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lobby - Page 1750

  • « Sans tabou » ? ça promet…

    Il convient de se féliciter comme il se doit du retour en France ce matin de notre compatriote d’origine hongroise Serge Lazarevic, dernier otage  français jusqu’alors aux mains d’une milice islamo-mafieuse affiliée à la nébuleuse al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Une libération qui n’était pas gagnée d’avance. Il avait été enlevé fin 2011 au Mali en compagnie de l’«homme d’affaires» Philippe Verdon . Celui-ci avait été décapité en mars 2013, selon un porte-parole d’Aqmi, en représailles à l’intervention militaire française. M. Lazarevic était présenté officiellement comme exerçant le métier de «géologue»…Cette bonne nouvelle ne parviendra pas à occulter complètement les chiffres publiés ce mercredi matin par l’Insee. L’institut indique que le troisième trimestre 2014 n’échappe pas à la tendance générale avec la disparition,  entre juillet et septembre, de 52 000 postes dans les secteurs marchands non agricoles.

     Une déplorable situation économique, sociale, identitaire, qui explique logiquement les revers électoraux de la gauche au pouvoir. Une nouvelle démonstration nous en a été donnée dimanche avec la législative partielle de la troisième circonscription de l’Aube, qui a vu notre ami Bruno Subtil se qualifier pour le second tour en laissant loin derrière lui le candidat du PS. Depuis mars 2013, c’est la quatrième  législative partielle qui voit l’élimination du PS dés le premier tour et la qualification du Front pour le second.

     Marine Le Pen le notait lundi «il y a quelque chose d’assez remarquable dans cette énième partielle: l’UMP ne bénéficie pas du tout du rejet de la gauche». Un constat que le politologue enseignant à  Science-po Pascal Perrineau tentait d’amoindrir sur le blogue de  L’Obs le 8 décembre en estimant qu’au vu du contexte,  le score du candidat UMP «n’est pas négligeable».

     Pour  le reste M. Perrineau  livre un constat d’évidence lorsqu’il souligne que dans ce fief de l’UMP,  «le grand vainqueur  (au premier tour, NDLR) de la législative partielle de l’Aube est l’abstention, qui explose littéralement avec un gain de 35 points par rapport à la législative de 2012. Il ne faut pas croire que cette abstention exprime seulement un désintérêt. Il y a là, aussi, l’expression d’une très forte contestation ».

     Contestation, nous le voyons élection après élection, qui ne profite pas aux formations progressistes: «Le candidat socialiste s’effondre, mais aucun autre candidat de la gauche n’enregistre de progression. Les autres composantes de la gauche se montrent incapables de récupérer des électeurs gagnés par le malaise et qui choisissent d’aller soit dans l’abstention, soit, même, à droite ».

     Bruno Gollnisch l’a dit, c’est en effet sur sa capacité à capter l’intérêt, à susciter l’espoir au sein de la grande masse  des grévistes du vote, des déçus de la politique, des écœurés du sempiternel et stérile balancier gauche-droite,  que le FN et Marine en 2017 peuvent bâtir de nouvelles victoires électorales.

     Pascal Perrineau enfonce ensuite des portes ouvertes en analysant les succès  du FN à l’aune de «sa capacité à s’ériger en force anti-système »,  à récupérer tout ou partie de la mauvaise humeur qui a gagné le pays ». Il admet certes du bout des lèvres que ce vote FN n’est pas uniquement  « un vote de protestation». Définition qui ne veut d’ailleurs pas dire grand chose. Ainsi, est-il légitime d’affirmer par exemple que tous les éclairés électeurs de l’UMP, contrairement aux électeurs du FN jugés bas de plafond,  voteraient uniquement par adhésion pleine et entière au  programme de l’UMP  et non  pour protester contre la politique du PS ? C’est bien évidemment absurde.

     Aussi,  M. Perrineau vaut bien admettre «la capacité (du FN) de capter les déçus de terrains différents, de milieux différents, car il est en train de bricoler un discours composite autour du rejet de l’euro et de la construction européenne, un syncrétisme de repli identitaire de droite et de protectionnisme économique de gauche». Un «bricolage»? Plutôt une série de mesures  qui ont leur cohérence programmatique, idéologique, qui sont  le fruit d’une vision pour la France qui n’est certes guère enseignée à  Science-po…  Le politologue devrait ainsi tenter d’expliquer à ses lecteurs en quoi le « protectionnisme économique de gauche» qu’il prête au FN serait différent d’un protectionnisme de droite ? Dans les faits le protectionnisme est bien évidemment  utilisé partout dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis, pour  les mêmes raisons : la défense de secteurs commerciaux nationaux, au  nom d’une stratégie économique et d’un  patriotisme bien compris.

