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lobby - Page 1646

  • Face aux massacres anti‑chrétiens de l’Etat islamique, la France ne réagit toujours pas

    Cette semaine, l’organisation islamiste a diffusé une nouvelle vidéo de propagande. On y montre d’abord la vie de dhimmi, c’est‑à‑dire de chrétiens vivants dans un pays islamique jouissant d’une très relative liberté en l’échange d’une taxe annuelle. La vidéo s’achève sur des images d’une dizaine de chrétiens éthiopiens abattus par balles, tandis que 16 autres ont été égorgés, dans une mise en scène similaire à celle des coptes ayant subi le même sort en février dernier. A la fin, l’un des bourreaux, tenant à la main un couteau encore ensanglanté, s’adresse aux chrétiens du monde entier en déclarant « L’Etat islamique va s’étendre par la permission d’Allah, et celui qui refuse, il n’aura que le tranchant de l’épée ». Les chrétiens de Libye n’en finissent plus de payer le prix de l’intervention désastreuse de Nicolas Sarkozy…

    …Et leur sort n’est guère plus enviable en Syrie et en Irak

    Ils continuent d’être persécutés par les islamistes, à qui la France a fourni des armes, comme l’a rappelé cette semaine le président Bachar al‑Assad dans un entretien pour France 2. On se demande si la France finira par se souvenir de ses racines chrétiennes, et s’engager vraiment pour venir en aide aux chrétiens d’Orient comme elle l’a toujours fait par le passé. Cela pourrait lui redonner de la crédibilité sur le plan international, qu’elle semble avoir bien perdu actuellement, à force de suivre servilement le grand frère américain, du moins aux dires de Bachar al‑Assad et Vladimir Poutine.

    http://fr.novopress.info/

  • Sarkozy demande aux Français "un effort" pour renoncer à des libertés

    "Je crois qu'il faut accepter cette idée simple que dans la période de véritable guerre vis à vis d'un certain nombre d'individus prêts à tout contre notre société et notre civilisation, il faut accepter que la sécurité prime sur un certains nombre d'autres règles" (comprendre libertés), a indiqué l'ancien chef de l'Etat en s'exprimant sur le projet de loi Renseignement, après l'annonce très appuyée de l'arrestation d'un jeune homme qui aurait projeté de commettre des attentats contre une ou deux églises en France. 

    "Il ne s'agit pas de renoncer à nos libertés", a-t-il ajouté alors que c'est précisément ce que demandent certains cadres de l'UMP. "Mais il y a un effort à faire. Chacun peut bien le comprendre". Un effort pour quoi, si ce n'est précisément pour renoncer à des libertés telle que la vie privée ? 

    "Fermeté, vigilance, mobilisation de tous les instants, tout doit être fait pour assurer la sécurité des Français. Chaque fois que le gouvernement ira dans ce sens, nous le soutiendrons". 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

     

  • Paul Moreira, "l'idiot utile" des Frères musulmans ?

    Paul Moreira, ce journaliste qui prétend si bien connaître les Evangiles qu'il y débusque des appels au meurtre qui n'existent pas de la part du Christ, n'a pas l'air de bien savoir non plus de quoi il parle lorsqu'il évoque le monde musulman, comme le démontre Joachim Véliocas, dans une enquête qu'il présente sur son blog, l'Observatoire de l'islamisation. A se demander si Paul Moreira ne serait pas "l'idiot utile" de la cause islamiste...

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Poutine, Hollande et les Mistral perdants

    Les présidents russe et français se sont rencontrés pendant une heure ce vendredi sans parvenir à débloquer le dossier des deux navires. L’écrivain russe et ancien diplomate Vladimir Fédorovski livre son analyse de la situation.

     

    La France et la Russie seraient en train de trouver un accord pour annuler le contrat portant sur la livraison de deux Mistral. Quelles pourraient être les conséquences économiques et diplomatiques de cette annulation ?

    Il y aura très certainement une entente sur le plan économique, qui sera acceptable pour les deux parties. Poutine a déclaré qu’ils chercheraient un arrangement à l’amiable et François Hollande est également allé dans ce sens-là.

