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lobby - Page 1888

  • Même à Saint-Cyr, on tombe dans l'idéologie du genre

    Et pourtant on nous dit qu'elle n'existe pas : 

    "Le séminaire « Dimension de genre dans les forces armées : partage de bonnes pratiques en matière de genre dans le domaine militaire » s’est déroulé du 28 au 30 avril dernier près de Madrid dans le cadre de la présidence espagnole de l’initiative 5+5 Défense.

    Les ESCC y étaient représentées par M. Eric GHERARDI, Directeur Général de l’Enseignement et de la recherche, au sein d’une délégation française conduite par Madame Françoise GAUDIN, Haut-Fonctionnaire à l’Égalité femmes-hommes du Ministère de la Défense assistée du Capitaine Stéphanie PEYRE, Conseiller environnement humain des opérations (Gender advisor ) à l’EMIA-FE" (suite).

    Le Salon Beige

  • Nommer Jean-Claude Juncker est-il un gage de démocratie pour l'Europe ?

    La nomination de l'ancien Premier ministre luxembourgeois est considérée par de nombreux responsables politiques comme une nécessité démocratique. Rien n'est pourtant moins sûr. 

    Depuis le soir des élections européennes, l'Europe semble divisée en deux. D'un côté, les méchants, les affreux, souvent des chefs d'Etats ou de gouvernements qui sont prêts à fouler aux pieds « les choix démocratiques » du peuple souverain de l'Union européenne en refusant à Jean-Claude Juncker. De l'autre, les bons, les gentils, ceux qui exigent de voir l'ancien Premier ministre luxembourgeois à la présidence de la Commission afin de respecter la volonté du « peuple européen. » Tout semble désormais se réduire à ce combat. Mais, évidemment, ce n'est pas si simple.

    Les changements du traité de Lisbonne

    L'argument « démocratique » des seconds est en effet particulièrement fragile. Pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'elle ne repose sur aucun fondement institutionnel. Le Traité de Lisbonne a en effet modifié à la marge seulement la procédure de nomination du président de la Commission. C'est bien toujours le Conseil qui propose un candidat. Comme auparavant (on oublie souvent ce détail), le parlement peut l'accepter ou non. Il n'y a que deux changements formels. D'abord, le Conseil doit, dans son choix « tenir compte du résultat des élections européennes. » Ensuite, le parlement doit « élire » le candidat à la majorité absolue des élus.

    Pas d'automatisme dans la nomination du président

    Ces deux changements impliquent-ils la nomination « automatique » de Jean-Claude Juncker ? Le parti de ce dernier ne dispose pas de la majorité absolue au parlement européen. Rien d'automatique, donc. Sauf si plusieurs autres groupes se rangeaient derrière lui pour constituer spontanément une majorité. Pour le moment, malgré quelques tentatives (les sociaux-démocrates autrichiens, par exemple, ou quelques écologistes), ce n'est pas le cas. Martin Schulz et Guy Verhofstadt espèrent secrètement être le « recours » et donc se gardent bien de se rallier. Être en tête ne suffit pas à être nommé dans une démocratie parlementaire (ce que n'est pas par ailleurs l'UE), il faut constituer une majorité. Or, Jean-Claude Juncker semble partir du principe qu'il doit « naturellement » être désigné sans que cette majorité ne soit constituée. Il y a là un déni de démocratie.

    Le Conseil aussi a une légitimité démocratique

    D'autant que le Conseil européen lui-même dispose d'une vraie légitimité démocratique. Les chefs d'États et de gouvernements sont également issus d'élections et toujours d'élections où la participation et la légitimité des candidats est plus importante qu'aux européennes. Il est donc normal que le Conseil ait son mot à dire dans la nomination d'un président de Commission qui est un rouage essentiel des institutions de l'UE. « Automatiser » la nomination d'un candidat désigné par les partis, c'est écarter cette vraie légitimité démocratique du Conseil au profit de celle d'un candidat qui, compte tenu du résultat des élections, ne peut y prétendre.

