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lobby - Page 1974

  • EELV se réjouit des violences à Nantes

    Un montage trouvé sur twitter :

    0

    Une agence de voyages :

    1

    Les rues de Kiev Nantes :

    5 

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  • La politique au service de l’horreur, par Laurent Glauzy (2/2)

    Le consul pédophile

    Des personnes au-dessus de tout soupçon continuent de massacrer des enfants en toute impunité. Le consul-adjoint israélien en poste au Brésil, Arie Scher, accusé de pédophilie et de trafic de mineurs, a fui le Brésil le 5 juillet 2000 pour se réfugier en Israël. Scher aurait réussit à quitter l’Amérique latine avant que les forces de l’ordre ne diffusent son identité aux postes de frontière. La police brésilienne a recueilli les déclarations d’une adolescente de treize ans qui aurait « participé à plusieurs jeux fétichistes dans l’appartement du consul, situé dans l’élégant quartier d’Ipanema, dans le Sud de Rio de Janeiro. Sur une des photographies trouvées lors de la perquisition de l’appartement, la même enfant apparaissait nue, embrassant le consul. Selon la police, Scher et son complice, le Pr George Schteinberg, possédaient neuf sites Internet de pornographie et de pédophilie1. » Tel Aviv qui refuse les accusations de la police Brésilienne, nommera Arie Scher consul de l’État hébreu en Australie.

    La chasse aux enfants

    L’hebdomadaire Diario2 a décrit des faits horribles liés à la pédophilie, qui se sont déroulés à Aruba, petite île-État de la mer des Caraïbes rattachée au royaume des Pays-Bas : « Après la terrible dénonciation de l’Eurodéputé belge Olivier Dupuis au Congrès radical, Diario relate des chasses aux enfants, assassinés à coups de fusil en guise de divertissement. Le reportage La chasse aux enfants en Belgique, signé du journaliste italien Gianluca Paolucci, est repris par l’hebdomadaire : « Durant le congrès du Parti radical, le député européen belge Olivier Dupuis a lancé une série d’affirmations qui ont fortement choqué le public : dans son pays, des enfants ont été contraints de subir des violences en tout genre. Ils ont été assassinés comme des lapins, lors de parties de chasse auxquelles participaient des personnes de l’aristocratie, des financiers, des notables et des fonctionnaires de l’Etat. »
    « Des personnalités au-dessus de tout soupçon »
    Le satanisme constitue un danger en pleine expansion. Les adorateurs du diable sont en constante augmentation, également à Rome. Le quotidien Avvenire révèle : « Une autre secte satanique de trois mille adeptes a été découverte à Rome.. » 3 Cet article dévoile aussi que « la congrégation comptait ‘parmi ses affiliés des personnalités du monde du spectacle… »
    À Londres, Scotland Yard enquête sur de la disparition de 2 500 adolescents. Le journaliste Alfio Bernabei rapporte d’autres faits terribles qui se sont produits dans la capitale anglaise : « De la chair d’enfants et de fœtus humains a été consommée par des hommes et des femmes ayant pris part à des rituels cannibales, ces dernières années, dans le cadre d’une commémoration satanique. Des enfants ont été torturés, violés et sacrifiés sur des autels. » 4
    Mille cinq cent personnes disparues en six mois
    Aux États-Unis, ces horreurs sont encore plus fréquentes. La ville californienne de Modesto détient le record national des États-Unis en termes de disparition, avec mille cinq cent personnes disparues en six mois5. Fay Yager, directrice du Centre pour la défense des enfants, Children of the Underground, expose que les enquêteurs sont de plus en plus confrontés au monde mystérieux des sectes sataniques. En 1989, sur Canale 5, lors de l’émission Arcana, le journaliste Giorgio Medail affirmait qu’aux États-Unis, chaque année, sont assassinés au cours de rites sataniques cinquante mille personnes, dont de jeunes enfants.
    Selon Ted Gunderson, ces crimes horribles, dans la grande majorité des cas, restent impunis faute de volonté politique. L’ancien agent du FBI argue que la loi n’est pas appliquée, parce que ces groupes comptent des soutiens au plus haut niveau de l’État. Selon lui, ‘aux États-Unis, deux scandales liés à la prostitution infantile et à la production de snuff movies impliquant des politiciens proches de la Maison-Blanche et au-dessus de tout soupçon, ont été étouffés. Les services secrets, qui dépendent directement du président, sont intervenus pour faire cesser les enquêtes. Les victimes ont été emprisonnées et les témoins sont morts dans d’étranges accidents6.
    À l’issue d’une longue enquête, le journaliste Paul Rodriguez, du Washington Times, a affirmé : « J’ai réussi à prouver que des personnes liées à la Maison-Blanche géraient un réseau de jeunes garçons. J’ai trouvé plusieurs documents qui attestent l’implication de Craig Spence dans les organisations de parties gays et pédophiles. Probablement ancien agent de la CIA et ex-directeur de l’équipe de George Bush, il était lié à la Maison-Blanche, chargé d’organiser un réseau aux services de la Maison-Blanche [ce lobbyiste Républicain sera retrouvé mort en 1989, dans sa chambre, à l’hôtel Ritz-Carlton, le plus cher de Boston]. Le nom d’un autre député, Barry Franks, apparaît dans ce scandale pédophile. Pendant une année, nous avons travaillé à quatre : les informations collectées sont terrifiantes. Exclu des enquêtes, le FBI s’est donc occupé des services secrets qui dépendent directement de la Maison-Blanche. Ce réseau criminel comprenait des représentants Républicains et Démocrates. Il s’étendait de New York à la Pennsylvanie, du Nebraska à la Californie. Des garçons étaient enlevés dans la rue et séquestrés dans des fermes. Les victimes étaient également prises dans des instituts d’adoption ou dans les campings. »7
    Paul Rodriguez a mené plusieurs enquêtes avant de publier, en première page de son journal, des articles sur un réseau d’enfants impliquant des députés et des VIP appartenant à l’entourage de Ronald Reagan et de George Bush.
    Les titres des articles de Paul Rodriguez étaient particulièrement éloquents : « Sexe en vente dans l’appartement d’un député », « le service secret fait cesser l’enquête sur des prostituées de VIP », « des enfants prostitués emmenés au milieu de la nuit à la Maison-Blanche ». Après quelques mois, Paul Rodriguez renonça mystérieusement à ses enquêtes sur la pédophilie au sommet de l’État américain.

