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  • Heil Femen !

    À l’heure où Marine Le Pen commença son discours place de l’Opéra, nous avons vu arriver sur le balcon du Grand Hôtel trois Femen perruquées...

    Les journalistes font parfois preuve de complaisance en matière d’information. En ce 1er mai, ils ont battu des records ! Le Front national organisait son traditionnel défilé en hommage à Jeanne d’Arc, clôturé par le discours de sa présidente. Cette année, malgré la pluie et les températures polaires, les Femen sont venues y faire leur show, sûres d’y trouver un public et des médias avides de sensation.

    On remarquera que les manifestations de ces drôles de dames culottées ne sont jamais choisies au hasard et on attend encore que ces hystériques du monokini viennent s’inviter à la Fête de l’Huma, au congrès du Parti socialiste, ou perturber le prêche d’un imam à l’heure de la grande prière. On a le féminisme « sélectif » chez les Femen.

    Ainsi, à l’heure où Marine Le Pen commença son discours place de l’Opéra, nous avons donc vu arriver sur le balcon du Grand Hôtel trois Femen perruquées, à défaut d’être courageuses et téméraires, s’installer tranquillement comme au spectacle. Elles ont alors déployé deux banderoles rouges portant l’inscription poétique : « Heil Le Pen », la même que celle qu’elles avaient peinturlurée entre leurs deux mamelons.

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  • Grand Satan, petits Satans, diabiolisation, dédiabolisation…

    La liberté d’expression oui, mais elle ne doit pas servir à propager la haine et stigmatiser une partie de la population. C’est au nom de cette conviction que six auteurs de l’association mondiale d’écrivains PEN basée aux Etats-Unis, -Peter Carey, Michael Ondaatje, Francine Prose, Teju Cole, Rachel Kushner et Taiye Selasi-, ont annoncé qu’ils ne participeront pas au gala annuel du PEN American Center, qui doit se tenir le 5 mai. C’est en effet au cours de celui-ci que doit être attribué à Charlie hebdo un prix pour «le courage et la liberté d’expression». Un refus de récompenser ce journal libéral-libertaire qui a scandalisé l’écrivain indien Salman Rushdie. Ce dernier, qui vit toujours dans la clandestinité depuis 27 ans du fait de la fatwa le condamnant à mort après la publication des Versets sataniques, a traité de fiottes (pussies) ses collègues écrivains refusant de communier dans la célébration de Charlie. Peter Carey, deux fois lauréat du Booker Prize, a affirmé qu’il n’appartenait pas au PEN de «s’immiscer» dans les attentats de Paris. «Tout cela a été aggravé par l’apparent aveuglement du PEN vis-à-vis de l’arrogance culturelle de la France, qui ne respecte pas son devoir moral à l’égard d’une grande partie de sa population» -comprendre les musulmans Français, ou vivant en France- a déclaré M. Carey. Francine Prose a précisé de son côté que son soutien inconditionnel à la liberté d’expression n’empêche pas qu’elle considère la remise d’un prix comme «une marque d’admiration et de respect». Or elle est en est dépourvue à l’égard de Charlie Hebdo du fait de son islamophobie: «Je ne peux pas m’imaginer être dans le public au moment de la standing ovation en l’honneur de Charlie Hebdo». Comme il aurait été plus simple si Charlie s’était contenté de de souiller les symboles et d’insulter grassement la foi des catholiques français…

    Si la tuerie qui a décimé Charlie hebdo n’a pas dédiabolisé entièrement ce journal à l’étranger, les Français eux aussi, dans leur globalité, sont regardés de travers et considérés comme autant de petits satans à rééduquer par «nos» « élites » du microcosme politico-médiatique. Nos compatriotes seraient ainsi des racistes, invétérés, un ramassis d’êtres frustes, intolérants, pétris de mauvaises pulsions et de clichés nauséabonds sur l’autre, l’étranger… C’est que l’on peut en tout cas se demander à la lecture de l’article du politologue de gauche Thomas Guénolé, publié dans l’Obs le 16 avril , commentant les résultats «terrifiants»,  « qui donnent la nausée », de la «grande enquête sur la tolérance en France pour l’année 2014 » réalisé par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et rendu public le 9 avril.

