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lobby - Page 1976

  • Manifestations : un regard médiatique pollué par l'idéologie

    L'avocat, Gilles William Goldnadel, analyse pour le Figarovox la différence de traitement médiatique entre les manifestations. Extraits :

    "[I]l n'est pas interdit de questionner le regard médiatique posé sur les récentes manifestations et émeutes qui ont fait une grande partie de l'actualité. [...] Pour l'énoncer lapidairement, on constate un a priori bienveillant porté sur les foules encolérées par ce que l'on appelle les mass media. Pour le dire autrement, la rue a bonne presse.

    Ainsi, lors du fameux printemps arabe, il était de mauvais goût de recommander la prudence au même moment où des journalistes empathiques décrivaient extatiquement la place Tahrir emplie de blogueurs laïcs épris de modernité. La dilection xénophile pour l'altérité de la «rue arabe», une fascination révérencieuse pour une colère sanctifiée, l'ivresse communicative de la foule courageuse et survoltée tenaient en respect stylos et caméras. [...]

    De la même manière que les observateurs sur place n'ont pas voulu observer les viols de femmes commis quotidiennement sur le site de la révolution cairote, beaucoup n'ont voulu voir sur la place Maïdan que des manifestants pacifiques désirant faire entrer une Ukraine unanime dans une communauté européenne attrayante. À cette vision idyllique plusieurs explications. La première, mécanique: l'intérêt professionnel objectif de diffuser une information simple et manichéenne mettant en scène, de manière romantique, des révolutionnaires insurgés contre un despote. [...]

    En France, le climat médiatique imprégnant les effervescences urbaines est encore plus pollué par l'idéologie. D'abord, sous l'empire d'une confortable posture post-démocratique pratiquant, non sans arrogance, la dérision envers un personnel politique pourtant issu des urnes. Dès lors, toutes les contestations spectaculaires sont les bienvenues, des Indignés jusqu'aux Femen, sans que vienne simplement se poser la question de leur représentativité. Ensuite, en raison de préjugés politiques tenaces.

    C'est ainsi que l'on voudra bien comparer les amalgames médiatiques que les organisateurs et participants de la Manif pour tous ont dû endurer avec l'extrême prudence qui caractérise le traitement de la manifestation prétendument écologique de Nantes.

    D'un côté, des manifestants, sans doute trop propres sur eux, trop polis pour être honnêtes, car d'un légalisme scrupuleux, caricaturés, diabolisés (encore par Le Nouvel Obs cette semaine), appréhendés en nombre, ne serait-ce que pour le port d'un tee-shirt, quand ce n'est pas embastillés.

    De l'autre, une manifestation violente ayant tourné au saccage d'une ville par des nervis déterminés à tout détruire. Dans ce cadre, gouvernement et médias vont s'efforcer à ne pas amalgamer certains manifestants avec d'autres. Sage précaution encore peut-être qu'excessive: les Black Bloc d'ultragauche (notez que le préfixe d'«ultra» est employé pour ne pas éclabousser l'«extrême» gauche) avaient déjà sévi à Notre-Dame-des-Landes. Ils occupent impunément les lieux. Ils avaient déjà lynché un gardien du site. [...] Une triste ironie veut que ce soit ces mêmes radicaux que la presse gratifie d'«antifascistes» lorsqu'ils font le coup de poing contre l'extrême droite et le FN, comme à Rennes il y a quelques jours.

    Dans le même désespérant registre, ce sont sans doute aussi des «antifascistes antiracistes» qui ont exclu samedi d'une manifestation toulousaine «contre l'homophobie et l'antisémitisme» (organisée avec la présence du NPA et de la Ligue des droits de l'homme) un député UMP et la représentante locale du Crif aux cris de «fascistes, sionistes».

    La presse hexagonale, dans un louable effort de lutte contre le strabisme politique, serait bien inspirée de réviser d'urgence sa terminologie un brin simpliste."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Lancement des Bobards d'Or 2014

    Communiqué de la Fondation Polémia :

    B"Pour la cinquième année consécutive, la Fondation Polémia, le think-tank dirigé par Jean-Yves Le Gallou, organise les Bobards d’Or le mardi 11 mars 2014.

