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lobby - Page 1657

  • La fronde contre les sanctions antirusses

    De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les mesures de rétorsions antirusses décidées par Bruxelles. Selon le Daily Telegraph, cette opposition pourrait même déboucher à terme sur la création d’un groupe de pays fédérés autour de la Grèce (1) : Hongrie, Slovaquie, Italie, Autriche, Espagne et Chypre, lesquels pourraient user de leur droit de véto. Pour le quotidien britannique « il est évident que si l’UE ne prolonge pas les sanctions contre la Russie, cela sèmera la discorde entre Bruxelles et Washington. Ce conflit ne cessera d’affaiblir l’Alliance atlantique [OTAN] ».

    (1) Le premier ministre grec, Alexis Tsipras (photo), a affirmé que les « sanctions contre la Russie ne mènent nulle part. »

    http://fr.novopress.info/

  • Les sympathisants de la "Manif pour tous" sur écoute ?

    C'est ce qui pourrait se passer selon Hervé Morin si le projet de loi sur le renseignement était adopté. En effet, si ce texte est voté, le Premier ministrepourra autoriser les écoutes et interceptions sans passer par un juge et après simple avis d’une autorité administrative :

    "Désormais les services de renseignements peuvent procéder à des interceptions sur des risques de violences collectives. Est-ce que ça veut dire que tous ceux qui préparent une manifestation peuvent faire l’objet d’une interception ? Est-ce que tous ceux qui ont par exemple manifesté contre le mariage pour tous peuvent faire désormais l’objet d’une interception ? Moi ça me touche.

    Je veux être certain que les services de police et de renseignement ne procèdent pas du contrôle qui relève du contrôle politique. Par la construction de fichiers qui dépasseraient largement la lutte contre le terrorisme.

    On est dans une période d’instabilité politique, il ne faudrait pas que le cadre législatif permette des dérives pour qu’un jour tel ou tel prenne le pouvoir en considérant qu’il y a des libertés sur lesquelles on peut s’asseoir. Je vous rappelle que François Mitterrand, lui, ne s’était pas gêné pour le faire. "

    Philippe Carhon

  • Loi sur le renseignement : les opposants organisent une manifestation le 13 avril

    Alors que le projet de loi sur le Renseignement sera examiné à partir du 13 avril 2015 à l’Assemblée nationale, un certain nombre de structures lancent un appel à manifester ce jour-là, à 12h30 place Edouard Herriot à Paris.

    Parmi les principaux opposants au texte, on trouve notamment l’Observatoire des libertés et du numérique qui regroupe des acteurs comme la Quadrature du Net, Attac ou encore Amnesty International France. Cette manifestation doit permettre aux citoyens de montrer qu’ils refusent de céder à la logique de surveillance généralisée et sans garantie présentée comme indispensable par le gouvernement.

    Dans un communiqué de presse, la Quadrature du Net pointe du doigt ce projet de loi liberticide :

    Les méthodes de surveillance sont massives, le contrôle inconsistant. Le texte issu de la Commission des lois porte un déséquilibre liberticide : l’usage des techniques de surveillance est entre les mains de l’exécutif, sans contrôle solide. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, soi-disant garante des libertés, ne disposera ni des pouvoirs ni des moyens nécessaires pour accomplir sa mission. Le Premier ministre pourra toujours passer outre son avis, et elle ne pourra rien interrompre par elle-même. Le gouvernement se refuse à assurer un contrôle systématique et indépendant a priori des demandes des services et organise un contrôle a posteriori illusoire. La saisine du juge administratif restera aléatoire et la procédure asymétrique, les principes processuels fondamentaux cédant devant le secret défense.

    Tous les citoyens sont concernés : non seulement parce que les méthodes relèvent de la surveillance de masse, mais aussi parce que le texte étend dangereusement le champ d’action des services spécialisés. La surveillance pourra s’abattre sur les mouvements sociaux et politiques, au titre de la « prévention des violences collectives » et sur tout citoyen ou mobilisation qui, dénonçant des pratiques industrielles néfastes, porterait atteinte aux « intérêts économiques ou industriels essentiels de la France ». Ce projet est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir.

    Pour rappel, le 3 avril dernier, les opposants au texte avaient adressé aux parlementaires une « lettre ouverte aux traîtres à la République ». Dans ce texte, Laurent Chemla s’adressait aux élus de la République qui vont tentés d’autoriser, sans contrôle, la surveillance de chaque citoyen :

    Mesdames, messieurs, vous qui, en théorie, représentez la voix du peuple, c’est ce même peuple que vous vous apprêtez à trahir. En mettant (quel que soit l’enrobage sur le pseudo-anonymat des données recueillies) la totalité de la population sur écoute, en traitant chaque citoyen de ce pays comme un terroriste en puissance, c’est le peuple que vous vous apprêtez à dénoncer comme votre ennemi.