    Le trafic d’organes

    Il y a aussi un marché des organes provoquant des scènes criminelles sur des enfants. Les clients reçoivent un catalogue d’organes servant soit à des mises en scènes fétichistes et sataniques, soit à des transplantations clandestines. Ce commerce particulièrement répugnant engendre aussi la disparition, chaque année, de centaines de mineurs, victimes de réseaux internationaux8. Le parlementaire hondurien Rosario Godoy de Osejo, fondateur d’un comité pour les enfants disparus, expose : « Le prélèvement d’organes sains sur de jeunes sujets pour alimenter la vente des pays riches explique les nombreux cas de disparition d’enfants exportés à l’étranger. » Il affirme qu’au Honduras, le président Callejas était impliqué dans ce trafic, comprenant aussi de fausses adoptions et ayant causé, dans les années 1990, l’enlèvement de huit cents enfants9.
    Il existerait vraiment des sortes de supermarchés proposant des organes de jeunes cadavres. La Gazetta del Sud commente : « L’ONU a officiellement dénoncé le trafic d’enfants qui a pour finalité le commerce d’organes dans certains pays. (…) La commission des Nations unies a examiné de nombreux témoignages, des documents écrits et aussi des vidéos fournies par des organisations liées à la protection de l’enfance. Un porte-parole de la commission a refusé de communiquer le nom des pays suspectés dans ce trafic. » 10
    Éric Sottas, fondateur, en 1985, de l’Organisation Mondiale Contre la Torture, a rappelé le cas de 1 395 jeunes malades disparus en Argentine, de l’hôpital psychiatrique de La Colonia Montes de Oca, situé à côté de Buenos Aires. Éric Sottas a évoqué la découverte dans un frigo de la chambre mortuaire de la Faculté de médecine de l’Université de Barranquilla, en Colombie, de nombreux corps où étaient prélevés des organes destinés à alimenter le trafic de transplantation11.
    Ce monde de l’horreur paraît sans fin : Baby Doc, l’ex-directeur d’Haïti, se serait enrichi en commercialisant des cadavres frais et des organes congelés auprès de cliniques américaines, et d’instituts américains universitaires ou de recherche. (…) Au Guatemala aussi, un trafic était spécialisé dans la vente d’enfants aux États-Unis pour des transplantations clandestines12. En Colombie, des enfants sont enlevés alors qu’ils jouent dans la rue. Des laboratoires leur enlèvent les yeux avant de les relâcher13.
    Le quotidien italien La Repubblica relate que les techniques de recherches de l’Université de l’Indiana, aux États-Unis, permettent de régénérer le cœur tout en évitant une transplantation. L’intervention consiste à prélever une cellule du cœur d’un embryon et de l’implanter sur le muscle cardiaque d’un adulte. Ainsi, l’organe malade bénéficie de la force et de la longévité des jeunes cellules. Pour réduire les risques de rejet, la cellule neuve pourrait être prélevée sur le fils du recevant, c’est-à-dire un embryon créé en éprouvette avec les spermatozoïdes du père et les ovules de la mère14.
    Afin d’adopter un tel système, on pourra aussi utiliser l’ovule d’une donatrice anonyme, afin que les cellules soient génétiquement identiques. Ainsi, ‘pour redonner de la force à son cœur vieilli, il faudra procréer un enfant, puis l’assassiner pour se faire greffer ses jeunes cellules. Ces techniques particulièrement morbides peuvent en théorie fonctionner sur des fœtus qui seront ensuite avortés.
    En 1996, dans son ouvrage Il grande peccato ieri e oggi (Le grand péché d’hier et d’aujourd’hui), P. Andrea D’Ascanio mentionne une nouvelle tendance cannibale : des fœtus avortés sont aujourd’hui utilisés comme compléments alimentaires pour garantir une peau souple et un corps plus fort. Pour ce faire, des cadavres sont utilisés en cuisine afin de préparer des soupes excellentes pour la santé. C’est la dernière nouveauté diététique en vogue en Chine. Selon P. Andrea D’Ascanio, notre système, de plus en plus éloigné de la réalité, prépare ‘un monde factice, où ‘des évènements atroces se déroulent en coulisses : par exemple, en Grande-Bretagne, vingt-hui enfants ont été assassinés pour tester un nouveau traitement.
    Concernant des évènements similaires qui se sont produits à l’hôpital universitaire de Stoke-on-Trent, en Grande-Bretagne, entre 1989 et 1993, Il Manifesto publie : « Tels des cochons d’Inde, des nouveau-nés prématurés ont servi à l’expérimentation d’un nouveau ventilateur de couveuses : sur un total de 122 enfants soumis au nouveau traitement, 28 sont décédés et plus de 15 ont été victimes des dommages cérébraux permanents. » 15 Ce terrible bilan est tiré du rapport d’une commission d’enquête ordonnée par le ministère de la Santé britannique.
    trafics d’organes : révélations au péril de la vie
    En mai 1996, Xavier Gautier, grand reporter au Figaro, a été trouvé pendu dans sa résidence d’été dans l’île de Minorque (Baléares). Le seul indice était l’inscription sur un mur, en espagnol « traîtres, diable rouge ». Les enquêteurs espagnols ont privilégié la piste du suicide ! Avant de partir en vacances, Xavier Gautier avait travaillé sur une longue enquête concernant un trafic d’organes présumé, provenant de Bosnie, pour une clinique d’Italie du Nord. Antonio Guidi, diplômé de médecine de La Sapienza, ministre de la Famille de 1994 à 1995 et ministre de la Santé de 2001 à 2006, ‘explique : « Le phénomène est mondial. Mais l’Italie, qui a constitué un lieu de transition pour le trafic de drogue, est devenue un point de transit pour le trafic d’enfants. Ils arrivent de pays instables de l’Est de l’Europe et d’Afrique. Ces enfants sont de la viande de réserve pour les riches. Des dépôts d’organes pour les fils de ceux qui ont de l’argent. » Cependant, quand il lui est demandé si ces enfants ont été mutilés pour que les organes servent à des transplantations en Italie, il rétorque avec beaucoup de légèreté et un certain sadisme : « En Italie, non. C’est impossible ! Ils traversent nos terres comme des oiseaux migrateurs, dont le destin est d’être abattus. » 16

    Les accusations faites à l’Italie

    Pourtant, La Nacion de Buenos Aires s’est fait l’écho des accusations de don Paul Baurell, professeur de Théologie de l’Université brésilienne de Sao Paolo, et de celles faites le 1er août 1991 à Genève par Renée Bridel, déléguée de l’association internationale des juristes démocrates, auprès du groupe de travail sur l’esclavage des Nations unies, qui accusent l’Italie de pratiquer le trafic d’organes. Les articles de La Nacion de Buenos Aires ont été repris par le quotidien brésilien O Globo di Rio, qui définit l’Italie comme étant l’un des plus grands importateurs d’enfants du Brésil. Le correspondant d’O Globo di Rio à Rome affirme : « L’Italie et le plus important acheteur de bébés. »
    Cette même année, le quotidien La Repubblica di Lima dénonce, avec une liste de noms à l’appui, des ressortissants italiens venus au Pérou pour acheter des nouveau-nés. Corriere della Sera commente : « Selon la presse de Lima, des ressortissants italiens auraient importé 1 500 petits Péruviens, qui seront ensuite assassinés pour permettre l’exportation de leurs organes. » 17
    Ces enfants enlevés, réduits en esclavage, violés, contraints à se prostituer, immolés à Satan ou assassinés pour que soient dérobés leurs organes, constituent une réalité infernale ‘à l’échelle planétaire, comme le certifie Renée Bridel. Bien entendu, ni la presse ni la télévision ne dénoncent la gravité de cet univers pervers fait de souffrance d’enfants innocents. Tous ces donneurs de leçons, ces grands théoriciens morbides de la démocratie, en parlent seulement avec parcimonie, pour ne pas éveiller les consciences sur un monde politique complice de sectes satanistes.