     Pascal Perrineau  indique aussi que la seule façon d’empêcher Marine d’être au second tour de la prochaine  présidentielle impliquerait que  « la gauche comme la droite changent complètement d’organisation, de stratégie, de programme et d’hommes ». «Si, en 2017, on ressort la même affiche que lors de la présidentielle de 2012, cela ne peut que favoriser le vote de protestation. Mais c’est difficile car l’UMP comme le PS sont des formations petites, peu ancrées dans la société, et qui visent surtout la reproduction des élites politiques ».

     Dans les faits, le choix à droite ne se fera pourtant  qu’entre chevaux de retour  qui ont échoué quand ils étaient au pouvoir. Le calamiteux Alain Juppé  explique qu’il est le seul capable de rassembler la droite et le centre.  Nicolas Sarkozy  rétorque que  l’élection se gagnera à droite, qu’il est le seul en capacité à  prendre des voix au FN et qu’entre lui et Marine les électeurs centristes, au second tour, seront bien forcés de voter pour lui. François Hollande en appelle pour sa part à l’unité de la gauche  contre le danger Le Pen, argumentation rejetée par le Front de Gauche et Cécile Duflot…

     Ce qui est certain, c’est que Nicolas Sarkozy a clairement désigné, comme MM. Hollande et Juppé,  le FN comme l’ennemi à abattre  lors de sa visite hier mardi au groupe UMP du Sénat. Un article publié sur le site des Echos le rapporte, il ne s’est pas contenté d’y entonner  le «chant du  rassemblement » et son souhait de  « travailler avec l’UDI ».

    « Le président de l’UMP a en effet exprimé sa vive inquiétude face au terrain gagné par le Front National. Il n’est pas devant nous, il est loin devant nous», a-t-il prévenu (…). « (…)  Il a répété que le FN était la première force politique, que tout le pays était touché et qu’à chaque élection, le FN engrangeait 10 points de plus , raconte un sénateur. Il a aussi dit que certes, les élections départementales et régionales de 2015 s’annonçaient gagnables pour la droite, mais qu’il fallait  se remettre au travail  en raison du FN».

     « Bref, l’adversaire numéro un n’est plus la gauche, mais le Front National, qui dispute à l’UMP la place de première force d’opposition et vise comme elle, l’alternance. Et pour lutter, Nicolas Sarkozy a martelé qu’il  faut être capable de parler de tout, sinon c’est le FN qui passera devant , rapporte-t-on. Un discours annonciateur d’une ligne  sans tabou , estime un sénateur ».

     Nous verrons bien alors dans les mois prochains, et dans l’hypothése de sa victoires aux primaires,  si M. Sarkozy peut se hisser à un niveau de mensonge et de duplicité encore supérieur à ce qu’il a pu faire dans le passé. Les Français jugeront et nous parions qu’ils ne seront pas tendres. Sans tabou.

    http://gollnisch.com/2014/12/10/sans-tabou-ca-promet/

  • Guerre en Ukraine : pour que cesse l’oppression contre le Donbass !

    Malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue.

    Je rentre tout juste d’une mission humanitaire au Donbass, dans le sud-est de l’Ukraine, avec la jeune association française Vostok et, malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue et qui me semble comme arrachée des pages écornées d’un livre d’histoire du siècle passé.

    Sur le front où les combats font rage, par -15 °C, nous avons distribué des vêtements chauds, du matériel de puériculture et de la nourriture à des enfants affamés, blottis dans des caves, derniers remparts contre les missiles que nous tiraient dessus l’armée de Kiev et des milices soutenues par l’OTAN et l’Union européenne.

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  • 76 775 € de subventions pour « Le Kiosque Infos Sida » qui endoctrine les étudiants…

    La semaine dernière, l’association « Kiosque Infos Sida » distribuait des tracts à l’Université Paris III-Sorbonne-Nouvelle intitulés « Tu suces ? ». A destination des étudiants, cette campagne s’inscrivait dans la semaine de prévention du VIH…

    Un combat que l’association porte fièrement et qui lui permet de récolter de grasses suventions publiques mais dans les faits c’est une dépravation sexuelle sans limite qui est encouragée (et accessoirement des comportements qui augmentent les risques de VIH d’ailleurs…)

    Avec les brochures distribuées, on se rend compte qu’il s’agit tout bonnement de faire la promotion d’une sexualité sans fin ni limite (entre « hommes qui aiment les hommes ») sous couvert d’encadrement des pratiques à risques.
    La semaine dernière, l’association distribuait des tracts sur le campus de l’Université, une série de trois dépliants difficilement classable dans le matériel de prévention des MST.

