paiement) qui pénalise davantage les petits achats. Si les banques ne jouent pas le jeu, Michel Sapin promet de prendre la mesure par la voie légale.

    Quoiqu’il en soit, le Système a toujours le même objectif : éliminer l’argent liquide du circuit…
    L’argent liquide a en effet le tort de ne pas laisser de traces, ni du côté de l’acheteur (on ne sait pas ce que les gens font), ni du côté du vendeur (il peut s’arranger pour qu’une part de ses rentrées échappe aux griffes du Trésor Public).

    Il faut défendre l’argent liquide, n’en déplaise à l’Etat qui veut nous fliquer et aux banques qui ne peuvent se sucrer sur sa circulation : préférez régler en liquide, c’est parfois plus contraignant mais c’est le prix de la liberté !

    Source T. de Chassey

  • Les écotartuffes de Nouvelle Écologie par Guillaume LE CARBONEL

    Le 10 décembre dernier avait lieu la conférence de lancement du collectif Nouvelle Écologie par le Front national. Troisième du genre (1), celui-ci est entièrement dédié, comme son nom l’indique, à l’écologie et à la fameuse « transition énergétique ». C’est Philippe Murer, proche de l’économiste Jacques Sapir et membre du groupe d’économistes franco-allemands signataires de l’appel de Düsseldorf, qui est chargé d’animer cette nouvelle organisation, en partenariat avec Éric Richermoz, jeune figure montante du F.N., étudiant en master de finance dans une école de commerce de Lille.

     

    Rappelons que Philippe Murer a rejoint officiellement le R.B.M. en mai 2014 en qualité de conseiller économique, notamment disait-il, « parce que la crise économique s’approfondit sans cesse (2) ». Rappelons également les termes du communiqué de presse du F.N. publié à cette occasion : « Ancien sympathisant du Parti socialiste, Philippe Murer relève l’incapacité des formations politiques traditionnelles, P.S. et U.M.P., à concevoir et proposer des solutions pour relancer la croissance, redresser les comptes du pays, faire baisser un chômage massif qui devient un cancer pour notre société (3). » Et plus loin : « En tant que conseiller économique de Marine Le Pen, il sera chargé de travailler sur le projet économique duFront national ainsi que sur les problématiques liées à l’écologie et au développement durable. À la demande de Marine Le Pen, ses premiers travaux seront d’ailleurs orientés vers les moyens de relancer la croissance en France, tout en réalisant la transition énergétique nécessaire au pays ».

     

    Rappelons également ce qu’écrivait Philippe Murer en 2013 sur le site d’information Atlantico : « Il faudrait pourtant un taux de croissance de plus de 1,5 % pour que le chômage n’augmente plus. […] Une croissance de 2,5 % sur un an permettrait en revanche de donner du travail à 300 000 chômeurs. Un taux de croissance inaccessible avec la politique économique en place en France et en Europe malheureusement (4). »

     

    Ainsi donc, avons-nous à la tête d’un organisme « dédié à l’écologie », un conseiller économique dont la tâche première est ouvertement de relancer la croissance. Il faut bien admettre que ce n’est guère banal.

     

    La contestation de la croissance économique est un fondement de l’écologie politique. Sans doute n’a-t-on pas compris au Front national que l’écologie est incompatible avec le système productiviste et l’accumulation illimitée. Sans doute ses dirigeants n’ont-ils pas compris non plus qu’une croissance infinie est incompatible avec un monde fini. Sans doute ne savent-ils pas qu’aujourd’hui 86 % de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler. Sans doute ne savent-ils pas que la déforestation en Amazonie s’est accrue de 30 % en 2013, que la terre a perdue la moitié de ses populations d’espèces sauvages en 40 ans, que l’empreinte écologique mondiale excède de 50 % la biocapacité de la planète, que l’année 2014 est jusqu’à présent la plus chaude jamais enregistrée et que les îles de déchets plastiques tuent 1,5 millions d’animaux par an. Bienvenu dans le monde merveilleux du capitalisme mortifère. Nous leur conseillons dans ce cas les excellentes lectures de Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, Serge Latouche, Cornélius Castoriadis, Ivan Illitch et autre André Gorz.