    Désormais bien établie dans le paysage de la réinformation, cette cérémonie satirique distingue les journalistes les plus habiles à désinformer pour servir le Système. Et cette année 2013 a été chargée ! De nouvelles catégories ont d'ailleurs été créées, l'imagination des médias pour donner une version partiale de la vérité étant sans limite.

    Le Bobard républicain, par exemple, fait quasiment l'unanimité chez les bobardeurs professionnels ! Il s'agit, dans un réflexe pavlovien de protection du Système, de s'alarmer d'un retour de la bête immonde, no-pasaran-ventre-encore-fécond-qui-rappelle-les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, et d'en profiter pour, ni vu ni connu, maquiller la réalité afin de lui donner une moue de circonstance : digne, concernée, grave, républicaine… légendaire… bidon !

    Découvrez également le Bobard complice, une coproduction de politiques et de journalistes. Les derniers filent un coup de main aux premiers pour diffuser leur propagande, quitte à tricher avec la vérité un peu… beaucoup… passionnément…

    Ou encore le Bobard Diafoirus, car dans le domaine médical nos journalistes mentent par conflit d'intérêts, par paresse, quand ce n'est pas par omission, oubliant alors leur devoir de donner tous les points de vue et non seulement ceux du Système.

    Rendez-vous donc sur www.bobards-dor.fr pour retrouver les candidats et découvrir la Muselière d'or, le Gai Bobard ou le Bobard de cuivre, autant de ficelles de ce totalitarisme doux, dont les mensonges répétés finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de droite, comme de gauche.

    Comment se passe le choix des meilleurs mensonges ? Dès le 20 février, les internautes pourront voter et le Bobard du 11 novembre leur sera spécialement réservé. Puis le public présent lors de la cérémonie du 11 mars prochain départagera, à l'applaudimètre, les meilleurs journalistes-menteurs. Inscrivez-vous d'ores et déjà par courriel : contact@bobards-dor.fr ou sur notre site pour participer à la cérémonie."

    Michel Janva

  • Éducation dite nationale : le mammouth !

    Savez-vous qu’elle est la plus grande des administrations au monde après l’armée chinoise ? Édifiant ! L’éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l’armée russe, ex Armée rouge). Et sur ce chiffre, il y a moins d’1million d’enseignants ! C’est à dire qu’il y a 512 087 administratifs qui n’apparaissent que dans la colonne « dépense de personnel » et dont personne ne sait ce qu’ils font ! …
    Le coût de cette gigantesque plaisanterie ? 650 milliards de Francs par ans, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36 000 tonnes (avec hélice en état de marche). Il y a aujourd’hui 459 600 élèves de moins qu’en 1991, mais 247 000 enseignants de plus.
    Sur les 13 meilleurs lycées parisiens pour le résultat du Bac, 11 sont … privés.
    Source : Le Réveil de l’Anjou