    [attention, images pour public averti, et nous ne mettons pas le pire]

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    http://www.contre-info.com/

  • Les morts suspectes en lien avec la franc-maçonnerie

    En novembre 1990, un rapport de l’inspection de la GLNF concernant le fonctionnement de la loge Silence est remis au Grand Maître Provincial de Paris, Claude Vincent, et au Grand Maître André Roux. Le contenu est édifiant. Il est ainsi noté qu’on y trouve une proportion anormale de membres importants du bâtiment et d’hommes d’affaires qui y côtoient les élus locaux. Le rapport est enterré. Cette loge ne sera fermée par Claude Charbonniaud qu’en 1995, après l’arrestation de Schimpf, l’ouverture d’une enquête judiciaire et la perquisition du journal Le Clichois. Etienne Dailly, qui possédait un double du rapport de 1990, aurait fait pression pour que, cette fois, l’obédience prenne des mesures concrètes. 

         Peu à peu, André Roux est ébranlé. A quelques proches, il annonce sa volonté de modifier l’organigramme et l’appareil administratif de la GLNF. Charbonniaud et Trestournel seraient écartés. Le 22 janvier 1992, quelques jours après avoir confié cette intention à des proches, à l’issue d’un déjeuner au siège de la GLNF, boulevard Bineau à Neuilly, André Roux prend sa voiture pour se rendre rue Christine de Pisan sur le chantier du nouveau siège parisien de la GLNF. 300 mètres plus loin, boulevard Gouvion Saint-Cyr, porte Champerret, il percute une voiture, meurt sur le coup. On conclut à une crise cardiaque. Certains s’étonnent qu’il n’y ait pas eu d’autopsie. De là à accuser Yves Trestournel, il n’y a qu’un pas que certains maçons ont franchi. « C’est incroyable, s’indigne son ami proche, Pierre Benzaquen, le bras droit du Grand Secrétaire. Ou c’est vrai et c’est monstrueux et il faut agir. Mais si c’est faux, comment peut-on colporter de telles rumeurs ? » Le fait est que rien, aujourd’hui, ne permet d’accréditer une telle accusation. 

         L’affaire, aussi absurde soit-elle, suscite évidemment un certain émoi. Tout devient prétexte à suspicion. Ainsi, un frère nous rafraichit la mémoire. Combien de maçons impliqués dans des affaires ont disparu de manière curieuse ? Claude Bez, qui succombe quelques jours avant le procès des Girondins de Bordeaux. Marc Delachaux, PDG de la société de gardiennage Century, la quarantaine florissante, mis en examen dans une affaire d’écoutes téléphoniques illégales : il meurt d’une crise cardiaque en plongeant de son bateau. Son associé, Glenn Souham ? Assassiné devant son domicile. Daniel Voiry, flic ripoux impliqué dans l’affaire de la tour BP, retrouvé une balle dans la peau sur le parking de l’Intermarché de Saint-Thibault-des-Vignes, la veille de son audition par les enquêteurs ? On conclut au suicide. Un autre policier, honnête celui-là, Maurice Santous, enquêtant précisément sur les implications financières de l’affaire Voiry : suicidé dans la Seine, alors qu’il venait de tomber amoureux et d’obtenir une promotion. Et Roger Loebb, mort durant l’été 1996 : suicidé au cyanure. Il venait pourtant de refaire sa vie avec une jeune femme et semblait en pleine forme. Ses ennuis ne viendraient-ils pas de certains de ses frères ? Dans la loge Jérusalem dont il était Vénérable, il côtoyait Flatto Sharon, homme d’affaires maçon ayant défrayé la chronique, ainsi que Louis Sidéri, Grand Trésorier de la GLNF au moment du scandale de la GMF. Loebb, chargé des relations entre l’obédience et l’État d’Israël, se serait-il mêlé de choses qui ne le regardaient pas ? Dès le lendemain de son procès, son domicile aurait été visité par un dignitaire pour récupérer ses archives. Elles sont aujourd’hui en lieu sûr. 

         René Lucet, notable des organismes de Sécurité sociale suspecté d’avoir participé à un réseau marseillais de fausses factures ? « Suicidé » de deux balles dans la tête, le 4 mars 1982. Robert Boulin, membre du GO, ancien ministre de la Santé, impliqué dans une affaire immobilière, dont le cadavre a été retrouvé le 30 octobre 1979 dans un étang de Rambouillet ? Là encore, l’enquête conclura au suicide. Une semaine avant sa mort, alors que les conditions de l’achat de sa villa à Ramatuelle venaient d’être évoquées dans l’hebdomadaire Minute, l’ancien ministre avait déclaré sur Europe 1, le dimanche 21 octobre : « Que voulez-vous que je réponde ? J’ai l’âme et la conscience tranquilles et j’ai été exemplaire. Peut-être encore plus que vous ne le pensez, parce qu’il y a des choses que je ne peux pas dire ici... » 

         Joseph Doucé, pasteur homosexuel, suspecté, à tort ou à raison, d’abriter un réseau pédophile à travers sa librairie : découvert mort dans la forêt de Rambouillet le 18 novembre 1990. Le rôle des RG dans sa disparition n’a jamais été totalement éclairci. Et l’éditeur Gérard Lebovici, assassiné en 1984 pour une histoire de vidéos pornos ? Tous deux appartenaient à la famille et ont disparu dans des conditions sordides. 