     

    Dans le texte fondateur de Nouvelle Écologie, il est très souvent fait référence à la fameuse « transition énergétique », marotte de Philippe Murer : « Avec une monnaie nationale, une banque centrale au service du pays et pas uniquement des banques privées, nous aurons des possibilités de financement à long terme et à taux bas d’un grand programme de transition énergétique. […] La mainmise de la finance sur l’économie rend aussi impossible le financement sur le long terme et donc la faisabilité de grands projets utiles comme la transition énergétique (5). » Serge Latouche a montré depuis longtemps toute la fumisterie de ce capitalisme vert qu’est aussi le « développement durable », oxymores qui n’ont pour fonction que de maintenir les profits et d’éviter le changement des habitudes en modifiant à peine le cap (Hervé Kempf). « Ce n’est pas l’environnement qu’il s’agit de préserver pour les décideurs – certains entrepreneurs écologistes parlent même de “ capital soutenable ”, le comble de l’oxymore – mais avant tout le développement ! Là réside le piège. Le problème avec le développement soutenable n’est pas tant avec le mot soutenable qui est plutôt une belle expression qu’avec le concept de développement qui est carrément un mot toxique. […] La signification historique et pratique du développement, lié au programme de la modernité, est fondamentalement contraire à la durabilité ainsi conçue (6). »

     

    Comme l’écrit Alain Gras, « la transition énergétique est en réalité une transition à l’électricité (7) » qui ne remet nullement en cause les éléments structurants du développement. Pas plus qu’elle ne remet en cause le système technicien et l’idée d’envisager les technologies les plus récentes, coûteuses en énergies, pour aider à gérer les multiples problèmes générés par notre civilisation. C’est s’attaquer à la forme sans s’attaquer au fond. C’est changer de carburant sans abandonner la machine. La transition énergétique ne s’attaque pas au productivisme ni à la société de consommation. Elle ne s’attaque pas à cette accumulation illimitée du capital qui nous tue. D’ailleurs, Philippe Murer ne s’y trompe pas : « Le cœur du débat est bien le tarif de rachat de l’électricité solaire et l’organisation du marché (8) » écrit-il, avant d’ajouter que l’enjeu concerne « la possibilité réelle de créer des centaines de milliers d’emplois pour produire de l’énergie sur notre sol au lieu d’acheter et de régler une facture de 65 milliards d’euros de pétrole, de gaz et de charbon à l’étranger chaque année (9) ». Produisons, consommons, mais surtout produisons et consommons patriote !

     

    Nul besoin de sortir de la logique de la société de croissance et du toujours plus. Nul remise en question de l’homme transformé en consommateur illimité. Le libéralisme comme phénomène anthropologique connaît pas ! L’anthropocène, c’est-à-dire l’influence des activités anthropiques sur le système terrestre, encore moins ! « Revenu, achat de prestige et surtravail forment un cercle vicieux et affolé, la ronde infernale de la consommation, fondée sur l’exaltation de besoins dits “ psychologiques ”, qui se différencient des besoins “ physiologiques ” en ce qu’ils se fondent apparemment sur le “ revenu discrétionnaire ” et la liberté de choix, et deviennent ainsi manipulables à merci » avertissait pourtant Jean Beaudrillard dans son essai majeur, avant d’ajouter « la comptabilisation de la croissance [est le] plus extraordinaire bluff collectif des sociétés modernes. Une opération de “ magie blanche ” sur les chiffres, qui cache en réalité une magie noire d’envoûtement collectif ».

