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lobby - Page 1727

  • Les deux autruches et le vilain petit Qatar

    QatarAlors que le PSG envisage de porter plainte contre X en réaction à la banderole des supporteurs bastiais, Nicolas Sarkozy et Laurent Fabius ont défendu le Qatar comme un seul homme à la radio hier. Ou deux autruches, c'est selon :

    "Il faut croire que le responsable du quai d’Orsay n’a pas les mêmes renseignements que... nos services de renseignements ! En juin 2012, le Canard enchaîné citait une note de la Direction du renseignement militaire français (DRM) qui décrivait précisément les financements terroristes opérés par l’émirat. « Selon les renseignements recueillis par la DRM, les insurgés touareg du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ançar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (djihad en Afrique de l'Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar ». « Les officiers de la DRM affirment, eux, que la générosité du Qatar est sans pareille et qu'il ne s'est pas contenté d'aider financièrement, parfois en leur livrant des armes, les révolutionnaires de Tunisie, d'Egypte ou de Libye », ajoutait l'hebdomadaire.  

    Le rapport venait corroborer une première note diffusée en mars par la DGSE qui précisait les financements de mouvements djihadistes dans le Nord du Mali. Plus récemment, en juin 2014, le site de défense américain Jane’s publiait une photo d’avions de transports militaires qataris posés sur un aéroport contrôlé par des milices djihadistes libyennes. Dans son numéro daté du 28 novembre dernier, Marianne évoquait aussi le rôle trouble du Qatar en Libye."

    S'il porte plainte, le PSG le fera-t-il aussi contre Charlie Hebdo (dont je vous épargne l'avatar) ?

    Q2

    Louise Tudy

  • Regard sur l’actu 9 : L'affaire Charlie Hebdo

    L’attentat du 7 janvier 2015 contre le journal Charlie Hebdo et tout ce qui s’y rattache -a créé un raz-de-marée médiatique et restera, quoi qu’on en pense, un évènement fondamental pour comprendre la France et les Français à partir de maintenant.

    Un journal emblématique

    Il est évident que nous ne nous réjouissons pas de la mort violente des membres de Charlie Hebdo, nous ne sommes pas de cette race d'homme qui se réjouit de la mort des autres, même quand ceux-ci sont des adversaires. Nous ne nous sentons par ailleurs aucune solidarité avec les jihadistes, l'ennemi de mon ennemi n'étant pas mon ami. Cependant, nous ne nous associons en aucune manière au recueillement obligatoire et à la ridicule campagne « Je suis Charlie » établie sur de l’émotionnel de bon aloi, c'est-à-dire bidon et hypocrite. Charlie Hebdo n’était pas un symbole de la liberté d’expression, c’était un journal vulgaire, intolérant et bien-pensant qui, des années durant, a sali la France, les Français et le christianisme. Cabu avait par exemple croqué le personnage du beauf, qui représentait le prolo bedonnant et inculte, souvent raciste. Ce personnage du beauf auquel on a assimilé depuis 30 ans les électeurs du FN. Certes, nous pouvons rire de tout, du beauf comme des Bidochons qui s'en inspirent, mais il y avait un évident mépris de classe qui  transpirait chez Charlie. Ces gens étaient nos ennemis politiques au service d’un système qu’ils feignaient de critiquer alors qu’ils partageaient bien avec celui-ci l’essentiel : le droit de l’hommisme et la haine de ce que nous sommes. De la fausse rébellion à l’image du gauchisme et des antifas. Il suffit de se souvenir que ces grands défenseurs de la libre-parole voulaient faire interdire le FN et avaient approché l’Etat pour ce faire (le fameux épisode des pétitions). Mieux encore, ou pire, si vous préférez, ces soi-disant parangons de la « liberté d'expression » avaient récemment viré Siné, dessinateur historique du journal, pour des propos sur la conversion au judaïsme de Jean Sarkozy... Car le journal sous l'impulsion de Philippe Val était devenu plus proche de l'organe trotskard néo-con que d'un vrai journal impertinent de gauche comme il en existe encore.

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    Voyez d’ailleurs : Bernard Maris et Michel Renaud étaient membres du Grand Orient de France et l’une des victimes les plus connues, le dessinateur Charb, aurait été le compagnon de Jeannette Bougrab, l'ex-présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et ancienne Secrétaire d’Etat dans le gouvernement Fillon… On a fait mieux dans le registre indépendance d’esprit et rébellion, non ? Jeannette nous prend d’ailleurs pour les derniers des imbéciles quand elle déifie l’équipe de Charlie Hebdo en déclarant, sans rire, que « Tous ces dessinateurs méritent le Panthéon. Ils se sont battus pour des principes et des libertés que l'on a oublié de défendre. Ils sont morts pour que l'on puisse rester libre dans ce pays, en France ». Jeannette Bougrab craint désormais pour sa vie car, dit-elle, la France serait dans une situation pré-insurrectionnelle et elle ne se sent plus en sécurité… Certains des membres de l’oligarchie commenceraient-ils à paniquer ? En tout cas, on ne la retient pas ! Mais comme cette affaire ne manque pas de rebondissements, la famille de Charb nous apprend qu'elle ne serait pas la compagne du dessinateur décédé. La quatrième dimension ?