    Ce contrat était éminemment politique. De nombreux chefs militaires russes s’y opposaient car ils considéraient qu’il était lié à l’engagement de la France dans l’OTAN. Sur le plan diplomatique, ce rebondissement est ainsi la confirmation d’une certaine tension qui existe entre la Russie et l’Occident -et tout particulièrement avec la France avec laquelle les rapports s’estompent.

    Celle-ci a pourtant eu pendant longtemps une sorte d’aura particulière en Russie. Celle-ci date du fameux discours de de Gaulle effectué lors de son voyage diplomatique en URSS en juin 1966 où il avait évoqué la « Grande Russie », de l’Atlantique à l’Oural, et non l’URSS -une façon de toucher le peuple de la « Russie éternelle » au-delà de l’idéologie communiste. Cette posture, qui tranchait de celle adoptée par les États-Unis, affirmait une certaine indépendance en matière de politique étrangère. Cette particularité française s’est aujourd’hui estompée. La position des États-Unis envers la Russie n’a, elle, pas changé comme l’illustre l’un des derniers discours d’Obama dans lequel il comparait le peuple russe à Ebola. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Poutine-Hollande-et-les-Mistral

  • Que cachent le massacre de Charlie Hebdo et le grand rassemblement de Hollande ?

    Et si une fois de plus, on ne prenait les Français que pour des imbéciles en leur jouant la comédie de la liberté pour les empêcher de rompre leurs chaînes ? Submerger l’Opinion par l’émotion pour faire taire toute raison, toute intelligence, toute liberté d’expression publique, est le b,a, ba de la manipulation psychologique. Dès l’annonce du massacre de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, c’est bien à un lavage de cerveau médiatique en règle que les Français ont été soumis pour leur imposer la mystification d’un prétendu « 11septembre français 2 » et leur cacher la véritable grille de lecture stratégique globale qui leur permettrait de comprendre l’incroyable mise en scène planétaire accordée à deux criminels démesurément glorifiés par F. Hollande et mis au rang de surhommes méritant l’emphase ridicule de l’ancien président Sarkozy : « La guerre a été déclarée à la France, à ses institutions, à la république (…) par des barbares. » Rien que ça…

    MENSONGE D'ETAT

    Qui croirait sérieusement que c'est « la guerre » que ces deux exécutants ont déclarée à la France ? Et c'est une autre mystification de prétendre que leur cible était la « liberté d'expression » alors que c'était la vengeance de l'outrage au Prophète, acte symbolique s'inscrivant dans la ligne des combats visant à imposer les symboles islamiques et la visibilité de l'Islam dans le paysage (le voile, l'alimentation Halal, la multiplication des mosquées, etc.), en l'espèce, la Charia par son application spectaculaire à Charlie Hebdo. En prétendant que Charlie Hebdo était le symbole de la liberté d'expression, de la France et de ses valeurs, le Gouvernement a donc commis un mensonge d'Etat de plus. Il a outragé la France et l'idéal de l'écrivain, car Charlie Hebdo n'a jamais représenté la liberté d'expression de la France mais bien au contraire la destruction de ses valeurs d'excellence comme l'ont amplement montré l'obscénité, la bêtise et la lâcheté des "caricatures" diffusées en boucle par les média le 8 janvier 2015, à la gloire de l'infamie.

    Non, les Français ne sauraient être Charlie ! Bien au contraire ils respectent ce qui est respectable ! Fort du dogme sectaire de Georges Wolinski — « Un humoriste qui croit en Dieu n'est pas un humoriste ! » —, pour Noël, Charlie Hebdo avait fait un dessin tellement obscène de la Nativité que des kiosques à journaux, dégoûtés, avaient même dû renvoyer le numéro sans l'exposer !

    Et, confondant « liberté d'expression » et « liberté d'excrétion », c'est ce genre de représentations dégradantes que le Gouvernement prétend être l'Idéal des Valeurs de la République, dans la droite ligne du Plug anal de la Place Vendôme et des sex toys de Jeff Koons à Versailles ! Charlie Hebdo est donc bien le symbole de la censure, de la destruction des valeurs de la France et de la Civilisation et F. Hollande outrage la France et se disqualifie moralement en prétendant l'identifier à "Charlie" aux yeux du monde entier !