    « Oui, les Français sont lourdement racistes. Ce n’est pas une opinion : c’est un constat scientifique » déduit M. Guénolé de la lecture de ladite enquête. «Pour 1 Français sur 10, traiter quelqu’un de sale Noir ne doit pas être condamnable en justice. Pour 6 Français sur 10, les juifs ont un rapport particulier à l’argent. Pour 4 Français sur 10, les juifs ont trop de pouvoir en France.Pour 6 Français sur 10, on a plus de chances d’accéder aux aides quand on n’est pas Français. Pour 4 Français sur 10, les Arabes constituent en France un groupe à part. Pour 8 Français sur 10, non seulement les Roms exploitent très souvent leurs enfants, mais ils vivent essentiellement de vols et de trafics. Le reste est à l’avenant »

    Alors que faire? «En premier lieu, il est urgent que les médias mettent devant leurs responsabilités les éditorialistes qui propagent des idées racistes (…) Or, dans les cas malheureusement récurrents d’éditorialistes tenant des propos incontestablement racistes, on assiste depuis une dizaine d’années à un assoupissement généralisé de leurs confrères, leur capacité d’indignation et de contre-argumentation vigoureuse s’émoussant de plus en plus sous l’accusation d’être politiquement correct». «Pour mémoire, ce ne sont pas les contradicteurs d’Eric Zemmour qui sont politiquement corrects: c’est juste Eric Zemmour qui est raciste ».

    Il faut aussi «Boycotter les auteurs de propos racistes» et «mettre à la télévision davantage de présentateurs qui ne soient pas des hommes blancs (…) ». «Enfin, il est indispensable et urgent d’ouvrir un vrai débat national sur le racisme en France. Il ne s’agit plus d’ânonner paresseusement, mécaniquement, que le-racisme-c’est-mal. Il faut qu’on en parle vraiment : en organisant des débats contradictoires, en donnant la parole à des témoignages de victimes du racisme ordinaire, en multipliant les reportages, en diffusant des documentaires sur ce problème ». Bref, il faut que « les grands médias assument un rôle de pédagogie antiraciste » insiste Thomas Guénolé.

    Et nous qui pensions que la doxa multiculturaliste, l’apologie de la société ouverte, métissée, mondialisée était ultra-dominante dans les médias, les éditoriaux, les analyses politiques et sociétales, mais aussi dans les émissions de fictions et de divertissements… Et bien non, ce n’est jamais assez. A défaut de pouvoir changer la réalité, la seule réponse des apôtres du vivre-ensemble consisterait donc à redoubler de propagande («pédagogie») antiraciste pour convaincre de l’efficacité de leur modèle cosmopolite et des joies de l’immigration planétaire…

    Pédagogues antiracistes qui se trouvent fort dépourvus quand il sont confrontés à des «jeunes issus de l’immigration» qui votent FN. Le phénomène a toujours existé depuis l’émergence électoral du Front, il reste certes assez (très) marginal si l’on en croit les instituts de sondage, mais il trouble le confort intellectuel manichéen de nombreux observateurs. Le 20 avril Canal+ diffusait ainsi le documentaire de Paul Moreira, «Danse avec le FN», consacré aux nouveaux électeurs du Front National. Au nombre de ceux-ci, M. Moreira a donné la parole au rappeur Edel Hardiess et à quelques uns de ses amis, maghrébins ou africains, qui entendent par leur vote laisser une chance à Marine et au FN d’accéder au pouvoir.

    Ils expliquent leur souhait par leur rejet de l’UMPS, par une volonté révolutionnaire d’en finir avec le Système, et félicite le  FN pour son refus du communautarisme symbolisé dit ce rappeur, par la non présence de Marine au dîner du Crif ou en Israël. Chacun voit midi à sa porte, ce n’est pas là certainement la préoccupation majeure des électeurs marinistes, mais espérons qu’un Christian Estrosi n’y verra pas la preuve de l’existence d’une «cinquième colonne islamo-fasciste» en lutte contre « la civilisation judéo-chrétienne » !