  • « CESSEZ de nous libérer ! » de Anne Brassié et Stéphanie Bignon

    « Au-delà de l’enfantement, “parce que c’est par nous que se perpétue la création”, et du maintien de la cohésion du foyer, le rôle essentiel de la femme est la transmission. »
    En plein débat sur la théorie du genre, dont le ministre Peillon nie, contre toute évidence, l’application dans les écoles de la République, rien de plus vivifiant, et de plus nécessaire, que le cri du cœur – mais aussi le cri de guerre – lancé par Anne Brassié et Stéphanie Bignon contre tous ceux qui s’acharnent à détourner les femmes de leurs missions essentielles sous couleur de « libération ».
    Pour une révolution-réaction
    « Le petit livre blanc », c’est ainsi que Henry de Lesquen avait qualifié CESSEZ de nous libérer !* dans une récente émission de Radio Courtoisie, qu’il préside, et c’est bien en effet à une révolution des mentalités et des mœurs qu’appellent les deux auteurs, Anne Brassié et Stéphanie Bignon, deux femmes d’action et d’influence s’il en est.
    Ecrivain et biographe renommé (entre autres de Robert Brasillach, de La Varende et de sainte Anne d’Auray**), Anne Brassié est productrice sur Courtoisie et TVlibertés.com, la nouvelle chaîne de télévision sur Internet. Quant à Stéphanie Bignon, multidiplômée, spécialisée dans la recherche océanographique et navigatrice, elle partage actuellement son temps entre la direction d’une équipe d’ingénieurs… et l’exploitation d’une ferme en Bourgogne ! Très loin, on le voit, des « trois K » bismarckiens – Kinder, Küche, Kirche – tant caricaturés.
    Et c’est justement pour cela que ces deux lutteuses, « accablées de mensonges sur la condition féminine et la laïcité », stupéfiées par « la somme de bêtises prononcées et des lois édictées, les secondes pour faire croire à la réalité des premières », clament leur révolte devant la « chosification » et la « marchandisation » de la femme dite moderne : fléaux relayés par les magazines féminins, complices volontaires ou inconscients d’une subversion en marche depuis deux siècles avec une accélération ces dernières décennies.
    L’hystérie laïcarde contre la création et la transmission
    Pour nos auteurs, en effet, au-delà de l’enfantement, « parce que c’est par nous que se perpétue la création », et du maintien de la cohésion du foyer, le rôle essentiel de la femme est la transmission : transmission de la loi naturelle (cette « lumière de l’intelligence mise en nous par Dieu », disait Thomas d’Aquin), des éléments fondateurs de toute société harmonieuse, de l’héritage culturel et des valeurs religieuses.
    Puisque « Ecrasons l’infâme » reste une ardente obligation des destructeurs de la civilisation helléno-chrétienne, tout a donc été mis en œuvre pour supprimer ce rôle, en enlevant aux mères leur fonction de formatrices et d’éducatrices, dévolu à la seule école publique par la IIIe République si largement maçonnique.
    Ainsi le Frère, député et futur président du Conseil René Viviani, cité le 18 janvier 1890 par Le Journal officiel, n’hésita pas à proclamer : « L’école laïque n’aura porté ses fruits que si l’enfant est débarrassé du dogme, s’il a renié ses pères, s’il a renoncé à la foi catholique. Comme les choses n’iraient pas assez vite à notre gré pour que l’apostasie soit générale, nous nous emparerons du monopole de l’enseignement et alors force sera aux parents de nous livrer leurs enfants ».
    Même aveu six ans plus tard devant un convent du Grand Orient de France, de la part de l’inspecteur d’académie Dequaire-Grobel : « Le but de l’école laïque n’est pas d’apprendre à lire, à écrire et à penser, c’est de former des libres penseurs. […] L’enfant n’a pas profité de l’enseignement s’il reste croyant. »
    Le Parti communiste français surenchérit le 16 novembre 1922, lors de son 2e congrès, avec cette énormité (que nul ne lui a jamais reprochée) : « Il faut détruire dans la femme le sentiment égoïste et instinctif de l’amour maternel. La femme n’est qu’une chienne, une femelle, si elle aime les enfants. »
    « Inventer une religion républicaine »