    LE BUT DE LA MYSTIFICATION

    Alors quel est le but d'une telle mystification ? C'est la vieille ficelle des Régimes en faillite d'avoir besoin d'une « bonne guerre » pour en appeler à « l'Union sacrée » ! Aussi, dans le grand rassemblement du 11 janvier auquel Hollande invite les Français, en gonflant ses muscles pour jouer au chef de guerre, François Bayrou a aussitôt dénoncé « les partis qui voudraient se refaire une virginité », avec au premier rang le Parti socialiste réduit à néant Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a même avoué y voir le moyen de « rétablir les valeurs de la République bien abaissées »... Mais, en s'étant coupée des forces vives chrétiennes,en 2013, par son « mariage »Taubira, en montrant sa froide indifférence au massacre des chrétiens d'Orient, aux viols des chrétiennes et à leur mise en esclavage, en cage à Mossoul, en refusant l’invitation du Front National (25 % des voix), en révélant ainsi sa mystification politicienne, le Gouvernement n'a-t-il pas déjà introduit la division conduisant son « Union sacrée » à l'échec ?

    Plus grave pour l'avenir des Français est la menace codée évoquée par F. Hollande — « La France n'en a pas terminé avec les menaces dont elle est la cible » — et par son ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, disant que « face à des risques inédits », de « nouvelles dispositions législatives » s'imposent qui impliqueront des « intrusions et des atteintes à la liberté » et un « degré d'acceptation » (sic) des Français. Il va falloir réfléchir... et pour ce faire, dit-il, « j'ai pris l'initiative de réunir les partenaires de l'Union et les Américains dimanche » (avec le secrétaire général de l'Otan !). Nous y voilà, c'est la perspective du massacre des libertés — au nom de la menace sur la liberté d'expression et la sécurité inhérent à l'attentat du « 11 septembre » ayant conduit au « Patriot Act » liberticide comme en témoignent d'une manière emblématique les détentions arbitraires et les tortures de Guantanamo !

    D'avance, en créant la DGSI sur le modèle du FBI, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, n'a-t-il pas déjà projeté de faire une « loi cadre » sur le "Renseignement", notamment pour contrôler l'information d'Internet ? En voulant imposer le modèle d'un « 11 septembre français », n'est-ce pas la perspective de ce cauchemar d'asservissement et d'inféodation accrue aux Etats-Unis que F. Hollande souhaite voir appliquer pour tenter de sauver son Régime honni des Français et en cours de naufrage ? Sous couvert de la guerre déclarée à la France par les deux frères Kouachi, du devoir de "Vigilance", n'est-ce pas par la « force injuste de la Loi » qu'il souhaite maintenir les Français sous le coup de la censure glacée qui paralyse la France et la maintenir dans les fers ?

    LE RÉGIME CONDUIT ; LA FRANCE À SA PERTE

    Au moins, le Gouvernement peut-il réussir dans sa lutte contre le "terrorisme" intérieur ? Certainement pas, si l'on en croit le texte prophétique qu'André Malraux a écrit il y a soixante ans, en 1956, sous le titre « La nature d'une civilisation » et qui montre à quel point le Régime, volontairement sourd et aveugle aux avertissements (car trahissant aux ordres des Etats-Unis), conduit la France à sa perte : « La nature d'une civilisation, c'est ce qui s'agrège autour d'une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera. C'est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l'islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l'origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n'ont trouvé la réponse. De même aujourd'hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l'islam.

    En théorie, la solution paraît d'ailleurs extrêmement difficile... Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l'aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d'Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s'établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis "musulmane", je pense moins aux structures religieuses qu'aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l'islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Nous avons d'eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préférerons l'avenir de leur race. L'Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. »

    Pourquoi nul gouvernement n'a-t-il tenu compte de la prophétie d'André Malraux ? Chacun, au contraire, encourageant l'avortement et l'immigration de masse. C'est ici, pour répondre, qu'il faut invoquer le rôle des Etats-Unis, la guerre qu'ils font à la France, comme l'ont révélé deux présidents de la V République, De Gaulle et Mitterrand déclarant : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment [...] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant, une guerre à mort...».