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  • L’indispensable liberté d’expression

    Les jours derniers sont parmi les plus dramatiques que la France ait eu à connaître ces dernières décennies, et l’ombre du terrorisme n’a pas fait que planer sur notre pays…

    Le sang versé par ceux-là qui voulaient frapper, au-delà de quelques dessinateurs, la France et la liberté d’expression que cette dernière se vante de défendre, n’a pas fini de retomber en gouttes rougeâtres sur notre mémoire, mais il risque bien aussi de coller aux mains de ceux qui s’arrogent droit de vie ou de mort sur autrui au nom d’une religion qu’ils incarnent si rudement et, sans doute, fort injustement. Nous pourrions leur crier, en manière de défi : « Mort, où est ta victoire ? ». Les réactions spontanées, surtout avant la grande marche du dimanche, et au-delà des étiquettes politiques ou confessionnelles, réactions qui ont illuminées les soirées des jours tragiques, montrent que le « pays réel » n’a pas besoin des partis du triste « pays légal » pour se manifester !

    Le massacre des caricaturistes qui, s’ils furent les victimes les plus médiatiques et médiatisées suivant la logique d’une « société du spectacle » que le situationniste Guy Debord a jadis joyeusement dénoncée, ne doit pas faire oublier les policiers et les clients juifs du magasin casher aussi assassinés pour ce qu’ils étaient ou pour l’uniforme qu’ils portaient : en somme, c’est une sorte de résumé, incomplet, de la diversité de notre société et, parfois, de ses contradictions… N’y a-t-il pas une ironie terrible de l’histoire de voir ceux qui moquaient régulièrement les forces de l’ordre et les croyants mêler leur sang, tragiquement, à un policier de confession musulmane et à des pratiquants juifs, et être l’objet d’un véritable culte, là encore tragique, non pour ce qu’ils étaient mais, au-delà de leurs excès et de leurs prises de position les moins consensuelles possibles, pour ce qu’ils semblaient représenter, c’est-à-dire la liberté d’expression, parfois la plus offensante pour ceux qui, en ces jours derniers, ont parcouru les rues de France ? [...]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Allemagne : 25 à 40000 manifestants anti-islamisation et 100000 anti-PEGIDA

    Aux cris de « Nous sommes le peuple », plus de 25 000 personnes selon la police(de 30 000 à 40 000 manifestants selon les organisateurs) ont défilé hier dans les rues de Dresde, en Allemagne, à l’appel du mouvement Pegida.

    En réaction, des contre-manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, rassemblant près de 100 000 personnes.

    Angela Merkel était  présente à une commémoration des organisations musulmanes allemandes à Berlin, car “l’islam appartient à l’Allemagne”, a-t-elle répété.

    Michel Janva

  • La France a payé 58 millions de dollars à Al-Qaïda depuis 2008

    Selon une enquête du New York Times du 29 juillet 2014, Al Quaïda a reçu depuis 2008, plus de 125 millions de dollars !!! Quoi ? Comment ? Et oui, 125 millions de dollars récoltés uniquement grâce aux rançons payés par les occidentaux pour obtenir la libération de leurs otages. 

    Toujours selon cette enquête, la France est le principal pourvoyeur de fonds de l’organisation terroriste. Elle aurait versé à elle seule 58 millions de dollars. Ces sommes, toujours selon le New York Times seraient versées directement par l’état ou alors par des intermédiaires comme Areva ou les pays amis du golf, au premier rang desquels le Qatar. 
     
    Dans cet article, Vicki Huddleston, ancienne ambassadrice des États-Unis au Mali dénonce : « Les Européens ont beaucoup de comptes à rendre. Ils mènent une politique hypocrite. Ils paient des rançons et ensuite nient les avoir payées. Le danger n’est pas seulement que ça fait grandir le mouvement terroriste, c’est aussi que ça rend tous nos citoyens vulnérables ». Déclaration effroyablement prémonitoire. Le 13 septembre 2014, très énervé par l’exécution de 3 otages anglo-saxons, Barack Obama lui-même confirme: « Le président français, François Hollande, dit que son pays ne paie pas de rançons aux terroristes, alors qu’en réalité, il le fait »
     
    Dimanche, la plupart des dirigeants européens vont venir verser des larmes de crocodile sur les morts provoqués par des mouvements terroristes qu’ils ont largement contribué à financer. François Hollande, accusé par Obama de payer des rançons aux terroristes sera à la tête de cette grande marche contre… le terrorisme. Comprenne qui pourra. 
     