         Joseph Fontanet, ministre de l’Emploi puis de l’Éducation sous Georges Pompidou : encore un frère dont la mort, en février 1980, n’a jamais été élucidée. L’histoire abracadabrante commence après la défaite de Jacques Chaban-Delmas, candidat gaulliste à la présidentielle de 1974, éliminé dès le premier tour. En vue du scrutin, un trésor électoral avait été alimenté par divers canaux plus ou moins licites, tenu en lieu sûr dans la région de Lyon par une célèbre famille locale. Contraint de s’effacer devant Giscard, Chaban se retrouve avec ces fonds accumulés – on parle de 4 millions de francs. L’argent aurait, dit-on, servi à financer le lancement d’un quotidien destiné à concurrencer Le Monde, bête noire de la droite gaulliste : J’informe, qui verra le jour en 1977. Parmi les actionnaires, on cite également les Michelin, la banque Paribas, Me Louis Chaine, notaire à Lyon... L’ambition est grande, puisqu’il est prévu de tirer à 350 000 exemplaires. Les moyens sont relativement importants pour l’époque : 15 millions de francs. C’est un échec retentissant. Au bout de trois mois, le quotidien tombe à 20 000 exemplaires et le passif du journal s’élève à 24 millions. Quelques années plus tard, Joseph Fontanet est retrouvé mort, devant son domicile, une balle de 11,43 mm dans le dos. On parle à l’époque d’une altercation avec un automobiliste. 

         Le mauvais sort s’est également acharné sur certains protagonistes. Louis Chaine est d’abord frappé, le 14 mai 1976, par la mort de son frère, Jacques Chaine, président du Crédit lyonnais, assassiné par Jean Bilski, un illuminé qui se suicidera ensuite. Quatre ans plus tard, c’est son gendre, Bernard Galle, qui est enlevé. Louis Chaine paiera la rançon, mais le corps ne sera jamais retrouvé... 

         On n’a jamais élucidé non plus les circonstances de la mort de Michel Baroin dans un accident d’avion, au-dessus du Cameroun, le 3 février 1987. Cet ancien commissaire de police, chargé d’infiltrer le Grand Orient avant d’en devenir le Grand Maître, présidait la GMF, un empire de 36 milliards de francs ambitionnant de devenir le n°1 de la communication en France. Actionnaire minoritaire de Canal +, il avait déclaré, quarante-huit heures avant sa mort, qu’il se portait candidat à la reprise de TF1. Proche à la fois de Jacques Chirac, un camarade de Sciences-Po qu’il tutoyait, et de François Mitterrand, avec lequel il partageait une passion commune pour le Morvan, Michel Baroin caressait également l’ambition d’être un jour candidat à la présidence de la République. 

         Le 3 février, il monte dans son avion, un Lear-Jet, à destination de Libreville (Gabon) où il doit négocier l’achat de 300 000 hectares de forêt de bois précieux. Mais avant, il fait escale à Brazzaville (Congo) pour remplir deux missions confidentielles : convaincre le président congolais Denis Sassou Nguesso de se faire initier au GO et évoquer avec lui la situation militaire du Tchad. Avant de redécoller pour Libreville, Baroin a un entretien téléphonique orageux avec le président gabonais Omar Bongo, franc-maçon également, à propos d’une dette que le Gabon aurait à l’égard de la Stimeg, une société dont la GMF est actionnaire. Baroin décide de ne pas faire escale au Gabon et de se rendre directement à Tamanrasset, en Algérie. L’avion explosera dans le ciel du Cameroun. 