    Laurent Glauzy

    19Gazetta del Sud du 7/7/2000

    20Diario du 12/4/2000

    21Avvenire du 5/9/1996

    22L’Unità du 9/8/1990

    23Diario della settimana n° 17 du 28/4/1999

    24Idem

    25Idem

    26Visto du 8/11/1996

    27James Dunkerley, The Pacification of Central America : Political Change in the Isthmus, 1987-1993, 1994, p. 19

    28Gazzetta del Sud du 25/8/1995

    29Libération du 7/12/1987 et Milly Schar-Manzoli, Manuale di difesa immunologica, Padova, MEB, 1988

    30Corriere del Ticino du 6/3/1987 et Gente du 20/3/1987

    31Idem

    32La Repubblica du 23/11/1994

    33Il Manifesto du 9 mai 2000

    34Il Giornale du 4/9/1995

    35Corriere della Sera du 7/9/1991

    http://lacontrerevolution.wordpress.com/2014/02/16/la-politique-au-service-de-lhorreur-par-laurent-glauzy-22/

  • Grâce à Farida Belghoul, les catholiques se lâchent et les musulmans se libèrent…

    Décidément, l’actuel gouvernement est épatant, obligeant des gens n’ayant pas forcément vocation à se rencontrer à désormais se côtoyer.

    Le 19 février dernier, conférence de presse du mouvement Journée de retrait de l’école, menée par Farida Belghoul. Conférence de presse d’un genre inédit, sachant que la « grande presse » n’y était pas conviée, Farida Belghoul, ex-égérie de la seconde Marche des beurs, millésime 1984, n’avait souhaité recevoir que les médias « alternatifs » ; ce qui faisait tout de même pas mal de monde. Pas mal de monde sur la tribune, aussi. Qu’on en juge :

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  • 14 maires contre le mariage gay vont saisir la Cour européenne des droits de l'homme

    Quatorze maires opposés au mariage homosexuel ont annoncé, vendredi 21 février, qu'ils saisiraient lundi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), estimant que le Conseil constitutionnel, en leur refusant la « clause de conscience », avait « violé [leur] droit à un procès équitable ». Ce refus avait provoqué la colère de ces élus et des opposants.

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  • La politique au service de l’horreur, par Laurent Glauzy (1/2)

    La pédophilie ou le pédo-satanisme est un dossier particulièrement sensible. Est-ce alors un hasard, si les bonnes consciences, les saltimbanques sans talent, les pseudo-philosophes arrivistes, les journaleux et les politicards lèche-bottes prétendument outrés par les prises de position de l’humoriste Dieudonné et de l’écrivain polémiste Alain Soral, se montrent bien moins courageux pour se lever et dénoncer les scandales d’enfants que l’on viole et que l’on assassine ?
    Chaque année, des milliers d’enfants sont violés et assassinés. En Italie, des pédophiles ont été découverts grâce à l’association anti-pédophile Telefono Arcobaleno, active depuis 1996. Cette affaire commence le 27 septembre 2000 quand le procureur de Torre Annunziata, commune de la province de Naples, envoie six ordres d’arrestation pour achat de photographies à caractère pédopornographique et vente de matériel. L’Italie apprend alors avec effroi que, pour quelques millions de lires, des détraqués s’offrent le plaisir de visionner le viol et l’exécution d’un bébé de six mois !
    Toujours en Italie, plus de deux mille mineurs sont déclarés disparus chaque année. Si certains d’entre eux ne sont que de simple fugueurs qui retournent ensuite à leur domicile, ou qui sont retrouvés par les forces de l’ordre, en revanche, plusieurs centaines ne sont jamais retrouvés. Selon les statistiques officielles du ministère de l’Intérieur de Rome, en 1996, sur 2 391 mineurs déclarés disparus, 479 n’ont jamais été retrouvés. Que sont-ils devenus ? En 1997, Il Giornale titre : « À partir de 1990, le nombre d’enfants [définitivement] disparus a quadruplé. Aujourd’hui, ce chiffre explose. Et un calcul même approximatif est impossible. »1 Nous pouvons malheureusement croire que les chiffres du ministère de l’Intérieur sont bien en deçà de la vérité. Pour les adolescents de quinze à dix-huit ans ayant disparu, le quotidien milanais de centre-droit privilégie la piste de la drogue et des sectes.

    La CIA et la secte pédosataniste des Finders

    Dans le monde, la situation est toute aussi alarmante. Aux États-Unis, cent mille enfants disparaissent chaque année pour finir dans les réseaux de prostitution, de pornographie ou de pédophilie, alors que d’autres sont assassinés dans le sous-bois criminel des adorateurs de Satan. La Stampa parle d’une secte satanique qui recrutait des enfants. Voici ce qu’écrit le quotidien : « La secte Finders (découvreurs), fondée [au début des années 1970] à Washington par un marabout de soixante-dix ans, Marion David Pettie, se sert des enfants pour des rites sacrificiels démoniaques et des pratiques sexuelles »2. Tout commence quand, le 7 février 1982, le Washington Post évoque une affaire d’enlèvement et de viols d’enfants, ainsi que de matériel pédoporno retrouvé dans un lieu appartenant à un groupe appelé « The Finders ». Il s’agirait d’un culte pour « laver le cerveau » des enfants et les utiliser dans des rituels.
    Ted Gunderson, ancien membre du FBI à Los Angeles dans les années 1970, enquêteur privé et consultant pour la sécurité, indique dans son rapport, en 1992, que la secte des Finders était très liée avec la CIA et qu’elle servait de couverture dans le trafic international d’enfants. Il relève avec étonnement que, contrairement aux vols de voiture, qui sont scrupuleusement recensés, les disparitions d’enfants ne sont pas comptabilisées, ou à peine.
    Les Finders avaient des activités remontant aux années 1950, en Asie du Sud-est (Hong Kong, Malaisie, Vietnam, Corée du Nord), à Moscou, en Afrique, à Londres, en Allemagne, aux Pays-Bas, aux Bahamas… Le réseau faisait sortir des enfants de Hong Kong grâce à un contact à l’ambassade de Chine. Les enfants voyageaient ensuite dans plusieurs maisons appartenant au réseau, dans différentes juridictions. Certaines étaient équipées d’antennes satellites, probablement pour diffuser les vidéos tournées par le réseau.

    Ted Gunderson remarque des pics de disparitions lors des fêtes sataniques importantes, en juin, octobre et décembre. Il constate que la CIA traite le dossier comme un « problème de sécurité intérieure » et le classe « secret ». Les charges contre les pervers ont été abandonnées et les enfants ont été renvoyés chez les bourreaux.
    Le groupe de Marion David Pettie, dans la mouvance beatnik, faisait la promotion des drogues vendues par la CIA. Il affirme que Timothy Leary, agent de la CIA et leader de la contre-culture, lui avait procuré du LSD.
    Le journaliste Uri Dowbenko relève que ces disparitions d’enfant, ainsi que les violences sexuelles et la pédophilie au niveau mondial, démontrent la convergence vers un réseau organisé de la criminalité de haut niveau, que contrôle dans l’ombre le système légal. Ted Gunderson et Uri Dowbenko soutiennent l’existence de plusieurs groupes de la mouvance satanique3 particulièrement puissants.