    Plus sérieusement, un des modèles de MM. Estrosi et Sarkozy, à savoir Bernard-Henry Lévy, (re)donnait la semaine dernière ses éternels consignes contre l’opposition nationale. S’étant fait piquer un nauséabond jeu de mots par un des contributeurs de son blogue  La règle du jeu, commentant la présence de la présidente du FN la semaine dernière à la soirée de Time magazine – «Marine Le Pen invente le petit four crématoire » – BHL est resté dans la lourde métaphore culinaire. «…Face à ces odeurs épaisses qui remontent des cuisines d’un parti qui n’a, sur le fond, guère changé » écrit-il, « un impératif, et un seul, pour les républicains de droite et de gauche : éviter de tomber dans le piège d’une dédiabolisation qui n’est, pour l’heure -, que manœuvre – et en finir, s’il se peut, avec un envoûtement morbide qui laisse le FN, depuis trop longtemps, dicter à la vie politique française son agenda et sa cadence».

    Pour l’heure, l’escroc intellectuel BHL estime donc que le moment de la dédiabolisation n’est pas arrivé. Il faudrait qu’il dise clairement aux Français ce qu’il attend du FN pour que nous puissions un jour recevoir sa bénédiction… De diabolisation-dédiabolisation il était aussi longuement question dans un récent article de Jérémy Collado sur slate.fr faisant le point sur la question en donnant la parole à des spécialistes.

    « Ce qui crée la dynamique électorale du Front, c’est la dédiabolisation assortie paradoxalement d’une très forte image antisystème héritée de son passé, décryptait en avril 2015 Bruno Mégret,  dans une interview au Point.» «Pour Alexandre Dezé, auteur du livre Le Front National: à la conquête du pouvoir?, un parti qui, comme le FN, défend la préférence nationale, soit un principe anticonstitutionnel (…) ou comprend des cadres qui rivalise de déclarations illicites comme celles d’Aymeric Chauprade, ne saurait être considéré comme un parti normal –à condition d’entendre par cette expression un parti ajusté aux normes de notre système politique démocratique (…). «La dédiabolisation du FN ne sera jamais achevée pour la simple raison que si le FN devait se dédiaboliser, il perdrait ce qui constitue l’essentiel de son capital politique sur le marché électoral: sa radicalité. Le FN reste, de ce point de vue, toujours pris dans les mêmes problématiques stratégiques, entre respectabilisation et radicalisation.»

    Pour le politologue Gilles Ivaldi, «la dédiabolisation est un processus encore très embryonnaire et pour l’instant essentiellement cosmétique».«Ce qui se joue ici, c’est une relative institutionnalisation du parti (…) . Pour le reste, le FN reste un parti radical, opposé au système et incapable pour l’instant de trouver des partenaires. Son programme reste le même sur l’immigration, la peine de mort ou la sortie de l’Union européenne. On est encore loin d’un parti normalisé. Avec ou sans Jean-Marie Le Pen.»

    Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la vraie raison, de fond, de la diabolisation du FN tient dans sa volonté intransigeante de transmettre notre héritage ancestral, de défendre notre identité et souveraineté nationales. Et les causes de sa dédiabolisation sont à mettre au crédit du talent de Marine et plus largement de l’aggravation d’une crise civilisationnelle, économique, sociale, identitaire, morale multiforme, qui valide avec une justesse accrue les avertissements et analyses prodigués par le FN depuis trente ans. Tout le reste n’est que  pilpoul.

    http://gollnisch.com/2015/04/28/grand-satan-petits-satans-diabiolisation-dediabolisation/

  • Le président de l'InterLGBT refuse de condamner le racisme de 2 homosexuelles

    L'information date du mois d'octobre mais elle rebondit aujourd'hui car l'Inter-LGBT refuse de condamner cette horreur :

    Deux lesbiennes ont intenté un procès à une banque de sperme de la banlieue de Chicago au motif qu’une d’entre elles aurait été inséminée avec le mauvais sperme. La clinique aurait fourni l’échantillon d’un homme noir à la place de celui d’un homme blanc. La femme estime que l'enfant pourrait être victime de discrimination dans le futur car il sera métis.