    LE RÔLE DÉTESTABLE DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

    Et pour boucler la boucle expliquant le véritable piège dans lequel la France est prise à des années-lumière de la guerre imaginaire des deux frères Kouachi, il faut introduire la grille de lecture du livre d'Alexandre del Valle — Islamisme et Etats-Unis, une alliance contre l'Europe (Ed. L'Age d'Homme, 2000) — dans lequel l'auteur monte comment « les Etats-Unis soutiennent les Etats islamistes qui dessinent un vaste croissant à la périphérie sud-est du Vieux-Monde ». Depuis Laurence d'Arabie les services britanniques ne se sont-ils pas faits une spécialité de la manipulation des Sunnites ? Et les suites données au « 11 septembre 2001 » n'ont fait que multiplier les foyers de "terrorismes" en remplaçant les régimes laïques (Irak, Egypte, Libye, essai en Syrie, etc.) par des régimes sunnites puis islamistes créés ou soutenus notamment par l'armement occidental (Arabie Saoudite, Hamas, Frères musulmans, Qatar, Libye, Turquie sunnite, etc.). Que dire du rôle de la France en Libye faisant flamber le terrorisme ? Autrement dit la France est aujourd'hui prise en tenaille entre l'Islamisme à sa périphérie sud-est, les Etats-Unis, l'asphyxie économique, financière et politique, de l'Union Européenne, et le fossé fabriqué avec la Russie.

    Alors comment sortir du piège du « 11-Septembre français » ? Par sa mystification sut la prétendue « déclaration de guerre à la France » (par les deux frères Kouachi !) et sui leur objectif (venger l'outrage au Prophète au nom de la Charia et non l'atteinte à la Liberté d'expression), par son inféodation aux Etats-Unis qui nous font la guerre et nous prennent en tenaille par la multiplication des régimes islamistes, par son ignorance volontaire de la « poussée islamique » pourtant prophétisée par André Malraux il y a 50 ans ; par sa persistance à stigmatiser les forces vives de la France, à trahir ses intérêts vitaux et à censurer outrageusement sa liberté d'expression ; par son choix suicidaire du « II-Septembre français », par son instrumentalisation déshonorante d'un massacre de 17 personnes à des fins politiciennes et en vue de profiter de l'émotion pour imposer aux Français des mesures d'asservissement qu'ils n'auraient pas acceptés sans cette mise scène indigne, par toutes ces manœuvres, le Gouvernement a apporté la preuve de son déni de démocratie, de la haute trahison des Valeurs fondatrices de la France et de sa Civilisation.

    Il apparaît donc aujourd'hui en France plus que jamais que, selon la célèbre formule de Saint Just, « le peuple n'a qu'un véritable ennemi c'est son gouvernement ! », qu'il doit tout faire pour s'opposer au Terrorisme et à la Barbarie de ce « Patriot Act » français à la botte des Etats-Unis, dont rêve le gouvernement pour museler la liberté d'expression résiduelle des Français, notamment sur Internet, pour maintenir les Français dans l'aveuglement, dans les fers, et empêcher ainsi le puissant mouvement de délivrance engagé depuis 2013 afin de libérer enfin la France d'un Régime tyrannique et destructeur, totalement déconsidéré et à bout de souffle.

    ASSASSINER LA LIBERTÉ AU NOM DE LA LIBERTÉ

    Assassiner la Liberté au nom de la Liberté ! Telle est la vision d'horreur qui s'est imposée à la vue de toute la France mise au garde-à -vous, au nom de « Je suis Charlie ! » et au son des cloches de Notre-Dame réquisitionnées pour sonner le glas de cette imposture. Le combat de demain est celui de la Liberté de l'homme intérieur et de la Vérité publique à préserver pour écarter l'image insupportable de cette aliénation terrifiante, de cette guerre faite à la dignité humaine et à la Civilisation européenne dont la France est le modèle. Image d'horreur évoquant irrésistiblement cette douloureuse mise en garde de George Orwell : <c Si vous voulez une image de l'avenir, imaginez une botte écrasant le visage humain éternellement » !

    La France, en guerre contre un Gouvernement ennemi de ses Valeurs patrimoniales, est aujourd'hui contrainte de retrouver sa valeur fondamentale de Civilisation, (et vite !) ou de se décomposer et de disparaître ! Nous appelons les Français à refuser de tomber dans le piège du Grand rassemblement qui leur est tendu et à se lever contre le terrorisme d'Etat qui s'oppose au Salut public, à la Liberté d'expression de la Vérité et à la Renaissance de la France qui en dépend. « N'écoutez-pas ce qu'ils disent, regardez ce qu’ils font ! »

    Arnaud-Aaron UPINSKY, Président de l'Union Nationale des Ecrivains de France.