    Hélas, si l’apostasie tant désirée par les Frères fondateurs s’est généralisée, elle n’est pas encore totalement acquise, comme le déplorait en 2008 Vincent Peillon, lui aussi maçon de haut rang et depuis mai 2012 ministre de l’Education nationale : « On a fait la révolution politique mais pas la révolution morale et spirituelle […] Il faut remplacer ça […] On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France, il faut inventer une religion républicaine. »
    C’est ce qui est en marche avec la religion holocaustique, avec son clergé, ses fidèles, rituels et ses tabous, mais les choses ne vont pas assez vite. Alors, on  précipite le mouvement. C’est la Grande Guerre qui avait jeté les femmes sur le marché du travail pour y remplacer les millions d’hommes envoyés au casse-pipe, mais désormais elles doivent supplanter les hommes, grâce non au mérite mais à la parité, c’est-à-dire aux quotas (ce qui est d’ailleurs assez humiliant pour les bénéficiaires), dans tous les corps de métier et à tous les échelons, dans une stricte égalité salariale, et gare aux partis politiques et aux entreprises qui n’observent pas strictement la sainte parité, ils vont être frappés de lourdes sanctions financières !
    Une destruction systématique de la famille
    Mais encore faut-il que les femmes se prêtent au jeu. Pour les persuader sont donc éradiqués tous les obstacles s’élevant sur la voie triomphale de leur émancipation totale et définitive : remboursement de l’avortement (y compris celui dit de confort, et sans que le partenaire masculin ait son mot à dire), scolarisation de plus en plus précoce des enfants, distribution de contraceptifs aux mineures sans autorisation parentale, sape systématique de l’autorité paternelle, exaltation du saphisme avec possibilité de fabriquer « des enfants toutes seules » grâce à la procréation médicale assistée, facilitation du divorce (en passe d’être enregistré par un simple greffier quand les conjoints s’y résolvent par consentement mutuel), etc.
    Et peu importe que ces prétendus progrès engendrent quantités de maux telle la multiplication des foyers monoparentaux, elle-même génératrice d’une asociabilité, d’une délinquance et d’une toxicomanie juvéniles de plus en plus inquiétantes et d’une crise du logement impossible à résoudre par les gouvernements successifs. Pendant ce temps le nombre de femmes violées explose, résultat de l’hypersexualisation de notre société dite libérée, ce qui donne raison à Soljénitsyne qui professait qu’on « asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors ».
    Quelle régression, soulignent les auteurs, par rapport à « l’égalité entre hommes et femmes qui régnait chez les peuples païens, premiers habitants de l’Europe » et à « toute l’histoire du Moyen Age, durant lequel la femme a été considérée à sa juste valeur par l’Eglise », qui en faisait volontiers des Docteurs de la foi !
    Après un constat accablant, un espoir de printemps ?
    Est accablant le constat dressé par Anne Brassié et Stéphanie Bignon sur « les éléments pathogènes contenus dans les médias, la publicité, le système éducatif, juridique et politique » qui « violent et humilient nos âmes et, juridiquement, nous contraignent à l’acceptation, à  l’inaction et à la soumission ». Pourtant, confiantes (un peu trop ?) en la réaction du Saint-Siège, elles ne perdent pas tout espoir d’une renaissance de la famille, de la redécouverte par la femme de sa primauté en tant que femme (et mère) justement, et non pas comme être indifférencié.
    Les Manifs pour tous et le mouvement des Antigones qui en est né sont-ils les hirondelles qui annoncent le printemps ? Car il existe, certes, une résistance à la subversion. Selon une enquête réalisée récemment par l’Union nationale des associations familiales, 75% des enfants de France vivent avec leurs deux parents et 97,7% des sondés continuent à juger la famille « importante dans la vie », norne’en déplaise à Daniel Cohn-Bendit et autres corrupteurs pour lesquels la famille n’est qu’une cellule « à l’image des autres injustices sociales » et qu’il faut donc anéantir.
    Claude Lorne, 21/02/2014
     Notes :
    (*) Anne Brassié et Stéphanie Bignon, CESSEZ de nous libérer ! avec une intéressante préface d’Yves Meaudre, Editions Via Romana, 13/02/2014, 167 pages.
    (**) Robert Brasillach ou Encore un instant de bonheur, La Varende. Pour dieu et le roi et Sainte Anne/De Jérusalem à Auray)
    http://www.polemia.com/cessez-de-nous-liberer-de-anne-brassie-et-stephanie-bignon/