    Interpellé par La Manif Pour Tous, Jérôme Beaugé, président de l'Inter-LGBT, refuse de condamner le rejet exprimé par les deux lesbiennes.

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    Michel Janva

  • Ces maires qui courtisent l'islamisme : un ouvrage exceptionnel selon la revue de l'Académie de géopolitique de Paris

    L'ouvrage de Joachim Véliocas a eu droit à une recension élogieuse dans la revue Géostratégiques (n°44 du 16 avril 2015) :

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    Michel Janva

  • Jacques Bompard souhaite un meilleur contrôle des subventions aux associations

    En France, 7 % des associations reçoivent 70 % des subventions publiques alors que 80 % des associations n’en reçoivent pas. Les associations recevaient en 2012 plus de 1,8 milliards d’euros de subventions, dont une part non négligeable va à des partis de gauche et à des mouvements aidant les migrants en situation irrégulière telles SOS Racisme, la Ligue des Droits de l’Homme, le Groupe d’Information de Soutien des Immigrés [GITSI]… parfois à hauteur de 95 % de leur budget, comme Ni Putes Ni Soumises. La seule association France Terre d’Asiles reçu plus de 26 millions d’euros !

    Ce financement opaque, arbitraire et parfois abusif a d’ailleurs fait l’objet d’un enquête des Contribuables Associés pointant du doigt les abus, détournements de fonds, subventions excessives. Quelques exemples :
    - Julien Dray est accusé d’avoir détourné 351 027 euros dans un scandale impliquant SOS Racisme et la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) créée par les étudiants de SOS Racisme (accusé en 2009)
    - Harlem Désir, lui, aurait détourné 202 560 francs soit 30 880 euros lors d’un emploi fictif chez l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants (Arfem) alors qu’il dirigeait SOS Racisme (accusé en 2012)
    - Sihem Habchi, présidente de Ni Putes Ni Soumises, est accusée de de détournements de fonds : « 20 000 euros pour refaire le site de l’association », des factures de 3 000 euros de taxis par mois (accusée en 2011)

    C’est pour éviter de tels abus que le député Jacques Bompard a rédigé une proposition de loi visant à contrôler le financement public du monde associatif sur trois aspects :
    • Un volet économique : que les associations profitent vraiment à la France et aux Français. Des associations soutenues à plus de 95 % par l’Etat démontrent par la faiblesse de leurs dons privés le peu d’intérêt que les français y portent et en retirent.
    • Un volet identitaire : les subventions allouées doivent être au service des citoyens français et non pas, par exemple, à celui de l’immigration clandestine (Jean-Paul Gourévitch estime que 220 millions d’euros par an sont alloués aux associations d’aide aux immigrés)
    • Le député souhaite enfin que les associations qui se portent partie civile de manière abusive soient sanctionnées.

    http://fr.novopress.info/

  • Aucun mécanisme n'incite les hauts fonctionnaires à placer la dépense publique sous contrôle

    Agnès Saal, la présidente de l'INA aux 40 000€ de note de taxi, a démissionné. Mais on ne nous dit pas tout. Eric Verhaeghe, président de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) entre 2004 et 2009, nous brosse son portrait :

    "Agnès Saal appartient à cette classe de petits marquis de gauche qui ont fait ou font carrière en se politisant et en rendant des services aux élus dans le sillage de qui ils s'inscrivent. Cette technique leur permet de rebondir d'élection en élection, jusqu'à imaginer que la machinerie publique dont ils sont les dirigeants se résument à un jeu d'obstacles déconnecté de l'intérêt général, jusqu'à être persuadés que la machine est à leur service et non l'inverse.