    Inconséquence ou incompétence ? 
    Quoi que… Cette fois, ce n’est pas seulement une minute de silence qu’on va nous demander, mais plutôt 2 ans et demi de silence, le temps d’arriver aux prochaines élections. Avec un « Patriot Act » à la française si besoin. Hollande n’est pas plus bête que Bush et les français ne sont pas plus intelligents que les américains. 
    Nous sommes tous des charlots. 
     
    Vive la République, Vive la France, Vive l’hypocrisie

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Valls annonce un (faux ?) état d’urgence qui ne dit pas son nom

    Le premier ministre Manuel Valls vient d’annoncer le déploiement de 8500 militaires sur le territoire français, en plus des 4500 gendarmes et CRS déjà mobilisés. Il s’agit de protéger en priorité les lieux de culte et écoles… juives… Pas de récupération, nous ont-ils dit !

    Deux choses : ou bien il y a une réelle menace d’attaque globale, et un tel dispositif montre que nous sommes dans un état d’urgence qui ne dit pas son nom, ou bien il s’agit un énième effet d’annonce visant à apeurer afin de pouvoir mieux contrôler les communications du pays et la censure sur Internet.

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  • Ni Charlie ni charia (Présent 8270)

    Le gouvernement et les partis avaient mis en garde : il ne fallait surtout pas qu’une « récupération politicienne » souille la pureté immaculée de l’union nationale !

    C’était Marine Le Pen qui était visée au prétexte qu’après avoir reçu la claque de l’exclusion, elle ne tendait pas l’autre joue. Elle n’était pas assez démocrate et républicaine. On lui a préféré des démocrates pur sucre venus d’Algérie, du Bénin, du Congo, du Gabon, d’Egypte, du Togo, des Emirats Arabes Unis, auprès desquels François Hollande a défilé. A l’Elysée, avant la manifestation, il avait tenu à saluer Nizar al-Madani, vice-ministre des affaires étrangères d’Arabie Saoudite où, vendredi, un « blogueur » a été condamné à 50 coups de fouet pour « insulte envers l’islam. » Voilà un ministre qualifié pour défendre à Paris la liberté d’expression qu’il fouette à Ryad !

    Ni Charlie ni charia (Présent 8270)Pas de récupération ? Le chef de l’Etat en a profité pour greffer sur cette démonstration un sommet international à sa gloire, devenant un instant le « président » du monde, comme Paris en était la capitale. Effet d’aubaine pour ses homologues, dont certains n’étaient là que pour se refaire une virginité démocratique grâce au sang et aux larmes versés sur notre sol, en se demandant les uns aux autres : « C’est quoi au juste, ce Charlie Hebdo » ?

    Tous les citoyens étaient bienvenus, avait assuré le Président. « Levez-vous ! » avait-il lancé. Ceux qui se sont levés ont dû s’arrêter dans leur élan spontané. Y aller, certes, mais à condition de respecter le protocole : les chefs de gouvernement, suivis des anciens présidents, des ministres, sous-ministres, personnalités politiques estampillées républicaines et des ayants droit de la notoriété. Et après ces « élites », après elles seulement, comme toujours, la piétaille des citoyens lambda. D’ailleurs, la police était là pour surveiller que le populo ne sorte pas de son enclos réservé.

    Bien entendu les artistes, chanteurs, comédiens s’y bousculaient. C’était l’endroit où il fallait être : « the place to be », comme disent leurs attachés de presse. Ils l’ont tous proclamé : « Je ne suis qu’un parmi des milliers », en montrant leur meilleur profil aux photographes. Bien qu’accablés de chagrin ils ont eu la force, non sans héroïsme, de se précipiter devant les micros et caméras qui se tendaient vers eux. Enrico Macias a annoncé que toute la recette de son prochain concert ira à Charlie Hebdo : ça ne fera pas grand-chose. Il y eut un autre sommet : dans le cortège, on vit en effet les ex-maîtresses du Président, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, Julie Gayet, toutefois, contrairement à Hollande et Merkel, elles ne se tenaient pas par la main. La cause les a rapprochées mais pas jusqu’à la fraternité…

     

    Pourquoi cette manifestation ? Il s’agissait de « Marcher contre la terreur », titrait Le Monde samedi. Dès lundi matin, la terreur devrait donc reculer. Les djihadistes embusqués prêts à de nouveaux crimes ont dû être effrayés en voyant Hollande bras dessus bras dessous avec Merkel, Sarkozy tenant la chandelle. Grâce à cette démonstration, ils se sont aperçus que les Français étaient contre eux, ce qu’ils ne soupçonnaient pas jusqu’ici. C’est sûr, après le 11 janvier, rien ne sera plus comme avant : les terroristes vont renoncer à nous frapper. T’as qu’à croire, Grégoire…

    Guy Rouvrais

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  • Le ras-le-bol des Européens ordinaires par Georges FELTIN-TRACOL

    Invité du congrès européen du G.U.D. à Nanterre, le 22 novembre 2014, le porte-parole du M.A.S. (Mouvement d’action sociale), Arnaud de Robert, appelait dans son intervention au réveil des peuples européens (1). Les Européens l’ont-ils entendu ? Il faut le croire à la vue des événements récents qui secouent le Vieux Continent.