    Plusieurs interprétations possibles des élections

    Par ailleurs, si le Conseil « tient compte » du résultat des élections, il a le choix des interprétations. Il peut certes constater que le PPE reste le premier groupe au parlement européen, mais il peut aussi constater que c'est le grand perdant du scrutin, celui a subi le plus large revers avec une perte de quarante sièges. Il ne s'agit pas d'un détail dans le contexte de montée des euroscepticismes. Ne faut-il alors interpréter ce recul du PPE comme une défaite personnelle de Jean-Claude Juncker et trouver un candidat plus neutre et plus à même de contenir le mécontentement des Européens ?

    Aucun « droit » à la présidence

    Le système des Spitzenkandidaten, autrement dit des candidats désignés par les partis européens, sur lequel s'appuie l'ancien premier ministre luxembourgeois ne repose donc sur aucun fondement institutionnel. En cela, il ne donne aucun « droit » à Jean-Claude Juncker. C'est une création de la campagne électorale, née principalement de l'ambition personnelle démesurée de Martin Schulz, le candidat social-démocrate. Ce système pourrait prétendre à une certaine légitimité démocratique s'il avait fonctionné. Mais en réalité, il a lamentablement échoué dans l'opinion. Et c'est la deuxième faiblesse de la candidature Juncker.

    L'échec du système des Spitzenkandidaten

    Rappelons l'argument imparable alors des partisans des Spitzenkandidaten : en personnalisant la campagne, on augmentera l'intérêt des Européens pour l'élection et l'on donnera plus de légitimité démocratique à l'heureux « élu. » L'ennui, c'est que cette personnalisation est contraire au fonctionnement même des institutions européennes. Dans une campagne personnalisée, en théorie, on divise, on tranche, on tente de se démarquer de l'autre. On rend donc difficile une future cohabitation. Or, le parlement européen est fondé sur le consensus et les coalitions larges. Pas moyen, donc, pour les deux principaux candidats de se démarquer l'un de l'autre de façon franche. D'où ces débats assez mous devant lesquels les Européens auront pu s'assoupir tranquillement. Mais d'où aussi cette radicalisation sur la question de la présidence. Ne pouvant personnaliser le débat de fond, les candidats ont personnalisé à outrance la question de la présidence de la Commission, sans s'inquiéter de leur légitimité.

    La faiblesse de la légitimité démocratique de ces candidats

    Car cette dernière est très faible. Désignés par des partis européens qui ne sont que des collections de partis nationaux, les deux candidats principaux ont bien été en peine de s'imposer dans les opinions publiques nationales. Qui, dans l'UE, a « voté » pour Jean-Claude Juncker ou Martin Schulz ? Comment sérieusement attribuer à ces candidats les scores réalisés ? La mayonnaise a d'autant moins prise côté PPE que l'ex-premier ministre luxembourgeois a été imposé par Angela Merkel comme candidat. On a ainsi vu l'UMP en France cacher assez soigneusement ce candidat encombrant durant la campagne. Mais on a vu aussi certains partis faire campagne pour un Spitzenkandidat et passer ensuite dans un autre groupe. C'est le cas des Libéraux roumains qui, après avoir fait campagne pour Guy Verhofstadt, rejoignent le PPE… Tout ceci rend la « légitimité » des candidats bien faible.

    Très clairement, le pari a donc été manqué. La personnalisation de la campagne n'a pas eu d'impact sur la participation qui est restée stable et basse (43,1 % en 2014 contre 43 % en 2009). Il n'y a donc pas eu d'élan en faveur des candidats comme on tente de le faire croire. Les divers candidats ont obtenu des scores assez médiocres puisque, à l'exception d'Alexis Tsipras (qui a obtenu moins d'élus que prévu), tous les groupes qui présentaient des Spitzenkandidaten ont reculé ou sont restés stables. Au final, il paraît hasardeux de parler de « choix » populaire concernant ces candidats.

    La mise à jour du malaise démocratique de l'UE

    En réalité, ce débat autour de la candidature de Jean-Claude Juncker révèle un malaise dans l'Union européenne vis-à-vis de la question démocratique. L'UE prétend certes s'appuyer sur la démocratie qui est une condition sine qua non pour adhérer, mais elle est, dans son fonctionnement interne, mal à l'aise avec elle. Mieux même, elle s'en méfie. Elle préfère le consensus entre élites, la négociation entre institutions et la réflexion entre experts. L'indépendance de la BCE, la surveillance en amont des budgets nationaux par la Commission ou encore le « pacte budgétaire » sont autant de preuve de cette méfiance - très forte dans le domaine économique - vis-à-vis d'une démocratie qui serait le lieu des « passions déchaînées. » On pourrait même affirmer qu'avec les nouvelles institutions issues de la crise, cette méfiance s'est encore accrue.