  • Inauguration d’une rue Mouloud Aounit, dans Aubervilliers occupée

    En hommage à Mouloud Aounit, la municipalité d’Aubervilliers a décidé de donner son nom à la voie reliant les rues Schæffer et Crèvecoeur. Cette inauguration a eu lieu le 15 février 2014 en présence de la famille de Mouloud Aounit, du maire Jacques Salvator (PS), de la 1ère adjointe Evelyne Yonnet, et de personnalités dont « Monseigneur » Gaillot.

    Aubervilliers est un bon symbole de la colonisation de la France, à laquelle a travaillé Aounit.

    Pour rappel, ce dernier a dirigé pendant 20 ans le MRAP (« Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples »), une officine « antiraciste » et crypto-communiste qui a pour but d’éradiquer toute forme de résistance à la destruction de la France française, en multipliant les procès. Comme « SOS-Racisme ».

    Communiste, Aounit n’a jamais vraiment travaillé : ayant poursuivi des études jusqu’à tard, il est devenu permanent associatif du MRAP et se payait avec l’argent extorqué aux Français résistants, dans les tribunaux, ou grâce aux subventions.

    Victime – contre toute attente – d’une tumeur au cerveau, il a passé l’arme à gauche en août 2012 et les médias avaient sorti les mouchoirs pour cette belle figure de citoyen républicain.
    Naturellement, il avait été promu chevalier de l’ordre national du Mérite (sic) puis chevalier de la Légion d’honneur (sic).

    http://www.contre-info.com/inauguration-dune-rue-mouloud-aounit-dans-aubervilliers-occupee