    Depuis le 20 octobre 2014 se déroule chaque lundi soir dans un parc de Dresde une manifestation organisée par un groupe informel, animé par Lutz Bachmann, nommé P.E.G.I.D.A., ce qui signifie, dans la langue de Goethe, Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes, c’est-à-dire « Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident (2) ». Abendland présente une acception différente des concepts français et anglo-saxon d’Occident. Si, aujourd’hui, l’Occident désigne l’ensemble globalitaire américanocentré dont les bras armés sont, entre autres, l’O.T.A.N., le F.M.I., les firmes multinationales, Abendland peut se comprendre comme l’ancienne et traditionnelle définition française désignant l’œcumène européen médiéval. Il va de soi que les commentateurs français, incultes, n’ont pas compris cette sémantique, toujours obnubilés par leur antiracisme obsessionnel.

    Une saine réaction populaire

    Si les habitants de Dresde crient comme à l’automne 1989 peu de temps avant la chute du Mur qu’ils sont le peuple et expriment une inquiétude légitime envers les méfaits de l’immigration et de son corollaire, l’islamisation (même si tous les immigrés ne sont pas mahométans), P.E.G.I.D.A., phénomène inattendu, qui se décline dorénavant, fédéralisme allemand oblige, en variantes régionales autonomes (3), fut précédé par les « Villes contre l’islamisation » représentées par des groupes strictement municipaux en 2007 – 2008 tels Pro-Köln (« Pour Cologne »). Il surgit au lendemain de violentes échauffourées dans les rues de Hambourg entre Kurdes et les salafistes favorables à l’État islamique en Irak et en Syrie. Dès le 26 octobre 2014, 3 à 5 000 hooligans de Cologne manifestent contre les islamistes sous la bannière consensuelle de HoGeSa (Hooligans contre les salafistes). La réaction déborde rapidement le seul milieu hooligan pour atteindre une population exaspérée.

    Il faut comprendre que les Allemands sont victimes des lois Harz. Entre 2003 et 2005, à la demande du gouvernement de coalition social-démocrate – Verts, l’ancien directeur du personnel de Volkswagen, Peter Harz, réforma dans un sens libéral le marché du travail via quatre lois scélérates. Leurs clauses fallacieuses imposent par exemple une mobilité professionnelle et géographique extravagante avec, pour les célibataires, au-delà de quatre mois, l’obligation de déménager afin d’accepter n’importe quelle proposition d’emploi; le développement des emplois à bas salaires (les « mini-jobs ») qui sont des emplois précaires à temps partiel variable; la réduction des indemnités chômage et un durcissement des conditions d’indemnisation. Dans le même temps, l’Allemagne accueille un nombre croissant de réfugiés extra-européens. Entre 2008 et 2014, leur nombre est passé de 28 000 à 200 000. Ils bénéficient d’avantages sociaux non négligeables.

    Cette différence de traitement provoque l’indignation des citoyens allemands désormais prompts à s’exprimer hors d’un cadre institutionnel vérolé. Beaucoup de politiciens européens louent le soi-disant modèle allemand. Or, outre une natalité quasi-nulle et un vieillissement démographique avancé, savent-ils que leur référence suprême dispose d’infrastructures vétustes et de Länder surendettés, semblables à la Grèce ou à l’Italie, si bien que les conservateurs du Bade-Wurtemberg et de Bavière soutiennent un égoïsme régional et se refusent de payer pour Hambourg, la Poméranie ou le Hanovre ? Par ailleurs, l’Allemagne n’est pas une démocratie authentique : une terrible police politique surveille les pensées et les opinions tandis que des tribunaux peu scrupuleux condamnent à de lourdes peines de prison les adversaires du multiculturalisme marchand. Si sa partie occidentale subit depuis sept décennies un véritable lavage de cerveau collectif de la part des Alliés, experts en rééducation psycho-politique. L’ancienne R.D.A. a su paradoxalement préservé les mentalités traditionnelles allemandes.