    Il existe une rhétorique amusante, consubstantielle à l'étiquette de cette Cour. Il est de bon ton d'y dénoncer les petits patrons poujadistes mais de courber l'échine devant les grands du CAC 40 qui pourraient un jour vous recruter. Il est de bon ton d'y fustiger RMC (qu'on écoute dans le taxi, occupation essentielle quand le chauffeur est en vacances) et de n'écouter que Patrick Cohen qui dit si bien tout haut ce que les gens bien se répètent chaque soir dans les salons. Il est obligatoire d'avoir en horreur le Front National qui est poujadiste et populiste mais de ne jamais franchir le périphérique ou alors seulement avec une moue de dégoût et en prenant soin de bien appeler tous ses copains pour leur annoncer triomphalement qu'on l'a fait. Il est tout aussi obligatoire de défendre becs et ongles la laïcité et l'école publique, mais d'inscrire ses enfants dans une école privée quand on n'a pas réussi à se trouver un appartement pas trop cher dans l'hypercentre parisien. Il faut proscrire le racisme et l'antisémitisme bien sûr, vomir tous ceux qui veulent défendre l'identité nationale, mais on interdit à ses enfants d'aller dans les quartiers difficiles, de prendre le métro après 20 heures, et on conseille à sa fille de changer de trottoir quand un groupe de jeunes immigrés arrive. Et, bien entendu, il faut dénoncer tous ces salauds de droite qui se remplissent les poches sur le dos de pauvres travailleurs opprimés, mais ne surtout pas se gêner pour faire payer le taxi de son enfant par le contribuable.

    Longtemps à l'abri des regards, ces petits travers posent de plus en plus problème à l'opinion publique. En phase de disette budgétaire, plus personne ne peut admettre qu'un haut fonctionnaire bénéficie d'une voiture de fonction, d'un chauffeur à demeure, et qu'il se prélasse malgré tout dans des taxis pour une somme équivalent à 4.000 euros par mois. Surtout s'il a accédé à son poste de direction en surfant sur les différents ministres socialistes qui l'ont promu au nom du redressement dans la justice et de la lutte contre la finance.

    Agnès Saal a quitté son poste, et son geste est présenté comme une démission. Il faut bien entendu expliquer au public qu'Agnès Saal ne tardera pas à retrouver un poste de fonctionnaire où elle sera payée entre 6.000 et 10.000 euros nets chaque mois, pour une charge de travail très incertaine. On aimerait être plus précis sur les chiffres, mais la haute fonction publique, qui est très exigeante sur la transparence des rémunérations dans le secteur privé, maintient un black-out complet sur les rémunérations publiques.

    Cette impunité est l'une des explications majeures du déficit public qui étouffe la croissance en France. Il n'existe aujourd'hui aucun mécanisme qui incite les hauts fonctionnaires à placer la dépense publique sous contrôle. Les nominations et les carrières se font selon des critères très politiques (ou amicaux) qui excluent totalement les aspects financiers. L'attitude d'Agnès Saal en est la meilleure preuve (...)"