     

    Rivarol du 15 janvier 2015

  • "Le Cash des Clinton"

    Cl10 jours après avoir annoncé officiellement sa candidature à la primaire démocrate (candidature saluée par Manuel Valls et Nicolas Sarkozy), Hillary Clinton fait face à un scandale. Un ouvrage intitulé Le Cash des Clintonraconte comment et pourquoi des gouvernements et des groupes privés étrangers ont aidé Bill et Hillary Clinton à devenir riches.

    L'ouvrage sort le 5 mai, mais son auteur, Peter Schweizer, ancien chercheur de la fondation conservatrice Hoover, fait déjà l'objet d'une campagne de dénigrement. Sur la base de certains extraits du livre, le New York Times, journal de sensibilité démocrate (donc favorable à Hillary Clinton), a publié un article qui met en lumière sur les liens potentiels entre les intérêts de certains donateurs de la Fondation Clinton et le rôle de Hillary en tant que secrétaire d'État. Le quotidien s'intéresse au rôle qu'aurait pu jouer le couple dans l'acquisition par la Russie d'une compagnie minière canadienne, Uranium 1, qui contrôle aujourd'hui un cinquième des réserves d'uranium des États-Unis.

    «  Tandis que les Russes prenaient progressivement le contrôle d'Uranium One par trois transactions successives entre 2009 et 2013 […] un flux de cash prenait le chemin de la Fondation Clinton. Le président d'Uranium One utilisait sa propre fondation familiale pour faire quatre donations d'un total de 2,35 millions de dollars. Ces contributions n'ont pas été rendues publiques en dépit d'un accord que Madame Clinton avait passé avec la Maison-Blanche »

    CHillary Clinton était alors secrétaire d'État et, à ce titre, membre du puissant Comité sur les investissements étrangers, chargé d'octroyer les autorisations de ventes d'actifs d'entreprises ayant trait à la sécurité nationale. Le journal se garde bien d'affirmer que Hillary a pu peser sur la décision avec des arrière-pensées liées aux intérêts de sa fondation. Par ailleurs, Bill Clinton a donné en 2010 à Moscou une conférence payée 500 000 dollars, au moment où la décision de laisser la Russie devenir majoritaire était prise à Washington. Le chèque est signé par Renaissance Capital, une banque d'investissement russe très proche du Kremlin.

    Un traité négocié en Colombie par la secrétaire d'Etat aurait fait le bonheurfinancier d'un des donateurs.

    La Fondation Clinton pèserait environ 2 milliards de dollars.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Total Record

    Grande émotion au Palais Bourbon dans le débat sur la loi de "Renseignement Total"?? Même pas ! L'hémicycle était vide mercredi dernier*. On entend certains députés dirent du bout des lèvres qu'ils ne voteront pas le projet en l'état pour se démarquer des bataillons de godillots, mais on sait que la procédure accélérée décidée par les services du Premier ministre va ramasser les états d'âme dans les filets de la discipline de vote. C'est plié. Mais finalement rien ne change, le cambriolage d'Etat devient légal et forcé, à tel point que les hébergeurs de clouds réfléchissent ce matin à imiter Altern dans l'exode, pour au moins suivre leurs clients qui eux vont sortir carrément de la zone criblée. Confieriez-vous vos secrets industriels et financiers aux services secrets de votre pays ou aux conseillers de Matignon ? Délire !

    Il n'est pas même besoin de lire l'excellent bouquin de révélations de Glenn Greenwald, No Place To Hide, pour savoir que les écoutes sont généralisées depuis longtemps, depuis en fait que le réseau anglo-saxon Echelon¹ a été décalqué en France dans le réseau national Frenchelon (circa 1998). 

    En fait la loi "Renseignement Total" met aujourd'hui l'Etat invasif à l'abri de procès. On se reportera avec profit à l'enquête du Monde du 4 juillet 2013 (clic). Tout y est. Les socialistes légalisent maintenant l'existant et en profitent pour se soustraire à la loi naturelle de libre parole qui pourrait les mener un jour dans le box des tribunaux si le vent tournait : "Je n'ai fait qu'appliquer la loi, monsieur le président". Leurs pseudo-adversaires sont d'accord pour la même raison et cherchent eux-aussi un bénéfice populiste : l'affaire est enveloppée dans la fumée de la lutte anti-terroriste qui passe très bien dans le psychisme du Veau national. Et cela mérite un paragraphe à part.