    Très vite, après avoir minimisé l’ampleur des manifestations, la classe politicienne qui est l’une des plus corrompues d’Europe, les médiats, les Églises et le patronat ont montré leur unanimité en accusant P.E.G.I.D.A. de xénophobie, de racisme, de populisme et, horresco referens, d’être infiltré par des néo-nazis et des skinheads ! Pourtant, plusieurs de ses équivalents locaux ont pour logo une main qui jette à la poubelle la croix gammée, le drapeau communiste, le symbole des antifa et l’étendard de l’État islamique. Seuls les responsables locaux du nouveau parti anti-euro A.f.D. (Alternative pour l’Allemagne) qui, à Strasbourg – Bruxelles, siège avec les nationaux-conservateurs polonais, les eurosceptiques tchèques et les tories britanniques, ont sinon appuyé pour le moins relayé ce mécontentement sans précédent.

    P.E.G.I.D.A. s’oppose en premier lieu à la folle politique d’asile du gouvernement, dénonce l’islam radical, les tensions religieuses sur le sol allemand inhérentes à la cohabitation de masses étrangères ennemies les unes des autres chez elles, les groupes religieux radicaux ainsi que les immigrés délinquants. Ces dernières semaines, le mouvement a élargi ses thèmes à la préservation de l’identité allemande et à la contestation de l’idéologie gendériste. Ces mots d’ordre politiquement corrects trouvent un écho toujours plus large auprès de l’opinion publique. Ainsi, à Dresde, 500 personnes participèrent-elles à la première manifestation. Une semaine plus tard, le 10 novembre, elles étaient 1 700. La semaine d’après, les autorités relevaient entre 3 200 à 3 500 manifestants. Le 24 novembre suivant, elles étaient plus de 5 500 personnes. Le 1er décembre, la manifestation hebdomadaire réunissait 7 500 personnes. Le 15 décembre, environ 15 000 personnes battaient désormais le pavé. Ces démonstration de force suscitent des contre-manifestations d’idiots utiles qui brandissent des balais, ignorant que ce geste symbolique, typiquement populiste et anti-Système, revient à Léon Degrelle et au Rex dans les années 1930…

    Le réveil breton

    Ces démonstrations de masse ne se restreignent toutefois pas à la seule Allemagne. Il y a plus d’un an déjà, la Bretagne secouait le gouvernement français avec les « Bonnets rouges ». Ils surgissent à Pont-de-Buis, le 28 octobre 2013, quand plusieurs centaines de personnes démontent un portique écotaxe. La perception prévue d’une nouvelle contribution routière, nommée « écotaxe », soulève la fureur des petits patrons, des artisans et des commerçants bretons. Auparavant, les samedis 14 et 21 octobre 2013, des manifestations anti-écotaxes montraient la détermination des Bretons. Très vite, les « Bonnets rouges » rassemblent des ouvriers, des marins, des agriculteurs, des patrons, des artisans, des chômeurs, et montent divers collectifs dont celui qui s’intitule « Vivre, décider, travailler en Bretagne ». Leurs revendications sont, hormis la suppression de l’écotaxe, la gratuité des routes bretonnes, l’allègement des charges fiscales, la fin du dumping social, prévu pour des traités pseudo-européens, et la régionalisation.

    Si toute la société armoricaine se mobilise, en revanche, des politiciens restés au schéma de la lutte des classes du XIXe siècle ne comprennent pas cette entente intercatégorielle. Il est intéressant de relever qu’un compte Facebook d’un collectif anti-écotaxe met en ligne, le 30 novembre 2013, une directive très nette : « Sans partis ni syndicats, juste tous ensemble pour dire stop ! ». Les « Bonnets rouges » bénéficient pourtant du concours de formations variées comme les nationalistes indépendantistes d’Adsav, le N.P.A., les autonomistes de l’U.D.B. (Union démocratique bretonne), le Parti breton, le Parti pirate – Bretagne, des fédéralistes et l’Organisation communiste libertaire.

    Par leurs actions violentes, force est de constater que les « Bonnets rouges » ont fait reculer l’Élysée et Matignon qui viennent d’annuler le contrat conclu sous la présidence calamiteuse de Sarközy. Ce mouvement spontané a-t-il cependant eu une audience politique ? Non, répliquent les médiats-menteurs. Erreur ! Aux européennes de 2014 avec 7,19 %, la liste « Nous te ferons, Europe » conduite par le maire divers-gauche de Carhaix, Christian Troadec, aurait pu gagner au moins un siège si la circonscription s’était limitée à la seule Bretagne administrative qui « s’est illustrée comme la seule région de France où une formation politique autre que le F.N., l’U.M.P. et le P.S. apparaissait en tête de scrutin (4) ».

    La grave crise de l’industrie agro-alimentaire qui frappe la Bretagne, longtemps avec l’Alsace, fer de lance de l’idée européenne pervertie en France, résulte de l’arrêt des aides de l’U.E. et de l’absence de tout protectionnisme aux frontières de l’U.E. ou de la France. Actuellement, l’Alsace semble elle aussi s’engager sur la voie de la contestation civile parce qu’elle refuse la fusion forcée et contre-nature avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Après les « Bonnets rouges », l’année 2015 verra-t-il les « Coiffes noires » dans les rues ?