    Le témoignage dramatique d’une jeune victime

    Paul Bonacci fait l’objet d’une mesure d’isolement au centre correctionnel de Lincoln : il a accusé des hommes du pouvoir, dont George Bush, ou encore le député de Washington Barney Franks, qui siégea de 1981 à 2013 à la chambre des représentants des États-Unis, d’être des criminels pédophiles et d’avoir abusé de lui quand il avait six ans. Dans plusieurs de ses interventions, le pasteur Fritz Springmeier, accusera aussi l’ancien président américain d’être un pédocriminel et un sataniste4.
    En 1990, Paul Bonacci, âgé de vingt-deux ans, a été examiné par un psychiatre, Beverly Mead, qui l’a soumis à une expertise. Il a déclaré que le jeune homme était sain d’esprit et ne présentait pas le profil d’un affabulateur. Bonacci raconte : « J’étais entre les mains d’un groupe [de défense de la pédophilie] dénommé Namba (North American man – Boy Love Association) qui m’invitait à des réunions à New York et à Boston. À l’âge de neuf ans, j’ai été conduit dans un hôtel avec cinq autres garçons et on nous a contraint d’avoir des rapports sexuels pendant que l’on nous filmait. Ensuite, ils m’ont obligé à avoir des rapports avec un bébé. À l’été 1985, Larry King [Ne pas confondre avec le célèbre présentateur politique de la chaîne américaine CNN] m’a obligé à tourner un film avec un autre garçon, Nicholas, qui était dans une cage. (…) On nous déguisait en Tarzan et l’on nous contraignait à avoir des rapports. Ensuite, on me commandait de le frapper. (…) Il est arrivé un homme qui m’a ordonné de taper le garçon comme s’il s’agissait d’une poupée. Ensuite, il m’a obligé à prendre un pistolet, je l’ai pointé sur sa tête et j’ai tiré. En 1984, on m’a emmené au ranch South Fork [Dallas]. Dans le cadre de la convention républicaine, Larry King organisait des parties pédophiles, toujours en compagnie de la fine fleur de la politique. »5
    Paul Bonacci poursuit son récit avec des révélations choquantes : « J’ai été témoin de sacrifices humains effectués sur un bébé de quelques mois, afin de blasphémer sur la naissance du Christ. Dans ce rituel annuel, tous chantaient pour pervertir le sang du Christ. À l’aide d’un poignard ils assassinèrent le bébé et le démembrèrent, puis ils remplirent une coupe de son sang mélangé à de l’urine qu’ils nous ont fait boire, pendant qu’ils entonnaient « Satan est le Seigneur »6.

    Les investigations de la Commission Franklin

    L’enquête a révélé que des personnes liées à Larry King - qui dans les années 1980 et 1990 dirigeait le projet républicain d’aide à la communauté noire, par le biais du National Black Republican Council, cercle de réflexion et d’influence afro-américain interne au Parti républicain - effectuaient des rapts d’enfants pour la prostitution, la production de snuff movies (film avec mise à mort) et des parties de pédophilie.
    Au début des enquêtes lancées par la Commission Franklin, de nombreux incidents ont repoussé la date du procès, comme si on avait voulu garder le silence sur cette affaire liée à la pédophilie et au satanisme. Plusieurs personnes de son entourage furent assassinées ou « suicidées ». Dan Ryan, associé de King, a été trouvé étranglé dans sa voiture. Bill Baker, partenaire du vice-président du National Black Republican Council, a été abattu d’une balle dans  la nuque, Curtis Tucker s’est défenestré d’un Holiday Inn, Charlie Rogers, amant de King, s’est tiré une balle dans la tête, Bill Skaleske, représentant officiel du département de police d’Omaha (la plus grande ville du Nebraska) qui a dirigé l’enquête sur King, a été trouvé mort, Joe Malek, autre membre des marchands de bébés et propriétaire du Peony Park, où se produisaient les parties de pédophilie, a également été tué par balle : la police a conclu à un suicide. Mike Lewis, trente-deux ans, chargé de protéger les victimes-témoins, est mort d’une crise de diabète.
    La Commission Franklin a été définitivement levée quand l’enquêteur, Gary Caradori, est mort dans un mystérieux accident d’avion, après l’enregistrement, par son service, d’informations sensationnelles7.
    L’Afrique du Sud n’est pas épargnée. Il Corriere della Sera mentionne : « Satan a pris pied aussi en Afrique du Sud, avec tous les aspects effroyables de son culte, le sacrifice de bébés égorgés sur l’autel du prince des Ténèbres, lors de réunions où les plus jeunes sont contraints d’avoir des rapports sexuels avec des chiens ou des boucs, animaux symboles de Lucifer. »8

    Enquête enterrée

    Entourées d’un épais silence, les enquêtes sont presque toujours enterrées. Pourtant, les cas de satanisme mettant en scène de pauvres innocents sont nombreux. Pour les États-Unis, Ted Gunderson constate : « J’ai quatre témoignages détaillés de trois détenus impliqués dans des rituels sataniques et un d’un prêtre de l’Utah. Tous m’ont confirmé l’existence de 50 000 à 60 000 cas annuels de sacrifices humains. Il a été retrouvé de nombreux cimetières dans tout le pays avec des dizaines de cadavres non identifiés, et aucune enquête poussée ne fut diligentée… »9.
    Les crimes sataniques sont en augmentation dans le monde entier. Le Dr Diane Core, responsable de l’Institut Childwatch (Association d’assistance et de protection des mineurs), a annoncé que, en Grande-Bretagne, les cercles satanistes, plus puissants que les groupes mafieux, sont protégés par le lobby politique. Le Dr Diane Core remarque : « Malheureusement nous n’avons pas encore identifié le sommet de la pyramide qui dirige le satanisme en Grande-Bretagne. Ils jouissent de protections au plus haut niveau. Les pédophiles satanistes sont très présents à Londres. »10 Les cortèges et les sourires couronnent une réalité plus ténébreuse.
    Il Corriere della Sera du 18 mars 1990 mentionne qu’à « Londres, des bébés torturés au cours de rites sataniques, des fœtus extraits de force du ventre de mères mineures sont immolés. Aux confins de la réalité, des témoignages parlent de bébés et d’adolescents offerts aux grands prêtres d’une secte satanique et à leurs adeptes pour être violentés. Une fois enceintes, des adolescentes doivent avorter : le fœtus de quatre mois est sacrifié pour la purification des satanistes qui en boivent le sang. Une enquête conduite par 66 groupes de recherche de la National Society for the Prevention of cruelty against children (Société nationale pour la prévention de la cruauté contre les enfants) confirme l’existence de telles pratiques au Royaume-Uni. »11

    Consommation de fœtus lors d’une scène satanique

    Le 19 janvier 1998, lors de la cérémonie de fondation du Tribunal international Martin Luther King, le Dr Diane Core annonçait qu’en Angleterre, en avril 1998, débuterait le procès pour viol d’une adolescente violentée dès l’âge de quinze ans. Une fois pubère, elle a été mise enceinte huit fois, et a dû avorter chaque fois à quatre mois de grossesse. Les fœtus étaient alors conservés dans un congélateur pour être ensuite consommés lors de scènes sataniques, avec la participation des mères avortées. »12
    Le rapport entre la pédophilie et le satanisme est maintes fois établi. Le père sicilien Don Fortunato Di Noto, fondateur en 1996 de l’association Meter contre la pédophilie, a révélé l’existence d’un site Internet satanique mettant en ligne des photographies terribles de sacrifices de jeunes victimes offertes à Satan. Le père Di Noto a déclaré : « On soupçonnait le lien entre satanisme, pédophilie et sacrifices humains. Mais nous n’avions jamais trouvé de sites aussi cruels affichant les photographies de sacrifices sur des sujets mineurs. Les images n’étaient pas le résultat de photomontages. 13 » Le courage de ce prêtre italien a été récompensé en 2001, par sa nomination à l’Ordre national du mérite de la République italienne. Il semble que ce pays peut encore récompenser des personnalités honorables.
    En Angleterre, en mars 1990, un enfant s’est livré à des révélations ahurissantes. Le quotidien Il Giorno rapporte : « Dans ses récits confus émergent des scénarios d’assassinats de nouveau-nés, de tombes ouvertes la nuit, de cannibalisme, de rites mystérieux avec des démons et des enfants contraints de boire de mystérieuses potions avant d’être violés et enfermés dans des cages. »14 Le quotidien italien affirmait que les criminels profitaient de protections de haut niveau.