     

    Dans cette optique, il est illusoire de vouloir « lutter contre l’obsolescence programmée », « garantir au peuple une meilleure diversité alimentaire » et « repenser l’intégration de l’architecture comme de l’urbanisme dans l’environnement naturel » comme le proclame le collectif dirigé par Murer. Il n’existe pas de « nouvelle économie ». Le développement n’est pas corrigible quoi qu’en pensent Nouvelle Écologie et ses économistes/financiers. La société de croissance est un système intrinsèquement fondé sur la démesure qui ne connaît plus aucune limite dans aucun domaine. La métaphysique du progrès, dont l’idée maîtresse était que le développement devait apporter le bonheur à l’humanité, a failli, ce que ne semble décidément pas avoir compris le collectif mal nommé. « Le taux de croissance de la frustration excède largement celui de la production » synthétisait Ivan Illitch.

     

    À l’heure où les multiples réunions du G20 affichent leur volonté d’obtenir une croissance forte, durable équilibrée et proposent des plan d’action qui passent par toujours plus de nouvelles réformes structurelles,Nouvelle Écologie estime qu’une « politique écologique est le pendant d’une politique économique structurée autour de la protection et le développement des richesses nationales ». Formule aussi creuse et vide de sens que lorsque Laurent Ozon veut croire que « la décroissance ne sera pas une anti-croissance (10) ».

     

    Nouvelle Écologie se présente ainsi comme ce qu’elle est fondamentalement : une énième étape dans la stratégie de crédibilisation mise en place par la présidente du F.N. en vue de l’élection présidentielle de 2017. Rien qui ne remette en cause le système. Un vulgaire attrape mouches.

     

    D’ailleurs, le programme politique du Front national annonce la couleur sans ambages : « L’écologie ne doit en aucun cas être synonyme de décroissance. Il convient au contraire de ne jamais négliger les implications des mesures écologiques sur la croissance économique, en visant systématiquement les décisions écologiques les plus favorables au développement de l’économie nationale. À cet égard, toute création d’impôt au nom de l’écologie doit être refusée (11). »

     

    À l’inverse, nous pensons que l’écologie radicale et le mouvement de la décroissance s’intègrent parfaitement aux enjeux identitaires. Par son soucis de relocaliser, de redistribuer et de retrouver le sens des limites, l’écologie politique est d’essence profondément ethno-culturelle. Notre société postmoderne est minée de l’intérieur par une économie de croissance qui ne tourne plus que sur elle même. Il y a longtemps déjà que la valeur d’usage a laissé place à la valeur d’échange, que le système génère l’accumulation de marchandises non utiles et seulement destinées à être vendues. Des paramètres que Nouvelle Écologie ne semble pas avoir intégré. Elle n’est somme toute, que le reflet d’un capitalisme qui s’accommode des contraintes écologiques alors que nous croyons au contraire, que l’écologie radicale est inséparable de la lutte anticapitaliste.

     

    « La transition énergétique rendra l’industrie française plus efficace par une réduction de la consommation d’énergie de 18 % à l’horizon de 2020 et de 42 % à l’horizon 2050 (avec des objectifs variables suivant les filières). Cela protégera notre industrie de l’augmentation des coûts de l’énergie et la rendra donc plus compétitive », dixit Europe – Écologie – Les Verts (12). Nouvelle Écologie dit-elle autre chose ?

     

    Quant Éric Richermoz annonce « la fin du monopole insolent d’E.E.L.V. et de la gauche sur l’écologie », nous voulons bien le croire ! Ces deux organisations montrent à elles seules que la lutte droite/gauche est une mise en scène et que l’alternance est une légende électorale.

     

    Un panneau dans lequel nous ne tomberons pas.

     

    Guillaume Le Carbonel

     

    Notes

     

    1 : Après le collectif Marianne dédié au monde universitaire et le collectif Racines destiné aux entrepreneurs.

     

    2 : dans Le Figaro, le 22 mai 2014.

     

    3 : cf. le communiqué du F.N. en date du 22 mai 2014, www.frontnational.com

     

    4 : cf. www.atlantico.fr, le 4 octobre 2013.