    Haut les fourches !

    Il faut en tout cas le souhaiter. Ce ne serait pas la première fois. Pensons au poujadisme qui porta de redoutables coups à la IVe République pourrie entre 1956 et 1958. Mentionnons aussi dans la seconde moitié des années 1930 les effervescences paysannes dans l’Ouest et le Nord du pays encouragées par Henri Dorgères, futur élu poujadiste, et ses « Chemises vertes ». Plus récemment, souvenons-nous du 1991 – 1992 le climat quasi-insurrectionnel dans les campagnes par des paysans qui empêchaient les falots ministres P.S. de quitter leurs bureaux parisiens.

    Mouvement informel, les « Bonnets rouges » représentent l’exaspération de différentes catégories socio-économiques pressurées par dix années de régime U.M.P. Chirac – Sarközy et dont l’alourdissement final opéré par le gouvernement Hollande – Ayrault déboucha sur une juste irritation. Les « Bonnets rouges », en dernière analyse, ne sont que l’aboutissement virulent et territorialisé d’un large ensemble d’initiatives anti-gouvernementales apparues sur Internet depuis 2012. Entrepreneurs et créateurs de « jeunes    pousses » constituèrent assez rapidement les « Pigeons », puis les patrons de P.M.E. se regroupèrent en « Dupés », les micro-entrepreneurs en « Plumés », les professions libérales en « Asphyxiés », les auto-entrepreneurs en « Poussins ». Une grogne perceptible et récurrente créa même les « Tondus », à savoir les petits patrons fatigués par l’outrecuidance de l’U.R.S.S.A.F., cette « U.R.S.S. à la française »… Le Régime a un instant craint que l’Hexagone soit contaminé par la révolte populaire italienne des Forconi.

    En janvier 2012 s’élance de Sicile le mouvement spontané des Forconi (« Grandes fourches ») à l’initiative de transporteurs routiers et d’agriculteurs qui brandissent leurs fourches. Ils contestent la hausse du prix de l’essence, l’alourdissement des taxes, la fermeture des usines et une réglementation démente édictée par la Commission pseudo-européenne. « En 2013 dans le pays, plus de 6 500 entreprises ont été déclarées en faillite, le taux de chômage a atteint 12,5 %, et quelque huit millions d’Italiens vivent en dessous du seuil de pauvreté d’après l’Institut national des statistiques italien (Istat) (5). » Dans un climat d’instabilité politique (Berlusconi a été évincé du gouvernement par un coup d’État merkelo-banksteriste approuvé par le président communiste atlantiste de la République Giorgio Napolitano en novembre 2011, remplacé par un gouvernement technicien « apolitique » aux ordres de Berlin et la kleptocratie financière apatride), de politique d’austérité exigée par le F.M.I, la B.C.E. et Bruxelles et d’agitations sociales (de nombreuses attaques contre les bureaux d’Equitalia, l’agence de recouvrement de l’administration fiscale), les Forconi se propagent dans toute la péninsule et fédèrent artisans, petits commerçants, chauffeurs de taxi, dirigeants de P.M.E., vendeurs ambulants, travailleurs précaires, étudiants, chômeurs, militants associatifs, tifosi de clubs de foot. Par-delà la contestation de la politique gouvernementale, les Forconi dénoncent l’action déstabilisatrice des groupes de grande distribution (Leclerc, Auchan, etc.).

    À partir du 9 décembre 2013, incités par Beppe Grillo, « non-leader » du Mouvement Cinq Étoiles et rejoints par la Ligue du Nord et CasaPound, les Forconi entreprennent une marche sur Rome. Certains occupent les centre-villes, bloquent axes routiers majeurs, terminaux portuaires et postes frontaliers (trois heures à Ventimille, le 12 décembre 2013). D’autres s’emparent de bureaux du fisc à Bologne et à Turin quand ce ne sont pas les studios régionaux de la télévision publique à Ancône aux cris de « Tous dehors, tous pourris ! » ou de « Tutti a casa (Tous à la maison !) (6) ». Toutefois, ce vaste mouvement se dégonfle assez rapidement puisque « certains Forconi en désaccord avec la radicalisation du mouvement ont refusé de faire le déplacement craignant des débordements. Au lieu des 15 000 personnes attendues sur la Piazza del Popolo mercredi, ils n’étaient que 3 000 (7) ».

    Au-delà des Pyrénées, la même ébullition sociale

    Ces trois exemples récents sont à mettre en parallèle avec les actions de quasi-guérilla de l’extrême gauche grecque contre des institutions faillies ainsi qu’aux Indignados (« Indignés ») en Espagne. Ce dernier mouvement part d’un appel à manifester, pacifiquement, dans une soixantaine de communes espagnoles, le 15 mai 2011, pour une autre pratique politique. Les manifestants estiment que les partis politiques ne les représentent plus. On y trouve des victimes de la crise économique, des lecteurs du livre Indignez-vous !, du Français Stéphane Hessel, des admirateurs des « Printemps arabes », des mouvements grecs et islandais de 2008 et du Geração à rasca portugais.