    Lobby politique et pédophilie

    Le célèbre journaliste milanais Maurizio Blondet, également connu pour ses positions catholiques traditionnelles, au cours d’une enquête publiée dans le périodique Teologica, relate : « Des personnalités appartenant à l’élite se réunissent les nuits de pleine lune pour pratiquer d’étranges rites, sur une île située à proximité de Washington. Naturellement, personne ne veut aborder un pareil sujet, car ce sont des gens très puissants. Dans certains entourages politiques de haut niveau, il se dit à demi-mot que des enfants y sont violés. Le tout se déroule dans un rituel de magie noire. Ce ne sont pas des personnes communes qui s’adonnent à de tels rites, mais il s’agit d’individus dotés de hautes charges, des fonctionnaires du Pentagone, etc… »15
    Horreurs après horreurs, les preuves d’adorateurs de Satan sacrifiant des enfants ne cessent de se recouper. La presse italienne ne manque pas de plumes courageuses pour dénoncer ces abominations. Il Corriere della Sera informe : « Horreur à Londres après la découverte d’un marché de films pour pédophiles. (…) Scotland Yard a enquêté sur au moins vingt enfants disparus les six dernières années et ayant connu une fin horrible. Une équipe a été formée pour enquêter dans le marché crasseux des vidéos pornographiques, les snuff movies destinés à des pédophiles sataniques. En argot, snuff signifie mourir ; dans ces vidéos, les petites victimes sont filmées alors qu’elles sont torturées, violées et assassinées. La police est convaincue qu’au moins six enfants sont morts de cette manière à Londres et dans le comté du Kent. L’Angleterre a appris avec stupéfaction qu’au sein de la société circulent des monstres prêts à filmer les tourments, l’agonie et la mort des enfants pour satisfaire la perversité de beaucoup d’autres monstres [richissimes], qui déboursent des dizaines de millions pour une copie de film. »16. Sommes qui ne sont pas à la portée de la majorité des Britanniques…

    Les mystères de la Belgique

    250 millions de snuff movies sont commercialisés dans le monde entier. Aux États-Unis, pas moins de 20 millions de vidéos auraient été vendues dans les années 1990. Ce sont des scènes toujours plus cruelles montrant toujours la torture et la mort d’enfants. Chaque année, dans le monde, un million de bébés et d’adolescents sont victimes de la prostitution, du tourisme sexuel, de la pédophilie, de la pornographie, du sadisme de détraqués et de satanistes. De telles horreurs ont été révélées dans le cadre de l’affaire du pédocriminel Marc Dutroux, surnommé le « monstre de Marcinelle [section de la ville wallonne de Charleroi] ».
    Les vidéos de Dutroux montrent des enfants violés et mis à mort. La dénonciation a été faite par Sophie Wirtz, juriste et responsable de la section belge du Mouvement du Nid, association d’aide aux personnes prostituées. « Dans cette tragédie, le fond de l’horreur n’a pas encore été touché. », a-t-elle déclaré.17
    Dans l’entretien publié par un quotidien italien, la juriste affirme qu’au début de l’affaire Dutroux, six cents vidéos-cassettes de pornographie de mineurs séquestrés étaient en circulation. La présidente du Nid explique que « la pédophilie n’est pas un rapport affectif, mais l’expression de domination sur l’enfant dont le stade extrême est la mort »18.
    L’affaire Dutroux concentre des faits de pédophilie, d’homicide, de nécrophilie, de snuff movies et implique des personnes de la haute société belge, du monde de la haute finance et de la politique.
    En 1989, Dutroux avait déjà été condamné à treize années de prison pour avoir séquestré et violé à plusieurs reprises deux mineures en 1985, en compagnie de Michelle Martin, condamnée à six années pour des faits analogues. Cependant, le couple pédo-criminel n’a pas purgé la totalité de sa peine : Michelle Martin et Marc Dutroux sont libérés en août 1991 et avril 1992 par une grâce du roi, malgré l’opposition du procureur et des psychiatres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que Marc Dutroux récidive. En novembre 1992, il est accusé d’attouchements sexuels sur des jeunes filles à la patinoire de Charleroi. Interrogé par la police communale, il est aussitôt relâché sans être inquiété. Il se murmure alors que les petites victimes sont bien plus nombreuses qu’il n’a été rapporté : le 17 août 1996, dans la propriété de Marc Dutroux sont retrouvés les corps de deux fillettes de neuf ans Julie Lejeune et Mélissa Russo, enlevées le 24 juin 1995.
    Selon les autopsies, les deux fillettes avaient l’anus largement dilaté. Mélissa avait les mains attachées quand on l’a retrouvée morte. Les liens avaient été placés post mortem pour déplacer le corps, qui ne pesait que seize kilogrammes. Les jambes de l’enfant auraient aussi été fracturées post mortem. Elle n’avait plus d’hymen et le vagin était dilaté d’environ quinze centimètres de diamètre. Ces preuves démentent alors la version officielle voulant  que les fillettes soient mortes de faim et de soif dans la cave de Marc Dutroux.
    Pendant qu’en Belgique 350 000 personnes manifestaient contre le « monstre de Marcinelle », le silence le plus épais entourait l’arrestation survenue au Sri Lanka, en octobre 1996, de Victor Baumann. Cet industriel helvétique qui, à la tête de plusieurs sociétés au Sri Lanka, employait mille deux cent personnes et finançait une école, ainsi qu’un dispensaire, a été accusé du viol de mille cinq cents enfants !