    Philippe Carhon

  • Le « sens de l’histoire » « républicaine » sarkozyste

    A l’occasion du sommet extraordinaire qui a réuni hier les dirigeants européens, il a été décidé de porter le le budget de l’opération de surveillance et de sauvetage en mer Triton à 9 millions d’euros par mois (au lieu de trois actuellement) et d’obtenir l’accord de l’ONU pour mener des actions militaires contre les trafiquants de Libye convoyant les immigrés vers l’Europe. Concernant  l’accueil et la prise en charge des clandestins à leur arrivée,  l’unanimité est moins évidente. Face à des opinions  publiques vent debout contre toute nouvelle immigration massive,  la prudence a été de mise chez des gouvernants soucieux de ne pas faire enfler la vague antibruxelloise. Le plan d’action proposait aux Etats membres de l’UE d’accueillir «au moins 5.000 personnes» ayant déjà obtenu le statut de réfugiés. La France prendra sa part «en accueillant entre 500 et 700 Syriens», a annoncé François Hollande. Mais la chancelière Allemande Angela Merkel a précisé qu’aucun chiffre ne figure dans la déclaration finale «parce que nous pensons que 5000 n’est pas suffisant». Il est vrai que les commentateurs sont nombreux à répéter en boucle, à essayer den nous persuader que sans l’apport de l’immigration l’Allemagne mourra avant la fin du siècle. Une Allemagne riche mais il est vrai très  vieillissante avec trop peu d’enfants –« un cercueil en or » selon l’expression de Jean-Marie Le Pen-  qui  est condamnée, obligée de s’ouvrir toute grande à un apport de sang neuf…plutôt que de mettre  en place une politique nataliste autochtone vigoureuse, d’incitation au renouvellement  des générations, mais qui serait frappée d’horribles connotations historiques…

     D’ Histoire il est  aussi question à l’UMP puisque c’est une dimension historico-idéologique que veut donner Nicolas Sarkozy à son combat contre le FN. Combat qu’il entend gagner en 2017 grâce à une «martingale» rapportait Le Monde : «exclure toute alliance avec le FN mais reprendre ses thématiques traditionnelles (dénonciation de l’immigration, du communautarisme et de l’assistanat), tout en se démarquant sur le projet économique». «Lutte à mort» contre l’opposition nationale qui justifierait également  le changement de nom de l’UMP (trop entachée par les affaires)  transformée en « les Républicains ».

     Lors de la réunion publique qui s’est déroulée mercredi à Nice en soutien à Christian Estrosi,  l’ancien chef de l’Etat a tenté de justifier son choix : «la gauche, ils sont d’abord socialistes (sic), ensuite républicains. Nous, nous sommes d’abord républicains, ensuite gaullistes, libéraux, centristes, radicaux ». Un aveu qui permet aux Français de juger de la différence profonde de nature existant entre les partis du Système, cette droite là d’un côté et le Front National de l’autre dont les membres, qui peuvent être de sensibilités différentes, sont   d’abord et avant  tout  des patriotes de l’espèce amoureuse, c’est-à-dire des nationaux, des défenseurs du fait national.

     La journaliste Christelle Bertrand, sur le site Atlantico, doute qu’il soit très judicieux de ressortir «une vieille idée» -celle de rebaptiser l’UMP Les Républicains date de 11 ans-,  «plutôt que de plancher sur un concept d’avenir ». « Le choix révèle peut-être, une fois de plus, le vide relatif autour de Nicolas Sarkozy en termes de têtes pensantes.» Elle souligne surtout qu’«on assiste, à travers le choix de ce nouveau nom, à un étrange mouvement idéologique. En effet, Nicolas Sarkozy a expliqué, le 7 avril dernier, lors d’une commission exécutive de l’UMP: quand j’étais président de la République je n’aurais pas dû parler d’identité nationale mais dire que le voulais défendre les valeurs de la République. L’ancien président, en choisissant le nom les Républicains, prend clairement ses distances avec son ancien conseiller Patrick Buisson initiateur du débat sur l’identité nationale, quitte à déboussoler une partie de son électorat attachée à cette notion, quitte à froisser les plus centristes qui y voient une américanisation de la droite française ».

     Cette américanisation actant une mise à  distance de la dimension charnelle de l’identité française au profit des seules règles républicaines n’est pas pour surprendre. C’est ce même  Nicolas Sarkozy qui confessait il y a quelques années à Philippe de Villiers : «Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir ».  Du passé faisons table rase,  à l’image d’un  avenir  hors sol,  coupé de ses racines profondes dans l’imaginaire sarkozyste.

     A Nice M.  Sarkozy s’est pourtant fait le chantre de la  Provence, symbole de la «civilisation méditerranéenne», «lieu du raffinement, de la culture»… à la transmission de laquelle, plus généralement,  a renoncé l’UMP  au pouvoir.