         Ce jour-là, un haut fonctionnaire français des renseignements généraux (maçon) aurait sablé le champagne. Des francs-maçons ont aussi évoqué la satisfaction du groupe Elf, qui lorgnait également sur la forêt congolaise, riche en sous-sol. Mais une autre hypothèse avancée pour expliquer cet accident concerne l’escale en Algérie. Il a été dit que Michel Baroin devait y récupérer le leader tchadien Goukouni Oueddeï, entré en rébellion contre son protecteur habituel, le Libyen Kadhafi, afin qu’il forme un gouvernement d’union nationale avec Hissène Habré, soutenu par la France. Projet qui n’aurait pas plus à Kadhafi. L’hypothèse n’est pas absurde. C’est également au retour d’un voyage au Tchad que l’avion d’un conseiller de Valéry Giscard d’Estaing, René Journiac, s’est écrasé un jour dans des conditions mystérieuses. Mais Baroin n’était pas seulement un chef d’entreprise maçon. C’était un homme de renseignement. Son cas est vraiment particulier. 

         D’autres morts restent suspectes. Celle de Roger-Patrice Pelat, impliqué dans le scandale Pechiney, victime d’une embolie pulmonaire le 7 mars 1989, à l’hôpital américain. Ou le suicide du frère François de Grossouvre. Sans parler de Pierre Bérégovoy, maçon sans tablier, angoissé par des scandales potentiels autrement plus importants que l’histoire du prêt sans intérêt qui lui avait permis d’acheter un appartement. L’arme avec laquelle l’ancien Premier ministre se serait donné la mort le 1er mai 1993 appartenait à son garde du corps des Voyages Officiels. Or, s’il est une consigne au sein des VO, c’est bien de ne jamais laisser traîner son arme de service dans la boîte à gants ! L’ombre de la maçonnerie rôde même sur l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac. Aucun maçon ne croit un instant à la version d’une simple vengeance nationaliste. Parmi les dossiers auxquels s’intéressait Erignac, un certain nombre concernaient les fameux réseaux corses, qui se recoupent souvent avec les réseaux maçons. Le préfet n’était pas forcément renseigné par les « services », dont c’est pourtant le devoir, mais par des circuits, disons, particuliers : de bons francs-maçons soucieux de faire le ménage... 

    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles

    http://www.oragesdacier.info/2014/12/les-morts-suspectes-en-lien-avec-la.html

  • La religion de la République propose 25 mesures laïcistes

    Et c'est l'AFP qui nous en informe :

    G"Modification de la Constitution, sortie progressive du régime concordataire en Alsace-Moselle, interdiction des signes religieux à la fac, neutralité des accompagnateurs de sorties scolaires... Les francs-maçons du Grand-Orient de France ont fait mardi 25 propositions pour un "renforcement" de la laïcité.

    La principale obédience maçonnique française (50.000 membres) a choisi le 9 décembre, jour-anniversaire de l'adoption de la loi de 1905 portant séparation des Eglises et de l'Etat, pour présenter ses initiatives "pour une République laïque au XXIe siècle"."

    En pleine polémique autour des crèches de Noël dans des bâtiments publics, l'obédience juge que

    "la notion de laïcité est affaiblie voire dénaturée par tous ceux qui souhaitent en assouplir les règles au nom d'une vision communautariste de la société, ou au contraire la durcir pour interdire toute expression des convictions religieuses dans l'espace civil".

    Le GOF veut graver dans le marbre de la Constitution les deux premiers articles de la loi de 1905, mettre un terme au financement public des activités cultuelles (même musulmanes ?).

    Et la séparation du GOF et de la République, c'est pour quand ?

    Michel Janva

  • La religion de la République propose 25 mesures laïcistes

    Et c'est l'AFP qui nous en informe :

    G"Modification de la Constitution, sortie progressive du régime concordataire en Alsace-Moselle, interdiction des signes religieux à la fac, neutralité des accompagnateurs de sorties scolaires... Les francs-maçons du Grand-Orient de France ont fait mardi 25 propositions pour un "renforcement" de la laïcité.

    La principale obédience maçonnique française (50.000 membres) a choisi le 9 décembre, jour-anniversaire de l'adoption de la loi de 1905 portant séparation des Eglises et de l'Etat, pour présenter ses initiatives "pour une République laïque au XXIe siècle"."

    En pleine polémique autour des crèches de Noël dans des bâtiments publics, l'obédience juge que

    "la notion de laïcité est affaiblie voire dénaturée par tous ceux qui souhaitent en assouplir les règles au nom d'une vision communautariste de la société, ou au contraire la durcir pour interdire toute expression des convictions religieuses dans l'espace civil".

    Le GOF veut graver dans le marbre de la Constitution les deux premiers articles de la loi de 1905, mettre un terme au financement public des activités cultuelles (même musulmanes ?).

    Et la séparation du GOF et de la République, c'est pour quand ?

    Michel Janva

  • Crèches, identité, tradition, souveraineté: On est chez nous !