    Un vernis qui ne doit pas rendre dupe

    L'UE tente donc de contourner ce paradoxe en mettant en place des « apparences démocratiques », mais en contenant l'exercice réel de la démocratie au niveau européen. Le traité de Lisbonne et sa prétendue « élection » du président de la Commission en est une illustration frappante. On comprend la manœuvre : il s'agit de rendre plus acceptable grâce à un vernis démocratique l'intrusion de la Commission dans les procédures budgétaires nationales, notamment. Le débat autour de la nomination de Jean-Claude Juncker rend compte de cette tension entre la réalité d'une UE qui se méfie de la démocratie et la volonté de polir les apparences démocratiques de ses institutions.

    Il serait donc naïf de croire que l'élection du Luxembourgeois serait une « victoire de la démocratie » dans l'UE. Les Européens eux-mêmes devraient ne pas en être dupes, pas davantage qu'ils ne l'ont été lors d'un scrutin où, encore une fois, le seul vrai vainqueur a été… l'abstention.

    Romaric Godin

    source : La Tribune 

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyElpFkHjduypCg.shtml

  • Éducation nationale : la maison n'est pas tenue !

    Le ministère publie un document qui oriente l'enseignement à l'école primaire et au collège. Et qui fait peur.

    Mardi 10 juin, la démission surprise d'Alain Boissinot, président du Conseil supérieur des programmes (CSP), a éclipsé la publication par le ministère de l'Éducation nationale du "socle commun de connaissances, de compétences et de culture". C'est dommage, car ce document, qui pose les fondations de la nouvelle politique d'éducation, de l'école primaire à la fin du collège, a de quoi inquiéter.

    Le "socle" est une sorte de "smic" de ce que doivent savoir les élèves en sortant de 3e. Il est né du grand débat sur l'école lancé par Jacques Chirac au début de son second mandat et a été instauré par la loi Fillon de 2005. Il évoque non seulement les connaissances, pierre angulaire de l'instruction, mais aussi les compétences, notion plus floue qui rappelle le catéchisme pédagogiste selon lequel les élèves doivent construire leurs propres savoirs. François Fillon et son équipe avaient alors réussi à limiter les dégâts, en maintenant l'apprentissage des contenus. Avec ce nouveau texte, il y a de quoi s'inquiéter, puisqu'il précède, donc inspire la rédaction des futurs programmes scolaires.

    Bons sentiments et langue de bois 

    Ce document de 22 pages regorge de bons sentiments, de nobles intentions, de généralités et de langue de bois. Mais de la transmission des savoirs, il n'est guère question. "L'école obligatoire ne peut pas seulement apprendre aux élèves à lire, écrire et compter", prévient le communiqué du ministère qui l'accompagne. Étrange formulation ! Car il faudrait quand même commencer par savoir lire, écrire et compter. Et c'est loin d'être le cas. Un enfant sur sept se trouve en difficulté sérieuse de lecture en 6e.  

    Le nouveau "socle" fait pourtant fi du français comme discipline à part entière, préférant s'intéresser aux "langages", qui "sont à la fois des objets de savoir et des outils, toutes les disciplines contribuent à leur acquisition". On n'est pas loin du fameux "référentiel bondissant" ! Les maths ? Intégrées, désormais, dans "l'observation et la compréhension du monde". Ils ne sont pourtant pas nombreux, ceux qui ont découvert des théorèmes par eux-mêmes ! Mais avec le socle, l'enfant devient une sorte de chercheur en herbe : "Il a compris que les mathématiques se nourrissent des questions posées par les autres domaines de connaissances et les nourrissent en retour."

    Selon ce nouveau "socle", l'élève est non seulement un futur Einstein, mais aussi un Picasso et un Rimbaud en devenir. Il "exprime ses sensations et ses émotions par des productions littéraires et artistiques, et pratique, sous des formes diverses, la fonction poétique du langage". Et, à l'arrivée, il "a construit de la sorte une citoyenneté critique et partagée, ouverte à l'altérité". Au bout des 22 pages de lecture, une question demeure : qui tient les clés de la maison qui a produit un tel texte ?