    Un site dédié permet encore aux internautes contacter directement leur député pour l’inciter à ne pas voter cette loi.

    http://fr.novopress.info/

  • [ASSEMBLÉE NATIONALE] Jacques Bompard, « cow-boy » pour la protection des plus faibles

    Dans le cadre du projet de loi santé, Jacques Bompard a déposé de nombreux amendements en faveur du respect de la dignité de chaque être. Face à la volonté de supprimer le délai de réflexion avant un avortement , Jacques Bompard a insisté pour le maintenir voir le prolonger de 7 à 15 jours.

     

    Il a aussi insister pour rappeler la réalité de l’avortement et proposer des solutions alternatives. Enfin, il rappelle et reconnait la détresse de la femme et souhaite que l’entretien avec le médecin « (fasse) prendre conscience à la mère de la réalité de ce qu’elle porte lui faisant écouter le cœur de l’enfant. » Il a été vivement attaqué médiatiquement par exemple sur Libération "Quand Jacques Bompard se croit au Texas". […]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?ASSEMBLEE-NATIONALE-Jacques

  • Le gouvernement veut imposer un quota d’avortements pour chaque établissement de santé.

    Mais jusqu'au le gouvernement va-t-il aller pour imposer la culture de mort ?

    "Après la suppression du délai de réflexion, et la réalisation d’IVG par les sages-femmes, l’Assemblée vient de voter un amendement qui conduit à l’instauration d’un quota d’avortements par établissement de santé. 

    L'article 38 du projet de loi Santé définit les objectifs pluriannuels des agences régionales de santé (ARS). Parmi ces objectifs, l’amendement n°2175 vise à introduire dans la loi un objectif en matière d'IVG qui liera les ARS aux établissements de santé

    Cet amendement vient d’être adopté. 

    Si cette disposition est maintenue dans le projet de loi par le Sénat, les ARS devront prévoir des plans d'action pour l'IVG, contractualisant avec les établissements de santé sur un objectif de volume d’activité d’IVG par rapport au volume de leur activité d’obstétrique (cf. FRIDA : un nouveau plan d’action pour améliorer l’accès à l’IVG). 

    Le nombre d'IVG qu'un établissement de santé devra réaliser dans l'année sera donc prévu à l’avance par établissement, ce qui revient à imposer un quota  d’IVG pour chaque établissement de santé." (via Généthique)

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sarkozy : "je n'aurais pas dû parler d'identité nationale"

    Lors de la commission exécutive de l'UMP, le mardi 7 avril, avec Brice Hortefeux, Luc Chatel, Frédéric Péchenard, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez et Gérald Darmanin, Nicolas Sarkozy a avoué :

    "quand j'étais président de la République, je n'aurais pas dû parler d'identité nationale mais dire que je voulais défendre les valeurs de la République".

    Et qu'est-ce que les "valeurs" de la République ? L'esprit Charlie ? L'avortement ? L'abandon de la souveraineté au profit de l'UE ? La discrimination positive ?... Autant de flous qui expliquent certainement le choix du nouveau nom pour l'UMP : Les Républicains.

    Michel Janva

  • [Nantes] L’AF Nantes s’engage contre la loi sur le renseignement !

     

    Mardi 7 avril, pendant près d’une demi-heure, nous avons déployé une banderole sur le périphérique de la Cité des Ducs de Bretagne à une heure de grande affluence. Notre but : sensibiliser les nantais aux conséquences dramatiques de cette loi pour tous les citoyens.

    Plus de détails ici : http://www.afnaoned.com/…/non-la-...

     
  • Une Femen s’acharne sur Nouvelles de France, nous avons besoin de votre mobilisation !

    L’ex Femen Eloïse Bouton, peu satisfaite de l’article qu’Eric Martin a publié ici, m’a demandé la publication d’un droit de réponse.

     

    Tenant de façon sourcilleuse à ma liberté d’expression, il me semble que la moindre des choses est de publier les droits de réponse de ceux qui sont en désaccord avec nous. Je ne crois pas que Mademoiselle Bouton ait besoin de Nouvelles de France pour diffuser son point de vue, mais nous avons donc publié bien volontiers ledit droit de réponse ici.

    Cela n’a, semble-t-il, pas eu l’heur de suffire à la demoiselle qui me fait citer à comparaître devant les tribunaux. Elle pense sans doute qu’avec l’immense soutien médiatique dont son groupuscule anti-chrétien fait l’objet, elle ne fera qu’une bouchée de notre petit blogue.

    Il est bien certain que les forces ne sont pas vraiment équilibrées, mais je puis tout de même lui annoncer que nous ne laisserons pas censurer sans résistance.