    La secte Anubis et le cas Dutroux

    La tante d’une des deux fillettes assassinées par Marc Dutroux a fait de graves déclarations : « Le marché des vidéos porno qui met en scène des mineurs compte des ramifications dans toute l’Europe, notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse. » Le quotidien flamand De Standaard a divulgué qu’au moins quatre policiers faisaient partie de la secte satanique Abrasax, suspectée d’avoir acheté des enfants au pédo-criminel Dutroux pour ses rites. Cette découverte déconcertante a été réalisée grâce à une lettre (« un bon de commande ») trouvée lors des recherches des corps de Julie et Melissa, ensevelies vivantes par le même Dutroux dans la maison de Bernard Weinstein.
    Dans cette lettre de la secte satanique signée Anubis, il était demandé à Weinstein de « ne pas oublier que la grande fête approche et nous attendons le cadeau pour la grande prêtresse ».
    Un autre document étrange demande de trouver « huit victimes de un à trente-trois ans ». Anubis, de son vrai nom Francis Desmedt, est « grand maître » de la soi-disant « vieille religion », une sorte d’association internationale de sorcières. La grande prêtresse n’est autre que Dominique Nephtys, membre de l’église belge de Satan. Quels sont les autres membres de cette secte satanique restée secrète ? Il est bien difficile de répondre, car les enquêtes n’ont pas pu avancer : le 14 octobre 1996, le juge d’instruction anti-pédophile Jean-Marc Connerotte a été dessaisi par la cour de cassation, pour avoir assisté à un souper spaghettis de soutien aux victimes de Marc Dutroux, dans le cadre d’une soirée organisée le 21 septembre.
    Le magistrat n’enquêtera donc plus sur Dutroux, alors qu’il était devenu un héros populaire. Cette annonce a provoqué des manifestations et des grèves multiples. Une femme, pendant que les manifestants hurlaient « Justice pourrie », s’est exclamée : « Aujourd’hui des enfants sont assassinés pour la seconde fois ».
    Le 12 décembre 2013, l’affaire Dutroux connaît un nouveau rebondissement : lors de la procédure de levée de son immunité parlementaire, le très courageux député fédéral belge Laurent Louis révèle être soutenu dans sa démarche par la grand-mère de Julie Lejeune, une des petites victimes de Dutroux. Il affirme aussi avoir rencontré un jeune homme qui a été violé à quatorze ans par Di Rupo. Laurent Louis a reçu le soutien de l’humoriste Dieudonné qui dans son spectacle interdit Le Mur, évoquait la pédophilie, laissant entendre ses liens avec les plus hautes sphères de l’Etat !
    Le parquet général avait demandé à la Chambre de lever son immunité parlementaire, voté à l’unanimité par la clique des députés afin qu’il puisse être jugé. Le 7 juin 2012, Laurent Louis avait été inculpé pour recel de pièces du dossier Dutroux ainsi que pour calomnie à l’égard d’un journaliste présenté comme « protecteur des pédophiles ». Cette dernière prévention concerne également des « injures » proférées à l’adresse d’Elio Di Rupo, que le député avait plusieurs fois traité de pédophile.

    Laurent Glauzy

    Il Giornale du 15/3/1997

    2La Stampa du 8/2/1987

    3Nexus n° 23, juin 1999, (édition italienne)

    4Laurent Glauzy, Illuminati : de l’industrie Rock à Walt Disney, les arcanes du satanisme, La Maison du Salat, 2012, p. 14

    5Avvenimenti du 17/7/1991

    6John DeCamp, The Franklin Cover-up, AWT, Inc. Lincoln, Nebraska, 1992

    7Giovanni Caporaso et Massimiliano Cocozza Lubisco, Bambini. Il mercato degli orrori (Enfants. Le marché des horreurs) dans Avvenimenti du 17/7/1991

    8Corriere della Sera du 20/5/1990

    9G. Caporaso et M. Cocozza Lubisco, op.cit.

    10Executive Intelligence Review, vol. 16, n° 8 du 17/2/1989 : Pedophiles arrestedmore powerful thanthe Mafia in Britain

    11Corriere della Sera du 18/3/1990

    12Executive Intelligence Review, op.cit.

    13Gazzetta del Sud du 1/7/2000

    14Il Giorno du 15/9/1990

    15Teologica,septembre/octobre 1996

    16Corriere della Sera du 28/7/1990

    17Gazzetta del Sud du 23/11/1996

    18Idem

    http://lacontrerevolution.wordpress.com/2014/02/14/la-politique-au-service-de-lhorreur-par-laurent-glauzy-partie1/

  • Un peu de charité pour les Musulmans

    Il y a une ambivalence certaine dans les milieux réactionnaires envers les Français musulmans. Certains se réjouissent de leur meilleure visibilité dans les manifestations (Jour de Colère et Manif pour Tous), d’autres s’inquiètent de la banalisation d’une religion qui mettrait en péril les fondements mêmes de notre civilisation. Entre angélisme et intransigeance, il pourrait suffire d’être charitable.

    francaise musulmane

    Oui, le Grand Remplacement est à l’oeuvre

    La progression de la religion musulmane en France est due à une forte immigration. Le point de bascule idéologique se fait dans les années 1974-1975, avec l’arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d’Estaing. Comment ne pas mettre en regard la dépénalisation de l’avortement (200.000 par an) et les entrées sur le territoire (200.000 par an), accélérées par le regroupement familial? La population française connaît donc sa plus grande mutation depuis 40 ans, avec l’arrivée massive de nouvelles populations immigrées, et le vieillissement de la population de souche.

    Les Français musulmans ne sont ni responsables ni coupables de ce Grand Remplacement

    Il est impossible de chiffrer le nombre de Français musulmans. 5 millions, 10 millions ? Ils constituent néanmoins la face visible de ce Grand Remplacement.

    Pourtant, comment reprocher à ces gens d’être venus à l’appel de M Bouygues ?

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/20/un-peu-de-charite-pour-les-musulmans/

    A l’appel de Jack Lang et du Parti Socialiste ?

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=81Km-hdB2WQ

    A l’appel du Parti Communiste (voir l’article "L’immigration n’est pas un problème"), qui a viré sa cuti depuis Georges Marchais ?

    On peut légitimement remettre en cause toute la politique d’immigration depuis 40 ans, on peut difficilement reprocher aux Français musulmans d’en être les instigateurs.

    Entre djihadistes et racailles, les Français musulmans sont souvent des Français … normaux

    Nous passons notre temps à nous plaindre des médias, leur parti pris, leurs manipulations. Cette critique doit s’étendre à tous les domaines couverts. Ainsi, la majorité des Français musulmans ne sont ni des djihadistes, ni des racailles. Si c’était le cas, au vu de leur nombre, la France serait déjà à feu et à sang (j’avais déjà rédigé un billet plus détaillé à ce sujet: les racailles sont-ils musulmans ?).

    Certes, les Français musulmans ne descendront pas dans la rue pour protester contre les agissements des djihadistes et des racailles, car ils ne sentent pas liés à ces gens-là. Nous pouvons les associer dans nos schémas classiques, mais eux ne s’y reconnaissent pas. De la même façon, le Front National ne descend pas dans la rue pour dénoncer des actes menés par des néo-nazis dans le monde (Anders Breivik par exemple), ils ne se sentent pas concernés (malgré les tentatives désespérées des médias).

    Bref, les Français musulmans qu’on ne voit pas à la télévision sont ceux qui aspirent à une vie normale, sans réclamer de discrimination positive, mais sans vouloir être considérés comme des Français de seconde zone non plus.

    Les Français musulmans ne sont pas une cinquième colonne pour subvertir la France

    Quiconque a déjà travaillé dans les milieux musulmans sait que les Français musulmans ne sont pas structurés. Vous pourrez toucher une association, une mosquée, mais vous n’aurez guère plus de 100 personnes.

    Quiconque a déjà voyagé dans les pays musulmans sait aussi qu’ils sont divisés. La restauration du Califat est un fantasme délirant pour apprenti géopoliticien ou adolescent derrière son écran. Ce serait équivalent à vouloir reconstituer l’Empire Romain ou Carolingien en Europe de nos jours. Amusant mais confiné à des cercles très restreints.

    Oui, ils sont musulmans dans un pays de (lointaine) tradition catholique. Mais comment reprocher à ces Français musulmans d’être attachés à la culture et à la religion de leurs parents ? Beaucoup d’entre eux restent des musulmans de cœur pour rester fidèles à leur filiation. Aucune volonté de subversion, mais l’attachement à des vertus d’Honneur et de Fidélité.