    Source http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/education-nationale-la-maison-n-est-pas-tenue-11-06-2014-1834496_2134.php

    http://www.oragesdacier.info/

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml

  • Jean-Marie Le Pen réplique à Marine – Le courrier qui en dit long…

    La crise qui secoue le Front National ne manque pas de péripéties. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, s’adresse à sa fille par courrier. En voici copie :

    Front national
    Le Président d’honneur

    Madame Marine LE PEN
    Présidente du Front national
    8 parc de Montretout
    92210 Saint-Cloud

    Si tu peux supporter d’entendre des paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles…
    Tu seras un homme mon fils !

    Rudyard KIPLING

    C’est la vérité qui vous rendra libres !

    Saint-Jean

    Hodie Mihi, Cras Tibi

    Saint-Cloud, le 11 juin 2014

    Madame la Présidente,

    Après m’avoir accusé, sans m’entendre, d’avoir commis une « faute politique », vous faites supprimer, sans m’en avertir, du site officiel du Front national, le Journal de bord que je publie depuis 366 semaines sans incident notable.

    Je ne peux accepter cette injustice supplémentaire qui suit d’ailleurs la campagne médiatique diffamatoire déclenchée par les sycophantes, chiens de chasse de l’antisémitisme, pour l’emploi du mot « fournée ».

    Cette dénonciation de mes propos est, hélas, banale et n’aurait pas pris d’ampleur, en cette fête de la Pentecôte où l’Esprit-Saint descendait sur la tête des apôtres, sous la forme de langues de feu, si cette calomnie odieuse n’avait été accréditée par les commentaires maladroits d’un responsable FN et celui d’un député, qui n’est pas membre du Front national, tout en lui devant son élection, mais surtout par votre condamnation d’une « faute politique ».

    Je suis victime d’une interprétation malveillante et diffamatoire qui a été faite par des ennemis politiques ou des « idiots utiles ».

    S’il y a eu « faute politique », ce n’est pas de mon fait, mais celui de « responsables » du Front national qui l’ont accréditée par leurs déclarations. Vous me faites grief de n’avoir pas anticipé les éventuelles attaques dont je pouvais être l’objet, autrement dit, de ne pas m’être appliqué une censure préalable volontaire comme dans les pays totalitaires.

    Mais vous-même, n’avez-vous pas été mise en cause par votre déclaration sur « l’occupation » de rues par des fidèles musulmans ou encore par votre présence à Vienne, à un bal, réputé « nazi » par nos ennemis ?

    Vous estimez-vous donc fondée à sanctionner le fondateur et président d’honneur du Front national, en outre, député européen depuis 30 ans et brillamment réélu avec quatre colistiers ?

    Cependant, tout ceci est insignifiant par rapport à l’avenir de notre mouvement, de ses dizaines de milliers d’adhérents et de ses millions d’électeurs.

    Insignifiant aussi par rapport à l’avenir de notre France gravement menacée par une décadence générale, par une immigration massive qui va s’aggraver dans les mois qui viennent, par l’insécurité, le chômage, les déficits budgétaires et sociaux, la crise de l’éducation…

    Seul le Front national est capable d’enrayer cette marche aux abîmes et de redresser la situation. C’est sa mission sacrée et c’est elle qui doit vous préoccuper essentiellement.

    Cela dit, je ne puis accepter une sanction injuste qui prive, de surcroît, des milliers de Français, ici et dans le monde, du message politique de mon Journal de bord.

    Au reste, accepter en silence d’être victime d’une injustice, c’est s’en rendre complice.

    Je ne fais que demander justice, en appelant à votre autorité, la simple réparation d’un dommage injustifié.

    Dès lors, je considérerai dans l’intérêt commun que l’incident est clos.

    Je vous prie, Madame la Présidente, d’accepter les devoirs que je vous présente.

    Jean-Marie LE PEN

    http://medias-presse.info/jean-marie-le-pen-replique-a-marine-le-courrier-qui-en-dit-long/11281

  • Jean-Marie Le Pen réplique à Marine – Le courrier qui en dit long…

    La crise qui secoue le Front National ne manque pas de péripéties. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, s’adresse à sa fille par courrier. En voici copie :

    Front national
    Le Président d’honneur

    Madame Marine LE PEN
    Présidente du Front national
    8 parc de Montretout
    92210 Saint-Cloud

    Si tu peux supporter d’entendre des paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles…
    Tu seras un homme mon fils !