    À compter du 15 mai, les « Indignés » se rassemblent sur une place de la capitale espagnole, la Puerta del Sol. Ils s’élèvent contre les banques, l’austérité économique et la corruption des politiciens. S’organisant en assemblées autogérées et contestant le système parlementaire et la démocratie représentative, les participants interdisent tout sigle politique, toute bannière politicienne ou tout propos partisan. Ils insistent sur le fait que « le peuple uni n’a pas besoin de partis ». Les journalistes parlent bientôt du « Mouvement du 15 mai ». Les Indignados installés sur cette place y sont bientôt violemment dispersés par les policiers. Ailleurs, en Espagne, une répression similaire s’exerce à l’encontre des manifestants qui occupaient, à l’instar des Étatsuniens d’Occupy Wall Street, des places publiques au point que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se déclara choqué par des violences policières exagérées.

    De cette indignation collective s’en extrait une formation politique de gauche radicale, Podemos (« Nous pouvons ») donnée par plusieurs sondages consécutifs première force politique. Le succès tant en Espagne qu’en Grèce (Syriza) de ces gauches radicales ne signifie pas que Madrid et Athènes sont à la veille d’une révolution néo-bolchévique. Réformistes radicales, Syriza et Podemos ont déjà modéré leurs positions et ne cachent pas leurs dispositions mondialistes.

    Toutes ces contestations populaires qui trouvent chacune dans leurs pays respectifs un relais politique approprié, témoignent principalement du profond ras-le-bol des petites gens envers leur classe dirigeante voleuse et leurs pseudopodes institutionnels mafieux. Mais il ne s’agit pas d’une « droitisation » des opinions, ni l’appropriation d’une pensée, sinon anti-libérale, pour le moins illibérale. « Nous ne sommes pas contemporains de révoltes éparses, mais d’une unique vague mondiale de soulèvements qui communiquent entre eux imperceptiblement (8). » Toutefois, le Comité invisible, un collectif anonyme d’ultra-gauche, ne perçoit pas l’acuité particulière de la réprobation populaire européenne. Certes, après avoir rappelé que « “ populaire ” vient du latin popular, “ ravager, dévaster ” (9) », il observe que « l’insurrection est d’abord le fait de ceux qui ne sont rien, de ceux qui traînent dans les cafés, dans les rues, dans la vie, à la fac, sur Internet. Elle agrège tout l’élément flottant, plébéien puis petit-bourgeois, que sécrète à l’excès l’ininterrompue désagrégation du social. Tout ce qui était réputé marginal, dépassé ou sans avenir, revient au centre (10) ». Cette description concorde avec ce que « Flamby », « Monsieur Petites-Blagues », définirait d’après son ancienne compagne, comme des « sans-dents ». Que se soit en Bretagne, en Italie ou en Allemagne, les manifestations aimantent les catégories sociales moyennes et populaires en voie de paupérisation.

    Ces révoltes populaires ne sont pas une nouveauté en Europe. Elles sont à rapprocher de l’éphémère mouvement populiste italien de l’immédiat après-guerre de Guglielmo Giannini, fondateur de l’hebdomadaire L’Uomo qualunque, puis du Fronte dell’Uomo Qualunque. On traduit souvent cette expression par « l’homme de la rue » ou « l’homme ordinaire ». Sur un programme anticommuniste, anti-fasciste, de refus du grand capitalisme oligopolistique, de limitation des prélèvements fiscaux et d’arrêt de l’intervention étatique dans les domaines économique et social, il obtint en 1946 1 211 956 votes, soit 5,3 % des suffrages, devenant le cinquième parti du pays et envoya une trentaine d’élus à l’Assemblée constituante avant de disparaître en 1948.

    Le fantôme de Guglielmo Giannini hante, aujourd’hui, toute l’Europe. Ce sont les gens ordinaires, les quidams, les ménagères de plus ou moins cinquante ans qui investissent les artères urbaines et clament leur ire. Les peuples européens sortent-ils de leur longue torpeur mentale ? En tout cas, ils commencent instinctivement à comprendre l’imposture qu’un Système délétère leur impose et, donc, à ruer dans les brancards.

    Georges Feltin-Tracol

    Notes

    1 : Arnaud de Robert, « Réveil des nations ou réveil des peuples ? », mis en ligne sur Cercle non conforme, le 26 novembre 2014, et repris par Europe Maxima, le 8 décembre 2014.

    2 : Non germanophones, les médiacrates hexagonaux et leurs épigones grotesques traduisent par « patriotes européens », or dans P.E.D.I.G.A., patriote est un adjectif… L’erreur commence néanmoins à être corrigée.