  • L’UE a soutenu un putsch contre un gouvernement élu démocratiquement

    Le coup de force organisé par les États-Unis et l’Union européenne soutenant Tiagnibok (seul leader qui contrôlait les émeutiers) pendant les Jeux de Sotchi (les Russes ayant alors les mains liées) a donc fonctionné et débouché à l’effondrement du pouvoir légal la veille de la fin des Jeux (le 23 février). 
    Quelles leçons pouvons-nous tirer ? 
    1) Les récents événements dramatiques démontrent qu’il n’existe aucune solution politique viable et durable pour l’Ukraine dans les frontières actuelles car l’Ukraine est divisée géopolitiquement.
    2) Le président Ianoukovitch qui a quitté le pouvoir de lui-même, et afin que le bain de sang cesse, avait certes des torts sérieux (corruption, incapacité à agir dès le début de la crise) mais il avait été élu démocratiquement (aucune contestation de l’OSCE) et était le président légal. C’est donc un coup de force, un coup d’État même, qui l’a poussé vers la sortie et ce coup d’État a bel et bien été soutenu par l’Union européenne.
    3) Le sang a coulé parce que l’opposition a tiré la première à balles réelles sur les forces de l’ordre. Les premiers morts ont été des policiers. Qu’aurait fait un gouvernement occidental si des manifestants avaient tiré à balles réelles sur ses forces de l’ordre? On se souvient que l’autoritaire M. Valls aura quand même fait jeter en prison des petits jeunes de la Manif pour tous ou de Jour de Colère pour un simple jet de canette !
    4) Dans cette situation dramatique, l’Union européenne et les États-Unis portent une très lourde responsabilité. Ils ont encouragé la rébellion qui a débouché sur la violence ; ils ont cautionné un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu.
    5) La trame de fond de cette affaire, ne l’oublions pas, est, premièrement l’affrontement entre les États-Unis et la Russie, les premiers voulant otaniser l’Ukraine, les seconds voulant y conserver leur influence stratégique.
    C’est, deuxièmement, un affrontement historique entre l’Allemagne qui a toujours voulu contrôler (Hitler) l’ouest de l’Ukraine (ce qui explique les néo-nazis de Svoboda) et la Russie qui tente de refouler cette influence (ce qui explique les slogans anti-nazis des ouvriers de Donetsk).
    6) L’affaire ukrainienne, après la Syrie, la Libye et tant d’autres depuis 1990, apporte la démonstration que l’antifascisme et l’antisémitisme sont une posture pour les partis dominants en France et non un combat réel, posture qui ne vise qu’à diaboliser les forces politiques réellement alternatives. Ce n’est en effet pas une conviction puisque, au nom de l’Union européenne, ces partis inféodés aux oligarchies pro-américaines ont soutenu Svoboda, le fer de lance du coup de force contre le gouvernement légal d’Ukraine.
    Une fois de plus, l’Union européenne prouve qu’elle n’est rien devant les tendances lourdes de l’Histoire et les enjeux de puissance. Sa rhétorique sur la démocratie et les droits de l’Homme est instrumentalisée. Les gesticulations bellicistes de BHL en sont l’illustration pathétique.
    L’Ukraine face au réel 
    L’opposition est divisée : que peut-il y avoir de commun en effet entre Ioulia Timochenko et les néo-nazis de Svoboda ?
    Les différents clans d’opposants vont devoir faire face à la réalité économique et géopolitique :
    - banqueroute de Naftogaz, la compagnie gazière
    - plus de service public, fonctionnaires non payés, caisses vides. L’UE ne donnera pas suffisamment. Donc Iatsenouk va devoir aller mendier l’argent russe et on imagine comment il sera accueilli.
    - chaos dans l’Ouest de l’Ukraine où des bandes ont pris le contrôle.
    - qui fera partir les extrémistes qui tiennent Maïdan ?
    Le retour à la Constitution de 2004 n’arrangera rien. Bien au contraire. Leonid Kuchma sentant le vent tourner en sa défaveur pendant la Révolution orange, avait imaginé une constitution perverse qui diluait tout les pouvoirs si bien que personne ne dirigeait vraiment l’Ukraine.
    Revenir à cette Constitution sera une catastrophe quand on connaît la fragilité géopolitique intérieure de l’Ukraine et ses difficultés économiques. Selon Standard&Poors, l’Ukraine fera défaut sur sa dette (elle doit rembourser 13 milliards de dollars cette année) si la Russie arrête son aide, ce qui est désormais probable.
    Que peut-on souhaiter ? 
    Pour ramener la paix, il ne reste qu’une solution viable. Diviser l’Ukraine en deux États. Une Ukraine de l’Ouest tournée vers l’Allemagne, la Pologne et donc l’Union européenne. Ce sera l’Ukraine pauvre, nous serons perdants, sauf les Allemands qui vont y trouver une main d’oeuvre à bas coût pour continuer à maintenir leur avantage compétitif sur nous.
    Une Ukraine de l’Est, indépendante ou rattachée à la Russie (après tout les habitants y sont russes) avec la Crimée bien sûr, éminemment stratégique pour Moscou. 
    Conclusion 
    Nous ne sommes qu’au début du chaos ukrainien et l’Union européenne porte une très lourde responsabilité. Manipulée par les États-Unis, l’Union a voulu exclure la Russie, acteur essentiel dans la zone, du règlement. Rappelons qu’après le Sommet de Vilnius de novembre 2013, le Kremlin a proposé de régler la question de l’Ukraine lors d’une conférence qui aurait rassemblé les Ukrainiens, les Russes et les Occidentaux. 
    La crise ukrainienne est donc une nouvelle preuve de l’échec de l’Union européenne. L’Union européenne n’est pas un facteur de paix, elle est un facteur de guerre.

    Aymeric Chauprade

    http://www.oragesdacier.info/

  • 2 enquêtes et une directive suite à ... un lancer d'oeufs

    Les antifas peuvent continuer à dévaster tous les centre-villes de France, le sinistre de l'Intérieur a d'autres chats à fouetter. Le vendredi 7 février à Charleville-Mézières, Manuel Gaz sort de sa visite au centre social. En s’approchant des voitures officielles, Manuel Valls et la délégation se retrouvent seuls. Le gros des effectifs de police a quitté les lieux pour sécuriser l’itinéraire du cortège. Les habitants se retrouvent tout près du ministre. Fusent des noms d’oiseaux. C’est une fois dans les voitures qu’intervient l’incident. Que dis-je : l'attentat. Des jeunes (d'extrême-droite ?) lancent plusieurs œufs sur les berlines, dont un rebondit sur une carrosserie avant d’éclabousser le pare-brise de la voiture du ministre...