    Que voit-on en retournant l'image ?

    Un peuple pour lequel on a constitutionnalisé le principe de précaution (in art.5) a peur de son ombre, et chacun devine que le terrorisme est une affaire d'ombre, ha ha ! Duel dans l'ombre entre les forces de protection de l'étable nationale et les loups solitaires qui ne sortent que la nuit à la pleine lune. Le veau se chie dessus rien que d'y penser. D'où la facilité avec laquelle on l'a fait marcher par millions dans les rues pour "venger" le dépêchement islamique de caricaturistes en faillite ! 

    Il sent bien que cela ne va pas suffire à séparer le semtex de son détonateur, aussi est-il d'avance prêt pour avaliser tout ce qui donnera, même sans certitude aucune, l'illusion d'une sécurité, l'illusion d'un combat, au moins l'illusion : « Chaque jour, les systèmes d'acquisition de données de la NSA américaine interceptent et stockent 1,7 milliards d'emails, appels téléphoniques et autres communications. La NSA trie une fraction de ces données sur 70 centres de traitement avec le même problème que celui rencontré par toute agence de renseignement du circuit : aucune n'a assez d'analystes et de traducteurs pour exploiter cette masse quotidienne » (Edward Snowden à Glenn Greenwald). Mais qu'importe ! On ne peut rester sans rien faire... n'est-ce pas ?

    Ben justement, en face eux non plus !

    Les procédés de cryptage des communications sont en progrès constant, un peu comme dans une guerre. Aussi doit-on s'attendre à ce que les organisations terroristes ou assimilées, capables de pirater des sites médiatiques comme Le Soir de Bruxelles ou TV5Monde, soient également en capacité de crypter toutes leurs communications, voire de distribuer des portables déjà sécurisés à leurs adhérents. Square, Blackphone, Cryptocat, RedPhone, TextSecure, Wickr, Ostel, PGP, autant de projets de résistance à la NSA et à ses affidés. Passez voir Branchez-vous pour comprendre comment plonger dans le trou noir et pourquoi ne resteront capturées que les métadonnées² des communications, du moins pour le moment et encore, ce qui est déjà beaucoup mais n'apporte la preuve de rien, sauf à transcrire tout. Colossal défi que relèverait un jour bientôt l'ordinateur quantique que développerait la NSA ? Il est loin le temps des supercalculateurs Cray One. L'agence recrute des matheux à prix d'or. Le cerveau peut battre le robot : avis aux étudiants doués en mal de projet, l'espionnage a besoin de vous, la création d'algorithmes² ne connaît pas ses limites.

    Quant à ceux qui dénoncent la possibilité légale désormais d'infiltration de leur mouvement comme on l'entend chez La Manif Pour Tous³, ils manifestent une naïveté étonnante en pensant que celui-ci ne l'est pas déjà ! Tout mouvement politique est "observé" et la meilleure manière est l'infiltration, c'est un très vieux procédé à l'efficacité prouvée. Cette infiltration peut même être ouverte, la permission en étant demandée clairement au premier responsable de l'organisation visée en échange d'une tranquillité garantie pour sa famille et lui. Combien sont-ils ceux qui résistent à cette pression ? J'en connais aussi qui ont fermé boutique à première convocation de la DGSI.

    Finalement pour combattre les contempteurs du Système et autres dissidents idéologiques, il suffit déjà de faire croire au populaire du retour de la Stasi, cette idée seule calme déjà les déviances comme c'est écrit dans "1984". Le projet de loi dont on parle en exagérant les effets puisqu'il ne s'agit que de légaliser des pratiques déjà anciennes, a fait la moitié du travail. Finissons-en par la question qui tue : la diffusion de moyens de protection de sa vie privée contrevient-elle à la loi de Renseignement Total 1984 et mérite-t-elle d'être condamnée en justice ? J'entends des pas lourds qui montent l'escalier, le poids du bélier sans doute.