    Xavier Bertrand, militant antinational affilié à la secte du Grand orient,  député-maire UMP  et ex ministre du gouvernement Fillon, a entonné la petite ritournelle en vogue actuellement chez les adversaires du FN. Interrogé par RTL sur l’emprunt contracté par le FN auprès d’une banque tchéquo-russe, le frère la truelle Bertrand a repris les éléments de langage de la cellule anti FN du PS affirmant être  «profondément choqué » par celui-ci. La preuve selon lui que «le grand discours sur l’indépendance du Front National vis-à-vis de la finance internationale» et «même (celui sur) le patriotisme» sont «une vaste plaisanterie » (sic). La plaisanterie c’est surtout aux yeux des Français qu’un dirigeant d’un parti euro-atlantiste éclaboussé par le scandale  Bygmalion ose donner des leçons de morale et de patriotisme à l’opposition nationale ! Le FN a d’ailleurs diffusé hier quinze lettres adressées par son trésorier national Wallerand de Saint-Just en juin dernier à des banques françaises et européennes pour solliciter un prêt, toutes revenues avec une réponse négative…

     La volonté de salir la probité des défenseurs des identités et souverainetés  nationales déborde la personne du Front National. Christine Ockrent, qui vient de publier un livre à charge contre le gouvernement actuel en Russie, « Les oligarques : le système Poutine », était la semaine dernière  l’invitée d’Audrey Crespo-Mara sur LCI pour en parler. Elle s’est ainsi arrêtée sur le cas du jeune homme d’affaires Konstantin  Malofeev, qui va financer les deux répliques du Puy du Fou de Philippe de Villiers,  à Moscou et en Crimée.

     Or, note Mme Ockrent pour que nous puissions juger de la vilénie du personnage, M. Malofeev est un « croyant orthodoxe » (c’est toujours suspect…), qui aurait de surcroit financé une  réunion de mouvements patriotiques  et populistes à Vienne (Autriche)  il ya deux ans à laquelle s’était rendue  Marine Le  Pen, et aurait même présenté Philippe de Villiers à Vladimir Poutine.  L’horreur absolue qu’on en juge !

     L’ abomination pour la Caste au pouvoir c’est aussi  de voir le succès populaire rencontré par le  Puy-du-Fou, dont les spectacles  magnifient  notre  histoire nationale  et dont les versions russes s’attacheront tout aussi certainement à glorifier l’âme russe. M. de Villiers qui vient de publier un très réussi «Roman de Jeanne d’Arc » était à Orlando (Floride)  le 18 novembre où il a remporté pour le Puy-du-Fou « l’Applause Award », la plus haute distinction existante pour les parcs d’attractions.

      Interrogé à cette occasion  par le journal francophone Le courrier de Floride, le vendéen rappelle qu’ «il est des constantes politiques, géographiques, qui nous ont apportés malheurs et bonheurs durant des siècles, et que nos contemporains ne devraient pas ignorer. La connaissance de l’histoire évite de répéter constamment les mêmes erreurs. Dans notre passé commun, nous avons aussi des exemples de surpassements incroyables. Jeanne fait partie de ces miracles français qui donnent à la fois fierté et espoir dans notre pays. Personne n’est jamais resté insensible à l’écoute de son histoire ».

     Pour autant,  les tentatives de la travestir et/ou de couper de notre  longue mémoire  le peuple français ne se démentent pas en cette période de Noël dont le cycle a débuté le 6 décembre, avec  la saint Nicolas, et s’achèvera le le 6 janvier, jour de Rois. Un saint «laïcisé» à travers la figure du Père Noël notions nous en décembre 2012 sur ce blogue,  popularisé  à l’échelle mondiale et à des fins commerciales au début du XXème siècle par une firme comme Coca Cola. Mais Saint Nicolas représente sans doute la christianisation d’une très ancienne coutume, et/ou son transfuge en « Père Noël » incarne(nt) pleinement pour les peuples de notre continent la magie de Noël. Une magie à laquelle sont sensibles les croyants comme les non croyants et qui plonge ses racines au plus profond de l’âme des européens.

     De même la Fête de la nativité pour les chrétiens du monde entier, s’incarnant notamment physiquement par la présence de la crèche, possède une résonance toute particulière, supplémentaire peut être pour les Européens. Le très peu chrétien Jean Mabire le notait « Vieille fête du solstice d’hiver christianisé, fête de l’enfance et du devenir, fête du combat contre les ténèbres et fête des graines invisibles, Noël appartient à ceux qui luttent dans le silence, l’ombre et la solitude, Noël est la fête de l’invisible espérance. »

     Aussi, s’attaquer directement ou indirectement au(x) symbole(s) de Noël n’est jamais anodin. L’offensive, la  « riposte laïque »  a été menée cette année par les  extrémistes de la très révisionniste et intellectuellement très indigente  Fédérations de la libre pensée (FLP) . Celle-ci a saisi le tribunal administratif  de Nantes pour faire interdire la crèche Installée dans les locaux du Conseil général de Vendée à  la Roche-sur-Yon et, avec le soutien d’élus communistes, celle de la mairie de Béziers.