    Quelques jours plus tard, une directive (exactement un « télégramme »), émanant de la Direction centrale de la sécurité publique, est adressée à toutes les polices de France. Sont recommandées des mesures techniques pour mieux sécuriser les visites officielles. Pendant ce temps-là à Charleville-Mézières, tous les moyens humains et techniques disponibles sont mis en place pour trouver les coupables. 

    Citoyens, lancez des pavés contre la police, depuis un rassemblement d'anarchistes, mais surtout n'envoyez pas d'oeufs sur la voiture du ministre.

    Michel Janva

  • Avortement : les professionnels de santé désapprouvent la suppression de la notion de détresse

    Lu sur Gènéthique :

    "60 % des professionnels de santé interrogés désapprouvent la suppression de la notion de détresse pour avorter. Cette notion de détresse serait considérée par les praticiens comme un"rempart" contre la conception "utilitariste" de l’avortement."

    Michel Janva

  • Se préparer à l'après-euro

    La Rédaction de Voxnr a prêté beaucoup d'attention à cet article puisqu'il est issu d'un journal économique (Les Echos) qui est libéral en économie et de surcroît thuriféraire à l'origine de l'Euro.

    Jean-Marc Vittori est éditorialiste aux « Echos »

    Se préparer à l'après-euro

    La zone euro semble traverser des eaux plus calmes. Mais aucun de ses problèmes n'est réglé. Sur fond de croissance lente, le statu quo ne peut pas s'éterniser : il faudra approfondir ou démanteler. Or l'adhésion faiblit.
    Il est des messages que l'on ne délivre pas avec joie : l'euro a moins d'une chance sur deux de survivre. Il est donc temps de songer à l'après-euro. Le message peut sembler paradoxal. La monnaie commune paraît aujourd'hui sauvée. Après la plus grave crise de sa jeune histoire, les indicateurs se remettent au vert. L'activité est repartie fin 2013, plus fort qu'on ne le croyait. L'Etat emprunte à 3,5 % en Espagne comme en Italie, pratiquement deux fois moins cher qu'il y a deux ans. L'euro approche de 1,40 dollar, son change le plus élevé depuis 2011. Mais, au fond, rien n'est réglé. La zone euro reste enfermée dans un cercle vicieux. La dette des particuliers, des entreprises, des Etats restera trop lourde dans les années à venir face à une croissance trop lente pour rembourser sans peine et une inflation trop faible pour éroder la montagne.
    Il faut donc profiter du répit actuel pour se préparer à la suite des événements. La croissance trop lente réveille les vieux démons. En Italie, en Autriche, en Allemagne, en Finlande, en France, bien sûr, des partis politiques très différents les uns des autres prospèrent sur une idée commune : la vie serait plus belle sans l'euro - et au-delà, sans l'Europe. Ils vont sans doute obtenir un succès éclatant aux élections européennes de juin. Selon les pointages des experts de Deutsche Bank sur le prochain Parlement européen, un député sur six, voire un sur quatre, appartiendra à la mouvance anti-européenne.
    Ce vote-condamnation prend racine dans un chassé-croisé de souvenirs. D'abord, la génération de la guerre s'efface, et avec elle le sentiment d'une impérieuse nécessité : l'entente entre pays voisins. Ce n'est pas faire injure à Helmut Schmidt et à Valéry Giscard d'Estaing de dire que l'essentiel de leur oeuvre est désormais derrière eux.
    L'Europe contre les peuples
    Ensuite, la génération de la crise s'affirme, et avec elle la mémoire d'une cruelle évidence : l'Europe en a été la béance. Ce sont les nations qui ont sauvé banques et industries. Les dirigeants de la Commission ont disparu de la scène pendant le drame. Après, ils ont réapparu en une étrange trinité, avec le FMI et la Banque centrale européenne (la troïka), donnant des conseils d'étouffement qu'il a fallu ensuite inverser pour sauver ce qui pouvait l'être. Difficile de faire mieux pour donner corps à l'idée d'une Europe contre les peuples. Une idée de surcroît alimentée par les gouvernants nationaux, qui partent sans cesse « en guerre contre Bruxelles » - en France à propos des OGM ou de la réforme bancaire, pour prendre des exemples récents