     Dans une récente tribune publiée dans Le Figaro, Madeleine Bazin de Jessey,  agrégée de Lettres classiques,  porte-parole de Sens Commun, secrétaire nationale en charge des programmes de formation à l’UMP, dénonçait (avec raison)  les «nouveaux programmes d’histoire pour le collège». «Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative – ceux qui choisiront de l’enseigner devront le faire uniquement sous l’angle de l’ emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales. Dans une société en mal d’intégration et de cohésion nationale, on ne manquera pas de s’étonner d’une curiosité si grande pour les religions venues d’ailleurs, et d’une révulsion si manifeste pour nos racines (…). N’est-ce pas pourtant en redonnant à l’élève ces racines que nous le rendrons d’autant plus ouvert à l’altérité? (…) ».

     Mme Bazin de Jessey, c’est un comble, semble souffrir de trou de mémoire ou ignorer ( ?)  que cette évolution (involution) ,à été accompagnée, propagée, encouragée, actée par les ministres de l’Education, bien peu nationale,  que furent dernièrement  sous la droite au pouvoir Xavier Darcos et Luc Chatel.

    En 2010, l’historien Dimitri Casali s’était  justement  ému de ce que  «Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Le programme de sixième passe sans transition de l’Empire romain au IIIe siècle à l’empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles(…). A côté des oubliés et des relégués des programmes, il y a les optionnels… » et « parmi ces périodes optionnelles figure le premier Empire (1804-1815). »

     «(…) Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Ier… La disparition ou l’amenuisement de ces souverains et de leur règne laisseraient-ils penser qu’ils n’ont plus de réalité historique? (…).  «La même question peut être posée concernant la relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayonnement de la France à l’étranger? »…parce que tout rêve de grandeur et de fierté nationale doit être banni des cerveaux des jeunes Français ?

    Dans les faits « François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon sont en effet réduits à leur plus simple expression au profit l’ouverture aux autres civilisations de notre monde, comme les empires africains du Songhaï et du Monomotapa »…

     De la même façon relevait-il encore, «la disparition de dates et de périodes capitales de l’histoire de France poursuit-il, ainsi que le système des options aboutissent à une Histoire à trous, lacunaire, atomisée, qui rend beaucoup plus difficile l’assimilation par les élèves de la chronologie, cette juste représentation de la profondeur historique (…). La chronologie serait-elle devenue démodée? ».

    «Un peuple qui oublie son Histoire est un peuple perdu » soulignait encore M. Casali . Mais notait alors Bruno Gollnisch,  est-il encore autorisé aux Français d’imaginer leur avenir à la lumière de leur grand passé historique? Cela est-il compatible avec le progressisme et le « sens de l’histoire » socialiste ou sarkozyste ?

    Une amnésie voulue, entretenue qui s’insère dans une perspective d’abrutissement, d’endoctrinement, de déracinement et d’acculturation des peuples , changés en « masses », réduits à de simples agglomérats de tubes digestifs. Le tout au nom de « l’intégration », de la propagande visant et à accélérer la mise en place du « village planétaire », d’une gouvernance mondiale qui suppose largement de faire table rase du passé…Certes nous l’avons vu, au-delà des propos d’estrade, tout cela « laisse froid » le président de l’UMP.

    http://gollnisch.com/2015/04/24/le-sens-de-lhistoire-republicaine-sarkozyste/

  • Cinéma : Cheyenne Marie Carron, réalisatrice de L’Apôtre, sort « Patries », un film sur le racisme anti-Blanc

    Un petit Blanc agressé parce qu’il est Français de souche… C’est le prochain film de Cheyenne Marie Carron. Après L’Apôtre, qui relatait la conversion d’un musulman au catholicisme, la réalisatrice continue de s’attaquer aux sujets tabous. Sortie prévue en septembre.

     

    Que raconte votre prochain film Patries ?