     Au nom de la loi de 1905, «dans les locaux de la République, c’est la neutralité » qui doit prévaloir a affirmé la FLP sur son blogue. « La crèche de la Nativité est chrétienne (…) . c’est la raison de l’affaire dite des crèches de Noël . En Espagne, dans la Sierra Guadarrama, les mitrés hispaniques sont en train d’ériger 1 300 croix catholiques, au nom des 1 300 martyrs du franquisme assassinés par les odieux républicains. C’est la même croisade pour reconquérir l’espace public. Ces crèches chrétiennes sont une provocation politique contre le caractère laïque de la République ».

     Et la FLP d’ajouter: «c’est une affaire montée de toutes pièces pour tenter de sacraliser le christianisme dans le pays, alors qu’il est en pleine perte de vitesse. Les Églises se vident, alors il faut occuper le terrain dans les bâtiments de la République (…).  Les mêmes qui applaudissent agenouillés devant la crèche dans les bâtiments publics pousseraient des cris d’orfraie s’il s’agissait d’un symbole juif ou musulman. C’est la laïcité à géométrie variable. La République est laïque et pas chrétienne, n’en déplaisent aux manieurs d’encensoirs » (sic).

     Pour contourner l’interdiction de sa crèche et en réponse au courrier du préfet de l’Hérault, Pierre de Bousquet, lui demandant de «reconsidérer son projet, dans son principe ou au moins dans ses modalités», Robert Ménard donc décidé «d’inscrire la crèche dans l’ensemble des programmes culturels de fin d’année». Fustigeant les «ayatollahs de la Laïcité», « le deux poids deux mesures », le maire de Béziers note justement que « quand la mairie de Paris organise une soirée festive pour le début du Ramadan, c’est considéré comme un événement culturel par Manuel Valls lui même, et quand il s’agit d’une crèche on dit c‘est religieux! Quand j’ai inauguré la crèche, il y avait des représentants du culte musulman, qui n’ont rien trouvé à redire».

     Toutes les mairies FN qui ont installé une crèche dans leur commune n’entendent pas la retirer et ceux qui  n’en ont pas comptent bien en installer  une à l’avenir pour riposter  à cette attaque délirante. En France même des parents de confession musulmane se sont élevés contre la présence de  symboles liés à Noël (Père Noël, sapin…) dans les écoles notamment. Dans Le Figaro, Mathieu Bock-Côté, soulignait qu’au Québec  il y a cinq ans, on est   passé  de « Joyeux Noël » à « Joyeuses fêtes », puis à… « Joyeux décembre », afin de ne heurter la communauté mahométane.  «Les symboles de Noël ne sont pas attaqués d’abord en tant que symboles religieux, mais en tant que symboles identitaires de la majorité chrétienne dont il faudrait contester les privilèges symboliques. C’est en fait la querelle du multiculturalisme qui se révèle (…) On veut déconstruire la culture nationale pour mieux accueillir ceux qui arrivent.»

     Mais force est de constater que ce sont ici , chez nous,  aujourd’hui, les humanistes les plus sectaires qui  sont à la manœuvre. Face à eux, notre ami Julien Sanchez (maire de Beaucaire) a appelé à la « résistance » et son collègue Franck Briffaut (maire de Villers-Cotterêts) résume l’opinion de autres édiles frontistes quand il déclare : «en France, on a des coutumes et des traditions. Si la laïcité est une arme pour détruire notre culture, c’est inadmissible ! Les crèches font partie des traditions culturelles. On ne fait pas autant de tapages quand il s’agit de youyous ou de drapeaux algériens dans la rue !» .

     L’indignation des Français a été telle qu’un PS totalement démonétisé a choisi de faire profil bas sur cette question-voir Manuel Valls invité du JT de France 2 dimanche soir qui, mal à l’aise, a joué la carte de l’apaisement. Localement, sous la pression du FN, l’UMP a parfois résisté à aux diktats laïcards. Ainsi à  Metz où la Secrétaire départemental, Conseillère régionale et  Conseillère municipale frontiste  Françoise Grolet,  s’étonnant de voir la crèche traditionnellement installée sur le parvis de la gare SNCF toujours vide de ses personnages,  a eu le plaisir de la voir se  garnir…

     «Je ne laisse pas le bourgeois qui est en moi parler plus fort que le patriote » disait le député national Henri de Kerillis. Bruno Gollnisch  l’affirme, nous ne  laisserons pas  le principe de  laïcité parler plus fort que  notre défense  résolue de notre identité helléno-chrétienne. La France n’est pas une page blanche se réduisant à sa symbolique républicaine, la France n’est pas née en 1789, ni le fruit d’un « projet » concocté  dans  les loges ou les sectes messianiques, mondialistes avant l’heure. Les crèches font partie de notre paysage : on est chez nous !

    http://gollnisch.com/2014/12/09/creches-identite-tradition-souverainete-est-chez-nous/

  • La préférence nationale se confond avec la République

    Rien ne justifie, dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, que des étrangers puissent bénéficier du minimum vieillesse, après 10 ans sur le territoire, de la même façon que des Français.