    Notes :

    (*) le projet de loi a été voté en première lecture dans la nuit de mercredi par 30 députés (trente !) dont 5 ont voté contre. 30 sur 577 ! No comments.

    (1) appartenant aux Five Eyes : USA, UK et ses trois dominions.

    (2) algorithmes et métadonnées par ici (clic)  

    (3) lu sur Twitter

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Le « sens de l’histoire » « républicaine » sarkozyste

    A l’occasion du sommet extraordinaire qui a réuni hier les dirigeants européens, il a été décidé de porter le le budget de l’opération de surveillance et de sauvetage en mer Triton à 9 millions d’euros par mois (au lieu de trois actuellement) et d’obtenir l’accord de l’ONU pour mener des actions militaires contre les trafiquants de Libye convoyant les immigrés vers l’Europe. Concernant  l’accueil et la prise en charge des clandestins à leur arrivée,  l’unanimité est moins évidente. Face à des opinions  publiques vent debout contre toute nouvelle immigration massive,  la prudence a été de mise chez des gouvernants soucieux de ne pas faire enfler la vague antibruxelloise. Le plan d’action proposait aux Etats membres de l’UE d’accueillir «au moins 5.000 personnes» ayant déjà obtenu le statut de réfugiés. La France prendra sa part «en accueillant entre 500 et 700 Syriens», a annoncé François Hollande. Mais la chancelière Allemande Angela Merkel a précisé qu’aucun chiffre ne figure dans la déclaration finale «parce que nous pensons que 5000 n’est pas suffisant». Il est vrai que les commentateurs sont nombreux à répéter en boucle, à essayer den nous persuader que sans l’apport de l’immigration l’Allemagne mourra avant la fin du siècle. Une Allemagne riche mais il est vrai très  vieillissante avec trop peu d’enfants –« un cercueil en or » selon l’expression de Jean-Marie Le Pen-  qui  est condamnée, obligée de s’ouvrir toute grande à un apport de sang neuf…plutôt que de mettre  en place une politique nataliste autochtone vigoureuse, d’incitation au renouvellement  des générations, mais qui serait frappée d’horribles connotations historiques…

     D’ Histoire il est  aussi question à l’UMP puisque c’est une dimension historico-idéologique que veut donner Nicolas Sarkozy à son combat contre le FN. Combat qu’il entend gagner en 2017 grâce à une «martingale» rapportait Le Monde : «exclure toute alliance avec le FN mais reprendre ses thématiques traditionnelles (dénonciation de l’immigration, du communautarisme et de l’assistanat), tout en se démarquant sur le projet économique». «Lutte à mort» contre l’opposition nationale qui justifierait également  le changement de nom de l’UMP (trop entachée par les affaires)  transformée en « les Républicains ».

     Lors de la réunion publique qui s’est déroulée mercredi à Nice en soutien à Christian Estrosi,  l’ancien chef de l’Etat a tenté de justifier son choix : «la gauche, ils sont d’abord socialistes (sic), ensuite républicains. Nous, nous sommes d’abord républicains, ensuite gaullistes, libéraux, centristes, radicaux ». Un aveu qui permet aux Français de juger de la différence profonde de nature existant entre les partis du Système, cette droite là d’un côté et le Front National de l’autre dont les membres, qui peuvent être de sensibilités différentes, sont   d’abord et avant  tout  des patriotes de l’espèce amoureuse, c’est-à-dire des nationaux, des défenseurs du fait national.

     La journaliste Christelle Bertrand, sur le site Atlantico, doute qu’il soit très judicieux de ressortir «une vieille idée» -celle de rebaptiser l’UMP Les Républicains date de 11 ans-,  «plutôt que de plancher sur un concept d’avenir ». « Le choix révèle peut-être, une fois de plus, le vide relatif autour de Nicolas Sarkozy en termes de têtes pensantes.» Elle souligne surtout qu’«on assiste, à travers le choix de ce nouveau nom, à un étrange mouvement idéologique. En effet, Nicolas Sarkozy a expliqué, le 7 avril dernier, lors d’une commission exécutive de l’UMP: quand j’étais président de la République je n’aurais pas dû parler d’identité nationale mais dire que le voulais défendre les valeurs de la République. L’ancien président, en choisissant le nom les Républicains, prend clairement ses distances avec son ancien conseiller Patrick Buisson initiateur du débat sur l’identité nationale, quitte à déboussoler une partie de son électorat attachée à cette notion, quitte à froisser les plus centristes qui y voient une américanisation de la droite française ».