     

    5 : cf. www.collectifnouvelleécologie.fr

     

    6 : cf. la revue Silence, n° 280, février 2002.

     

    7 : cf. La Décroissance, n°113, octobre 2014.

     

    8 : cf.  La transition énergétique, Fayard, 2014.

     

    9 : cf. l’entretien sur Atlantico.fr, le 4 mai 2014.

     

    10 : cf. l’entretien sur le site www.lerougeetlenoir.org, le 5 décembre 2013.

     

    11 : cf. le programme politique du F.N., Avenir de la Nation, « Écologie ».

     

    12: cf.  le livret La transition énergétique.

     

    • D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 1er avril 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Interdit de séjour à Moscou, Bernard-Henri Lévy pense que “Poutine, c’est la honte de la Russie”

    Bernard-Henri Lévy a réagi à son interdiction d’entrer sur le territoire russe. Le Kremlin a diffusé vendredi une liste de personnalités européennes interdites de séjour en Russie en réponse à des mesures similaires de l’UE.

    L’imposteur BHL a fait cette déclaration :

    Cette liste ce sont des amis de la Russie.
    Le peuple russe mérite mieux que cet ancien KGBiste responsable de terribles crimes de guerre. Poutine, c’est la honte de la Russie.

    Bernard-Henri Lévy ne serait-il pas, de son côté, la honte de l’Europe ?

    http://fr.novopress.info/

  • Traité transatlantique : les eurodéputés s’allient pour soutenir les intérêts du business

    Ce jeudi 28 mai, la Commission Commerce international du Parlement européen (INTA) a adopté un texte désastreux pour les peuples et l’environnement. 

    Elle s’est prononcée sur le projet de résolution du député B. Lange concernant l’accord transatlantique UE-Etats-Unis (TAFTA). Au terme de débats complexes, les élus du groupe social-démocrate ont pour l’essentiel choisi de se ranger aux côtés des groupes conservateurs pour défendre un texte fort éloigné des attentes des citoyens. 

    C’est l’arbitrage d’investissement qui a surplombé les débats. Quatre versions possibles du passage sur l’arbitrage d’investissement étaient proposées au vote, dont deux, soumises respectivement par le président Lange lui-même et par les groupes conservateurs, soutenaient une réforme vague et insuffisante, sans remettre en cause le mécanisme ISDS. 

    Et c’est cette formulation qui a remporté la majorité, avec le soutien de nombreuses voix social-démocrates, en contradiction complète avec les précédentes prises de position du groupe S&D. Au cours des derniers jours, la position des sociaux-démocrates sur l’ISDS a été affaiblie de manière répétée, jusqu’à ne plus exprimer le moindre rejet des privilèges accordés aux investisseurs. 

    Les membres d’INTA, y compris presque tous les sociaux-démocrates, ont donc préféré l’adoption d’un texte désastreux qui ne tient presqu’aucun compte des demandes de l’opinion publique. Le texte voté marque de plus le choix social-démocrate de s’allier avec l’actuelle Commission européenne plutôt qu’emboîter le pas aux citoyens et défendre l’intérêt général contre les privilèges des investisseurs. 

    Sur d’autres sujets, des amendements très contestables ont été votés conjointement par les sociaux démocrates et la droite sur les services, l’énergie ou encore la propriété intellectuelle, entre autres. 

    La « grande coalition » entre la majorité des sociaux-démocrates et les conservateurs appelle ainsi à la totale libéralisation du commerce des énergies fossiles entre l’UE et les Etats-Unis et privilégie le mode de négociation le plus risqué sur les services. 

    C’est une déception majeure pour tous les observateurs de la société civile. Ce vote a d’ailleurs été salué comme une avancée par Business Europe, le lobby des plus grandes multinationales européennes. 

    Le vote de la résolution Lange en plénière aura lieu le 10 juin. D’ici là les groupes politiques pourront reformuler des amendements. 