    La langueur persistante de la croissance fera le reste, dans un continent où un actif sur huit est au chômage. La Banque centrale européenne, dont le président, Mario Draghi, a pourtant promis qu'elle ferait « ce qu'il faudra » pour sauver la monnaie commune, n'y pourra pas grand-chose. Non seulement la politique monétaire n'est pas un outil très efficace pour doper l'activité, mais, de plus, le très subtil arrêt rendu début février par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe lui coupe les ailes.
    Dans cette drôle d'Union monétaire sans solidarité budgétaire, le statu quo ne peut pas s'éterniser. Il faudra choisir entre l'approfondissement … ou le démantèlement. En attendant, les tensions vont fatalement monter. Au fil des mois, l'idée d'une « sortie de l'euro » va gagner du terrain. Mais l'euro n'est pas un club ou un pub d'où l'on sort à volonté. Le départ d'un pays fera exploser la monnaie unique. Maints économistes ont certes imaginé des systèmes séduisants sur le papier - les euros sud et nord du professeur du CNAM Christian Saint-Etienne, les sorties temporaires proposées par le président de l'institut allemand IFO Hans-Werner Sinn. Sauf que … ces systèmes ne tiendraient pas une journée sur les marchés financiers, où des centaines de milliards seraient aussitôt placés pour gagner de l'argent sur le prochain mouvement. Là aussi, un autre souvenir semble s'être estompé : celui des tempêtes monétaires qui ont soufflé sur l'Europe jusqu'au début des années 1990.
    Dans cette rupture, la France pourrait hélas jouer les premiers rôles. Un tiers de ses habitants souhaitent désormais le retour au franc. La tentation du repli y apparaît partout. Jusqu'à… la Française des Jeux , qui a renationalisé début février l'Euro Millions ! A chaque tirage du Loto européen, elle promet « un millionnaire garanti en France ». Plus profondément, l'économie du pays a longtemps été droguée aux dévaluations qui compensaient sa dérive des salaires et des prix - un problème toujours pas résolu. Et les gouvernants de gauche - comme auparavant ceux de droite - enchaînent les « chocs » sans jamais parvenir à retrouver le chemin de la croissance. Christopher Pissarides a mis les pieds dans le plat le mois dernier. Ce prix Nobel d'économie 2010, qui avait été l'un des rares Britanniques partisans de l'entrée du Royaume-Uni dans l'euro, a dit tout haut dans le quotidien « The Telegraph » ce que nombre d'experts pensent tout bas à Paris : « [En cas d'échec de vraies réformes en France], je serais très inquiet de ce qui arriverait à l'euro. »
    L'éclatement de l'euro aurait des conséquences incalculables. Il remettrait en question la construction communautaire entamée il y a maintenant plus de soixante ans. Ce n'est heureusement pas une certitude. Il faut revenir ici au latin, à un vieil adage paraphrasé après un appel lancé sur Twitter par votre serviteur. Le précis Merlin Caesar propose : « Si vis euro, para mortem ejus. » - « Si tu veux l'euro, prépare sa mort. » Le moins orthodoxe Monteno avance : « Si vis euros, para chaos. »

    Jean-Marc Vittori

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAFFkZkVysHlqjEQk.shtml

    Source : Les Echos : http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203335771066-se-preparer-a-l-apres-euro-652624.php?xtor=EPR
    1500-[idees_debats]-20140225-[s=461370_n=9_c=904_]-1540754@2

  • Les mères porteuses sont des esclaves

    Sylviane Agacinski, philosophe, professeur à l'EHESS, épouse de Lionel Jospin, était interrogée sur France Info à l'occcasion de la reparution de son livre "Corps en miettes", dans une version enrichie.

    "La désinformation et la propagande sont massives". "La question des mères porteuses revient sans arrêt sur le tapis et il m'a semblé nécessaire de redonner au citoyen tous les arguments et de l'appeler à résister."

    Michel Janva