    Je n’oublie certes pas que, lors de la profanation de Notre-Dame, les compagnes de Mademoiselle Bouton ont été relaxées, tandis que les gardiens de la cathédrale, qui n’avaient fait que leur devoir, ont été condamnés. Mais elle peut compter sur moi pour me battre pour notre liberté de parole et pour notre droit d’être chrétiens, dans notre propre pays, sans être insultés par des harpies. [....]

    La suite sur Nouvelles de France

  • Il faut trouver le bon équilibre entre la dédiabolisation et la normalisation

    Déjà évoquée ici par de courts extraits, l'interview donnée par Bruno Mégret au Point de cette semaine (articleréservé aux abonnés) est très intéressante car, au-delà de commentaires sur la crise actuelle au FN, l'ancien numéro 2 du FN et président du MNR, aujourd'hui en retrait de la vie politique, développe une analyse très pertinente de la vie politique française à travers un prisme de droite clairement affiché. En voici de plus longs extraits :   

    Sommes-nous entrés dans l’ère du tripartisme ?

    Oui, mais un tripartisme où chacun des trois acteurs se trouve dans une impasse.

    Le PS est dans une impasse idéologique. Car dans le registre de gauche qui est le sien, il n’a plus rien de crédible à offrir : après la retraite à 60 ans, il ne va pas instaurer la retraite à 55 ans et après la semaine de 35 heures, il ne va pas proposer la semaine de 30 heures. Les frondeurs du PS qui voudraient continuer d’aller dans ce sens ne proposent d’ailleurs aucune mesure concrète car aujourd'hui plus rien n’est possible dans cette voie. Les socialistes ont dès lors essayé de trouver une issue idéologique par le truchement des réformes sociétales, comme le mariage homosexuel, mais cette stratégie a ses limites elle aussi, car elle se heurte aux résistances de fond de la société française. En réalité, le PS n'a plus d'identité politique claire.

    L'UMP de son côté est dans une impasse stratégique car, au moment où la société se droitise, elle cherche le salut dans l'union avec le centre. Tout en continuant à s'aligner sur le politiquement correct largement défini par une gauche pourtant défaite.

    Quant au FN, il va bientôt atteindre ses limites faute d'alliés et de crédibilité gouvernementale (...)

    Pensez-vous que la stratégie anti-UMPS du Front national est une stratégie gagnante?

    Il est logique de dénoncer l'UMPS dans la mesure où, depuis des décennies, les dirigeants de l'UMP et du PS mènent pratiquement la même politique. Mais on ne peut pas pour autant traiter les deux camps de la même manière car les militants, les sympathisants et les élus de base de l’UMP n’ont pas les mêmes valeurs que la gauche et s’avèrent idéologiquement beaucoup plus proches des électeurs du FNLa sagesse serait de leur tendre la main. Sinon, il se passera ce qui est arrivé au second tour des départementales : un vote de rejet de l'électorat UMP à l'égard du FN. La politique exige la désignation claire de l'adversaire principal, et pour moi, ce ne peut être que la gaucheQuant à la droite traditionnelle, elle a, au-delà de ses dirigeants, vocation à s'allier avec le FN. Aussi ce dernier, s’il veut la victoire, doit-il développer une stratégie d’alliance et d’union de la droite. Penser qu'on peut arriver seul au pouvoir est une grave erreur, personne n'y est parvenu.

    Mais la droite semble exclure toute alliance avec le FN…

    Cette attitude des dirigeants de l'UMP est absurde : ils se conforment au diktat de la gauche. C’est ce genre de comportement qui les coupe du peuple et les éloigne de leur électorat (...)

    Comment analysez-vous la progression électorale du Front national depuis que Marine Le Pen a pris les commandes ?

    Marine Le Pen a mis en œuvre une partie de la stratégie qui était la mienne. Elle a mené une action efficace de dédiabolisation comme celle que je souhaitais conduire et qui m'avait amené à entrer en conflit avec son père, conflit qui a provoqué la scission entre les partisans de Jean-Marie Le Pen et les miens en 1999. À l’époque, je voulais déjà en finir avec les dérapages et les références sulfureuses qui empêchaient le FN de progresser.

    Elle a aussi, comme je l’avais fait, engagé une stratégie d'enracinement territorial pour disposer partout en France d'élus et de structures qui puissent relayer l’action et le discours. Enfin, elle affiche l’objectif clair d’arriver au pouvoir. La politique en effet n'est pas faite pour témoigner. Elle n’a de sens que dans l’exercice du pouvoir pour servir un idéal au bénéfice de nos compatriotes et de notre nation.

    De ce point de vue, les résultats de Marine Le Pen sont au rendez-vous.

    Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle réussi à mettre cette stratégie en place alors que vous avez échoué ?

    Elle a pu le faire parce qu’elle est la fille de son père. Le Pen a toléré de sa part ce qu'il refusait obstinément lorsque cela venait de moi.

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    Philippe Carhon