     Néanmoins, beaucoup de Français musulmans ne se sentent pas Français

    Quelle image ont les Français musulmans de la France ? Plus belle la vie ? Julie Gayet ? Carla Bruni ? Vincent Peillon ? Les dealers dans les cités, l’argent facile, le rap, le foot ? L’hypersexualisation des adolescents, les images de cul à la télévision, le consumérisme à tout-va ?

    Si je n’avais pas reçu une solide éducation historique, comment aurais-je pu aimer la France ? Si personne ne m’avait raconté Tolbiac, Roncevaux, Bouvines, Jérusalem, Jeanne d’Arc, Fontenoy, Surcouf, Camerone, le chemin des Dames ? Si personne dans mon entourage n’avait incarné la droiture, l’honnêteté, la culture et le travail ?

    Voir aujourd’hui des Français musulmans se lever contre des idéologies mortifères, pour la sauvegarde de leurs enfants et donc pour l’avenir de la société, voir aujourd’hui des Français musulmans côtoyer d’autres Français qui sortent des clichés télévisuels, attachés à leur terre, à leurs traditions, à leur famille, quoi de mieux pour les emporter avec nous dans la reconstruction de notre pays ?

    Les Français musulmans sont comme tous les Français, ils attendent une Espérance

    Un grand-oncle m’a raconté l’assaut de Monte-Cassino avec ses tabors marocains. En matière de courage et de sacrifice, ils en ont remontré au commandement allié: le 2ème GTM est l’un des régiments les plus décorés de la Seconde Guerre Mondiale. Oui, les tabors se sont rendus coupables d’exactions. Dans l’enfer de la Seconde Guerre Mondiale, et dans l’histoire militaire en général, c’est malheureusement chose courante, quelles que soient la race et la religion.

    Les Français musulmans peuvent beaucoup donner pour notre pays. Mais plus personne ne donne rien. Dans un monde individualiste et consumériste, l’espérance des Français est nulle. Ce désolement est dû à la trahison des élites, tant de droite qui se vautrent dans les joies du doux commerce en oubliant les responsabilités qui incombent à ceux qui ont reçu une éducation supérieure, que de gauche, qui a abandonné le peuple pour se palucher dans de sombres loges et forger une humanité nouvelle, débarrassée de Dieu et des attaches traditionnelles.

    Dans l’Histoire comme dans le sport, les Français ont besoin de croire en un miracle. D’ailleurs, la foi dans ce miracle est suffisante pour le provoquer. Comme tous les Français perclus dans leur trou et ruminant leurs doléances, les Français musulmans attendent cet espoir qui cassera beaucoup de cloisonnements

    Enfin, les Français musulmans ne sont pas musulmans, ils sont Français

    Les pantalonnades de François Hollande louant le sacrifice des soldats musulmans ont irrité tout le monde. Ces soldats n’étaient pas musulmans, ils étaient des soldats.

    De la même manière, les Français musulmans ne sont pas musulmans, ils sont Français.

    Quant aux racailles et aux djihadistes, ils finiront en prison. Ce sera un bon débarras pour tous les Français, et surtout ceux qui en souffrent le plus.

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/20/un-peu-de-charite-pour-les-musulmans/

  • Fichage politique au ministère de l'Intérieur

    L'Association des maires de France (AMF) a soumis à la Place Beauvau la pratique «discrétionnaire» des préfets consistant à attribuer dans un fichier une couleur politique aux candidats aux municipales qui se déclarent pourtant «sans étiquette». En clair: les placer à gauche, à droite ou au centre, même s'ils refusent tout étiquetage et affirment ne se sentir proches d'aucun camp. Une classification arbitraire en somme, qui pourrait être source de conflits juridiques. D'autant que les candidatures «sans étiquette» se multiplient à mesure que grandit dans l'opinion une certaine méfiance vis-à-vis des partis.

    La colère monte dans les associations départementales d'élus. Un maire sortant s'étonne qu'un préfet puisse désormais «attribuer d'office une sensibilité» selon «une grille qui ne correspond pas forcément aux idées du candidat tête de liste et encore moins de ses colistiers». 

    Michel Janva

  • Drame de l’art contemporain : une femme de ménage jette une oeuvre d’art

    La pauvre ne s’est pas aperçue que les détritus au sol dans une galerie d’art italienne étaient en fait une oeuvre d’art estimée à 11 000 euros.

    « Vous êtes femme de ménage à la galerie Salat Murat de Bari, dans le sud de l’Italie. Mission matinale, vous inspectez les salles et passez derrière tous les petits indélicats qui ont abandonné derrière eux chewing-gums et autres papiers gras la veille. Là, vous tombez sur du papier journal, des cartons et des biscuits éparpillés sur le sol. Qu’est-ce que vous faites ? Vous les jetez ?

    Eh bien, une femme de ménage a eu la même réaction. Mal lui en a pris puisque ce qu’elle a cru être des ordures étaient en fait une installation de l’artiste new-yorkais Paul Branca, pour l’exposition Display Mediating Landscape. »

    « Si ce genre d’incidents est rare, il existe quelques précédents d’artistes ayant déjà vu leurs créations partir direct à la poubelle. Ainsi, en 2001, une installation de Damien Hirst à la Eyestorm Gallery de Londres, constituée d’une collection de bouteilles de bière, de tasses à café et de cendriers plein de mégots avait été déblayée par erreur.

    L’artiste allemand Gustav Metzger a également fait les frais des bonnes intentions des employés du Tate Modern qui avaient balancé un sac de papier destiné à son exposition. Et en 1999, un gardien avait jeté préservatifs et draps tachés pensant que l’exposition My Bed de Tracey Emin avait été vandalisée pendant la nuit. »

    http://www.contre-info.com/drame-de-lart-contemporain-une-femme-de-menage-jette-une-oeuvre-dart

  • La machine d'Etat contre Dieudonné

    On reste pantois devant ce que l’on appellera un acharnement d’Etat à l’encontre d’un saltimbanque, bientôt traité comme un terroriste, voire moins bien que tel. Une telle obstination de la part du gouvernement ne s’était plus rencontrée depuis l’affaire Mohamed Mérah. Sauf qu’aujourd’hui, elle est irrationnelle, disproportionnée et, bien évidemment, totalement illégale.

    L’alibi de l’antisémitisme de Dieudonné

    Il ne s’agit pas, par ces quelques lignes, de défendre le spectacle de Dieudonné, dont la qualité artistique relève de l’entière subjectivité des spectateurs et autres afficionados. La question posée par la mise en branle entêtée et effrayante de la machine d’Etat, au service d’une véritable vindicte ad hominem est celle de la liberté d’expression. Il faut remonter à l’affaire du « détail » des chambres à gaz et à la machination de Carpentras, qui avaient alors précipité Jean-Marie Le Pen (accessoirement parrain de Plume, la fille de Dieudonné) dans l’œil du cyclone médiatico-gouvernemental, pour trouver un étalon de comparaison. A l’époque, il s’agissait de dresser un cordon d’infréquentabilité entre le FN et la droite parlementaire dans le but d’affaiblir électoralement celle-ci et l’empêcher de passer avec celui-là des alliances qui eussent désavantagé la gauche. Le pouvoir socialiste se retranchait alors derrière le miroir aux alouettes de l’antiracisme pour faire oublier son virage européiste et libéral. Aujourd’hui, cette vieille recette est l’occasion inespérée de faire d’une pierre deux coups. D’abord, ériger, bien que défraîchi, un énième rideau de fumée antiraciste pour mieux masquer l’impéritie gouvernementale et présidentielle autant que les concessions faites discrètement au patronat (notamment dans la flexibilisation du droit du travail). Ensuite, donner des gages « au partenariat communautariste avec le CRIF » si justement dénommé par Eric Zemmour (RTL, 10 janvier). Le ministre de l’Intérieur, n’avait-il pas déclaré sur une radio juive alsacienne que « Par [sa] femme, [il était] lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » ? De tels propos, outre qu’ils éclairent les dessous de « l’Affaire Dieudonné », laissent sceptique quant à la loyauté de ce commis de l’Etat – par ailleurs, naturalisé depuis à peine vingt ans – à l’égard de notre pays.