    3 : Grâce à l’excellent blogue de Lionel Baland, ces « déclinaisons » sont Bär.G.I.D.A. (Berlin), R.O.G.I.D.A. (Rostock), H.A.G.I.D.A. (Hanovre), L.E.G.I.D.A. (Leipzig), Sü.G.I.D.A. (Sühl), Wü.G.I.D.A. (Wurzburg), K.A.G.I.D.A. (Cassel), Kö.G.I.D.A. (Cologne), B.A.G.I.D.A. (Munich) sans omettre P.E.G.I.D.A. à Stuttgart. L’Autriche commencerait elle aussi à entrer dans le mouvement alors que, contrairement à l’Allemagne, existe un fort parti nationaliste et patriotique, le F.P.Ö.

    4 : Emmanuel Galiero, « “ Bonnets rouges ” : un vote “ spectaculaire ” », dans Le Figaro, le 12 juin 2014.

    5 : Hélène Pillon, « Les Forconi, des Bonnets rouges à la sauce italienne ? », dans L’Express, le 20 décembre 2013.

    6 : Hélène Pillon, art. cit.

    7 : Idem.

    8 : Comité invisible, À nos amis, La Fabrique, Paris, 2014, p. 14.

    9 : Idem, p. 54.

    10 : Id., pp. 41 – 42.

    http://www.europemaxima.com/

  • La liberté de la presse ? Vaste foutaise !

    S’il n’y avait eu "que" des victimes anonymes et non des stars du crayon, Paris aurait-elle été, comme l’a dit François Hollande, « la capitale du monde » ?

    La question, déplacée dira-t-on, revenait ce lundi matin sur les radios dans les questions des auditeurs : s’il n’y avait eu « que » des victimes anonymes et non des stars du crayon, Paris aurait-elle été, comme l’a dit François Hollande, « la capitale du monde » ?

    Tout le monde, toute la planète s’est rassemblée – faut-il dire identifiée ? – à Charlie. Pas à Mustapha (le correcteur du journal), pas à Ahmed (le policier achevé sur le trottoir) et pas à Clarissa (la policière venue d’outre-mer). Recevant France 2 dans sa chambre d’hôtel, la mère de cette dernière, effondrée, espérait que le président de la République allait la serrer, elle aussi, dans ses bras, comme Patrice Pelloux. Elle sera repartie avant.

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  • Analyse de l’affaire Charlie Hebdo

    Voici un roboratif communiqué du Renouveau français :

    « Le bal des tartuffes

    Les réactions ayant suivi les assassinats de la semaine dernière ont bien illustré le culot et le cynisme absolus du Système politico-médiatique.

    Instrumentalisant sans scrupule l’émotion populaire, l’oligarchie en place a tout tenté pour détourner l’attention des citoyens des véritables enjeux et problèmes.

    Elle n’a pas oublié non plus de promouvoir l’idéologie cosmopolite et mondialiste dont certains effets pervers commencent pourtant à se faire douloureusement sentir.

    Le souci de la vérité nous oblige à rappeler pour notre part que :

    - l’invocation d’une « liberté d’expression » inviolable relève de l’hypocrisie la plus pure, tant de la part des gouvernants (songeons à la récente affaire « Dieudonné ») que de celle des partisans d’un journal qui, par exemple, soutenait la loi liberticide Fabius-Gayssot ou qui avait réclamé l’interdiction du Front national.

    – ces effusions de sang (comme d’autres, moins spectaculaires, mais qui touchent chaque semaine des Français sans que les médias ne le soulignent) sont liées à l’invasion migratoire que subit la France.

    – le système politico-médiatique et son multiculturalisme ont une responsabilité écrasante dans les tragédies que connaît notre pays et qui se multiplieront, toujours plus graves, leurs causes n’étant pas traitées mais au contraire favorisées. L’immigration de masse et la prolifération de foyers de guerre intérieure, avec leurs caches d’armes et leurs voyous déshumanisés, sont imputables à ceux qui se succèdent au pouvoir depuis des décennies.

    - profitant de l’émotion et de la peur, le Système va sans scrupules renforcer ses moyens de flicage et de censure de la population (notamment des patriotes), comme il le fait en pareil cas et à l’instar du gouvernement américain après les attentats du 11 Septembre. Le totalitarisme actuel va se renforcer, sous prétexte de sécurité et par la manipulation de la mémoire des morts.

    – les Français doivent sortir de la fausse alternative qu’on leur présente entre d’un côté la barbarie islamiste, et de l’autre la décadence libertaire et antispirituelle.
    Dans une société civilisée, un torchon comme l’était Charlie Hebdo n’aurait pas la capacité de répandre ses ignominies agressives, comme il l’a fait encore récemment avec des affiches blasphématoires antichrétiennes affichées partout au moment de Noël.

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