     Cette américanisation actant une mise à  distance de la dimension charnelle de l’identité française au profit des seules règles républicaines n’est pas pour surprendre. C’est ce même  Nicolas Sarkozy qui confessait il y a quelques années à Philippe de Villiers : «Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir ».  Du passé faisons table rase,  à l’image d’un  avenir  hors sol,  coupé de ses racines profondes dans l’imaginaire sarkozyste.

     A Nice M.  Sarkozy s’est pourtant fait le chantre de la  Provence, symbole de la «civilisation méditerranéenne», «lieu du raffinement, de la culture»… à la transmission de laquelle, plus généralement,  a renoncé l’UMP  au pouvoir.

     Dans une récente tribune publiée dans Le Figaro, Madeleine Bazin de Jessey,  agrégée de Lettres classiques,  porte-parole de Sens Commun, secrétaire nationale en charge des programmes de formation à l’UMP, dénonçait (avec raison)  les «nouveaux programmes d’histoire pour le collège». «Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative – ceux qui choisiront de l’enseigner devront le faire uniquement sous l’angle de l’ emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales. Dans une société en mal d’intégration et de cohésion nationale, on ne manquera pas de s’étonner d’une curiosité si grande pour les religions venues d’ailleurs, et d’une révulsion si manifeste pour nos racines (…). N’est-ce pas pourtant en redonnant à l’élève ces racines que nous le rendrons d’autant plus ouvert à l’altérité? (…) ».

     Mme Bazin de Jessey, c’est un comble, semble souffrir de trou de mémoire ou ignorer ( ?)  que cette évolution (involution) ,à été accompagnée, propagée, encouragée, actée par les ministres de l’Education, bien peu nationale,  que furent dernièrement  sous la droite au pouvoir Xavier Darcos et Luc Chatel.

    En 2010, l’historien Dimitri Casali s’était  justement  ému de ce que  «Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Le programme de sixième passe sans transition de l’Empire romain au IIIe siècle à l’empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles(…). A côté des oubliés et des relégués des programmes, il y a les optionnels… » et « parmi ces périodes optionnelles figure le premier Empire (1804-1815). »

     «(…) Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Ier… La disparition ou l’amenuisement de ces souverains et de leur règne laisseraient-ils penser qu’ils n’ont plus de réalité historique? (…).  «La même question peut être posée concernant la relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayonnement de la France à l’étranger? »…parce que tout rêve de grandeur et de fierté nationale doit être banni des cerveaux des jeunes Français ?

    Dans les faits « François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon sont en effet réduits à leur plus simple expression au profit l’ouverture aux autres civilisations de notre monde, comme les empires africains du Songhaï et du Monomotapa »…

     De la même façon relevait-il encore, «la disparition de dates et de périodes capitales de l’histoire de France poursuit-il, ainsi que le système des options aboutissent à une Histoire à trous, lacunaire, atomisée, qui rend beaucoup plus difficile l’assimilation par les élèves de la chronologie, cette juste représentation de la profondeur historique (…). La chronologie serait-elle devenue démodée? ».

    «Un peuple qui oublie son Histoire est un peuple perdu » soulignait encore M. Casali . Mais notait alors Bruno Gollnisch,  est-il encore autorisé aux Français d’imaginer leur avenir à la lumière de leur grand passé historique? Cela est-il compatible avec le progressisme et le « sens de l’histoire » socialiste ou sarkozyste ?

    Une amnésie voulue, entretenue qui s’insère dans une perspective d’abrutissement, d’endoctrinement, de déracinement et d’acculturation des peuples , changés en « masses », réduits à de simples agglomérats de tubes digestifs. Le tout au nom de « l’intégration », de la propagande visant et à accélérer la mise en place du « village planétaire », d’une gouvernance mondiale qui suppose largement de faire table rase du passé…Certes nous l’avons vu, au-delà des propos d’estrade, tout cela « laisse froid » le président de l’UMP.

    http://gollnisch.com/2015/04/24/le-sens-de-lhistoire-republicaine-sarkozyste/