    Rudyard KIPLING

    C’est la vérité qui vous rendra libres !

    Saint-Jean

    Hodie Mihi, Cras Tibi

    Saint-Cloud, le 11 juin 2014

    Madame la Présidente,

    Après m’avoir accusé, sans m’entendre, d’avoir commis une « faute politique », vous faites supprimer, sans m’en avertir, du site officiel du Front national, le Journal de bord que je publie depuis 366 semaines sans incident notable.

    Je ne peux accepter cette injustice supplémentaire qui suit d’ailleurs la campagne médiatique diffamatoire déclenchée par les sycophantes, chiens de chasse de l’antisémitisme, pour l’emploi du mot « fournée ».

    Cette dénonciation de mes propos est, hélas, banale et n’aurait pas pris d’ampleur, en cette fête de la Pentecôte où l’Esprit-Saint descendait sur la tête des apôtres, sous la forme de langues de feu, si cette calomnie odieuse n’avait été accréditée par les commentaires maladroits d’un responsable FN et celui d’un député, qui n’est pas membre du Front national, tout en lui devant son élection, mais surtout par votre condamnation d’une « faute politique ».

    Je suis victime d’une interprétation malveillante et diffamatoire qui a été faite par des ennemis politiques ou des « idiots utiles ».

    S’il y a eu « faute politique », ce n’est pas de mon fait, mais celui de « responsables » du Front national qui l’ont accréditée par leurs déclarations. Vous me faites grief de n’avoir pas anticipé les éventuelles attaques dont je pouvais être l’objet, autrement dit, de ne pas m’être appliqué une censure préalable volontaire comme dans les pays totalitaires.

    Mais vous-même, n’avez-vous pas été mise en cause par votre déclaration sur « l’occupation » de rues par des fidèles musulmans ou encore par votre présence à Vienne, à un bal, réputé « nazi » par nos ennemis ?

    Vous estimez-vous donc fondée à sanctionner le fondateur et président d’honneur du Front national, en outre, député européen depuis 30 ans et brillamment réélu avec quatre colistiers ?

    Cependant, tout ceci est insignifiant par rapport à l’avenir de notre mouvement, de ses dizaines de milliers d’adhérents et de ses millions d’électeurs.

    Insignifiant aussi par rapport à l’avenir de notre France gravement menacée par une décadence générale, par une immigration massive qui va s’aggraver dans les mois qui viennent, par l’insécurité, le chômage, les déficits budgétaires et sociaux, la crise de l’éducation…

    Seul le Front national est capable d’enrayer cette marche aux abîmes et de redresser la situation. C’est sa mission sacrée et c’est elle qui doit vous préoccuper essentiellement.

    Cela dit, je ne puis accepter une sanction injuste qui prive, de surcroît, des milliers de Français, ici et dans le monde, du message politique de mon Journal de bord.

    Au reste, accepter en silence d’être victime d’une injustice, c’est s’en rendre complice.

    Je ne fais que demander justice, en appelant à votre autorité, la simple réparation d’un dommage injustifié.

    Dès lors, je considérerai dans l’intérêt commun que l’incident est clos.

    Je vous prie, Madame la Présidente, d’accepter les devoirs que je vous présente.

    Jean-Marie LE PEN

    http://medias-presse.info/jean-marie-le-pen-replique-a-marine-le-courrier-qui-en-dit-long/11281

  • Exemple concret de contrainte pénale voulue par Taubira pour vider les prisons

    Un violeur récidiviste (pour viols sur mineurs) avait été condamné à 20 ans de prison en 2001.

    8 ans avant la fin de sa peine, il sort de prison avec un bracelet électronique...qu'il arrache 6 mois après et disparait dans la nature.

    Michel Janva

  • Exemple concret de contrainte pénale voulue par Taubira pour vider les prisons

    Un violeur récidiviste (pour viols sur mineurs) avait été condamné à 20 ans de prison en 2001.

    8 ans avant la fin de sa peine, il sort de prison avec un bracelet électronique...qu'il arrache 6 mois après et disparait dans la nature.

    Michel Janva