    Le prix exorbitant de l’antisémitisme

    Certes, l’antisémitisme n’est pas, en France, une opinion, mais un délit pénal. Dont acte. Mais reconnaissons qu’en l’occurrence, l’infraction se paye à un prix, jusque-là jamais atteint. Il suffit de lire l’ordonnance du Conseil d’Etat du 9 janvier, rendue – excusez du peu ! – sous la présidence du président de la Section du Contentieux lui-même, Bernard Stirn – dont les opinions à gauche sont notoirement connues, bien moins, sans doute, que sa filiation avec Alfred Dreyfus, dont il est l’arrière-petit neveu – pour constater, éberlué, que la plus haute juridiction administrative française s’est durablement discréditée en bouleversant une tradition du droit public français à laquelle l’Action française n’est pas étrangère par la jurisprudence fondatrice qui l’a inspirée. C’est notamment grâce à l’écrivain René Benjamin, ami de Maurras et Daudet, que le Conseil d’Etat inaugura, le 19 mai 1933, une jurisprudence aux termes de laquelle si l’autorité administrative ne dispose d’aucun autre moyen que l’interdiction préventive pour assurer le maintien de l’ordre, cette interdiction ne sera licite qu’à la condition impérative que la menace pesant sur l’ordre public soit d’une exceptionnelle gravité. Quelques années plus tard, en 1959, le Conseil d’Etat étendit cette solution à certaines projections cinématographiques, à raison de leur caractère « immoral » et compte tenu « de circonstances locales particulières ». C’est ainsi, par exemple, qu’un film comme La dernière tentation du Christ a pu être valablement interdit de diffusion dans des communes de pèlerinages religieux. Toutefois, cette jurisprudence, parfois discutable, mais toujours cohérente au regard du principe selon lequel « la liberté est la règle, la restriction à celle-ci, l’exception », subira un net infléchissement en 1995, lorsque la haute juridiction validera l’interdiction des lancers de nains comme contraire au « respect de la dignité de la personne humaine », conçu comme composante autonome de l’ordre public, ce, « même en l’absence de circonstances locales particulières ». Or, en affranchissant ce « respect de la dignité de la personne humaine » du contexte local – garde-fou nécessaire, permettant précisément de contenir la notion d’ordre public strictement entendu comme devant garantir l’exercice des libertés publiques – , le juge administratif l’a absolutisé. Ce concept des plus éthérés aux contours flous, va trouver sa pleine consécration instrumentale dans la récente affaire des spectacles interdits du bouffon Dieudonné. Les juges du Palais-Royal vont alors juger, en substance, que le spectacle de ce dernier est prohibé au motif que « la réalité et la gravité des risques de troubles à l'ordre public sont établis tant par les pièces du dossier que par les échanges tenus au cours de l'audience publique » (sic !) et que le contenu prétendument antisémite dudit spectacle porte « de graves atteintes au respect des valeurs et principes, notamment de dignité de la personne humaine, consacrés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et par la tradition républicaine ». Ou comment, en France, désormais, le prétexte de l’antisémitisme justifie désormais toutes les censures d’Etat.

    Aristide Leucate http://lactionpolitique.hautetfort.com/

    Article paru dans L'Action Française 2000 n°2878

  • Les critiques français n’aiment pas le cinéma

    Avant toute chose, je précise que je n’ai pas encore vu le film. Pourtant, lorsque je parcours les articles consacrés au dernier film des Inconnus "Les trois frères, le retour", je ne cesse de m’étonner de cet unanimisme de la critique : "come-back triste et pâteux", "une resucée faisandée", "le populaire cède la place au vulgaire, la modernité fait ringarde et la critique sociale a disparu", "produit cyniquement calibré pour le marché", "ils confondent la réalisation avec de l’électroménager", "inutile de tergiverser, si "Les Trois frères, le retour" atteint une quelconque forme de grandeur, c’est dans la nullité" , etc.

    Descendre en flèche les films comiques est un exercice obligé de la critique cinématographique française. Et ça ne date pas d’hier, "La grande vadrouille", "L’homme de Rio", "Les tontons flingueurs", bref tous les films qui ont fait la joie du public depuis bientôt cinquante ans ont tous été étrillés plus ou moins cruellement. A croire que ces messieurs n’aiment que le cinéma d’auteur qui se complaît dans la description d’une France fantasmée où sur fond de marasme économique et social pointerait la retour de cette France moisie qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. On se souviendra de la manière dont "Welcome" avait été accueilli par la critique. A les lire, il s’agissait non pas d’un film, mais d’un manifeste au vitriol contre le fascisme sarkoziste, un film à voir absolument. Manque de chance, le réalisateur et les producteurs avaient oublié que les gens vont au cinéma pour voir un film, pas un brûlot politique écrit à la truelle, dégoulinant de moraline soi-disant humaniste, écœurant de parti-pris. La tare du cinéma français qui se veut sérieux, concerné, citoyen et vigilant, c’est qu’il est militant, qu’il démontre au lieu de montrer, qu’il en fait des tonnes là où la simple suggestion suffit. Bref, tout ce petit monde a oublié que le cinoche est avant tout un divertissement industriel, et qu’il doit – au vu des sommes engagées – tenir compte du marché (oh, le vilain mot !).

    Il y a fort à parier qu’aux prochains Césars Les Inconnus pourront se brosser, même, si comme la tendance semble le prouver, leur film aura fait un carton, permettant le financement de merdes d’auteurs irregardables qui seront, comme de juste, encensées par la critique. C’est généralement le lot de tous les comiques en France. Coluche avait eu droit sa récompense parce qu’il avait fait l’effort de faire dans le drame social plutôt que de persévérer dans la gaudriole. En dépit du fait que le cinéma soit un art mineur, ces messieurs de la profession se prennent au sérieux, ils ont des prétentions sociales, politiques, ils se piquent de vouloir ouvrir les yeux du public, voire même de l’éduquer, en attendant de le rééduquer. Et ils continueront, picrocholins, à descendre toutes les tentatives de distraire, deux heures durant, le public de notre sinistre époque. Et leur aigreur ne s’adoucira pas, contrariés de ne pas être entendus par des gens décidément trop beaufs pour s’ouvrir à l’éléphantesque délicatesse de leurs réalisateurs chéris : Jaoui/Bacri, Lioret, Guédiguian, etc.

    http://koltchak91120.wordpress.com/2014/02/18/les-critiques-francais-naiment-pas-le-cinema/