    C’est l’histoire de Sébastien, un adolescent blanc, qui s’installe avec ses parents dans la banlieue parisienne. Il tente, sans y parvenir, de se faire accepter par un groupe de jeunes issus de l’immigration africaine. Mais il arrive quand même à se lier d’amitié avec un jeune camerounais en quête d’identité. Une amitié complexe.

    Pourquoi avoir choisi ce thème ?

    Une de mes amies a été victime de racisme parce qu’elle est blanche. J’ai eu envie de parler de ce racisme-là. Il n’y a jamais eu de film sur le petit blanc de banlieue qu’on agresse parce qu’il est Français de souche. Je pense qu’il est temps de donner la parole à ces gens persécutés dont les médias parlent trop peu. […]

    La suite sur Famille Chrétienne

    La Bande annonce : 

    Le site de Cheyenne Caron

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Cinema-Cheyenne-Marie-Carron

  • La France tente de faire la morale à l’Indonésie

    Après la tribune humaniste et pleine de bon sens de Philippe Bilger à propos de la condamnation à mort de Serge Atlaoui, voici celle de Yann Vallerie plus tranchée, à mettre en parallèle avec la proposition du premier ministre hongrois de rétablir la peine capitale :

    "Depuis des semaines, les médias occidentaux, main dans la main avec nos responsables politiques, se répandent en hurlements et en pleurs par rapport à l’exécution à venir de Serge Atlaoui, ce Français embastillé et condamné à mort en Indonésie en tant qu’associé à un trafic de drogue.Oui, la justice indonésienne a condamné à mort ce ressortissant français pour son implication dans un trafic de drogue à grande échelle, aux côtés de Nigérians, Australiens et d’un Indonésien (déjà exécutés).

    La justice indonésienne, représentante d’un peuple souverain, a tranché :« Je voudrais dire qu’une exécution n’est pas une tâche plaisante, mais nous devons l’accomplir pour sauver la nation du danger des drogues », déclarait M. Prasetyo, procureur général d’Indonésie.

    Si, en Occident, la consommation de drogue tend à se banaliser (on parle même d’ouvrir des salles de shoot dans les grandes villes françaises, Paris en tête), il ne faut pas oublier que c’est dans ces pays, d’Asie ou d’Amérique du Sud, que sont produites la majorité des drogues dures qui déferlent ensuite partout dans le monde, semant la mort sur leur passage.On peut, dès lors, comprendre que les trafiquants de drogue et leurs complices soient considérés comme des tueurs en série ; car c’est ce qu’ils sont, lorsqu’ils provoquent overdose, dépendance, déchéance humaine, mort sociale et physique.

    L’Indonésie leur applique donc une peine exemplaire ; une peine qui fait hurler les bonnes consciences ici, chez nous, dans un concert de protestations teinté de résidu de colonialisme : la France tente de faire la morale à l’Indonésie. Sur les réseaux sociaux, des millions d’Occidentaux éduqués aux droits de l’homme, à l’antiracisme, à la démocratie occidentale et aux Bisounours protestent, croyant sans doute qu’ils ont raison face à un des pays les plus peuplés du monde, ou qu’ils possèdent des droits et des devoirs sur des nations pourtant souveraines, pourtant plus importantes démographiquement que nos petits États d’Europe.

    Si Serge Atlaoui n’est pas exécuté désormais, et cela malgré la décision de la justice indonésienne, c’est probablement que la France, notamment, aura usé de subterfuges financiers pour arriver à ses fins. C’est que François Hollande, comme lorsqu’un chef d’État parvient à libérer des otages prisonniers dans le monde, aura pensé avant tout à sa cote de popularité qui pourrait grimper. Nos sociétés occidentales ont le don de transformer de petites frappes en héros, de gros délinquants en modèles à sauver. Serge Atlaoui est, aux yeux de la justice indonésienne, ce genre de grand délinquant. Et à ses yeux, il doit être exécuté. Quoi qu’en pensent nos belles consciences politiques, ces colons qui, ici en France, protestent contre la peine de mort en Indonésie, tout en armant ceux qui massacrent aujourd’hui les chrétiens d’Orient."

    Philippe Carhon