    Mais à moins d’être profondément remanié, le texte proposé à la plénière par le comité INTA devra selon nous être totalement rejeté, sans quoi le Parlement européen aura trahi la confiance des centaines de millions de citoyens qui l’ont élu. 

    D’ici au 10 juin, mobilisons nous ! 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Islam : Valls le laïcard inaugure écoles musulmanes et mosquées

     

    Alors qu’il se prétend grand défenseur de la laïcité, Manuel Valls inaugure régulièrement des mosquées et des écoles islamiques, comme celle de Marseille avant-hier. Rappelons que les ambassadeurs du Qatar et du Koweit étaient présents, ce qui donne une idée de la teneur très respectueuse de nos coutumes des enseignements dispensés dans cette établissement dirigé par l’UOIF. Cet organisme est de notoriété publique la branche française du mouvement totalitaire des Frères Musulmans, dont les conférenciers vedettes prônent l’extermination des juifs et des homosexuels ainsi que la conquête de l’Europe. Mieux, Valls prône un financement public des lieux de culte musulmans et de la formation des imams. Cherchez l’erreur… 

    http://fr.novopress.info/

  • Il est important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement

    Comme Le Salon Beige l'a indiqué, le député Jacques Bompard a déposé une proposition de loi mettant en avant des alternatives à l’avortement. Il explique à Présent :

    "[...] Cette proposition de loi est cohérente avec celles que j’ai faites précédemment. Avec le mariage gay, les tentatives de légalisation de l’euthanasie, les attaques répétées contre la famille, il est clair que tous les fondamentaux de notre civilisation sont attaqués. Il nous a donc paru important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement. Or aujourd’hui, l’avortement est présenté comme la seule solution possible face à des grossesses considérées comme gênantes.

    Vos détracteurs insinuent qu’en proposant de faire entendre le cœur de l’enfant à la mère, avant qu’elle ne prenne la décision d’avorter, est une façon de culpabiliser les femmes…

    Au contraire ! Cette loi n’est pas faite pour les culpabiliser mais pour les responsabiliser. Le système répète que l’avortement est un acte normal, bénin. Bientôt il le conseillera et il finira peut-être un jour par devenir obligatoire. Il est essentiel que les femmes se rendent compte de ce qu’elles vont faire si elles avortent : supprimer une vie.

    [...] Le problème est que ceux qui sont d’accord avec moi n’osent pas le dire, tellement la pression est grande. Même Madame Veil, en son temps, avait dit qu’elle regrettait d’avoir fait voter la loi… Mais les médias ne se sont pas empressés de reprendre ses paroles. Ce qui était alors une exception est devenu la règle. Je dirais même plus qu’il s’agit d’une mode et que ceux qui n’en ont pas fait l’expérience sont regardés de travers.

    Justement, vu le climat actuel, proposer une telle loi n’est-ce pas, quelque part, comme donner un coup d’épée dans l’eau ?

    Je crois que cela établit clairement que nous ne sommes plus en démocratie. On a jeté l’anathème sur cette proposition, mais finalement tout s’est fait assez discrètement. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos adversaires se sentent sur un terrain glissant et n’ont pas le courage de nous affronter. Le prêt-à-penser interdit le débat.

    Pourquoi la proposer alors, si elle ne doit pas être votée ?

    Oui il est évident qu’elle ne sera pas votée, du moins avant longtemps. Mais cette proposition de loi, comme toutes celles que j’ai pu présenter, fait partie d’un tout. Chacune d’entre elles est une pierre destinée à bâtir une France du bon sens. [...]

    Quelle est la prochaine étape pour votre loi ?

    La première étape tout d’abord est de la faire connaître. Car un travail qui n’est pas connu est comme un travail qui n’est pas fait. La première arme du prêt-à-penser est le silence. Car le débat enrichit mais le silence tue."

    Michel Janva