    Trop souvent, les mots sont malmenés, falsifiés, truqués par la novlangue. Il en va ainsi du terme « République » ; ce mot issu du latin « res publica », soit la « chose publique », désigne un régime politique où les fonctions du chef de l’État ne sont pas héréditaires mais découlent d’une élection. En outre, un tel régime a pour objectifs l’intérêt général et le « bien commun » des citoyens de la nation dont les institutions sont républicaines.

    Les nationaux bénéficient des droits attachés à la citoyenneté et doivent se soumettre aux lois de l’État. Par essence, une nation républicaine pratique donc la « préférence nationale ». C’est d’ailleurs bien de la sorte que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 fut rédigée, contrairement aux abusives interprétations récentes du Conseil constitutionnel. L’esprit du texte consiste en l’affirmation de l’État de droit et de la souveraineté de la nation. Des droits universels sont attribués aux hommes, mais ils ne sauraient être confondus avec les avantages spécifiques que peut procurer la nationalité.

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  • Le drapeau US flotte à Kiev! (Vidéo) sur fond d’ouverture de dialogue Hollande/Poutine

    Selon ITélé, les premiers mots qu’aurait prononcé François Hollande en débarquant à l’aéroport de Moscou, auraient été: « je vous ai entendu », faisant référence au discours devant l’Assemblée fédérale du  (appelé aussi discours à la nation) qu’à prononcé le  jeudi 4 décembre Vladimir Poutine. Un discours qu’il avait entamé en se réjouissant de l’unité de la fédération de Russie derrière son chef: « Cette année, nous avons été confrontés à des événements auxquels seule une nation unie et adulte et un état véritablement souverain et fort peuvent résister. La Russie a prouvé qu’elle peut protéger ses compatriotes et défendre la vérité et l’équité. »

    Un discours, que j’ai intégralement traduit ici, prononcé le 4 décembre, aux accents très fédérateurs, très patriotiques, un discours pour préparer les mentalités à une éventuelle agression: “Nul ne saura jamais atteindre de supériorité militaire face à la Russie. Nous avons une armée moderne et prête au combat. Comme c’est nécessaire maintenant, une armée polie, mais redoutable. Nous avons la force, la volonté et le courage de protéger notre liberté.”.

    Un discours qui ne laisse aucune illusion quant à l’inefficacité des sanctions économiques et autres brimades et humiliations des autorités Occidentales. Mais si le but des sanctions initiées par les USA était de provoquer la guerre ?

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  • Philippe de Villiers : « J’appelle à la résistance ! Si j’étais Président du Conseil général de la Vendée, je n’aurais pas démonté cette crèche ! »

    Interrogé jeudi dans « Carrément Brunet » sur RMC, Philippe de Villiers revient sur l’installation en 1988 dans le hall du Conseil général de Vendée qu’il présidait alors d’ »un sapin de Noël constellé d’étoiles » et d’ »une crèche de Noël » à l’occasion d’une petite fête organisée pour les orphelins du département, le tout « à la demande du personnel ». Alors que sa crèche a été récemment interdite, il n’hésite pas à parler de « méthode terroriste », de « laïcisme totalitaire » : « On se croirait en Union soviétique ! » lance-t-il. « J’appelle à la résistance ! Si j’étais Président du Conseil général de la Vendée, je n’aurais pas démonté cette crèche ! » lance-t-il tandis que Bruno Retailleau, son successeur, l’a retirée tout en interjetant appel de la décision du tribunal administratif de Nantes. Au passage, Philippe de Villiers s’en prend à la franc-maçonnerie et à l’agenda secret de la Libre pensée, qu’il juge beaucoup plus coulante avec l’islam, comme le confirme David Gozlan, secrétaire général de la Fédération Nationale de la Libre Pensée. Celui-ci confie s’être contenté de prendre rendez-vous avec Anne Hidalgo quand le maire de Paris avait organisé une grande fête du ramadan le 9 juillet dans les salons de l’Hôtel de Ville de la capitale…

     

    Eric Martin pour NDF

    http://www.altermedia.info/france-belgique/